Association Libérale LIBÉRALE ET CONSTITUTIONNELLE 47e ANNÉE 6 Octobre 1887 JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Dimanche, 9 Octobre, 6 heu res, l'Aigle d'Or, réunion de tous les électeurs libéraux. ASSOCIATION MM. G. DE STUERS, BRUAFAUT, GRAVET, POUPART. VERMEULEN, PARSY, VAN EECKHOUT. 3 A nos amis. Les intérêts matériels. 6 FI5ANCS PAR AN. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIHANCHE. D'YPRES. Siègent au bureau: MM. Cornette, président, Vanheule, vice-président, Merghelvnck, Bos- saert, Brunfaut, E. Van Daele, Poupart et Verschaeve. La salle est bondée et ne peut contenir toutes les personnesqui se présentent. Un grand nom bre remplit les corridors. L'entrain est énorme, la confiance sur tous les visages. La séance s'ouvre 7 heures et un quart. Le Président constate avec satisfaction que l'affluence est plus grande que jamais il y voit un gage certain du succès prochain. Il fait un appel pressant au dévouement et l'activité de tous les membres. De plus il faut l'union. Cette union est indispensable. D'un côté, dit-il, nous nous trouvons devant un parti qui ne désarme jamais et qui exploi tant toutes les convoitises, abusant de tous les moyens moraux et matériels pour capter la confiance et défaut de confiance la soumis sion, ne cherche qu'à asseoir sa domination sur les ruines de la société moderne; de l'autre côté, dans cette société moderne, nous nous trouvons tous les jours devant des questions nouvelles, les unes moins mûries que les autres, mais qui toutes réclament un examen sérieux et sont dignes de toute notre considération. Pour celles-ci, il sera temps de s'en occuper 3uand nous nous serons assurés de la journée u 16 Octobre. Ici l'accord doit être complet, l'effort unanime. A ce prix la victoire est nous, une victoire qui datera et dont nos ad versaires se souviendront. Ceci, dit-il, soit dit sans forfanterie, pour ne pas ressemblera nos adversaires qui, chaque élection, annoncent invariablement pour eux 100, 200 voix de majorité et qui finissent com me on sait. Or ces 150 voix c'est nous qui les aurons et c'est vous qui nous les donnerez et s'il y a plus, tant mieux, nous vous en serons d'autant plus reconnaissants. Enfin après avoir montré les conséquences d'un échec, le Président fait connaître les noms des membres sortants. Ce sont MM. le chev. G. de Stuers, A. Brunfaut, C. Gravet, O. Pou- part, P. Vermeulen, Ch. Leleup et Ed. Van Alleynnes. Ces deux derniers renoncent au renouvelle ment de leur mandat. M. le Président, tout en regrettant cette dé termination, ajoute que ces Messieurs restent des soldats dévoués du libéralisme. Le Comité, ayant eu pourvoir leur rem- dacement, a l'honneur de proposer MM. A. Van eckhout Président des Prud'hommes et arsy, colonel pensionné, Officier de l'Ordre de eopold, Président de la Société des Ex-Sous- Olficiers de l'armée. M. Van Eeckhout est le fils de ses œuvres c'est par son intelligence, par son activité qu'il a conquis la position qu'il occupe; il est d'une honorabilité parfaite; il est par ses fonctions de Président des Prud'hommes tous les jours en rapport avec l'ouvrier dont il soutient tes droits et le patron dont il connaît les difficultés; il est lui-même un ancien ouvrier et un ancien pa tron et dans l'état actuel de la société il en re présente une classe très-intéressante. M. Parsy a l'expérience des hommes et des choses; il est instruit; il a rendu l'Etat de longs services et il est capable d'en rendre en core. Par sa qualité doPrésident des Ex-Sous- Officiers il est en relations régulières avec toute une catégorie de citoyens peut-être un peu trop ignorés et auxquels M. Parsy pourra rendre des services. Enfin M. Parsy a toujours été et sera profondément dévoué la chose publique. En conséquence, dit le Président, le Comité a l'honneur de présentera l'Assemblée, comme candidats provisoires M. Parsy fait une déclaration politique dans laquelle il affirme son attachement sincère au libéralisme; son libéralismeà lui,dit-il,signifie ordre et progrès. M. le Président dit que M. Van Eeckhout l'a prié de l'excuser auprès des membres de l'Asso ciation de son absence. M. Van Eeckhout est forcément absent. 