Yprès, Zonnebeke et Moorslede lre classe, 6
fr,, 2e 4 fr., 3e 3 fr.
Toutes les autre stations émettront aussi des
coupons d'aller et retour.
Départs De Bruges pour Hazebrouck par
Roulera et les stations intermédiaires 6 h. 11
du soir. De Bruges pour Dunkerque par
Thourout et les stations intermédiaires 6 h. 25.
DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES.
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
Décès
POpSu^Hi^
nouvelles diverses.
AVIS.
Actes officiels.
Chronique judiciaire.
Par ordonnance rendu le 2 Mai 1887 par Mon
sieur le Premier Président de la Cour d'Appel
de Gand, Monsieur le Conseiller Yan Werveke a
été nommé en remplacement de Monsieur le
Conseiller De Blauwe (empêché pour présider les
assises de la Flandre Occidentale pendant la 2e
session de 1887 qui s'ouvriront Bruges le Lundi
16 Mai 1887, 10 heures du matin.)
REVALENTA ARABICA
CHEMIN DE FER.
Heures de départ d'Ypres
Poperinghe, 6-50 9-09 40-00 42-07 3-00
Marché d'Ypres.
Liste précédente, fr. 56,497-02
Une trouvaille le 28 Avril, 1-00
Total fr. 56,498-02
Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 53,543-72
Reste en caisse fr. 2,954-30
du 29 Avril au 6 Mai 1887.
Naissances Sexe masculin, 4 id. féminin, 5.
Mariages
Mengal, Julien, lieutenant au 3e de ligne, et Lernould,
Marie, sans profession.
Angillis, Martin, tailleur, 64 ans, célibataire, Nouveau
Marché au Bois. Goddyn, Amélie, sans profession, 45
ans, épouse d'Henri Orran, rue des Récollets. Ziramer,
Marie, religieuse, 70 ans, rue S' Jacques. Maertens,
Marie, religieuse, 33 ans, rue Wenninck. Spilliaert,
Odile, dentellière, 43 ans, célibataire, rue de Menin.
Hof, Oringe, sans profession, 58 ans, veuve de Jean
Knockaert, Nouveau Marché au Bois. Verbiese, Natha
lie, cultivatrice, 42 ans, épouse de Charles Pauwelyn,
S' Jacques extra. Sesier Jules, maréchal-ferrant, 22
ans, célibataire, S1 Jacques extra.
Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masc., 0; id. fém., 3.
le 6 Mai 1887.
Dans notre correspondance du 10 et 17 Avril dernier,
en signalant le désordre indescriptible qui s'est produit
dans l'incendie qui sans l'énergique assistance du voisi
nage, eut pu avoir des suites si terribles, nous avons parlé
de nos pompiers et nous avons démontré combien peu
on pouvait compter sur l'efficacité de leur intervention. A
cette occasion, tout en reconnaissant le zèle et le dévoue
ment que leur commandant avait déployé, nous appelions
l'attention de nos édiles sur le déplorable état d'organisa
tion de ce corps.
C'est ce défaut d'organisation que l'on doit le désor
dre qui, sur le lieu du sinistre, était tellement grand que
les efforts de M. Baeckeroot furent complètement paraly
sés. Tout le monde criait, commandait et même Félix le
busé et son frère Elias donnaient des ordres.
Nous avons alors jeté un cri d'alarme, en pensant au
danger auquel les habitants de notre ville se trouveraient
exposés si un incendie sérieux venait éclater et nous
nous sommes mis, avec la plus grande impartialité, re
chercher les causes du mal.
Nous continuerons aujourd'hui examiner, quelles
causes, autres que celles déjà signalées, il faut, notre
avis, attribuer la véritable décadence du corps des pom
piers autrefois si prospère et si florissant.
D'abord le personnel est insuffisant et son recrutement
laisse beaucoup désirer.
Autrefois la compagnie des pompiers, pour desservir le
même matériel, était composée d'une soixantaine d'hom
mes et on était d'avis que ce nombre était peine suffisant.
Aujourd'hui elle n'en compte plus qu'une quarantaine, qui
presque tous exercent un métier sédentaire et ne con
naissent pas, d'après ce que l'on a pu constater, le pre
mier mot de la manœuvre.
Nous sommes loin de contester la bonne volonté de ces
braves gens qui tous, nous n'en doutons pas, sont animés
d'un vif désir de se rendre utiles, mais cela ne suffit pas.
