tions que celles de Bruxelles et d'Anvers, avec cette dilférence, toutefois, que le taux d'émis sion serait moins élevé. La ville, parait-il, réalisera une économie de plus de 150,000 francs, et, du même coup, elle lancera un supplément, d'emprunt assez considérable qui lui permettra de rembourser au 1" Janvier prochain les cinq millions qu'elle doit aux banquiers liégeois, lesquels ne lui ont consenti celte avance sur son emprunt que pour un an. L'échange des titres se ferait en Octobre. La surtaxe de 5 francs sur les blés étrangers récemment établie en France y a produit dans les départements du centre une hausse de 18 centimes par pain. En Francecomme en Belgique, les protection nistes prétendaient que la surtaxe n'augmente rait pas le prix du pain. On voit s'ils avaient raison l Nos bons cléricaux guignaient depuis long temps de l'oeil la libérale cilédeBlankenberghe. Ils viennent d'y établir un Cercle, qui ne sera >as un agrément de plus pour cette station de lains, mais qui a pour but de diviser la popu- ation, afin de parvenir la dominer. Blan- cenberghe libéral a prospéré. Il aura le bon esprit <ïe résister un courant contraire qui le ferait dévier de la voie où il a trouvé le succès. La falsification des engrais. Le rapport de la section centrale sur le projet de loi tendant réprimer la falsification des en grais chimiques, vient d'être distribué. Le projet de loi a un effet préventif. Les en grais chimiques seront examinés par deux agents du gouvernement avant la vente de la sorte, le petit agriculteur sera protégé contre les tentati ves de tromperie des falsificateurs. La loi projetée n'est qu'une loi de police, de police preventive et de police répressive des fraudes dans les cessions et les livraisons des en grais dits commerciaux. La section centrale a émis le vœu 1° Que le gouvernement abaisse très considé rablement le tarif d'expertise, surtout au profit de ceux qui exercent exclusivement la profession de cultivateur 2° Qu'il fasse opérer une révision et qu'il fixe l'unité des méthodes d'analyse pour tous les la boratoires agricoles 3° Qu'il assure davantage la marche régulière de leurs opérations et qu il règle mieux encore la tenue des écritures qui en attestent et décri vent l'ordre, les procèdes et les résultats 4° Qu'il prenne les mesures nécessaires pour assurer la prompte expédition des analyses et la délivrance des bulletins dans un très-bref délai. nouvelles locales. Dimanche dernier, vers 5 heures du soir, qua tre gamins,âgés d'une dizaine d'années, jouaient au bord de l'eau derrière notre prison. L'un d'eux, H. Baratto, tendait le bras pour atteindre un œuf vide qui flottait sur l'eau, mais le mal heureux, perdant l'équilibre, tombait dans le fossé, très-profond dans cet endroit. Ses cama rades couraient chercher du secours,mais quand on retirait le pauvre garçon de l'eau, il avait cessé de vivre. Le petit imprudent est âgé de 9 ans et il est le fils unique d'un brave ouvrier. Les parents sont inconsolables. C'était Mercredi la Saint-Médard. Ce bienheu reux s'est convenablement comporté il a fait beau toute la journée. Selon le dicton populaire, nous voilà donc assurés de six semaines de beau temps. Hier matin, les classes de miliciens de 1883 et 1884 appartenant notre garnison et qui avaient été rappelées sous les drapeaux l'occasion des grèves, sont partis pour déposer leurs effets au dépôt, d'où ils seront renvoyés en congé illimité. De tous côtés, du reste, les troupes détachées dans les localités agitées par les grèves retour nent dans leurs garnisons respectives. Hier, Vendredi, une vache, étant parvenue sortir de la prairie, longeait les rails du chemin de fer Vlamertinghe, lorsque le dernier train arrivait. La pauvre Dête fut littéralement coupée en deux. Un grand choc se produisit et les chaî nes s'étant brisées, deux wagons se détachèrent et restèrent sur la voie ferree. La vache appartient M. Th. Veys. Ce matin, vers 9 heures, on a trouvé dans la cour du grand marché au beurre de cette ville une montre en argent (cylindre) déposée au bu reau de police la disposition du propriétaire. S'il faut en croire les prédictions de Mathieu de la Drôme, on doit s'attendre, pour la seconde partie du mois de Juin, des chaleurs exces sives. Et on disait il y a huit jours qu'on n'aurait pas d'été. Pendant la nuit du 5 au 6 courant, un incen die a détruit le grenier d'une boulangerie, ainsi que 1,000 kilos de farine, au préjudice du nom mé André Bonenfant, au Bisquons-Tout. La cause est attribuée un vice de construction. Pertes 2,000 fr. Le bâtiment seul était assuré. COURSES D'Y PRES. DIMANCHE, 19 JUIN 1887. Prix de l'Yperlée. Course Internationale au trot monté. 1. Négociant. 0 3300 mètres. 2. Gramotiey. 50 3250 3. Polisson. 50 3250 4. Malinois. 100 3200 5. Muscadin. 200 3100 6. Hasty. 200 3100 7. Almaviva. 250 3050 8. Diva. 250 3050 9. Joyeuse. 