Supplément au journal le a Progrès du Dimanche 29 Mai 1887 Falsification du Beurre. Les jeux chinois. SANTÉ A TOUS REVALENTA ARABICA CONCOURS. L'Association fondée Amsterdam pour com battre la falsification du beurre, vient d'ouvrir un concours auquel s'intéresseront, sans doute, tous les consommateurs de beurre. Cette Asso ciation offre un prix de mille florins celui qui trouvera la meilleure méthode pour découvrir immédiatement les matières de falsification ajou tées au béurre naturel provenant directement du lait de vache servant la fabrication du beurre. La méthode doit même avoir pour but de faire reconnaître la graisse introduite dans le beurre, de quelque nature que soit cette graisse, nuisi ble ou non nuisible la santé. Le système préco nisé doit être efficace pour constater n'importe quelle falsification et pouvoir opérer sans avoir recours un laboratoire de chimie, c'est-à-dire être simple et pratique. Les réponses doivent être adressées, avant le lr Janvier 1888, au Secrétaire de l'Association, Mr J. Binkes-Borgers, Leiden. Le lauréat du concours gardera tous ses droits d'auteur et pourra prendre des brevets l'étran ger pour l'exploitation de sa méthode. LES ŒUFS ARTIFICIELS. Chaque jour nouveau nous apporte une nou velle invention de la chimie, pour remplacer les aliments naturels par des produits artificiels. Les Américains, qui sont passés maîtres dans la fabrication de produits imitant le beurre et le fromage, viennent, ce qu'ils assurent, d'imiter les œufs eux-mêmes. Le journal the Famer's Review, de Chicago, a donné une description som maire de l'outillage et des procédés d'un fabri cant d'œufs de Newark, qui a inauguré cette industrie étrange après de longues années de recherches, de méditations et dessais infructu eux. Les machines servant cette fabrication sont tontes construites en bois, parce que le fabricant a remarqué que la présence d'un métal, quel qu'il soit, gâte la saveur du produit et empêche la cuisson des œufs. La fabrication comprend quatre opérations: la confection du jaune de l'œuf, celle du blanc, celle de la pellicule, celle de la coquille. Le jaune est- un mélange de farine de maïs, d'amidon extrait du blé, d'huile et de divers autres ingrédients. On le verse l'état de pâte épaisse dans l'ouverture d'une machine la ma chine lui donne une forme ronde et il s'y congèle. Puis le j aune passe dans l'autre compartiment, où il est entoure par le blanc, lequel est composé d'albumine, comme dans l'œuf naturel. Ce nou veau liquide se congèle, et, grâce un mouve ment rotatoire particulier, il prend une forme ovale. L'œuf passe ensuite dans le réceptacle nommé la machine peau. Là, il est d'une légère peau c'est la pellicule. Enfin, il passe dans l'écailleur où il reçoit sa dernière enveloppe sous forme d'une-écaille de gypse, un peu plus épaisse que la coquille natu relle. Il est ensuite placé sur les plateaux sé- cheurs, où l'écaillé sèche tout d'un coup, tandis que l'intérieur se congèle graduellement. Le firoduit prend ainsi toutes les apparences de 'œuf véritable. voisin, entouré La fabrication, parait-il, n'arrive pas suffire aux demandes. Presque tout est accaparé par deux maisons de gros de New-York. Ces œufs sont tout-à-fait inoffensifs, aussi substantiels et aussi sains que l'œuf naturel,ne se gâtent jamais, et, cause de l'épaisseur de la coquille, sont plus commodes pour le fret que les œufs véritables. C'est là du moins ce qu'affirme l'inventeur, qui ajoute qu'il espère bien arriver la suppression des poules. Peut-être arrivera-t-il fabriquer des œufs si bien imités, qu'en les faisant couver on obtiendra des poulets. Ce sera le comble de L'artifice. Quand notre civilisation occidentale aura com plètement bouché les exutoires de la passion du jeu, roulette, trente et quarante, paris de cartes et courses, baccara, lansquenet, chemin de fer, etc., etc., cette passion cherchant d'autres is sues, demandera peut-être des recettes la Chine. Devançons ces temps en signalant divers jeux chinois, un pour les lettrés, deux pour les Donnes gens. Le jeu des ancêtres On a 36 noms de divers personnages célèbres, et il est de règle de diviser ces noms en 9 caté gories. La première comprend les noms de grands écrivains qui, dans leur existence anté rieure, ont été un poisson, une oïe blanche, un escargot blanc et un paon. La deuxième, les noms de 5 généraux éminents qui furent, d'abord, un ver, un lapin, un porc, un tigre et une vache. La troisième, les noms de 7 commerçants fa meux, devenus tels après avoir été mouche, dra- Ïon, chien blanc, éléphant, chatpard et guêpe. ia quatrième, les noms de 4 personnes heureuses qui avaient débuté par être une grenouille, un aigle, un singe, un dragon rouge. La cinquième, ceux de 4 belles femmes qui figurent un papil lon, une tourterelle, une gemme et une hiron delle blanche. La sixième, ceux de 5 mendiants, soit une holothurie, un-serpent, un poisson épineux,un cerf et un mouton. La septième, ceux de 4 prêtres boudhistes,tortue, poule, élan, veau. La huitième, ceux de 2 prêtres taoïstes, faucon blanc et chat jaune. La neuvième, enfin, le nom d'une nonne boudhiste qui, avant de naître, était simplement un fleuve. Or, pour jouer sur les noms de tous ces gens métempsychoses, l'entrepreneur loue un homme habile rédiger des devinettes et qu'il faut payer bien cher, car les gens adroits cet art sont rares. Cet homme compose, deux fois par jour, une