REVALENTA ARABICA d'une amende dont le maximum est fixé 150 marcs (187 fr. 50) laquelle peuvent s'ajouter quelques jours de prison et la confiscation des objets vendus ou mis frauduleusement en vente. En AngleterreM. Lanc a saisi la Chambre d'un projet de loi qui s'inspire des dispositions adoptées en France. Les producteurs de beurre naturel ne réclament pas la prohibition absolue de la fabrication et de la vente du beurre arti ficiel, mais demandent qu'on le vende sous son nom. Les fermiers signalent la fraude comme une des causes principales de la dépréciation de leurs produits. Plusieurs d'entre eux ne contestent même «pas les mérites relatifs des buttirines bien préparées, mais sous la réserve expresse qu'elles n'usurpent pas le nom de beurre et qu'elle ne lui fasse pas une concur rence déloyale sous une fausse étiquette. C'est d'ailleurs le principe défendu la Société, par M. Thiebaula. La question se présente aujour d'hui avec un caractère d'intérêt et d'utilité d'autant plus général que l'industrie laitière et la fabrication du beurre tendent occuper une plus large place dans l'économie rurale des dif férents pays. ASSOCIATION AGRICOLE (agréée par arrêté Royal du 28 Juin 1848). Le Comité de l'Association Agricole a l'hon neur de porter la connaissance du public, âu'en vertu d'une dépêche de M. le Gouverneur e la province en date du 3 Septembre 1886, M. MARLET, Agronome de l'État, donnera deux conférences sur l'alimentation du bétail et plus spécialement des vaches laitières. Ces conférences qui seront publiques et for meront un cours complet sur la matière, auront lieu l'Hôtel-de-Yille d'Ypres (Salle Bleue), les SAMEDIS 7 et 21 MAI prochain, chaque fois 10 heures et demie du matin. Le Comité ose espérer que tous ceux qui s'in téressent du progrès de l'industrie agricole s'empresseront d'assister ces conférences. Ypres, le 23 Avril 1887. HENRI CARTON. nouvelles diverses. AY I S. Les drames de l'amour. Deux amants, presque des enfants, au mariage desquels leurs parents mettaient ob stacle, viennent de tenter de se suicider dans les circon stances suivantes, Roubaix (Nord). Variétés. oAA 1 tj A lUlJo porges et sans frais par la DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES, --+o*- POUR LE COMITÉ LE PRÉSIDENT, Monsieur Emanuel Huisman-August, dentiste améri cain, demeurant 8, rue S' Georges, Bruges, sera con sulter YPRES tous les Samedis de chaque semaine de 10 heures du matin, 3 heures de l'après-midi, rue Wenninck, n° 6, Ypres. Pour plus amples renseignements, voir la grande an nonce, la 4e page. Aucun décès n'a été constaté depuis vingt-et-un mois, c'est-à-dire presque deux ans, Hockai, près de Fran- corchamps. Une fameuse sénicure, le métier de fossoyeur là-bas. Albert Doutreligne, âgé de 19 ans, employé de com merce, aimait d'amour tendre Blanche Cognot, âgée de 16 ans, lisseuse de tissus. Les deux amants s'étaient donné rendez-vous Mardi et après s'être promenés toute la journée, Albert avait ramené dans sa chambre, sans que sa mère lui l'entendit, sa jeune maîtresse. Ils passèrent ensemble la nuit de Mardi Mercredi, et dans la matinée, bien décidés tous les deux en finir avec la vie, Doutreligne fit prendre la jeune Blanche une potion au mercure dont il avait lui-même absorbé la moitié. Le jeune homme ne conserva pas longtemps le poison, des vomissements se produisirent presque aussitôt et il le rejeta entièrement. Mais il n'en fut pas de même de la jeune fille couchée ses côtés, la malheureuse se tordait dans des douleurs atroces. Enfin Albert se résigna appe ler sa mère, qui prodigua ses soins la jeune fille après quoi elle fut reconduite en voiture chez ses parents, qui habitent Tourcoing. M. le docteur Dervile, qui a visité la jeune fille, craint pour ses jours. Quant au jeune homme, qui a rejeté le poison, il est complètement hors de danger. Peut-être cette tentative amènera-t-elle le mariage dé siré par les deux amants, si la malheureuse Blanche survit. Un médecin vient de consacrer une brochure l'étude des cas qu'il a été appelé soigner, dans des maladies causées par l'abus du tabac. C'étaient des dégénérescences graisseuses du cœur. Ce médecin, fumeur lui-même, ne songe pas proscrire le tabac, mais il adjure les fumeurs de se borner suivre quatre règles de conduite qu'il indique 1° Ne jamais fu mer jeùn de manière faire agir la nicotine sur l'esto mac plein et profiter de l'action antinicolinique contenue dans certaines boissons comme le vin rouge ou le café. 2° Ne pas tenir les cigares dans la bouche d'une façon permanente. 3" Renouveler et nettoyer souvent les porte-cigares. 