11 est en Hollande. D'après le règlement les membres de l'Asso ciation ont le droit de présenter, de leur côté, et en opposition ou ajouter aux noms propo sés, d'autres noms qui, après acceptation au scrutin secret, sont portés sur la liste des can didats provisoires et sur laquelle est ensuite appelée se prononcer l'assemblée générale. Si aucune proposition nouvelle n'est faite, les candidats du Comité sont proclamés candidats définitifs. Après avoir rappelé cette disposition du règlement, et aucune proposition nouvelle n'émanant de l'initiative de l'Assemblée, sont proclamés candidats définitifs pour l'élection du 16 Octobre MM. G. de Stuers, Brunfaut, Gravet, Poupart, Vermeulen, Parsy et Van Eeckhout. Tous ces noms sont accueillis par de chaleu reux applaudissements. 37. Vanheule se proposait de prendre la pa role pour répondre aux griefs que les catholi ques annoncent tous les jours contre l'Admi nistration Communale. Celte promesse tarde, son grand regret, de se réaliser; mais cela viendra, dit-il, il faut le croire. Nous aurons leur manifeste et il se charge d'en faire bonne justice. 11 se fait fort de prouver, chiffres en mains, que la ville d'Ypres, dans un avenir rapproché, sera la plus riche de la Province et ue le boni du compte 1886 de la ville, qui est e 70,000 fr., n'est que le commencement de la prospérité communale tant décriée et calom nies par nos adversaires. La réunion suivante est fixée au Dimanche, 9 courant, 6 heures du soir. Beaucoup d'électeurs qui ont subi des modi fications dans leur situation électorale ont reçu dans le courant du mois d'Août une notification les informant qu'ils sont rayés des listes électo rales qui viennent d'être confectionnées au mois d'Août. Il est remarquer que cet avis ne les prive pas du droit électoral pour la présente année 1887, de sorte que, en dépit de tout ce quon pourrait leur signifier, ils restent élec teurs communaux en 1887 et en cette qualité ils peuvent prendre part l'élection prochaine du 16 Octobre pour le renouvellement du Con seil Communal. Nous prions nos confrères flamands de re produire cet avis. Ypres, le 5 Octobre 1887. La lutte électorale Ypres emprunte une importance extraordinaire aux circonstances en effet, d'importants travaux ont été faits par notre municipalité, (qu'on peut vraiment appe ler intelligente) pour rendre la ville salubre elle lui a procuré une eau abondante et saine, bienfait énorme, quand on songe au liquide si médiocre de qualité et de quantité, que don naient autrefois les puits, les fossés, les étangs cette distribution a contribué dans une large mesure rendre la ville prospère il n'en est jas de même malheureusement partout Po- jeringhe, par exemple, il n'y a pas d'eau dans a plupart des communes flamandes, pas d'eau S' Nicolas, la ville ultra-cléricale, pas d'eau cependant il y a là plusieurs établissements in dustriels menacés du chômage par les temps de sécheresse ou forcés de restreindre leurs tra- L\o 79. Jeudi, LE PROGRES vires acquirit EUNItO. ABONNEMENT PAR AN; Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays. 7-00. tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr 0-25. Insertions Judiciaires la ligne un franc. Pour les annonces de France et de Belgique s'adresser l'Agence Havas, Bruxelles, 89, Marché aux Herbes. ET CONSTITUTIONNELLE Séance du 2 Octobre 1887. M. Merghelynck fait un appel chaleureux l'union de tous les membres; il rappelle oue les candidats de l'Association une lois proclamés, deviennent les candidats de chaque membre en particulier; que les ressentiments doivent se taire devant le résultat du scrutin et que tous les membres de l'Association sont engagés d'honneur les soutenir. 5 x cyr^X" «A-*-»

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Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 1