nouvelles locales. Chronique judiciaire. REVALENTA ARABICA Pendant ce temps, M. d'Hoogvorst lit un dis cours d'une vingtaine de feuillets, improvisé depuis trois mois. Il dit que l'étable des culti vateurs luxembourgeois est leur hôtel des mon naies et que les aloyaux se vendent 4 francs le kilo Bruxelles, voilà pourquoi il votera le projet de M. Dumont. (Très-bien droite). Le défilé des protectionnistes, aussi brillam ment commence, sera continué demain 2 heu res. (Chr.) THÉÂTRE. Outre la représentation du Grand Mogol fixée ce jour Jeudi, 28 courant, on annonce pour Di manche, 1er Mai, une représentation par une troupe d'artistes, sous la direction de M. Grésini, de Tournai. Voici comment un de nos confrères rend compte d'une des dernières représentations de cette troupe Comme nous l'avions souhaité, M. Grésini nous est revenu Jeudi dernier avec un program me nouveau et des mieux composés. Il nous a donné d'abord La Papillonne, une des comé dies les plus amusantes de Sardou, un joyeux vaudeville de Labiche, Une Fille bien gardée, et pour mettre un peu de diversion dans le spec- tacley un intermède musical avec récits. L'œuvre de Sardou a été rendue avec un na turel et une finesse tout-à-fait remarquables. M. Poudrier fait un champignac parfait, M. Grésini j est plein de bonhomie dans le rôle de Fridolin quant M® Andrès, c'est une Camille très-spiri- j tuelle. Ces artistes forment un trio digne des grandes scènes le public ne leur a pas mar chandé ses applaudissements et c'était justice. n L'intermède musical n'a pas été moins goûté; M. Grésini, qui se met si aisement dans la peau des différents types qu'il représente, a été tout- à-fait désopilant dans sa petite scène de mœurs bellevilloises M. Poudrier dont l'éloquence coule, non pas comme une source, mais comme une rivière, a défendu avec non moins de cha leur que de volubilité les membres de la grande confrérie du mariage et la petite Grésini, ce phénomène de précocité que nous avions ap- plaudi l'autre jour dans le rôle de Cerisette, était croquer dans cette petite scène de naïveté le Secret de Bébé, qu'elle a si gentiment ren due. Ne terminons pas ce petit procès-verbal sans adresser des éloges mérites M. de Tournay qui a rempli le rôle d'homme orchestre avec autant de complaisance que de talent toute la salle, et principalement le parterre, lui ont d'ailleurs témoigne sa reconnaissance par des marques non équivoques de vive satisfaction. Nous sommes heureux d'apprendre nos lec teurs qu'en présence du grand succès de Jeudi dernier, M. Grésini viendra nous donner Jeudi prochain une troisième et dernière représenta tion qui sera pour nos amateurs un véritable régal. Le programme qui ne nous est pas encore parvenu, sera, dit-on, des mieux composés. L'in telligent comédien peut compter pour Jeudi sur une salle comble et une bonne recette c'est ce que nous lui souhaitons d'ailleurs de tout notre cœur. On nous promet aussi pour la fin Mai une re présentation de les Femmes Collantes. Nous croyons être agréable nos lecteurs en reproduisant l'arrêt rendu par la Cour de Cassa tion et dont nous avons parlé dans notre dernier numéro. En cause Le Procureur du Roi Ypres, demandeur en cassation d'un jugement rendu le 3 Mars 1887 par le Tribunal Correctionnel d'Ypres Contre Primo: Hauspie, Charles-Louis, domestique, et secundo: Coutteel, Charles, cultivateur, domi ciliés Poperinghe. La Cour, x>.egoeo Cour d'assises de la Flandre occidentale. De Wulf, M., échevin, Ruysselede. Loontjens-Haese, fabricant, Roulers. Yan Steenkiste, I., receveur communal, Heule. Serdobbel-de Serret, propriétaire, S1-André. Dewitte, E., brasseur, Courtrai. Valcke-Houtryve, propriétaire, Menin. Nys, A., fabricant, Courtrai. d'Ennetières, V., propriétaire, Alveringhem. VanBuylaere, H., banquier, Bruges. De Meester, A., id., id. De Craecke, J., rentier, id. Volbrecht-Vercruysse, négociant, Warnêton. Ente-Yan Lede, tanneur, Roulers. Vander Hofstadt, G., agent d'affaires, Bruges. De Spot, R., propiétaire, Fumes. Claeys, C., pensionné de l'Etat, id. De Keyzer, E., conseiller communal, Pitthem. De Francq-Vanderheyden, industr, Bisseghem. De Coninck, J. brasseur, Haerlebeke. De Spot, M., propriétaire, Fumes. Dhaene, H., négociant, Iseghem. Ensor, L., propriétaire, Bruges. Debbaudt, A., propriétaire, Courtrai. Jonckheere, E., huilier, Hulste. Vanhaecke, P., bourgmestre, Houttave. Verhelst, H. brasseur, Dixmude. Ramoen, L., cultivateur, Poperinghe. Seaux-Damman, fondeur, Roulers. Seynaeve, L., marchand de lin, Gulleghem. De