4° Faire alterner les cigares forts avec d'autres plus faibles. L'acide tannique serait le meilleur antidote de la nicotine. Toute une famille de Lille a failli, Samedi, être asphy xiée par le gaz d'éclairage. Vers 7.heures du matin, M. C...., représentant de commerce, fut réveillé par son barbier, mais sa chambre coucher, située au second étage, était remplie de gaz et il lui fallut une énergie sur humaine pour parvenir se lever. Mm« C.... était presque inerte heureusement son mari put se traîner jusqu'à la fenêtre et aérer la chambre. il songea alors ses deux petites filles endormies au premier étage et courut vers leur lit il était temps, les pauvres enfants étaient inanimées. Ce fut seulement au bout de deux heures de soins qu'on put rappeler la vie la plus jeune des enfants, âgée de six ans. M. C.... en recherchant lui-même la cause de ce déga gement considérable de gaz, constata qu'un tuyau était crevé sur une longueur de plusieurs centimètres. Un jeune officier de l'armée belge va, paraît-il, épouser sous, peu la plus riche héritière de Paris une jeune fille qui sera riche un jour de 300 millions. Vous avez bien lu. Trois cents millions On avait parlé d'enlèvement. Il n'en est rien. Voici comment l'histoire est racontée par le Gil Blas L'héroïne, le héros de l'histoire et la famille n'ont rien voiries faits présentés sous leur vrai jour. Elle, d'opulente performance etsportswoman passionnée, porte, il est vrai, l'un des plus grands noms, sinon le plus grand, de la finance contemporaine mais elle n'a plus que sa mère, très sympathique, très charitable, et mondaine hospitalière. Le père est mort, laissant sa femme et sa fille une fortune qui, s'amassant et grossissant avec le temps parla seule force de l'intérêt, n'est pas loin de représenter aujour d'hui quelque trois cents millions, si ce n'est plus. Il n'y a pas eu de fuite, mais une simple retraite en très bon ordre. Mademoiselle... s'est retirée Pierre- fonds, chez l'ancien docteur et ami de la famille qui lui avait donné les premiers soins, lors de sa venue au monde elle aurait même emmené dans celte villégiature momen tanée, son piqueur, son équipage bien connu au Bois, et ses chiens. De là, elle a commencé l'envoi des sommations respectueuses... Lui jeune officier de cavalerie d'une armée voisine proche parent de ministre ou diplomate du pays brillant conducteur de cotillons aux soirées superbes données par la mère de la jeune fille, un peu beaucoup en l'honneur de celle-ci, dans le luxueux hôtel qui fait coin sur une avenue ornée d'un nom de victoire du premier Empire. Du tournoi ouvert aux prétendants dans ces réunions grand orchestre, ce fut l'élégant officier Z... qui sortit vainqueur. Et il ne faut pas confondre ici le Z avec l'X vulgaire qui sert de passe-partout habituel dans les récits sans noms désignés le Z est une initiale vraie. La jeune fille, en déclarant nettement sa préférence et son parti pris matrimonial, s'est heurtée, comme dans tous les romans et les épisodes de la vie réelle, la rési stance de la mère. Pourquoi cette résistance? Non, certes, pour raison de fortune, la jeune fille en ayant pour deux. Mais il est présumable que la mère, de grande souche israélite, caressait l'espoir de retenir sa géniture dans le giron hébraïque en la mariant quelque membre de sa puissante famille. Le coup de tête de mademoiselle a définitivement dessiné les situations. Le vieux docteur, qui rend tant de services dans les comédies, sera probablement le machi niste du dernier acte de cet épisode authentique. Et dans les bras de la mère aujourd'hui toute en larmes, il trou vera le moment physiologique et diagnostique de faire se jeter la fugitive qui ne pleurera, elle, que de bonheur... Tout fait présumer qu'alors, et après justes nopces, les deux époux iront passer leur lune de miel Bruxelles. A propos du Napoléon de M. Taine, un bon para graphe de M. Gustave Isambert dans la République française M. Taine poursuit un travail historique où il dépense des efforts prodigieux pour se montrer définitivement dévoyé, Il fléchit 3ous le poids d'un monde de notes et de notules prises au petit bonheur, tire des témoigna ges les plus utiles et les plus suspects les généralisa tions les plus démesurées, passe inconsciemment côté de ce qu'il est défendu un bachelier d'ignorer, barbote dans ses citations et laisse l'impression finale d'une congestion cérébrale qui serait contagieuse. Que la tournure de cet esprit qui a donné de rares preuves de vigueur soit précisément le contre-pied des aptitudes qu'exige l'histoire, c'est ce dont les journaux réaction naires n'ont point voulu convenir, tant qu'il a daubé les hommes de la Révolution en s'appuyant sur des libelles d'émigrés et sur les correspondances des mou chards de la coalition. L'auteur des Philosophes fran çais au dix-neuvième siècle et du traité de XIntelli gence était invoqué aussi couramment qu'un Père de l'Eglise Pendant deux ou trois ans, pas un nuage n'a terni la candeur de