Question monétaire. Don Carlos cl les jésuiles. Cd gouvernement bon marché. La récolle de 1883. L'ordre. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Acles officiels. SANTÉ A TOUS St?.; IlI VAI.i:\TA ARABICA L'organe du gouvernement apprend qu'un accord est intervenu entre le gouvernement français et le gouvernement belge au sujet de la question moné taire, et qu'il est soumis l'agréation des autres Etals de l'Union monétaire. Voici d'une façon générale quelles seraient les bases de l'arrangement: La liquidation s'opérerait sur le chiffre de 200 millions, dont moitié ferait l'objet d'une liquidation contractuelle, moitié d'une liquidation naturelle; c'esl-à dire que la Belgique rembourserait 100 mil lions en or, et que les 100 autres millions se rem- fa jurseraient par les voies commerciales. Les ternies de cet accord entre la France et la Belgique doivent être soumis aux autres puissances signataires de la convention monétaire. (Indép.) On racontait Samedi, dans les couloirs de la Chambre, Paris, que le directeur des jésuiles pour la province d'Espagne aurait fait parvenir don Carlos, actuellement Venise, les conditions que le supérieur de l'ordre mettait son concours. Ces conditions auraient été acceptées par le pré tendant au trône d'Espagne. Avant-hier nous disions que 422 communes étaient autorisées augmenter leurs impôts pour couvrir leurs dépenses. Hier le Moniteur frappait un grand coup, et il n'y allait pas de main-morte il nous apprenait que ce nombre s'augmentait de 160, ce qui porte 582 le chiffre des communes dans la dèche. Voici comment cette nouvelle fournée se divise: Anvers 1 coipmune. Luxembourg 2 Brabant S Liège 25 Flandre occidentale 44 Flandre orientale 85 Soit 160 communes dont la prospérité s'affirme par des appels de fonds aux contribuables en échange des dégrèvements d'impôts promis, s'ils prenaient l'ours clérical dont l'appétit ne fait que s'accroître en mangeant. On remarquera que les deux Flandres en récom pense des services rendus, son' les plus favorisées dans celte distribution. Il résulte du tableau publié par le Bulletin de l'Agriculture que, en ce qui concerne les céréales, la récolte a été bonne et d'un rendement supérieur celui de 1884. Voici quelques faits saillants qui rassortent des chiffres indiqués ce tableau et qui rendent plus sensibles l'excellence des résultats obtenus cette année. Le froment a atteint un rendement moyen de 27 hectolitres par hectare dans les deux Flandres et de 26 hectolitres dans le Hainaut. La moyenne générale pour le pays est de 25 hectolitres. Pour le seigle, le minimum est de 20 hectolitres, le maximum de 29 et la moyenne générale de 23 hectolitres. Ces moyennes sont supérieures celles des autres pays. Les pommes de terre, le lin et le colza ont égale ment donné une bonne récolle; celle des féveroles et des pois est assez bonne. La production fourragère a été contrariée par la sécheresse. La qualité de la récolle est bonne, mais le rendement est inférieur celui d'une année ordi naire. En appliquant aux principales denrées alimentai res (froment, méteil, épeautre et seigle) les surfaces cultivées d'après la statistique de 1880, la récolte de 1885 doit s'élever 15,686,886 hectolitres. De ce chiffre, il faut déduire environ 3 millions d'hec tolitres pour les semences, les brasseries, les distil leries et les diverses industries qui utilisent le fro ment, de sorte qu'il reste disponible 12,686,886 hectolitres. La population du pays était, au 31 Décembre 1883, de 5,720,807 habitants. La consommation étant de 3 hectolitres par habitant, il manquera donc au minimum 4,474,935 hectolitres,qui devront nous venir de l'étranger. 11 y a aujourd'hui trente-quatre ans que Louis Napoléon Bonaparte, plus connu depuis sous le nom de Badinguet, a fait son coup d'Etal, aidé par un groupe d'hommes sans vergogne et par le parti de la conservation française. Commencé dans le sang, le règne du flibustier corse a fini dans le sang, après avoir appiauvfi, démembré, diminué la France de toutes les façons. Les tentatives de Boulogne et de Strasbourg avaient donné cette période néfaste de l'histoire de nos voisins le côté grotesque nécessaire aux tragé dies de notre temps, qui ont ainsi une étroite affinité avec les drames shakespeariens. Au 2 Décembre 1851, le neveu de l'ogre a fait son œuvre de bandit au nom de l'ordre, aux applau dissements des conservateurs et du clergé fran çais. Au nom de l'ordre, il a fait de la France, pen dant dix-neuf ans, un pays malsain, moralement, philosophiquement, politiquement. Aujourd'hui en core, après quinze ans d'essais de nettoyage par la République, l'esprit et la conscience la façon des bonapartistes continuent s'adresser au peuple français et tenter d'en poursuivre la corruption. Aujourd'hui encore, le parti qui a conduit la France tout près de sa perte revendique l'honneur de l'administrer par les mêmes procédés que ceux de l'homme du 2 Décembre 1851 et du 2 Septembre 1870 de l'homme de Boulogne, de Paris et de Sedan Donc, l'histoire n'est la leçon de personne. El voilà pourquoi il est utile de rappeler ces cho ses honteuses aux gens courte vue qui se nomment conservateurs et qui parlent au nom de l'ordre. 