santé a tous™::rl°:tr;n:
re valent a arabica
toutes les sociétés qui prendront part au Festi
val, l'exception des sociétés de la ville qui
n'auront droit qu'à la médaille commémorative.
1e Catégorie.
Villes d'une population de 10,000 habitants et
au-dessus.
Ie Prime, 300 francs 2me, 200 3m«, 100 4me,
75 et 5me 50.
2me Catégorie.
Villes et communes ayant moins de 10,000
habitants.
Ie Prime, 150 francs 2m#, 100 3rae, 75 4me,
50 et 5me, 40.
4e Catégorie.
Villes d'une population de 10,000 habitants et
au-dessus.
Ie Prime, 300 fr.; 2me) 150 3""», 100 4me, 50.
2me Catégorie.
Villes et communes ayant moins de 10,000
habitants.
Ie Prime, 200 fr.; 2me, 100 3me 50.
Les miliciens de notre province désignés pour
le service et compris dans le contingent de la
levée de 1887, qui n'ont pas fait le versement de
200 francs prévu l'art. 644 de la loi sur la mi
lice, seront remis l'autorité militaire les 13,
14,15, 16, 17 et 18 Juin.
Le joli mois de Mai continue nous poursuivre de ses
mauvaises plaisanteries. Ce n'était pas encore assez son
gré, parait-il, d'avoir retardé de plusieurs semaines la
pousse des asperges et l'éclosion des lilas.
Dans les dernières nuits, le baromètre, son complice, a
trouvé drôle de descendre zéro et de nous gratifier d'un
arrière-goût des gelées de Décembre.
Et voici qu'on nous apprend qu'il neige Arlon et dans
le Luxembourg
C'est le monde renversé.
AVIS.
Monsieur Emanuel Huisman-August, dentiste améri
cain, demeurant 8, rue S1 Georges, Bruges, sera con
sulter YPRES tous les Samedis de chaque semaine de
10 heures du matin, 3 heures de l'après-midi, rue
Wenninck, n" 6, Ipres.
Pour plus amples renseignements, voir la grande an
nonce, la 4* page.
La dynamite La Louvière.
Un gréviste tué.
Rien n'aurait pu faire prévoir Dimanche soir l'attentat
dont ont failli être victimes deux sympathiques officiers,
M. le lieutenant-colonel Vanhousen et M. le docteur Cha-
peauville. La Louvière était calme, des promeneurs al
laient et venaient dans la rue, endimanchés Les meetings
s'étaient passés dans une tranquillité relative, et VHôtel
Guillaume, le théâtre de l'exploit desdynamitards, regor
geait de consommateurs.
Dans la salle, une trentaine de personnes buvaient
parmi elles, sept ou huit officiers. Le Café Guillaume est
l'angle des deux rues de la Chaussée et du Commerce,
les principales de La Louvière. M. le colonel Vanhousen
avait concentré là le service d'informations.
Dimanche soir, il causait avec le major Maton et le doc
teur Chapeauville, adossé, ainsi que le docteur, une
fenêtre de la rue de la Chaussée. Ils ne jouaient pas aux
cartes, comme le disent nos confrères.
L'un d'eux parlait d'un effet de timbales dans nous ne
savons plus quel opéra de Meyerbeer.
Tout coup, une détonation formidable secoue l'éta
blissement. Les vitres de la maison volent en éclats. Des
projectiles de toute sorte sont lancés dans tout le café, bri
sant les verres gaz et bière, en même temps qu'une
odeur âcre et repoussante envahit la maison. Les trois
officiers s'écrient Nous sommes blessés Le colonel
Vanhousen, quoique lp plus violemment atteint, se préci
pite vers la rue pour tâcher de saisir le criminel.
De toutes parts accourent des officiers, des soldats, des
bourgeois d'un air effaré, mais pas de trace des auteurs
de l'attentat le docteur Chapeauville donne alors les
premiers soins au colonel Vanhousen et constate avec bon
heur qu'il n'a que de violentes contusions. Lui est aussi
atteint, mais moins fortement. Tous deux se bassinent et
étanchent le sang coulant de quelques blessures légères.
Le major Maton n'a que des éraflures. C'est miracle que
ces trois officiers n'aient pas été tués.
La fenêtre, l'extérieur, est fracassée. La cartouche de
dynamite avait été placée dans le coin droite. Il y a là
un trou, dans la pierre de taille, assez grand pour y mettre
le poing. La fenêtre a été hachée un morceau du châssis
a blessé légèrement le major Maton la tablette de mar
bre de l'intérieur a été pulvérisée et ce sont ses morceaux
qui ont blessé MM. Vanhousen et Chapeauville. La tunique
de l'honorable colonel est réellement déchiquetée on
dirait qu'elle a été traversée par une charge de fusil tirée
bout portant. Les autres vêtements ont été pareillement
criblés. La chemise était pleine de sang. Si la cartouche
de dynamite avait été logée sous la pierre au lieu d'être
placée, la surface, il y aurait eu plus de dix tués l'Hô
tel Guillaume. L'explosion s'est produite neuf heures
moins dix minutes.