cette idylle. Il arrive enfin Bona parte alors plus d'amour. Le maître qu'on célébrait la veille, l'infaillible penseur, est devenu brusquement un butor qui ne sait ce dont il parle, dénué de sens critique, de méthode, de coup d'œil. On ne lui laisse rien. Nous avons largement le droit de nous égayer de cette comédie. Cueilli dans le siècle de Louis XIV par Voltaire On essayait un jour des culottes l'évêque de Bayonne. Le tailleur, qui les avait faites trop étroites, dit Elles sont trop étroites pour le derrière de Votre Grandeur. Dites donc, répliqua l'évêque, qu'elles sont trop étroites pour la grandeur de mon derrière. C A IVrC' A nmiTC rendue sans médecine et sans pélicieuse farine de sanlé Du Barry de Londres, dite Trente cinq ans d'un invariable succès, en guérissant les dyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires, vents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois, pomissements, constipation, diarrhée, djssenterie, coliques, éhthisie, toux, asthme, étoulfements, étourdissements, oppressions congestions, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesse, puisvement. anémie, chlorose, tous désordres de la poitrines gorge, haleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestin, membrane, muqueuse, cerveau et sang ainsi que toute irritation et toute odeur liévreuse en se levant, ou après certains plats, compro mettants, oignons, ail, etc., ou boissons alcooliques, même après le tabac. C'est en outre la nourriture par excellence qui seule réussit éviter tous les accidents de l'enfance. 90,000 cures, y compris celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas de Sa Sainteté feu le Pape Pie IX, de Mme la duchesse de Castlestuart, le duc de Pluskow, Mme la marquise de Bréban, lord Stuart de Decies, pair d'Angleterre, M. le docteur-professeur Wurzer etc., etc. N» 6-3,476 M. le curé Comparet, de 18 ans de dyspepsie, de gastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs, faiblesses et sueurs et nournes. Cure N» 99,623. Avignon, 18 Avril 1876. LaRevaienta Du Barry m'a guérie, l'Age de 61 ans, d'éDouvantables souffrances de vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles, A ne plus pouvoir faire aucun mouvement, ni m'habiller, ni déshabiller, avec des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre toutes ces angoisses, tous les remèdes avaient échoué la Revalenta m'en a sauvé complètement. Bobbisl, née Carbonnettey, rue du Balai, 11. Cure N" 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque d'appétit, mauvaise digestion, affections du cœur, des reins, de la vessie, irritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenta* i bon Pbtclet, institututeur, Eynanças (Haute-Vienne) N» 49,812: Mme Marie Joly, de cinqante ans de constipation, indigestion, nervosité, insomnies, asthme, tous flatus, spasmes, et nausées, N» 46,270 M. Roberls, d'une consomption pulmonaire, avec toux, vomissements, constipation et surdité de 23 années. N" 49322 M. Baldwinde l'épuisement le plus comples, paralysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeuneste. M. Gauthier, Luzarches, d'une constipation opiniâtre, perte d'appétit, catarrhe, bronchite. La femme de M. le maire de Volvie, d'une irilation pulmonaicr avec crachement de sang et toux opiniâtre. Mon enfant se trouve très-bien de votre Revalenta Docteur G. Proll, médecin, 8. rue Paradis, Nice. N» 98,716. M. le Professeur Dédé, Paris, a observé pendant de années que la Revalenta donne une santé florissante aux bébtés, se aux mères un lait riche et abondant, M. le Professeur Benecke a sauvé son enfant par la Revalenta après que toutes les ressources médicales avaient été épuisées la guérir de vomissements contiuuels Egalement l'enfant de M. J. Ge Montanay, 44, rue Condorcet, Paris, et le bébé de Mme Eliz. Martinet Alby, rue du Tunnel, Va'enee et de milliers d'autres nourrissons. Cure N" 73,124: M. et Mme Léger, 128, rue Oberkampf, Paris, d'une maladie du foie, avec vomissements et diarrhées horribles qui avaient résisté tout traitement pendant 16 ans. Cure N» 794 721 MineChauvet Pizzala, d'anémie, d'épuisement ekd'étouffements. Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer elle économise encore 50 fois son prix en médecines En boites. 1/4 kil.fr. 2-25; 1/2 kil., 4 fr.; 1 kil.. 7 fr.; 12 kil., 70 fr. Les Biscuitde Revalenta, en boites de 4 et 7 fr. La Revalenta chocolatée 1/2 livre, fr. 2-25; 1 livre,4 fr. 2 livres, 7 fr. Envoi contre bon de poste franco. Dépôt partout, chez les pharmaciens et épiciers Du Babby et Cik, limiled Agent général pour la Belgique. M. Emile TIMMERMANS, rue Rouppe, 6 et 8, Bruxelles. Dépôt YPRES, Frysou-Vanoutrive, pharmacien, rue de Dixmude. Becuwe, pharmacien. MOORSLEDE, Ch. Bostyn, boulanger.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 3