Poortere, C., fabricant, Courtrai. Valcke, G. brasseur, Bruges. Pecsteen, A., propriétaire, id. Callewaert, F., négociant, id. Roels, A., propriétaire, id. u I I M. Snoy vient aussi la rescousse de M. Du mont. Il assure qu'il y a en Amérique 48 mil lions de bêtes cornes. Les Américains commen cent exporter beaucoup de bestiaux en Angle terre. En Australie, il y a 75 millions de moutons et de là aussi on exporte beaucoup en Angleterre. A Anvers, on prépare de grandes installations avec appareils frigorifiques pour recevoir des viandes d'Australie et d Amérique. On portera un coup mortel notre agriculture. Les droits d'entrée la sauveront. M. Declercq attaque le libre échange et de mande aussi des droits protecteurs. Il assure que, lorsqu'ils seront votes, l'industrie du bâti ment reprendra dans le quartier Notre-Dame- aux-Neiges. L'honorable député de Bruges néglige de nous donner l'explication de ce phé nomène futur. Ouï M. le conseiller Giron en son rapport et sur les con clusions de M. Bosch, avocat général Sur les deux moyens de cassation réunis accusant la vio lation de la loi du 23 Pluviôse an VIII, article 3; de la loi des 19-22 Juillet 1791, article 46; de l'arrêté des états députés de la Flandre Occidentale du 12 Février 1823 et du Règlement arrêté le 13 Juillet 1869 par le Conseil Provincial de la Flandre Occidentale* et approuvé le 17 Août suivant par le Roi; en ce que l'arrêté.Préfectoral du 29 Thermidor an XIII, qui a servi de base aux condamna tions prononcées par le jugement attaqué, a été pris par une autorité incompétente et, sont au moins, en ce qu'il a été abrogé par la délibération des états députés du 12 Fé vrier 1823 et par le règlement du 13 Juillet 1869 Attendu que l'arrêté du Préfet du Département de la Lys du 29 Thermidor an XIII, article un, dispose A dater de la publication du présent, aucun voiturier ne pourra conduire sur les grandes routes du Départe- ment de la Lys deux voitures la suite l'une de l'autre avec les mêmes chevaux, les contrevenants seront punis d'une amende de la valeur de 24 francs Attendu que cette prohibition avait pour but d'empêcher les rouliers de conduire deux voitures avec les mêmes chevaux et de former, par suite, des attelages de 3 ou de 4 chevaux de front, pratiques d'où il pouvait résulter des dangers pour les voyageurs, comme il est dit dans le préambule de l'arrêté Attendu que le décret du 22 Décembre 1789, section trois, article 2, n° 10, a confié aux Administrations Dépar tementales, sous l'autorité et l'Inspection du Roi, la partie de l'Administration Générale du Royaume, qui est relative au maintien de la salubrité, de la sûreté et de la tranquil lité publique Attendu que les Préfets ont hérité des attributions con fiées précédemment aux Administrations de Département; Attendu que l'article 3 de la loi du 28 Pluviôse an VIII portait le Préfet sera seul chargé de l'adminisrtation. Attendu qu'il résultait de la généralité des termes de cet article que les préfets avaient le pouvoir réglementaire le plus étendu charge de se conformer aux lois et aux droits du Chef de l'État Attendu qu'ils étaient notamment investis du pouvoir de faire des arrêtés ou règlements sur les objets compris dans l'article trois, titre onze de la loi des 16-24 Août 1790 et que ces arrêtés étaient obligatoires pour les tribunaux qui était déléguée la connaisssance des délits de police municipale Que le Préfet de la Lys n'a donc pas excédé des pou voirs en prenant l'arrêté du 29 Thermidor an XIII et que cet arrêté était légal et obligatoire Attendu que, par une résolution en date du 12 Février 1823, la Députation Permanente des États Provinciaux de la Flandre Occidentale, se fondant sur ce qu'il était suffi samment pourvu la police du roulage par les lois du 29 Floria! an X et du 7 Ventôse an XII et par le décret du 23 Juin 1806, a décidé que les dispositions de l'arrêté Pré fectoral du 29 Thermidor an XIII, devenues inutiles et sans objet, ne sortiraient plus leurs effets l'avenir Attendu que l'article 146 de la loi fondamentale du 24 Août 1815 réservait en faveur de l'assemblée des Etats Provinciaux exclusivement le droit de faire les ordonnan ces et règlements que, dans l'intérêt général de la Pro vince, elle jugeait nécesssaires ou utiles, en ajoutant que ces règlements devaient, avant d'être mis exécution avoir reçu l'approbation du Roi Attendu que la délibération prise par la Députation Per manente de la West-Flandre le 12 Février 1823 est un véritable règlement d'administration provinciale et qu'elle est sans valeur par la double