300 3000 (Signé) V. Vanden Bogaerde. Prix de la Plaine International au trot attelé. 1. Pulandy. 0 4400 mètres. 2. Gramotiey. 75 4325 3. Nana. 75 4325 4. Doré. 200 4200 5. Général. 200 4200 6. Pas de Chance II. 250 4150 7. Fortunée. 250 4150 8. Pierrot. 300 4100 9. Caoutchouc. 300 4100 10. Diva. 350 4050 11. Violette. 350 4050 12. Vriesta. 400 4000 13. Gage d'amour. 400 4000 14. Joyeuse. 400 4000 (Signé) V. Vanden Bogaerde. Publication des distances, Lundi 6 Juin 1887. On nous écrit de Bruges, au sujet des fêtes Breidel et de Coninc qui s'y préparent pour le mois d'Août prochain Les travaux pour le cortège historique avan cent rapidement. Plus de deux mois nous sépa rent encore de cette brillante manifestation patriotique, et déjà, voir l'activité qui règne dans les comités et les ateliers, on se croirait la veille de la première sortie. Le plan du cortège est définitivement arrêté. Sans compter les machines de guerre du XIVe siècle et la litière destinée porter Philippine, il y aura 7 grands chars qui formeront avec les groupes de cavaliers et de piétons les tableaux suivants Défilé des ambassadeurs anglais, qui vien nent demander Bruges, la main de Philippine, fille du Comte Gui de Dampierre, pour le Prince de Galles. Voyage de la Princesse Philippine Corbie son parrain, le Boi de France, Philippe- le-Bel, sous prétexte d'une visite qu'elle lui doit avant son départ pour l'Angleterre, l'attire traî treusement (îans un piège pour empêcher l'al liance de la Flandre avec Edouard I. Entrée de Philippe-le-Bel et de Jeanne de Navarre Bruges pour prendre possession de la Westflandre confisquée pour crime de félonie. La scène est prise au moment où la Reine de France, pleine de dépit,s'écrie, en voyant le luxe éblouissant des nobles Dames de Bruges Je croyais être seule reine ici, et j'en vois cent au tour de moi Au quatrième tableau nous entrons dans la gériode de la lutte. Les Klauwaerts délivrent de oninc jeté en prison par lqs Français puis nous assistons au premier exploit de Breidel, qui, la tête de ses bouchers, s'empare du château de Mâle et le livre aux flammes. Le char suivant nous met devant les yeux la scène dramatique des Matines Brugeoises, le massacre des soldats de Châtillon et de tous ceux qui ne peuvent pro noncer les mots si rebelles une bouche fran çaise Schild en Vriend n Après ces événements qui ont excité la colère de Philippe-le-Bel, le sort de la Flandre va se décider car le Roi de France a juré d'anéantir jusqu'au nom de notre Province. Nous touchons la Bataille des Epérons d'Or, 11 Juillet 1302. Les partisans du Lion, les Klauwaertss'apprê tent résister aux 60,000 hommes qui viennent d'envahir la Flandre sous le commandement de Robert d'Artois. Un char représente les Femmes de Bruges se rendant en pélérinage, pour obte nir la victoire de l'armée flamande et la liberté de la Patrie. Puis nous voyons défiler les troupes de la Flandre, le Goedendag sur l'épaule, escor tant leurs machines de guerre sur la route de Courtrai. La victoire de la Flandre est complète: voici le char du triomphe avec le Lion vainqueur do minant ses ennemis abattus il est suivi de l'ar mée des Klauwaerts faisant, bannières au vent, leur entrée triomphale Courtrai et montrant comme trophées de victoire les épérons enlevés aux Chevaliers français. Ce groupe est organisé par la ville de Courtrai. n Le dernier tableau enfin représente l'apo théose des Héros de la célèbre journée des Epé rons d'Or, Breidel et de Coninc couronnés sur un char gigantesque par la Patrie flamande. Le nombre des figurants inscrits actuellement pour l'exécution de ce vaste plan dépasse le chiffre de treize cents. La Commission du Sport Hippique de cette ville a l'honneur d'informer le public, qu'elle acceptera jusqu'au Dimanche, 12 cl, midi pré cis, au café du Sultan, les soumissions cachetées pour le buffet principal établir dans la plaine, le jour des courses. pour la commission ÉTAT-CIVIL D'YPRES, POPERINGHE. Nous venons d'apprendre que, Dimanche passé, la Société philharmonique a obtenu un Bergues où, nouveau et très-brillant succès invitée par la municipalité, elle s'était rendue pour donner un concert de bienfaisance. Voici au sujet de cette excursion ce que nous lisons dans le n° du 9 courant du Journal d'Ha- zebrouck. Bergues. La fête de Dimanche a admirablement ooG^Oocs— PUBLICATION DES DISTANCES. x X x x y) 7) X X L'Handicapevr X X X X X X X X X X X X X L'Handicapeur, Le délégué de la Société. GUILLEMYN. Le Secrétaire, J. ONRAET-PARRET du 3 au 10 Juin 1887. Naissances Sexe masculin, 5 id. féminin, 2. Décès Vandenabeele, Henri, écolier, 10 ans, Brielen extra. Baratto, Henri, écolier, 9 ans, Plaine d'Amour. Delva, Mélanie, journalière, 42 ans, célibataire, rue Longue de Thourout. Enfants au dessous de 7 ans Sexe masc., 2 Id. fem. 2.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 2