Quelques minutes après l'explosion, une femme et deux
hommes l'air suspect entraient dans le café successive
ment. M. Vanhousen les fit arrêter parce que leur signa
lement correspondait celui de trois personnes que les
voisins avaient remarquées, ce qu'ils disent, devant
l'hôtel avant l'attentat.
Le commissaire de police, arrivé aussitôt, déclara qu'il
les connaissait et les fit mettre en liberté. Heureusement,
on en a pu retrouver deux aujourd'hui et les faire interro
ger par le parquet, arrivé après-midi,
Une foule énorme entoura tout de suite l'hôtel. M.
Vanhousen somma le commissaire de police de la faire
disperser, en vertu du règlement de police interdisant les
rassemblements de plus de cinq personnes. Ce magistrat
refusa de le faire, malgré l'appui de l'armée qui lui fut
oflert. Mais ce commissaire fantaisiste fit mieux il voulut
forcer les officiers d'évacuer VHôtel Guillaume, en vertu
d'un autre règlement disant que les établissements publics
seraient fermés dix heures Naturellement, les officiers
refusèrent d'obtempérer cet ordre, VHôtel Guillaume
étant leur vrai qnartier-général.
Nous devons dire que les autorités communales de La
Louvière ne se rendent pas solidaires de cette conduite et
que nombre d'entre elles ont tenu faire visite au sympa
thique lieutenant-colonel Vanhousen.
Le parquet a fait une descente la nuit même. Des té
moins disent qu'ils ont vu, aussitôt après l'attentat, un
homme et une femme monter dans une voiture attelée
d'un cheval blanc et s'éloigner rapidement. Nous avons
dit qu'après l'attentat, la foule s'était amassée autour de
l'hôtel. Elle se montrait hostile et des injures furent adres
sées aux sentinelles qui gardaient l'établissement. Un
voyou dut être écarté d'un coup de baïonnette par une
sentinelle qu'il approchait d'un air menaçant. Il a été
blessé la tête.
On se demande comment cet attentat a pu être commis.
Plusieurs officiers se promenaient en ce moment dans la
rue proximité de l'hôtel. On croit qu'un des complices a
déposé rapidement la cartouche et s'est esquivé, puis
qu'un autre l'a allumée aussi rapidement. L'explosion a
dû se faire presque instantanément sans doute la mèche
était très-courte. On n'en a pas trouvé trace.
Après l'attentat, on apprit l'état-major que des bandes
menaçantes se formaient Jûlimont en manifestant l'in
tention de marcher sur La Louvière. Aussitôt des postes
furent établis l'entrée de toutes les rues conduisant la
commune On signale quelques personnages de mauvaise
mine qui se retirèrent précipitamment. Mais, vers 1 heure
du matin, l'un d'eux tomba dans une souricière et le lieu
tenant Frère l'interrogea aussitôt. Le quidam déclara être
Français, typographe, et venir La Louvière pour cher
cher de l'occupation. C'est sur la route de Bouvy qu'il fut
capturé. Le colonel Vanhousen, qui avait encore eu le cou
rage de faire une ronde en pleine nuit, malgré ses souf
frances, arriva sur ces entrefaites. Le prisonnier fut fouillé
et fut trouvé porteur d'un revolver chargé et d'un paquet
de cartouches. Il était coiffé d'une casquette, mais il ca
chait sous son gilet un chapeau mou. Cette particularité
fit penser l'orateur anarchiste de Jeudi, qui entra au
meeting coiffé d'un chapeau et se déguisa ensuite l'aide
d'une casquette pour échapper une arrestation.
M. Vanhousen le fit conduire VHôtel Guillaume, où il
l'interrogea après l'avoir fait ligoter, puis garder vue par
un poste de soldats. Cet individu fut reconnu pour un anar
chiste parisien qui avait donné plusieurs meetings dans la
jonrnée et avait prôné l'emploi de la dynamite, en repré
sentant Alfred Defuisseaux comme un réactionnaire. On
croit que cet individu avait été Jolimonl, où il avait or
ganisé une attaque de La Louvière. Il déclara se nommer
Jahn, être âgé de dix-huit ans, exercer la profession de
margeur.
En réalité, il paraît âgé de vingt-un ans. C'est une pan
thère quelconque des Batignolles, en train de faire une
tournée pour prêcher la propagande par le fait. Cet éner-
gumène avait donné un meeting 3 heures, puis il avait
organisé une réunion 7 heures pour les compagnons dé
cidés agir. C'est la sortie de celte réunion que l'atten
tat eut lieu. Le parquet l'a maintenu en état d'arrestation
et l'a fait transporter la prison de Mons.
Les soldats du 7me de ligne sont très-surexcités car le
colonel Vanhousen leur est très-sympathique, et la moin
dre collision entre eux et une bande de grévistes sera mal
heureusement sanglante. Le soir de l'attentat, l'un de ces
soldats a tué, après six sommations restées sans réponse,
un individu, nommé Baillet, qui voulait se glisser, assure
le factionnaire, dans l'usine gaz.
