S' SANTE A TOUS REVALENTA ARABICA fretin, histoire de ne pas se suicider tout-à-fait. Mais que pèse 1''amour-propre de MM. Surmont et Colaert Ces braves ont beau mettre dans leur balance leur personnalité qu'ils jaugent leur manière, cela ne compte guère, il n'y a que la balance de l'évêque qui fasse autorité. Or, cette balance là l'amour-propre de ces Messieurs ne pèse qu'un grain de millet. Allons en avant, clame Monseigneur, marche et le plus prudent des Colaert comme le plus rétif des Surmont de marcher comme un mouton qu'on mène l'abat toir. Car il n'y a pas dire, quand Monseigneur a parlé, il faut que tout plie. Aussi quand, com me ils le prévoient, les catholiques auront mordu la poussière, ce serait trop de crier honneur au courage malheureux. Ce courage forcé n'est que celui du forçat, et ce travail-là où est le mérite Mais revenons aux chiffres du Journal. Comme nous l'avons dit en commençant, nous n'y atta chons que peu ou point d'importance. Mais lui ne raisonne pas ainsi. Puisque tel est son raison nement nous le retenons, et quand nous lui aurons infligé une bonne tripotée selon toutes les règles de la stratégie électorale, autrement dit, quand nous aurons élargi le dernier écart, nous relèverons le chiffre pour les élections de 1890 et, ramassant le raisonnement du Journalpuisqu'il y tient, nous le lui frotterons au nez pour qu'il en fasse l'usage que sa logique lui commande. Mais restera-t-il fidèle ce raisonnement Nous apprenons et annonçons avec plaisir que les libéraux lutteront Boesinghe avec infini ment de chances de succès. On dit même celui-ci certain. Mêmes bonnes nouvelles pourWervicq. Allons tant mieux. Nos amis deWervicqy parviendront. Leur intrépidité est un gage de succès. On assure que M. Breyne-Devos n'accepte plus de candidature pour le Conseil Communal. Cela, c'est de mauvaise augure, car s'il y en a un qui sait d'où vient le vent, c'est bien celui-là. C'est son métier. Et cela ne donne pas réfléchir aux Biebuyck et Fraeys A la chaudière, les candidats catholiques Depuis, mettant exécution le projet dès longtemps annoncé, de réduire les cabaretiers l'impuissance, les cléricaux ont commencé faire des razzias dans primant ou du moins A diverses reprises déjà, nous avons dénoncé l'indignation publique les agissements scanda leux du Conseil Communal de Becelaere l'égard du personnel enseignant de l'école officielle. Ces dignes instituteurs ne sont pas encore au bout de leurs peines. De jour en jour, la persécution s'accentue. Les calotms de l'endroit ne sauront bientôt plus qu'inventer pour embêter leurs victimes Yoici ce que nous lisons ce sujet dans Bruxelles-Revue Espérons que nos amis de Becelaere mettront bon ordre tout cela le 16 Octobre. Aux urnes, libéraux Pour la patrie et pour la liberté Les sympathies du parti clérical pour les caba retiers n'ont jamais été bien grandes et il ne faut pas remonter bien loin pour se rappeler le jour où les scribes du Journal d'Ypres et du Nieuncsblad parlaient de ces commerçants comme d'un venin qui devait inoculer la mort nos insti- tutions. certaines provinces, le droit de débit de bois sons! Ce n'était pas assez encore! Aujourd'hui ils ont inventé une loi qui, s'il fallait en croire l'en seigne, serait destinée réprimer l'ivresse publi que, et qui en réalité n'a d'autre conséquence que de livrer le cabaretier pieds et poings liés la merci des mauvais clients Ce que cette nouvelle loi a déj causé d'ennui et de déboires d'honnêtes commerçants est in concevable On nous signale de divers points de la ville des incidents qui partout se ressemblent des gens sans aveu prennent place dans les éta blissements les plus tranquilles et, après avoir copieusement consommé, refusent de payer leur compte en se basant sur le texte de la nouvelle loi qui assimile les dettes de cabaret aux dettes de jeu, c'est dire celles que l'on ne peut ré clamer par voie judiciaire La plupart du temps le cabaretier, pour évi ter du tapage auquel il n'échappe pas toujours malgré ses concessions se contente de rien dire et de laisser partir ses clients incommodes, en jurant, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendra plusvoter pour