11 n'y a pas d'ordre sans justice et sans liberté. L'ordre la façon des bonapartistes, c'est l'anarchie sociale. (Chronique) Plus la moindre nouvelle de la représentation annoncée pour les premiers jours de Décembre des OEuvres de Molière. Nous en serons quitte pour attendre les Petits Mous quetaires et les représentations de la Troupe de Bruges appelées,parait-il, un plus grand succès que l'an dernier. C'est Vendredi la Ste-Barbet patronne des artilleurs et desPompiers. A cette occasion, la musique du corps des Pompiers donnera Dimanche, midi, un Concert dans la grande Salle des Halles. Vu, sur les murs de l'église de St-Martin, une affiche non timbrée annonçant un grand spectacle dans la dite église. Si un honnête négociant s'avisait d'annoncer de la tuéniç façon la vente de certains articles dans son magasin ou si un minuscule propriétaire se permettait de mettre sa fenêtre une simple feuille de papier non timbrée avec l'inscription: Chambre louer les agents du fise ne s'empresseraient- ils pas de signaler la contravention et d'appliquer l'amende! Oui, n'est-ce pas? Alors pourquoi n'agissent-ils pas de môme envers les ex ploiteurs du temple? Tous les Belges ne sor.t-ils plus égaux devant la loi s.v.p? On annonce pour le 13 de ce mois, la seconde fête du Willems Fonds Elle ne le cédera en rien, paraît-il la pré cédente. On nous assure quç c'est M. Charles Parmenlier, avocat du barreau de Gand, qui prendra la parole. Le Cercle Artistique et Littérairequi vient de com mencer la série des conférences qu'il a organisées pour cet hiver, a donné sa deuxième soirée. Le conférencier M. Arthur Lagrange avait pris pour sujet de sa cause rie: des rapports de l'Art avec le règne végétal et l'hor ticulture. L'orateur a été très écouté et très applaudi. -, Rhumes négligés compliqués d'affections d'estomac guéris par les capsules Guyot. Ma sœur qui souffrait d'un rhume négligé, a pris chaque jour six Capsules Guyot après avoir épuisé le deuxième flacon, elle fut complètement guérie. J., au moulin de T. J'ai éprouvé sur moi-même l'efficacité des Capsules Guyot je puis donc les recommander bon droit. Je m'en suis servi contre un engorgement des glaires qui m'empêchait de parler et j'en ai obtenu le meilleur effet, tel point que je ne me laisse jamais manquer de ce précieux médicament. O., prêtre S. J'étais atteint d'une toux opiniâtre qui durait depuis 3 ans, j'avais l'estomac délabré,j'étais étique et comp lè- tement désespéré. Je résolus d'essayer vos Capsules Guyot et bien m'en a pris, car la santé m'est revenue je suis même gratifié maintenant d'un certain embon point. E. Redon, maître maçon Orléans. Bien spécifier pour éviter leé contrefaçons nombreu ses et inefficaces, Capsules Guyot blanches, préparées 10, rue Jacob, Paris Prix 2 fr. 60. On se rappelle que Sa Grâce le duc de Wellington et la duchesse, revenant de Carlsbad, se sont arrêtés Ostende le 22 Septembre dernier. En compagnie du président de la Société des courses, ils ont visité alors l'Hippodrome Wellington et M. Ferdinand de Stems leur a offert un grand dîner. n reconnaissance de cette brillante réception, M. de Steurs vient de recevoir avec une lettre des plus aimables, les portraits du duc et de la duchesse. Sa grâce le duc de Wellington, prince de Waterloo, a promis d'assister en 1886 aux courses d'Ostende qui se trouvent placées sous sa haute protection. —a. Enregistrement. M. Van Grave, inspecteur de 1 classe de l'enregistrement et des domaines Termon- de, est, sur sa demande, admis faire valoir ses droits la retraite. Il est autorisé conserver le titre honorifique de son emploie. par la délicieuse farine de santé Du Barry de Londres, dite Trenlr cinq ans d'un invariable succès, rn guéiissanl les dysperpsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires,vrn(s. aigreurs,acidités, palpitations,pituites,nausées,

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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 2