Baillet a été frappé d'une balle au cœur et tué raide.
On dit qu'il est sourd et n'a pas entendu les sommations.
C'est un voisin de l'usine gaz et un assez mauvais sujet.
II était accompagné de deux ouvriers qui ont pris la fuite.
On a triplé le nombre des sentinelles depuis cet événement.
Un autre coup de fusil a été tiré par une sentinelle pen
dant la nuit, mais personne n'a été atteint.
Il y a toujours foule devant VHôtel Guillaume. Des
milliers de morceaux de verre jonchent la rue. Il paraît
que des ouvriers ont menacé de commettre de nouveaux
attentats la nuit prochaine.
La grève est toujours dans la même situation. Il y a une
légère reprise de travail La Croyère, mais les hauts-
fourneaux de La Louvière chôment depuis midi. A Sars
Longchamps, il y a encore grève complète. A Mariemont,
on travaille toutes les fosses, mais un dixième des ou
vriers seulement sont présents.
A une heure, une bande de grévistes s'est formée près
des fosses de Bascoup. Au nombre de 200, ils sont allés
au local socialiste de Morlanwelz où ils ont tenu un mee
ting, puis sont allés au Placard, suivis par les guides, qui
avaient été avertis par téléphone. Ils sont revenus Mor
lanwelz, précédés de trois drapeaux rouges, le premier
surmonté d'une balance, puis se sont dirigés sur Carniè-
res. Les guides les ont abandonnés sur la route. Le
bourgmestre de Carnières est accouru cheval Morlan
welz chercher des renforts.
Il a regagné sa commune arec six gendarmes. Il n'y a
pas eu de désordres.
Pendant la nuit de Dimanche, plusienrs coups de feu
ont été tirés dans le bois de Mariemont, onze heures et
demie et une heure. On croit que ce sont les grévistes
qui voulaient effrayer les ouvriers retournant au travail.
Les gendarmes du poste de Morlanwelz ont vu des gens
suspects rôder autour de leur caserne. Ils ont fait bonne
garde et ont pu éviter sans doute un attentat la dynamite.
Actes officiels.
Service vétérinaire. M. De Caestecker, est
nommé, titre provisoire, pour un terme de
trois années, médecin vétérinaire du gouverne
ment pour la section de Langemarck, avec
résidence dans la commune de ce nom.
SOCIÉTÉS D'HARMONIE ET DE FANFARES.
SOCIÉTÉS CHORALES.
pélicieuse farine de santé Du Barry de Londres, dite
Trente cinq ans d'un invariable succès, en guérissant les
dyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires,
vents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois,
pomissements, constipation, diarrhée, djssenterie, coliques,
éhlhisie, toux, asthme, étouffements, étourdissements, oppression,
congestions, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesse,
puisrement, anémie, chlorose, tous désordres de la poitrines
gorge, haleine, voix, des brouches, vessie, foie, reins, intestin,
membrane, muqueuse, cerveau et sang ainsi que toute irritation et
toute odeur fiévreuse en se levant, ou après eertains plats, compro
mettants, oignons, ail, etc., ou boissons alcooliques, même après le
tabac. C'est en outre la nourriture par excellence qui seule réussit
éviter tous les accidents de l'enfance. 90,000 cures, y compris
celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas de Sa Sainteté feu le Pape
Pie IX, de Mme la duchesse de Castlesluart, le duc de Pluskow,
Mme la marquise de Bréban, lord Stuart de Decies, pair
d'Angleterre, M. le docteur-professeur Wurzer etc etc.
N° 63,476: M. le curé Comparet, de 18 ans de dyspepsie, de
gastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs, faiblesses etsueure
et nournes.
Cure N« 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. LaRevalenta Du
Barry m'a guérie, i l'âge de 61 ans, d'épouvantables souffrances de
vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles. 1 ne plus
pouvoir faire aucun mouvement, ni m'habiller, ni déshabiller, avee
des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre
toutes ces angoisses, tous les remèdes avaient échoué la Revalenta
m'en a sauvé complètement. Boskkl, née Carbonnettey, rue du
Balai, 11.
Cure N* 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque
d'appétit, mauvaise digestion, affections du cœur, des reins, de la
vessie, irritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont
disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenta'
i son Pktclkt, institututeur, Eynanças (Haute-Vienne)
N" 49,812 Mme Marie Joly, de cinqante ans de constipation,
indigestion, nervosité, insomnies, asthme, tous flatus, spasmes, et
nausées, N» 46,270 M. Roberts, d'une consomption pulmonaire,
avec toux, vomissements, constipation et surdité de 25 années.
N° 49522 M. Baldwinde l'épuisement le plus comptes,
paralysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeuneste.
M. Gauthier, Luzarches, d'une constipation opiniâtre, perte
d'appétit, catarrhe, bronchite.
La femme de M. le maire de Volvie, d'une iritation pulmonaier
avec crachement de sang et toux opiniâtre.
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Proll, médecin, 8. rue Paradis, Nice.
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DépôtàVPRES, Frysou-Vanoutrive, pharmacien, rue de Dixmude.
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