POPERINGHE,
Le parquet d'Y près y a
Mardi, dans l'après-midi.
fait une descente,
nouvelles locales.
Feu M. le Représentant Bouvier parlait sou
vent de curés la Chambre, si bien qu'un jour
on disait de lui qu'il avait un curé au bout du
nez.
Le petit rédacteur du Journal d'Ypres lui, a un
pompier sur le bout du nez. Pas un numéro de
ce journal n'apparaît sans qu'il n'y soit question
de pompiers, et cela, on le comprend aisément,
toujours en faveur de ce corps.
N'en déplaise notre estimable confrère, le
corps des pompiers et les pompiers eux-mêmes
ne s'en portent pas moins bien et se soucient peu
des racontars du jeune écervelé du Journal.
Nous apprenons avec plaisir que M. Auguste
Collon, étudiant l'Université de Liège, ancien
élève de notre Collège communal, vient de subir
avec la plus gra'nde distinction la seconde épreuve
de la candidature en sciences naturelles, devant
le Jury de l'Université de Liège.
La nuit de Lundi dernier, Ouckene, P. Stra-
gier, fils de cultivateur, âgé de 19 ans, a porté
traitreusement un coup de couteau dans la ré
gion du coeur, Jean Fortie, âgé de 35 ans, père
d6 cinq enfants. Après avoir fait quelques pas
la victime est tomoée morte.
Programme des morceaux qui seront exécutés
par la musique du corps des Sapeurs-Pompiers,
sous la direction de M. J. Wittebroodt, au Jardin
de la Concorde Dimanche 24 Juillet 1887,
5 1/2 heures du soir.
1. Allegro militaire, Wittebroodt.
2. Sérieux et Gai, ouverture, Hummel.
3. Fantaisie sur le Trouvère, Verdi,
arr. par Otto.
4. Gavotte Clémentine, Lecocq.
5. La Mascotte Bouquet de
mélodies, Audran.
6. Polka militaire, Moreaux.
Une dépêche avait annoncé que les lâchers de
pigeons-voyageurs étrangers avaient été inter
dits en France.
On peut se procurer au bureau du journal, le
Programme officiel de la Fête communale dite
DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES.
Société de Gardes Civiques d'Ypres.
Tir du Lundi, 18 Juillet 4887.
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ÉTAT-CIVIL D'YPKES,
Décès
Inauguration du monument De Boo.
service postal et comme transport de voyageurs (80,000
l'an dernier) sur nos malles qui n'ont que 62 milles par
courir d'Ostende Douvres. A quoi cela tient-il Tout
bonnement ce que Flessingue possède de bons bateaux,
bien construits, bien aménagé et marchant vite, l'aide de
machines puissantes, placées dans un creux suffisant. Nous
avons voulu imiter notre concurrent mais, en limitant le
creux des navires en raison du peu de profondeur d'eau
qui se trouve dans le chenal d'Ostende aux basses marées.
Or, c'est là qu'est le mal. Il faudrait d'abord posséder un
port dans lequel les bâtiments, tirant de 12 14 pieds,
pourraient naviguer tout état de la marée.
Ostende, creusé, élargi, la rade approfondie, maintenue
aune cote suffisante par des passes créer l'Est et
l'Ouest du Stroombank, nous permettraient, dit-on,
d'employer des navires de celte description. Si ce n'est pas
un leurre, tant mieux mais, ,si l'on n'est pas sûr de
réussir, on pourrait examiner si un port nouveau ne pour
rait pas être creusé sur un point plus favorable de notre
littoral.
Il résulterait de la création d'un port de ce genre d'autres
avantages que ceux qui ont été généralement envisagés
jusqu'ici. Certes, la perte du courrier allemand, notre dé
cadence comme transporteurs de voyageurs, de marchan
dises en grande vitesse, dont de si grandes quantités sont
échangés entre la Prusse rhénane, la Saxe, l'Autriche, la
Suisse, l'Italie, etc. et l'Angleterre, sont choses
importantes qu'il s'agit de regagner ou d'acquérir mais,
il est un autre point qui se rapporte cette question et
intéresse tout particulièrement la population de nos pro
vinces flamandes.
