santé a revalenta arabica nouvelles diverses. Chronique judiciaire. Une affaire scandaleuse, survenue la suite d'un incident matrimonial qui a fait grand bruit 11 y a quelque temps Lille, tant cause de la situation des personnages qui y ont joué un rôle que des circonstances dans lesquelles il s'est produit, a été appelée devant le tribunal civil de En Décembre 1882, M. D... épousait MUe P... Les premières années du ménage furent assez heureuses, puis, tout coup, la suite de la naissance d un enfant, Mme D... changea brus quement d'attitude l'égard de son mari, lui témoignant une froideur blessante. Celui-ci vou lut avoir l'explication de ce revirement une discussion assez vive eut lieu ce sujet au cours de laquelle Madame déclara Monsieur qu'il n'était plus et qu'il ne serait plus son mari. Là ne devait pas s'arrêter la mésaventure de M. D... A quelque temps de là, c'est dire au commencement de 1887, M. D... recevait une lettre anonyme l'informant que sa femme entre tenait des relations intimes avec un officier de cavalerie, M. M. L..., qui, depuis, a eu son changement de garnison. La lettre, très explicite, ne laissait pour ainsi dire aucun doute au mari sur l'étendue de son malheur, et comme dernière preuve, elle indi quait le lieu où les amants devaient se voir le soir même. C'était le matin et l'entrevue était fixée pour six heures du soir au domicile même de l'officier, comme la plupart des précédentes. M. D... passa une journée agitée et l'heure arriva enfin il se rendit Quai de la Basse-Deule, en face du domicile de l'officier. Il attendait de puis quelque temps déjà et espérait même que sa femme avait été calomniée. Mais devant la porte stationnait un fiacre sur le siège duquel était assis le brosseur de l'officier affublé d'une livrée de cocher. Enfin, au bout d'une heure, la Eorte s'ouvrit et le doute ne fut plus permis. 'officier sortit après avoir prudemment avancé la tête au dehors; il était suivi de Mme D..., qui s'apprêtait monter en voiture au moment où le mari intervint. Il ordonna alors sa femme interdite, de le suivre au domicile conjugal, où il lui fit rédiger et signer l'aveu de son crime. C'est raison de ces faits que M. D. a intro duit une demande de séparation de corps, ses opinions religieuses lui interdisant d'avoir re cours au divorce. M. D. reproche en outre sa femme d'avoir été mauvaise mère et de n'avoir montré que sé cheresse et indifférence pour son enfant, dont elle refusait de laisser placer le berceau auprès de son lit. De son côté, Mme D... reproche son mari d'être joueur et débauché,- de dissiper en per tes de ]eu et en libéralités des femmes perdues des sommes considérables. Il ne faut pas chercher ailleurs que dans l'isolement méprisant où il l'a laissée après quelques mois de mariage, les rai sons de sa fauteEn conséquence, elle demande recouventionnellement que la séparation de corps soit prononcée son profit et non celui de son mari. Me Devineux plaide pour M. D... et Me San- drique avocat la cour de Paris ancien secrétaire de Gambettasoutient la demande reconventionnelle de Mme D... Cette affaire produit une vive émotion dans le monde clérical, auquel appartiennent les époux D... Il a été donné lecture l'audience de lettres que la plume se refuse reproduire même par extraits. Les amants auraient eu plusieurs en trevues Bruxelles. Le ministère public se prononce pour la sépa ration au profit du mari. Le tribunal a mis l'affaire en délibéré. Le ju gement sera rendu ultérieurement. Marché d'Ypres. réussi. Le temps était superbe et la foule était innom brable. La great attraction du jour était la Société philhar monique de Poperinghe dont l'arrivée était anxieuse ment attendue. Bien avant l'heure fixée pour l'entrée en ville de la vaillante phalange belge, la foule obstruait les abords de la porte de Bierne. Bientôt arrivent MM. Vanderhaeghe, Dekyndt et Zorninger, Conseillers municipaux, la Musique com munale et la Société Chorale. En face de la gare se dresse une magnifique porte sur laquelle on lit la Société Philharmonique de Poperinghe. A midi et