serait juste maintenant de fêter son tour Mme Caroline Popp? Il y aura, le 4 Avril, 50 ans que Mme Popp est la tète du Journal de Brugesdont elle rédigea la profession de foi. C'est une des rares femmes de lettres de ^rand talent que possède la Belgique. Sa carrière est très belle et très honorable. Sans être en politique une avancée, Mm* Popp possède des convictions libérales soli des aux quelles elle est toujours restée fidèle. Mme Popp, née Caroline Boussart, appartient par son père la noblesse d'épée. Toute sa famille paternelle suivit la carrière des armes. Le lieutenant-général baron Boussart, et le colonel chevalier Boussart, ont fait les guerres du premier Empire, et leurs exploits figurent dans les tastes de cette époque. Elle épousa M. Popp, ingénieur, géographe, et l'auteur de XAtlas cadastral parcellaire de Belgiqueun ouvrage colossal auquel il consacra une grande partie de son existence. C'est par suite d'une espèce de gageure que son mari fonda du jour au lendemain le Journal de Bruges. Après les épreuves qui accompagnent tou jours l'enfance d'un journal, celui-ci s'est brave ment fait une belle place dans le domaine de la publicité, et figure parmi les plus anciens. Mme Popp est donc depuis cinquante ans, rédacteur en chef du Journal de Brugesmem bre de XUnion littéraire belge. Collaboratrice de l'Office de Publicité sous le nom de Charles A la Belgique Monumentale de M. Van Bem- mel A Illustration Nationale fondée propos des fêtes du cinquantenaire et où elle eut particu lièrement, 1 honneur d'être chargée d'écrire l'article sur la première Reine des Belges A XIllustration Belge, 1 Illustration Euro péenne. Elle a publié plusieurs ouvrages dans ses moments de loisir, entr'autres Nathalie, souvenir de Blankenberghe, nou velle couronnée par la Société d'Emulation de Liège. Les Récits et légendes des Flandres. Les Contes et Nouvelles: ces ouvrages ont été traduits en anglais, en allemand et en flamand. Madame Popp s'est créée des relations litté raires anciennes et solides elle correspondait avec Victor Hugo. Les conférenciers étrangers, ses confrères du pays et de l'étranger, trouvent chez elle une hospitalité dont ils aiment profiter. Madame Popp a été nommé récemment membre d'honneur du Comité de XAssociation de la Presse Belge et membre de la commission section littéraire du grand concours inter national de Bruxelles. Puisse notre appel être entendu et la presse comprendre qu'elle s'honore elle-même en fêtant ses membres les plus distingués. nouvelles locales. Nous publions la lettre ci-jointe parce que la loi nous y oblige mais nous maintenons qu'au Congrès libéral de 1846, aucune fraction ne voulait la réforme de la Constitution nous n'ajoutons aucun autre commentaire, parce qu'il ne nous convient pas de prolonger cette polémi que avec une personne dont M. Vermeulen n'est ici que l'homme de paille. Elle a son opinion et nous avons la nôtre Voilà tout. Ypres, le 27 Février 1887. Je vous sais gré d'avoir inséré l'ordre du jour voté la réunion de Dimanche 20 cL Mais pour quoi l'accompagnez-vous de commentaires déso bligeants que je ne puis laisser passer sans réponse Vous dites qu'en parlant du Congrès de 1846 je dis des choses que je n'ai pas connues. Je me flatte cependant d'avoir étudié la ques tion avant de donner ma conférence. Cette étude m'a convaincu de la nécessité qu'il y a de tirer de l'oubli des enseignements pré cieux pour le présent et l'avenir. Notamment que les libéraux prudents d'alors, entre autres les scissionnaires liégeois, témoi gnaient l'égard de la petite bourgeoisie que Ton voulait appeler l'électorat, en abaissant le cens 20 florins, la même défiance, la même terreur qu'ils témoignent aujourd'hui l'égard du capacitariat. Voyez le compte-rendu officiel du Congrès li béral de 1846 page 46. Cette défiance était ridicule, injurieuse pour le civisme, le patriotisme et l'intelligence de la petite bourgeoisie. Car ces mêmes libéraux ultra prudents, étant arrivés au pouvoir par le pres tige de l'union sortie du Congrès malgré eux, firent adopter la réforme électorale qu'ils avaient combattue avec tant d'opiniâtreté. Et cette petite bourgeoisie, tant suspectée, tant conspuée envoya la Chambre la plus forte majorité libérale que la Belgique ait vue. Le capacitariat fera de même. Je vous prie, Monsieur l'Éditeur, d'insérer la présente dans votre plus prochain numéro et vous salue cordialement. VERMEULEN-DECOENE WILLEMS-FONDS. SECTION D'YPRES. Le capitaine L.Vande Velde, qui a passé quel ques années au Congo, viendra Ypres, le 13 Mars prochain, donner une conférence sur les mœurs des contrées, qu'il a visitées durant ses voyages. La conférence se donnera en la Salle de Spec tacle. Le public sera admis, moyennant prix d'entrée. Le Carnaval a été favorisé, Dimanche dernier, par un temps superbe. Il n'y a eu cependant grande animation que dans la soirée, dans nos principaux Cafés et surtout au bal donné au profit du Denier des écoles laïques, où l'on s'est amusé jusqu'au matin. M. le Général-Major Donot, commandant la 2e Brigade, vient passer, Vendredi prochain, l'inspection du 2e Bataillon du 3e Régiment de ligne, en garnison en notre ville. FOIRE D'YPRES. Nous apprenons l'arrivée en notre ville, du Colysée Buiron, Musée historique et