énigme ayant trait l'une des personnes énumérées plus haut. On l'imprime et on la vend dans la ville des milliers d'exemplaires. Si l'un des acheteurs pense avoir trouvé le mot juste, il l'écrit, enveloppe dans son papier sa mise et va remettre le tout au secrétaire des i'eux. A une heure fixe on donne les enjeux au •anquier, qui les dépouille, promulgue la solu tion correcte et paye aux gagnants leur mise comme de juste, l'auteur des enigmes, pour faire perdre le plus de gens, rend ses devinettes aussi ambiguës que possible. Le jeu des baguettes, celui-ci est moins litté raire et plus expéditif L'un des joueurs tient dans sa main le bout de trois baguettes l'extrémité cachée de l'une, il colle au moyen de cire une pièce d'argent. L'autre joueur en fait autant l'une des extré mités libres. Si les pièces se trouvent fixées la même baguette, eUes sont gagnées toutes deux par le second joueur sinon, par le premier. Enfin le jeu des oranges On parie qu'une orange contiendra tant et tant de pépins. On la coupe, on les compte, et, si l'on a deviné juste, on reçoit sa mise quintu plée. Si on perd, on paye autant. rendue sans médecins et sans purges et sans frais par la pélicieuse farine de santé Du Barry de Londres, dite Trente cinq ans d'un invariable succès, en guérissant les vyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires, dents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois, pomissements, constipation, diarrhée, dyssenterie, coliques, éhtbisie, toux, asthme, élouffements. étourdissements, oppression, congestions, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesse, puisvement, anémie, chlorose, tous désordres de la poitrines gorge, haleine, voix, des hrouches. vessie, foie, reins, intestin, membrane, muqueuse, cerveau et sang ainsi que toute irritation et toule odeur liévreuse en se levant, ou après certains plats, compro mettants. pignons, ail, etc., ou boissons alcooliques, même après le tabac. C'est en outre la nourriture par excellence qui seule réussit éviter tous les accidents de l'enfance. 90,000 cures, y compris celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas de Sa Sainteté feu le Pape Pie IX, de Mme la duchesse de Casllesluart, le duc de Plusltow, Mme la marquise de Bréban, lord Stuarl de Decies, pair d'Angleterre. M. le docteur-professeur Wurzer etc etc. N« 65,476 M. le curé Compare!, de 18 ans de dyspepsie, de gastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs, faiblesses etsueure et nournes. Cure N* 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. LaRevalenta Du Itarry m'a guérie, l'Age de 61 ans, d'épouvantables souffrances de vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles. A ne plus pouvoir faire aucun mouvement, ni m'habiller, ni déshabiller, avec des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre toutes ces angoisses, tous les remèdes avaient échoué la Revalenta m'en a sauvé complètement. Bokkkl. née Carbonnettey, rue du Balai, 11. fus» K* 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque d'appétit, mauvaise digestion, affectious du cœur, des reins, de la vessie, irritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenta* i ko» Pktclkt, instiluluteur, Eynanças (Haute-Vienne) N» 49,812: Mme Marie Joly, de cinqante ans de constipation, indigestion, nervosité, insomnies, asthme, tous Hatus, spasmes, et nausées, N»46,270 M. Roberts, d'une consomption pulmonaire, avec toux, vomissements, constipation et surdité de 25 années. N« 49522 M. Baldwin de l'épuisement le plus comptes, paralysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeuneste. M. Gauthier, A Luzarches, d'une constipation opiniAlre, perte d'appétit, catarrhe, bronchite. La femme de M. le maire de Volvie, d'une irilation pulmonaier avec crachement de sang et toux opiniAlre. Mon enfant se trouve très-bien de votre Revalenta Docteur fl Proll, médecin, 8. rue Paradis, Nice. N* 98,716. M. le Professeur Dédé, Paris, a observé pendant de années que la Revalenta donne une santé florissante aux bébtés, 'se aux mères un lait riche et abondant, M. le Professeur Benecke a sauvé son enfant par la Revalenta apr. s que toutes les ressources médicales avaient été épuisées A la guérir de vomissements contiuuels Egalement l'enfant de M. J. G. Montanay, 44, rue Condorcet, A Paris, et le bébé de Mme Elize Martinet Alby, rue du Tunnel, A Va'enee et de milliers d'autres nourrissons. Cure N» 75,124: M. et Mme Léger, 128. rue Oberkampf, Paris, d'une maladie du foie, avec vomissements et diarrhées horribles qui avaient résisté tout traitement pendant 16 ans. Cure N» 794 721 MmeChauvet Pizzala, d'anémie, d'épuisement etd'étonfements. Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer elle économise encore 50 fois son prix en médecines En boites. 1/4 kil., fr. 2-25; 1/2 kil., 4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 12 kil., 70 fr. Les Biscuits de Revalenta, en boites de 4 et 7 fr. La Revalenta chocolatées 1/2 livre, fr. 2-25; I livre,4 fr.; 2 livres, 7 fr. Envoi contre bon de postefranco. Dépôt partout, chez les pharmaciens et épiciers Do Rakkt et Cik, limited -r- Agent général pour la Belgique. M. Emu TIMMERMANS, rue Rouppe, 6 et 8, Bruxelles. Dépôt VPRES, Frysou-Vanoutrive, phaimacien, rue de Dixmude. Becuwe, pharmacien. MOORSLEDE, Cb. Bostyn, boulanger.

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Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 5