Un corps de pompiers doit être composé en dehors de
tout esprit politique. Le dévouement ne connaît pas de
partis et, catholiques comme libéraux, quand un sinistre
éclate, tous doivent s'unir et se donner la main pour se
courir leurs concitoyens dont la propriété, même la vie
quelque fois, pourraient être en danger. Ceci entendu, il
faut que le personnel des pompiers soit, pour autant que
possible, exclusivement composé de charpentiers, d'ardoi-
siers, de maçons et d'autres personnes accoutumées aux
travaux qui exigent de la force, du sang-froid et de l'agi
lité. Quand il s'agit de manier la hache ou de monter les
échelles, que peut faire, en cas d'incendie, le plus hon
nête des cordonniers, des tailleurs
Malheureusement aujourd'hui que voit-on Au lieu de
choisir les pompiers parmi les personnes qui ont des capa
cités pour ces fonctions, on les choisit généralement parmi
les personnes les plus inféodées dans le parti des cagots
et, on nous assure même que le brevet de congréganiste
n est pas la moindre des recommandations pour être ad
mis dans la garde prétorienne de M. Berten.
De cette façon, il est impossible d'obtenir un bon ré
sultat.
Nous sommes persuadés que M. Baeckeroot, dont l'es
prit impartial et tolérant est apprécié de tout le monde,
sera le premier approuver notre manière de voir ce
sujet. Car, il est vraiment décourageant pour un homme
qui, par pur dévouement a consenti accepter les ingrates
fonctions de commandant des pompiers et qui en assume
l'immense responsabilité, de voir ses efforts paralysés par
le mauvais vouloir de nos administrateurs qui ne lui don
nent qu'un nombre d'hommes insuffisant pour remplir la
mission dont il se trouve chargé. T.
(Pour être continué).
Voir la 4™' page annonce Agence Cosmopolite Com
merciale.
Voir la 4me page annonce Exposition.
Voir la 4page annonce Articles Lumineux.
Voir la 4me page annonce Brevet Anti-Fuites.
MM. les Industriels fabriquant spécialement pour l'Ex
portation, sont priés d'envoyer leurs Tarifs-Catalogues
l'Agence Cosmopolite Commerciale, 9, rue des Domini
cains, Bruxelles.
Monsieur Emanuel Huisman-August, dentiste améri
cain, demeurant 8, rue S' Georges, Bruges, sera con
sulter YPRES tous les Samedis de chaque semaine de
40 heures du matin, 3 heures de l'après-midi, rue
Wenninck, n° 6, Tpres.
Pour plus amples renseignements, voir la grande an
nonce, la 4e page.
Le vol la confession. On lit dans les journaux de
Lyon
Une jeune femme se présentait depuis quelque temps
dans les confessionnaux des diverses églises de la ville, et,
après s'être agenouillée dévotement, faisait un récit minu
tieux de ses péchés. Sa confession se terminait toujours
par le récit suivant, entrecoupé de sanglots Je suis la
fille de M. Ch. de L..., de Lons-le-Saunier j'ai quitté ma
famille pour suivre un séducteur qui m'a abandonnée
Lyon sans aucune ressource. Vous mettriez le comble
vos bontés, mon père, en joignant l'absolution que je
sollicite genoux une petite somme qui me permit de
rentrer dans ma famille.
Les confesseurs, émus des larmes de contrition de leur
pénitente, ne doutaient pas de son récit et donnaient, qui
cinq francs, qui vingt francs. Il en eût même un dont l'au
mône s'éleva soixante-dix francs.
Un d'eux, cependant, écrivit M. Ch. de L..., Lons-
le-Saunier, pour s'informer si sa pénitente avait réintégré
le domicile paternel, M. de L... dont les deux tilles sont
au-dessus de tout soupçon, s'empressa de répondre son
correspondant qu'il avait du être la dupe de quelque
aventurière.
Le prêtre, indigné, déposa une plainte au parquet, et
une enquête habilement conduite amena la découverte de
la voleuse. C'est une nommée Françoise Jean, femme
C..., séparée de son mari, employée dans une maison de
soieries.
Elle reconnaît avoir reçu de l'argent de ses confesseurs,
mais pour tout autre motif que celui qu'ils allèguent. Ses
imputations ont été reconnues fausses.
ooÇS^Oo-c-
taxes communales. Un arrêté royal auto
rise la commune de Wytschaete, établir une
taxe de 5 fr. par jour sur les bals publics.
A IVTlv A Tffk¥TWL ren<tue sans médecine et sans
O/Vll IL A I purges et sans frais par la
pélicieuse farine de santé Du Barry de f.ondres. dite
Trente cinq ans d'un invariable succès, en guérissant les
dyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires,
vents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois,
pomissements, constipation, diarrhée, djssenterie, coliques,
éhthisie, toux, asthme, étouffemenls, étourdissements, oppressions
congestions, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesse,
puisvement, anémie, chlorose, tous désordres de la poitrines
gorge, haleine, voix, des brouches. vessie, foie, reins, intestin,
membrane, muqueuse, cerveau et sang ainsi que toute irritation et
toute odeur fiévreuse en se levant, ou après eerlains plats, compro
mettants. oignons, ail, etc., ou boissons alcooliques, même après le
tabac. C'est en outre la nourriture par excellence qui seule réussit
éviter tous le< accidents de l'enfance. 90,000 cures, y compris
celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas de Sa Sainteté feu le Pape
Pie IX, de Mme la duchesse de Castlestuart. le duc de Pluskow,
Mme la inirquise de Bréban, lord Stuarl de Decies, pair
d'Angleterre. M. le docteur-professeur Wurzer etc., etc.