raison qu'elle émane d'une autorité incompétente et qu'elle n'a pas été approuvée par le Roi Mais attendu que le 13 Juillet 1869 le Conseil Provincial de la Flandre Occidentale a porté, sous l'approbation du Roi, un règlement touchant la circulation des voitures sur le chemin public de la Province Attendu que ce règlement contient un ensemble de dis positions combinées en vue d'assurer la liberté de circula tion et de garantir la sécurité des voitures et des voyageurs; Qu'il a donc implicitement abrogé l'arrêté Préfectoral du 29 Thermidor an XIII Attendu qu'il suit de ces considérations que l'arrêté du 29 Thermidor an XIII a cessé d'être en vigueur et que le jugement a été divorcé, en décidant le contraire, a contre venu au règlement voté le 13 Juillet 1869 par le Conseil Provincial de la Flandre Occidentale et approuvé par le Roi le 17 Août de la même année Attendu le fait qui a donné lieu la condamnation pro noncée par le jugement attaqué se trouve n'être pas un délit qualifié parla loi; qu'aucun renvoi ne doit donc être prononcé Par ces motifs Casse le jugement rendu en cause par le Tribunal Cor rectionnel d'Ypres, jugeant sur appeldéclare qu'il n'y a pas lieu renvoi; ordonne que le présent arrêt sera trans crit sur le registre du Tribunal d'Ypres et que mention en sera faite en marge du jugement annulé. Fait et prononcé en audience publique de la Cour de Cassation, séant Bruxelles, première Chambre, le qua torze Avril 1887. (Présidence de M. de Longé, Premier Président). LISTE de MM. les Jurés qui seront appelés juger les affaires soumises la cour d'assises de la Flan dre occidentale dans la /e et la 2e session de l'année 1887sous la présidence de M. De Blauwe, conseil ler la Cour d'appel de Gandqui s'ouvrira Bruges, le Lundii6 Mai prochain. jurés titulaires. jurés supplémentaires. ftlIUTÏ1 A XAITQ reni^ue sans médecine et sans Oilll 1 Ë2j J\ 1 purges sans frais par ia pélicieuse farine de santé Du Barry de l.ondres. dite Trente cinq ans d'un invariable succès, en guérissant les dyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires, vents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois, pomissements, constipation, diarrhée, djssenterie, coliques, éhthisie, toux, asthme, élouffemenls. élourdissements, oppressions congestions, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesse, puisvement, anémie, chlorose, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix, des brouches. vessie, foie, reins, intestins membrane, muqueuse, cerveau et sang ainsi que toute irritation et toute odeur tiévreuse en se levant, ou après eerlains plats, compro mettants. oignons, ail, etc., ou boissons alcooliques, même après le tabac. C'est en outre la nourriture par excellenee qui seule réussit éviter tous les accidents de l'enfance. 90,000 cures, y compris celles de Sa Majesté PKmpereur Nicolas de Sa Sainteté feu le Pape Pie IX, de Mme la duchesse de Castlestuart. le duc de Pluskotv, Mme la marquise de Bréban, lord Stuart de Decies, pair d'Angleterre. M. le docteur-professeur Wurzer etc., etc. N» 63,476 M. le curé Comparet, de 18 ans de dyspepsie, de gastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs, faiblesses et sueurs et nournes. Cure N« 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. LaRevalenta Du Barry m'a guérie, l'âge de 61 ans, d'épouvantables souffrances de vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles, ne plus pouvoir faire aucun mouvement, ni m'habiller, ni déshabiller, avec des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre toutes ces angoisses, tous les remèdes avaieut échoué la Revalenta m'en a sauvé complètement. Boxent., née Carbonnettey, rue du Balai, 11. Cure N* 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque d'appétit, mauvaise digestion, affections du coeur, des reins, de la vessie, irritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenta* i son Pxtclet, institututeur, Eynanças (Haute-Vienne) N° 49,812: Mme Marie Joly. de cinqante ans de constipation, indigestion, nervosité, insomnies, asthme, tous flatus, spasmes, et nausées, N" 46,270 M. Roberts, d'une consomption pulmonaire, avec toux, vomissements, constipation et surdité de 25 années. N" 49522 M. Baldtvin de l'épuisement le plus comples, paralysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeunrste. Dépôt YPRES, Frysou-Vanoutrive, pharmacien, rue de Dixmude. Becuwe, pharmacien. MOORSLEDE, Ch. Bostyn, boulanger.

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Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 2