On sait que l'exportation, de ces provinces vers Londres,
de lapins et de porcs abattus, de beurre, d'oeufs, etc,
s'effectue vià Ostende par un service bi-hebdomadaire de
bateaux remontant la Tamise et dont les départs, suivant
la marée, varient entre midi et minuit. On conçoit qu'il
est dans ces conditions, bien difficile d'alimenter un marché
d'une manière sérieuse. En hiver, la situation s'aggrave
par la fréquence des brouillards régnant sur la Tamise et
celui, qui peut être assuré que l'arrivée Londres de ses
produits aura lieu tôt le lendemain, les expédie par Anvers,
la seule voie offrant une régularité absolue par le fait de
ses départs journaliers, heure fixe. Il résulte de ce qui
précède que le producteur des Flandres n'est en réalité pas
mieux placé, relativement Londres,qu'un agriculteur du
Lim bourg et que la proximité de nos contrées avec l'Angle
terre n'est en quelque sorte qu'un mirage
Avec un port convenable la côte, d'où un service
régulier et rapide fonctionnerait, convenant au transport
des marchandises en grande vitesse, telles que viande
fraîche, beurre, œufs, légumes, etc., nos provinces pour
raient augmenter leur production au lieu de la restreindre
(comme elles en sont tentées) car elles alimenteraient le
marché de Londres d'une manière sûre, absolue, sur
laquelle les acheteurs pourraient compter.
Ainsi en partant du port belge créer, vers 4 heures de
l'après-midi, on arriverait Harwich (par exemple) 8 ou
9 heures du soir et les comestibles frais, qui n'exigent
qu'un examen sommaire de la douane anglaise; pourraient
toujours être réexpédiés de façon parvenir aux marchés
avant le commencement des enchères qui commencent
généralement 4 heures du matin. Notre exportation en
lapins et porcs, qui a atteint en 1885 le chiffre de
11,474,600 fr. ne tarderait pas doubler tripler, au
grand bien de nos populations qui en ont tant besoin.
Il va sans dire que le port dont nous préconisons la
création devrait être placé un point de la côte rapproché
de Bruges de telle sorte qu'il puisse ultérieurement servir
d'entrée un canal grande section qui relierait Bruges
la mer. X.
Epervier, un journal colombophile, a reçu
avis que cette mesure vient d'être rapportée.
Tant mieux.
Tuindag.
Liste précédente, fr. 36,558-60
Boîte du Monarque, 17-73
Vente de vieux journaux, 9-18
Total fr. 56,585-51
Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 53,632-07
Reste en caisse fr. 2,953-44
Ligy, Albert, 4
Boédt, Léon, 4
Swekels, Léon, 3
Verraeulen, Henri, 3
Gelders, Constant, 3
Froidure Robert, 4
Poot, Arthur, 2
Vanryckelen, Gustave, 3
Fraipont. Maurice, 4
Vannieuwenhuvse, Cyrille, 0 0
Lesaffre, Auguste, 1 1
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5
0
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3
3
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3 0 0
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du 15 au 22 Juillet 1887.
Naissances Sexe masculin, 1 id. féminin, 5.
Mariages
Samyn, Fidèle, cultivateur, et Lemahieu, Emérence,
sans profession.
Vieren, Marie, dentellière, 43 ans, célibataire, rue Lon
gue de Thourout. Hauspie, Cathérine, servante, 30 ans,
épouse de Benoît Stechler, rue de Menin. Devos, Char
les, journalier, 64 ans, époux de Virginie Metsu, rue Lon
gue de Thourout. Beun, Charles, ouvrier agricole, 53
ans, célibataire, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masc., 2 Id. fém. 1.
le 22 Juillet 1887.
(Suite,-voir n° du 5 Juin).
Le comité central des fêtes qui seront données bien
tôt l'occasion de l'inauguration du monument De Boo,
est composé des présidents des trois sous-comités, M.
le docteur Vanderheyde, conseiller communal, et MM.
Elie et Félix Van Merris, plus un délégué du clergé
qu'on prétend être M. le vicaire Ooghe, coadjuteur de
M. le Doyen de Poperinghe.
Ce comité est présidé par M. l'échevin Vandenberghe.
M. Félix Van Merris tenait beaucoup être nommé
secrétaire, mais son frère Elias, jugé plus capable, a
été nommé ces fonctions l'unanimité des suffrages
moins un. Ce vote est un nouveau camouflet pour le
pauvre avocat.