N» 65,476: M. le curé Comparet, de 18 ans de dyspepsie, de
gastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs, faiblesses et sueurs
ctuournes.
Cure N* 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. LaRevalenta Du
llarry m'a guérie, l'âge de 61 ans, d'épouvantables souffrances de
vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles, i ne plus
pouvoir faire aucun mouvement, ni m'habiller, ni déshabiller, avec
des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre
toutes ces angoisses, tous les remèdes avaient échoué la Revalenta
m'en a sauvé complètement. Boaaia, née Carbonnettey, rue du
Balai, 11.
Cure N» 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque
d'appétit, mauvaise digestion, affections du cœur, des reins, de la
vessie, irritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont
disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenta*
i «on Prtclkt, institututeur, Eynanças (Haute-Vienne)
N» 49,812 Mme Marie Jolv, de cinqante ans de constipation,
indigestion, nervosité, insomnies, asthme, tous flatus, spasmes, et
nausées, N° 46,270 M. Roberts. d'une consomption pulmonaire,
avec toux, vomissements, constipation et surdité de 25 années.
N° 49522 M. Baldwinde l'épuisement le plus comptes,
paralysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeuneste.
M. Gauthier, Luzarches, d'une constipation opiniâtre, perte
d'appétit, catarrhe, bronchite.
La femme de M. le maire de Volvie, d'une irilation pulmonaier
avec crachement de sang et toux opiniâtre.
Mon enfant se trouve très-bien de votre Revalenta Docteur G.
Proll, médecin, 8. rue Paradis, Nice.
N» 98,716. M. le Professeur Dédé, Paris, a observé pendant
de années que la Revalenta donne une santé florissante aux bébtés,
se aux mères un lait riche et abondant.
M. le Professeur Beneclte a sauvé son enfant par la Revalenta
après que toutes les ressources médicales avaient été épuisées la
guérir de vomissements contiuuels Egalement l'enfant de M. J. Ge
Montanay, 44, rue Condorcet, Paris, et le bébé de Mme Eliz.
Martinet Alby, rue du Tunnel, A Va'enee et de milliers d'autres
nourrissons.
Cure N» 75,124: M. et Mme Léger, 128, rueOberkampf, Paris,
d'une maladie du foie, avec vomissements et diarrhées horribles qui
avaient résisté tout traitement pendant 16 ans. Cure N" 794
721 Mme Chauvet Pizzala, d'anémie, d'épuisement et d'étouffemenls.
Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer elle
économise encore 50 fois son prix en médecines En boites. 1/4
kil., fr. 2-25; 1/2 kil., 4 fr.; 1 kil., 7 fr.: 12 kil., 70 fr. Les
Biscuits de Revalenta, en boites de 4 et 7 fr. La Revalenta chocolatée
1/2 livre, fr. 2-25; 1 livre, 4 fr. 2 livres. 7 fr. Envoi contre bon
de poste franco. Dépôt partout, chez les pharmaciens et épiciers
Du Bazar et Cia, limited. Agent général pour la Belgique. M.
Emilk TIMMERMANS, rue Rouppe, 6 et 8, Bruxelles.
Dépôt YPRES, Frysou-Vanoutrive, pharmacien, rue de Dixmude.
Becuwe, pharmacien.
MOORSLEDE, Ch. Bostyn, boulanger.
4.00 6-42 9-05 9-58.
Poperinghe-Hazebrouck, 6-50 42-07 6-42.
Houthem, 5-30 8-20 44-16 5-20.
Comines, 5-30 8-05 - 8-20 9-58 10-40 -11-46
2-41 2-53 5-20 8 58.
Comines-Armentières, 5-308-05—44-462-53—8-58.
Roulers, 7-45 40-45 12-20 4-10 6-42.
Langemarck-Osteude, 7-21 12-223-57 6-22.
Courlrai, 5-30 8-20 9-58 14 16 2-41 5-20.
Courtrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-20.
Courtrai-Gand, 5-30 8-20 11-16 2-41 5-20.
COMMERCE.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
7 Mai 1887.
NATURE
des
GRAINS ET DENRÉES
vendues
KILOGRAMMES
Froment.
Seigle
Avoine
Pois
Féveroles
Pommes de terre
Beurre
10,700
2,800
2,600
1,200
1,900
6,000
14,314
prix moyen
poids mo"
PAR
de
cent
l'hecto
kilogr.
litre.
20 37
80
15 25
73
14 75
44
17 00
80
17 50
80
6 00
240 00