les calotins qui l'ont gra tifié d'une pareille loi. Mais tout ne se passe pas d'ordinaire si tran quillement. Dans bien des localités, il y a du grabuge, voire même des bagarres épouvantables qui se sont terminées au bureau de police. Eh bien voilà le plus clair résultat de la loi. Quant l'ivresse, publique ou non, elle n'est nullement réprimée et Bacchus compte toujours autant de fervents adeptes qu'autrefois. Nous croyons savoir que la Société des ex-sous- officiers de l'armée belge recevra sous très peu de jours son drapeau. La remise aurait lieu le 9 Octobre prochain. De nombreuses députations étrangères se ren dront Ypres cette occasion. Les journaux cléricaux et protectionnistes reproduisent l'envi un article qui prétend démontrer que l'effet de la loi Surmont,pardon Dumont, établissant un droit d'entrée sur le bé tail étranger, a été de faire baisser le prix du bétail indigène. S'il en était ainsi, les paysans pourraient se vanter d'avoir été dupés par leurs élus et dupés comme on ne l'est pas. Mais tout le monde sait fort bien que si eette année le prix du bétail a baissé, malgré les droits, c'est parce que les spé culateurs qui ont voté ou fait voter la loi de fa mine, escomptant son profit, avaient acheté au dehors de grandes quantités de bétail et que les fourrages ayant presque complètement manqué et étant aujourd hui hors prix, ils sont forcés de se défaire vil prix de leurs réserves de bétail. Ils se rattraperont l'an prochain et la masse des paysans non spéculateurs, dont le bétail est aujourd'hui déprécié grâce eux, sera toujours leur victime et leur dupe tant qu'elle n'en débar rassera pas le pays. Le vicaire Schram, de Keyem, dont nous avons relaté les exploits dans un de nos derniers numé ros, a été acquitté par le tribunal de Furnes. Appel a été interjeté immédiatement par le ministère public. M. Gelders, professeur de rhétorique et de le corps électoral en sup s en faisant percevoir par de Bruges. Son successeur n'est pas encore désigné. Un nouveau succès enregistrer pour notre Collège Communal. Deux élèves de cet établissement, MM. Wous- sen, Nestor, de Comines, et Stragier, Jules, de Warnêton, ont subi, avec succès, l'examen d'ad mission l'école de médecine vétérinaire Cure- ghem. M. Georges Lernould, ancien élève du Collège Communal, vient de subir, avec succès, devant le Jury de l'Ecole du Génie Civil Gand, l'avant- dernier examen de Conducteur Civil. Un libraire de cette ville vient d'être signalé au Cercle de la Librairie pour sa manière déloyale de vendre les livres classiques. Il est espérer que les membres de ce cercle mettront bon ordre dans cette affaire et qu'ils sauront appliquer l'article du règlement sur la matière. (Communiqué.) Les almanachs ont paru.... Mesdames et Mes sieurs, permettez-nous de vous présenter l'année 1888. Elle aura l'honneur d'être bissextile. Pâques tombera le lr Avril, ce qui va ame ner cette singulière coïncidence que les poissons seront précisément pour le jour où cessera le maigre. Mardi gras, le 14 Février. L'Ascension, le 10 Mai et la Pentecôte le 20. Société de Gardes Civiques d'Ypres. =HH= La lutte scolaire n'a jamais été aussi intense qu'en ce moment. Tous les moyens possibles sont employés pour dépeupler l'école communale qui est fréquentée actuelle ment par plus de cent élèves. L'administration cléricale défend de donner l'enseigne ment de la religion un ancien élève de l'instituteur olliciel a été nommé inspecteur communal et une fille mancliottc, non diplômée et incapable d'exécuter le plus simple point de couture, remplit les fonctions de maîtresse d'ouvrages manuels. L'instruction gratuite est refusée aux enfants des personnes qui doivent vivre de leur salaire journalier et la rétribution scolaire payer par les élèves solvables est plus élevée l'école communale qu'aux écoles adoptées. Allons, édiles de Becelaere, demandez nos maîtres la suppression de l'école communale: nous parions un cheveu de Charles-le-Chauvecontrela tignassedu faux-bonhomme Thonissen, que vous obtiendrez gain de cause. -o-<x>{5froo«>- Tir extraordinaire du Lundi, 26 Septembre 1887. AUX