dramatique sous la direction de M. Anatole Buiron de Lor raine, élève de l'école des arts de Châlons-sur- Marne. Le Colysée Buiron est situé sur la Grand'Place en face de l'hôtel du Soleil. ASSOCIATION AGRICOLE (Agréée par arrêté Royal du 28 Juin 1848). Jury central d'examen chargé de délivrer les diplômes académiques. La lre session de 1887 du jury central chargé de délivrer les diplômes académiques s'ouvrira, s'il y a lieu, le Mardi 12 Avril prochain. Les inscriptions seront prises sans frais par tir du Mercredi 2 Mars jusqu'au Samedi 12 du même mois inclusivement. Les listes seront définitivement clauses après cette date. M. Charles Cnapelynck, Chef de bureau l'Administration provinciale de la Flandre Oc cidentale est délégué par M. le Ministre de l'Intérieur et de l'Instruction publique pour re cevoir les dites inscriptions. S'adresser cette fin au bureau n° 8 du gou vernement provincial, de dix heures du matin midi et de trois quatre heures de relevée, les Dimanches et jours de fête exceptés. On nous écrit de Bruges Allemagne. Monsieur VÉditeur du ProgrèsYpres, de l'arrondissement d'ypres, Ypres, le 26 Février 1887. A Messieurs les Membres de la Société. Messieurs, Nous avons l'honneur de vous convoquer la conférence qui sera donnée I'Hôtel-he-Ville d'Ypres, Salle Bleue, par M. Marlet, agronome de l'Etat, le SAMEDI 5 MARS 1887, 10 heures précises du matin. Le conférencier trai tera de rélève du bétail. Immédiatement après, et 11 heures au plus tard, nous vous prions d'assister aux différents concours pour la race bovine, qui auront lieu Place Alphonse Vanden- peereboom. Ensuite 11 heures et demie, auront lieu au Marché aux Bêtes, les concours pour les races Porcine, Ovine, les Lapins et les Volailles vivantes. Enfin la même heure, (11 1/2 h.) aura lieu au Marché Couvert, le concours pour la Volaille engraissée tout membre de l'Associai ion Agricole qui visitera cette expo sition, recevra un numéro et toutes les volailles primées seront réparties par la voie du sort entre les membres qui auront visité cette exposition et se seront munis d'un nu méro. Agréez, Messieurs, l'assurance de notre considération distinguée. le président, Le Secrétaire, HENRI CARTON. DE DEYNE. N. B. Après la conférence il sera distribué quelques graines et semences aux membres de l'Association. Inscription pour la 1™ session de 1887. L'on prépare de grandes fêtes en notre ville, l'occa sion de l'inauguration du monument érigé Breidel et de Coninc, les célèbres communiers de 1302. Ces fêtes inaugurales auront lieu du 14 au 22 Août. Le grand cortège historique sera un des principaux attraits du programme. Dès aujourd'hui on est en plein dans les prépa ratifs. Les dessins faits d'après les documents authen tiques conservés dans les principaux cabinets d'estampes de l'Europe, sont prêts. D'autre part, noblesse et bour geoisie rivalisent de zèle pour paraître dignement dans ce cortège. Plusieurs villes des Flandres ont déjà accordé leur intervention Tout promet donc une réussite complète digne des glorieux événements qu'il s'agit de remémorer. Le çortège sortira deux fois, le 15 Août (jour de l'inau guration du monument) et le 22 Août. Une solennité en quelque sorte préparatoire ces festivités, aura lieu le 11 Juillet. La commission Breidel, qui a recueilli les premiers fonds pour l'érection du monu ment, en fera ce jour-là la remise l'administration com munale. Cette date a été choisie par la commission Breidel, parce que le 11 Juillet est le jour anniversaire de la Ba taille des Eperons d'or. A l'occasion de cette remise offi cielle, il y aura un cortège de sociétés. Mais, comme nous l'avons dit, les grandes fêtes restent fixées au mois d'août suivant, cette époque convenant le mieux de telles solennités. C'est, en effet, l'époque des vacances et des voyages la mer, peine éloignée de Bruges de quelques kilomètres. Il convenait de ne pas négliger ces considéra tions, si l'on ne voulait pas priver beaucoup d'étrangers des solennités caractéristiques qui seront organisées dans l'antique Venise du Nord. Voici le texte du projet de loi qui a été déposé la Chambre des Seigneurs et qui est relatif la revision des lois de Mai Article premier. L'article 2 de la loi du 21 Mai 1886 est modifié et complété ainsi qu'il suit 1. Les évêques d'Osnabruck et de Limbourg sont autorisés créer et entretenir dans leurs diocèses des séminaires pour l'éducation scientifique préparatoire des ecclésiastiques. A ces sé-ninaires seront appliquées les dispositions de l'article 2 de la loi du 21 Mai 1886. 2. La disposition restrictive contenue dans l'alinéa quatrième de l'article 2 de la loi du 21 Mai 1886, et qui se rapporte la fréquentation des séminaires ecclésias tiques, est supprimée. Art. 2. La loi du 11 Mai 1873 est modifiée ainsi qu'il suit 1. Les prescriptions contenues dans les n0! 2 et 3 du 16 de la loi du 11 Mai 1873 sont remplacées par la disposition suivante Le droit de veto peut s'exercer lorsqu'on estime que l'ecclésiastique qui doit être nommé n'est pas apte remplir le poste en question pour des raisons tirées de l'ordre civil et de l'ordre national. 2. L'Etat se dispensera l'avenir d'exiger que les

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Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 2