demi, heure militaire, la musique de Pope ringhe fait son entrée en ville, précédée de son tam bour-major, de ses 20 tambours et de ses clairons. Aussitôt le bourdon du beffroi lance ses sons majes tueux et le carillon ses joyeuses notes. L'animation est très-grande, la foule énorme. M. Vanderhaeghe, président de la commission des fêtes souhaite la bien venue M. Van Merris et sa musique. M. Vanzinghel, président de la Société Cho rale, lui offre un bouquet. Après la réception la musi que municipale joue la Brabançonnequi est saluée d'applaudissements enthousiastes. La musique de Poperinghe remercie par l'exécution de la Marseillaiseaccueillie également par d'unani mes bravos, puis le cortège se met en marche vers l'Hôtel-de-Ville par les rues de Bierne, du Comman dant, Neuve et des Dames. M. Claeys, maire, en présentant les vins d'honneur a remercié en termes chaleureux M. Van Merris et sa musique d'avoir bien voulu accepter son invitation de venir Bergues, il a fait l'éloge de cette excellente musique dont la réputation s'étend au loin. Cette courte allocution a été fort applaudie. M. Van Merris a dit que lui et ses musiciens étaient vivement touchés de l'accueil qu'ils recevaient Ber gues et que tous conserveraient le meilleur souvenir de leur voyage. Un dîner de 103 couverts a réuni ensuite XHôtel du Cheval Blanc la musique de Poperinghe et de nom breux invités, parmi lesquels le vénérable M. Delarro- qua, le doyen des chefs de musique, qui une chaude ovation a été faite. A quatre heures, la musique municipale de Bergues ouvert la fête musicale par l'exécution irréprochable de plusieurs morceaux. La fantaisie sur la Fille du Régiment et la Cavatine pour deux clarinettes ont surtout été applaudies. MM. A. Hemsen et A Louage, deux solistes distingués ont obtenu un grand succès. A 5 heures et demie la musique de M. Van Merris est montée sur l'estrade. La foule l'accueille par des acclamations et des bravos. Le silence se fait. La Philharmonie sous la direction de son chef éminent M. E. Van Jilslande attaque l'ou verture Jubel. Quelle sûreté Quelle vigueur Quel ensemble Les applaudissements auraient éclaté avant la fin de l'exécution de l'ouverture si on n'avait pas craint d'interrompre l'exécution. Nous devons une mention toute spéciale au sympathique chef, M. E. Van Elslande, qui, dans son solo de flûte, a émerveillé l'auditoire par son jeu brillant aussi M. H Delarro- qua accompagné du comité de musique est-il allé le féliciter en lui présentant un magnifique bouquet aux applaudissements prolongés et répétés de la foule. Les vrais amateurs, les connaisseurs ont dû être pleinement satisfaits. Les autres morceaux n'ont pas été moins admirablement bien rendus ni moins chaleureusement applaudis. L'auditoire était enlevé. A maintes reprises des bravos ont éclaté. Ce sont tous artistes, disait-on dans la foule. Et ma foi, nous le répétons après les auditeurs, dussions- nous, encore une fois, gêner la modestie des chefs de la Philharmonique. L'entrée de l'enceinte réservée, pendant le concert, était payante et au bénéfice des pauvres, car partout où passe la Philharmonique de Poperinghe, la part du pauvre est réservée. La population a fait un accueil des plus sympathi ques la belle société de M. Van Merris. C'était la fête de l'harmonie, de la fraternisation et de la charité. A 10 heures 40, la musique de Poperinghe, escortée d'une foule considérable, quittait Bergues au milieu des vivats et des bravos qui s'entrecroisaient de toutes parts. La Société Philharmonique de Poperinghe a dû em porter un agréable souvenir de sa visite Bergues, de Dême que les habitants n'oublieront pas de sitôt leurs aimables hôtes d'un jour. Tous les hôpitaux de Paris et la majorité des médecins français emploient les plaques dynamodermiques dont la puissante action fait des miracles dans l'ataxie, la paralysie, les névralgies, la sciatique rebelle, les convulsions, l'épi- lepsie, les névroses etc. Des thèses de doctorat ont étudié leurs meilleurs effets dans l'asthme, la goutte, le rhuma tisme; c'est le plus puissant des agents externes. Consultations de 10 12, de 3 7 h. et par correspon dance l'Institut médical, 30, rue T'Kint, Bruxelles. On se rend en province contre paiement des frais de voyage. Voir la 6"" page annonce Agence Cosmopolite Com merciale. 