POINTS. Ligy, Albert, Vannietuvenhuyse, Cyrille, Vandermarlière, Louis, Butaye, Arthur, Thiebault, Ferdinand, Vantholl, Henri, Deweerdt, Charles, Mailliard, Gustave, Bogaert, Alphonse, Ligy, Félix, Fraipont, Maurice, AU BLANC. Swekels, Léon. 3 4 4 3 4 18 4 2 5 4 2 17 2 5 2 4 3 16 2 4 2 3 3 14 2 S 3 2 2 14 4 0 0 4 5 13 0 2 4 4 3 13 1 2 3 4 3 13 4 2 S 2 0 13 5 2 4 2 0 13 1 1 2 3 5 12 RÉOUVERTURE, Samedi 10 Septembre, du Restaurant du Cercle, 3, rue Léopold, Bruxelles. pélicieuse farine de santé Du Barry de I.ondres. dite Trente cinq ans d'un invariable succès, en guérissant les vyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires, dents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois, pomissements, constipation, diarrhée, d}ssenlerie. coliques, éhlhisie, toux, asthme, étouffemenls, élourdissements, oppressions congestions, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesse, puisrement, anémie, chlorose, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix, des brouches, vessie, foie, reins, intestin, membrane, muqueuse, cerveau et sang ainsi que toute irritation et toute odeur fiévreuse en se levant, ou après certains plats, compro mettants, oignons, ail, etc., ou boissons alcooliques, même après le tabac. C'est en outre la nourriture par excellence qui seule réussit éviter tous 1er accidents de l'enfance. 90,000 cures, y compris celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas de Sa Sainteté feu le Pape Pie IX, de Mme la duchesse de Casllesfuart, le duc de Pluskowi Mme la marquise de Bréban, lord Stuarl de Decies, par, d'Angleterre, M. le docteur-professeur Wurzer etc etc. N° 05,176 M. le curé Comparet, de 18 ans de dyspepsie, de gastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs, faiblesses etsueure et nournes. Cure N" 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. La Revaienta du liarry m'a guérie, l'âge de 61 ans, d'énouvantables souffrances de vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles, ne plus pouvoir faire aucun mouvement, ni m'habiller, ni déshabiller avec, des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre toutes ces angoisses, tous les remèdes avaient échoué la Revaienta m'en a sauvé complètement. Bobksl, née Carbonnettey, rue du Balai, 11. Cure N» 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque d'appétit, mauvaise digestion, affectious du coeur, des reins, de la vessie, irritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revaienta. bon Pkyclrt, inslitututeur, Eynanças (Haute-Vienne) N° 49,812 Mme Marie Joly, de cinqanle ans de constipalioa, indigestion, nervosité, insomnies, asthme, tous flatus, spasmes, et nausées, N" 46,270 M. Roberts, d'une consomption pulmonaire, avec toux, vomissements, constipation et surdité de 25 années. Cure N» 75,124: M. et Mme Léger, 128, rue Oberkampf, Paris, d'une maladie du foie, avec vomissements et diarrhées horribles qui avaient résisté tout traitement pendant 16 ans. Cure N" 794 712 MmeChauvet Pizzala, d'anémie, d'épuisement et d'éloujfements N° 49522 M. Baldvvin de l'épuisement le plus comptes, paralysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeuneste. La femme de M. le maire de Volvie, d'une irilation pulmonaier avec crachement de sang et toux opiniâtre. Mon enfant se trouve très-bien de votre Revaienta Docteur G Proll, médecin, 8. rue Paradis, Nice. N» 98,716. M. le Professeur Dédé, Paris, a observé pendant de années que la Revaienta donne une santé florissante aux béblés, se aux mères un lait riche et abondant, M. Gauthier, Luzarches, d'une constipation opiniâtre, perle d'appétit, catarrhe, bronchite. M. le Professeur Benecke a sauvé son enfant par la Revaienta après que toutes les ressources médicales avaient été épuisées la guérir de vomissements contiuuels Egalement l'enfant de M. J. G. Montanay, 44, rue Condorcet, Paris, et le bébé de Mme Elize Martinet Alby, rue du Tunnel, Va'enee et de milliers d'autres nourrissons. Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer elle économise encore 50 fois son prix en médecines En boites. 1/4 kil.fr. 2-25; 1/2 kil., 4 fr. 1 kil., 7 fr12 kil., 70 fr. 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Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 3