Voici maintenant, d'après ce qui vient de nous être
rapporté, quel serait le résultat des travaux des divers
sous-comités
Le premier a décidé, qu'au moment où l'on découvri
rait la statue De Boo, une grande cantate serait
chantée par tous les membres du cercle catholique aux
quels se joindraient ceux des différentes congrégations
des deux sexes, si nombreuses Poperinghe
Comme il est facile de s'en faire une idée, cette partie
de la fête produira un effet considérable au point de
vue artistico-musical.
C'est M. Retsin, pianiste de renom et ex-clerc de
l'église de S'-Bertin de notre ville qui, sur les pressan
tes instances de son ancien ami M. Vanderheyde, a
bien voulu se charger de la composition de la cantate
et qui viendra diriger l'exécution de son œuvre.
C'est également M. Retsin, dont le départ a laissé
de si vifs regrets dans le monde catholique de notre
ville, que M. le président Vanderheyde a chargé de
choisir parmi les nombreuses Dames choristos, celles
d'entr'elles qu'il croira les plus aptes pour chanter les
solis.
Le deuxième sous-comité n'a pris jusqu'à ce jour
aucune décision. Seulement nous savons que les mem
bres dont il se compose, ont été, on ne peut plus dés
appointés et furieux, quand M. Félix Van Merris, leur
président, les a informés que c'était tort qu'on avait
fait courir le bruit qu'il avait pris l'engagement de sub
venir tous les frais qui devaient résulter de l'organi
sation du festival. Loin d'être disposé de verser une
somme de 6000 francs, comme première mise de fonds,
il était bien décidé de ne sacrifier aucun liard pour
cette fête musicale.
Il eut même le toupet d'ajouter que, si on l'avait
nommé la présidence du 2me comité, c'était dans l'es
poir de le plumer, et que dans ces conditions on pou
vait le remplacer immédiatement.
Les travaux du troisième sous-comité chargé de la
partie historique de la fête, sont plus avancés, grâce
l'intelligente activité de son président.
Au début de la dernière séance, MElie Van Merris
a présenté ses collègues le croquis du premier groupe
qui doit figurer dans le cortège. Il est placé sur un
magnifique char. Au fond, sur une grande estrade, on
admire un homme de belle prestance dont le nez est
orné de magnifiques lunettes cet homme, assis
sur un grand brochet, porte en bandoulière une énor
me seringue. Il est entouré d'un essaim de jeunes vier
ges qui lui présentent de la manière la plus gracieuse
des bocs de bière d'Alveringhem.
Sur le devant du char, un autre groupe de jeunes
beautés offrent au héros des couronnes, en témoignage
de la gratitude des catholiques de la ville pour tous les
services qu'il a rendu leur parti, par la fermeté in
transigeante de son caractère et surtout par les nom
breuses conférences qu'il a données au cercle.
Comme on peut bien se le figurer, ce char produira
sur le public un effet bœuf.
Voilà pour le moment tout ce que nous savons des
préparatifs de la grrrande fête De Boo. Elle immortali
sera le nom de M. Vanderheyde, qui le premier en a
concu l'idée.
Malheureusement on dirait que les commissaires se
sont donnés le mot pour ne laisser rien transpirer de
ce qui est décidé dans leurs fréquentes réunions, et ce
n'est que, grâce certaines indiscrétions, que nous
parvenons pouvoir de temps en temps fournir quel
ques renseignements nos lecteurs.
«^oG^Ooo-
Le Journal d'Ypres.dans son numéro du 18 Mai der
nier, commettait une boulette en annonçant que l'évê-
que de Bruges avait été Poperinghe le 16 pour y
confirmer e au collège de S'-Bertin Il ajoutait qu'il
était allé ensuite Westvleteren où s'étaient rendus,
disait-il, les enfants de Crombeke. En ce moment, loin
d'être en tournée de confirmation, le chef de notre dio
cèse était alité dans son palais.
Mais, ce qui a été différé n'a pas été perdu, et dans
sa grande mansuétude, Monseigneur Faict a daigné ve
nir visiter ses FÉAUX Van Compernoliens le 13 de ce
mois.
Aussi, ne serez-vous pas étonné d'apprendre com
bien la joie était grande dans notre ville.
Tout le monde était en liesse notre administration
communale, pour célébrer cet heureux événement,
s'était mise en grève et notre gracieux et serviable
échevin, l'apothicaire Vandenberghe, craignant de
n'avoir pas assez de temps pour faire sa toilette avant
de paraître la table de Monseigneur, a refusé net de
procéder au mariage de deux personnes qui, sachant