No I,143J Jeudi, 45e ANNÉE. 17 Décembre 1885. FRANCS l>\ii AN. OI II X A I. D'Y P II ES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Nouvelles locales. PROGR l'I'UlSSJJTLt Jfini ET i,e iiiiumhf. vires acquirit eurdo. Les Pour s annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par l'Agence IJma.s fPuMicité), 89, Marché-aux-Herbes, Bruxelles et chez ses correspondants: ur la France: l'Agence Havas, 8, Pincé de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongrie et la Suisse chez Rudolf Mosse (Annoncen-Exnediti Cologne, Berlin,. Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig", Stuttgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Géo Street et G», 30, Corahill, E G et 3, Serle Street W G, Londres. ,r— Pour l'a Hollande chez Nygh et Van Ditmar, Rotterdam. Pour l'Amérique": 38, Park Row-New-York. (Annoncen-Expedition) ide chez Géo Street et chez Pethinghill et C*, ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et :udiciaire d'Ypre's, fr. 6-00. I Tout ce qui concerne le journal doit être adresse l'éditeur, rue de Dixmude, 39. v \a noe^nt H„ n-.vc 7 On INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25. Pour le restant du pays>00. j insertions Judiciaires la ligne un franc. Idem. Y près, le 16 Décembre 1885. C'est drôle! Nous ne pouvons plus dire deux mots, plus raconter la moindre historiette, plus inventer la moindre blague, sans que le Journal s'em pare de nos héros parfois imaginaires, Leur donne un corps et s'empresse reconnaître en eux quelques personnes de la ville, et de pré férence-des magistrats. Le procédé est habile et sent «on jésuite de loin. Tenez, pas plus tard que l'autre jour, nous avons raconté ici même un épisode assez dro latique qui a eu pour théâtre la salle d'au dience d'un tribunal quelconque, que nous placions dans le Limbôurg parce que nous nous refusions croire que cela s'était passé Ypres. Nous avions bien, comme le suppose avec infiniment de raison le Journal, entendu ra conter par une personne qui touche de très près au tribunal.dans un cabarêt qu'un avocat représentant a trouvé bon de qualifier en pleine audience de maison mal famée (sans doute parce qu'il y fait parfois bonne chère avec un de ses bons clients de Roulers) une histoire dans le genre de celle que nous avons narrée; mais il ne nous serait jamais venu l'esprit de reconnaître dans le tribunal dont on nous faisait une grossière esquisse le tribu nal de notre ville. Notre confrère, lui, n'a fait ni une ni deux. Il y a reconnu sans broncher la magistrature Yproise et il soutient mordicus que dans l'article visé, on injurie sottement et gros- sièrement M.Arthur Merghelynck qui avait cru pouvoir demander au tribunal une lé- gère rectification son acte d'état-civil, Maître Coiaert qui avait plaidé pour lui dans cette affaire et finalement M. le Pré- sident Iweins qui, par un arrêt fortement motivé, avait sur les conclusions d'ailleurs conformes du ministère public, pleinement donné raison la partie demanderesse. Qui donc a parlé de tout cela, si ce n'est notre estimable ccnfrère qui passe, et bon droit, pour l'enfant terrible de son parti. Il est vrai que dans un second article pu blié dans le même numéro, et dédié au Jo crisse du Progrès notre spirituel contradic teur, après s'être livré quelques exercices de haute voltige sur les appellations nobiliai res se demande En somme, que pourrait bien signifier cette histoire-». Allons, voyons! de qui se moque-t-on ici? Et que faut-il croire? Y a-t-il du vrai dans le premier article du Journal? Si oui, que signinele second? Inutile d'ajouter sans doute que l'un et l'au tre sont lardés d'injures et, de gros mots no tre adresse et que les appellations Bête, lourdaud, ours, sont les moindres amabilités dont on nous gratifie. Encore un peu, on nous traiterait de Mcs- sire Tout cela ne nous émeut guère. Les plates injures vont l'adresse des harengères et.njon celle des gens bien élevés. Si le Journal veut que nous discutions avec lui, qu'il nous fournisse, puisqu'il veut