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Un scandale dans le monde clérical. pélicieuse Farine de santé Du Barry de Londres, dite Trente cinq ans d'un invariable succès, en guérissant les vyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires, dents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois, pomissements, constipation, diarrhée, dyssenlerie, coliques, éhlhisie, toux, asthme, étouffemenls, étourdissements. oppression, congestions, névrose, insomnies, mélancolie, diabète. Faiblesse, puisvement, anémie, chlorose, tous désordres de la poitrines gorge, haleine, voix, des brouches, vessie. Foie, reins, intestin, membrane, muqueuse, cerveau et sang ainsi que toute irritation et toute odeur liévreuse en se levant, ou après eerlains plats, compro mettants. oignons, ail, etc., ou boissons alcooliques, même après le tabac. C'est en outre la nourriture par excellence qui seule réussit éviter tous le< accidents de l'enFance. 90,000 cures, y compris celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas de Sa Sainteté Feu le Pape Pie IX, de Mme la duchesse de Castlesluart, le duc de Pluskow, Mme la marquise de Bréban, lord Stuart de Decies, pair d'Angleterre. M le docleur-proFesseur Wurzer etc etc. N» 63,476 M. le curé Comparet, de 18 ans de dyspepsie, de gastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs, faiblesses et sueure etnournes. Cure N» 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. LaBevaienta Du llarry m'a guérie, l'âge de 61 ans, d'épouvantables souffrances de vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles, ne plus pouvoir faire aucun mouvement, ni m'habiller, ni déshabiller, avec des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre toutes cer angoisses, tous les remèdes avaient échoué la Revalenla m'en a sauvé complètement. Bossul, née Carbonnettey, rue du Balai, 11. Cure N" 98.614 Depuis des années, je souffrais de manque d'appétit, mauvaise digestion, affections du cœur, des reins, de la vessie, irritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenla* i bon Pkyclbt, institututeur, -Eynanças (Haute-Vienne) N» 49,812 Mme Marie Joly, de cinqante ans de constipation, indigestion, nervosité, insomnies, asthme, tous flatus, spasmes, et nausées, N° 46,270 M. Roberts. d'une consomption pulmonaire, avec toux, vomissements, constipation et surdité de 25 années. (Jure N° 75,124: M. et Mme Léger, 128, rueOberkampf, Paris, d'une maladie du foie, avec vomissements et diarrhées horribles qui avaient résisté tout traitement pendant 16 ans. Cure N»794 721 MmeChauvet Pizzala, S and mie, d'épuisement eld'étoufemcnts. N° 49522 M. Baldwin de l'épuisement le plus comples, paralysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeunrste. M. Gauthier, Luzarches, d'une constipation opiniâtre, perte d'appétit, catarrhe, bronchite. La femme de M. le maire de Volvie, d'une irilation pulmonaier avec crachement de sang et toux opiniâtre. Mon enFant se trouve très-bien de votre Revalenla Docteur G. Proll. médecin, 8. rue Paradis, Nice. N" 98,716. M. le Professeur Dédé, Paris, a observé pendant de années que la Revalenla donne une santé florissante aux bébtés, se aux mères un lait riche et abondant, M. le Professeur Benecke a sauvé son enfant par la Revalenta apr. s que toutes les ressources médicales avaient été épuisées la guérir de vomissements contiuuels Egalement l'enfant de M. J. G. Montanay, 44, rue Condorcet, Paris, et le bébé de Mme Elize Martinet Alby, rue du Tunnel, Ya'enee et de milliers d'autre* nourrissons. Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer elle économise encore 50 fois son prix en médecines En boites. 1/4 kil., fr. 2-25; 1/2 kil., 4 fr.; 1 kil.. 7 fr.: 12 kil., 70 fr. 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Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 3