paraî tre si bien informé,tous les éléments du débat. Mais il se taira et se taire, alors que l'on devrait parler, et n'ouvrir par ci par là.la bou che que pour vomir des injures où la colère, la haine et la rage percent chaque mot, c'est s'avouer que l'on n'a rien répondre que des gros mots. Ce genre de discussion est excel lent pour les forts de la halle, mais dans le domaine de la pensée, il n'est pas de mise, a dit quelque part un de nos meilleurs polé mistes. Il y a plus. Le Journal et les innombrables mouchards qui sont la solde de ses patrons s'évertuent découvrir l'auteur de l'article visé et se livrent ce sujet des conjectures variées. C'est très-propre ce petit procédé d'inquisi tion et nous nous demandons ce que dirait de nous le Journal si nous écrivions ceci par exemple Se tromperait-on fort en afirmant que le premier article du Journal, pénible ment élaboré dans le silence du cabinet, a eu pour inspirateur ou pour collaborateur quelque aimable député toujours disposé faire des mamours Dame Thémis et qui lui doit peut-être quelque reconnaissance. Se tromperait-on fort en hifirmant que le second article du Journal, a eu pour inspira teur un jeune hobereau (c'est ainsi qu'il s'in- titule lui-même) réclamant le qualificatif de Messire auquel il aurait droit Voilà qui serait plaisant! Argus. Budget de la ville d'Yprcs ponr 1886. (Suite). Nous avons traité dans notre dernier numéro des recettes ordinaires. Nous entretiendrons aujourd'hui nos lecteurs des dépenses ordinaires. Le chap. I, i« section, contient l'énumération des dépenses relatives ce qu'on est convenu d'appeler l'administration centrale. Nous les citons sans com mentaires. Traitement des membres du Collège, fr. Jetons de présence des Membres du Conseil, Traitement du Secrétaire, Id. du Receveur, Frais de bureau du Receveur, Traitement du Bibliothécaire, ld. des employés du Secréta riat et de l'Etat-Civil, Traitement des deux messagers, Id. des gardes-bois et proprié tés rurales, Id. du carillonneur, Indemnité la commission chargée de la fixation de la mercuriale, Indemnité aux collecteurs du droit de place aux foires et marchés et frais de placement et d'entretien des échoppes, Indemnité pour le classement des ar chives, 2. Frais d'administration. Frais de bureau et d'administration, 2" Section. Sûreté et Salubrité publique. §.1. Sûreté publique. A. Police. Traitement du Commissaire de police, Id. du Sergent-Major, Id. des Agents, Le chiffré de l'an dernier n'était que de 6.500 fr. Le chiffre a dû être majoré, par suite de l'accroissement du personnel et des augmentations, de traitement accor dées chaque agent Equipement et habillement des Agents, Frais de bureau, Id. de police rurale, Rémunérations spéciales. Guets la tour. Traitements et frais, B. Maison de dépôt. Loyer du local, Traitement du Concierge, Frais divers. Quote-part de la ville dans les dépenses des maisons de dépôt, La part-de la ville a été doublée par la Députatfpn permanente. C. Salle des Syphilitiques. Traitement du Concierge, Frais d'administration, D. Pompiers. Indemnité aux hommes, Entretien du matériel, Traitement du chef de musique, Subside au corps de musique, E. Garde Civique. Subside, F. Éclairage public. Eclairage de la ville et de l'extra-muros. Il y a une augmentation de 500 fr. sur le chiffre des années précédentes par suite de l'extension de l'éclairage puMic extra- mur os. Il résulte des explications données en séance publique, lors du vote du budget, que le Collège est entré en pourparlers avec M. Valcke pour obtenir une réduc tion de prix du gaz. Qu'il nous soit per mis de rappeler ce propos que divers 5,080-00 1,270-00 2,800-00 2,500-00 500-00 1,000-00 8,600-00 1,950-00 62 00 (03 00 150-( 0 2,000-00 250-C0 4,200-00 2,750-00 1,6)0-00 7,800-00 1,000-00 600-00 400-00 300-00 1,400-00 359 «0 300 00 200-00 226-00 500-00 800-00 2,200-00 1,000-00 1,000-00 2,800-00 2 20 >00 11,203 00

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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 1