ÉLECTIONS COMMUNALES Nos Candidats. 80. Dimanche, 47e ANNÉE. 9 Octobre 1887. JOURNAL D'APRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. DU 16 OCTOBRE 1887. UBI Électeurs, Élections communales. 6 FRANCS PAR AN. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQUIR1T ECN1K). I. 1 Brunfaul, Auguste. 2. 2. de Sluers, Gustave. 3. X pr-j 3. Gravet, François. 7 'S 4. OO 4. Parsy, Léopold, 3. g cr> :s5 -s5 c -> 3. Poupart, Oscar. 6. 6. Van Ëeckhout, Ange. 7. 7. Vermeille!), Polydorc. Au nom de l'opinion libérale, nous croyons devoir remercier les Conseillers sortants qui ont bien voulu accepter le renouvellement de leurs mandats. Ils donnent notre parti un précieux exemple de constance et de fidélité au drapeau. Plusieurs d'entre eux auraient pu invoquer avec raison peut-être, des considérations per sonnelles. Cédant des sollicitations d'ordre supérieur, ils ont encore une fois inscrit leurs noms respectés sur notre liste. Nous n'insisterons pas sur les mérites divers et les nombreuses aptitudes des Conseillers sortants. Ils représentent avec l'autorité de l'expérience et l'éclat des services rendus, tous les grands intérêts sociaux, tous les éléments de prospérité qui font vivre et progresser notre chère cité. Ils appartiennent une administration dont nous ne voulons pas en ce moment faire l'éloge, mais dont nous pouvons dire qu'elle n'a négligé aucun effort pour transforma, assainir et em bellir notre ville, pour assurer la marche régu lière de tous nos services communaux, pour développer dans la plus large mesure l'outillage de nos écoles. Tant au point de vue matériel qu'au point de vue plus précieux encore des intérêts de l'in telligence, nos Conseillers sortants ont la con science d'avoir fait leur devoir et de n'avoir pas démérité. Certes, dans ce contact journalier de l'intérêt public et de l'intérêt privé, il a pu surgir des mécontentements sur un autre terrain les décisions du Conseil communal ont pu pro voquer, dans des groupes divers, des froisse ments notables. Mais quelleque soit d'ailleurs la valeur de ces griefs, ceux qui les nourrissent doivent se dire que l'administration laquelle ils s'adressent ne s'est jamais inspirée que de l'avenir de la cité et ne s est jamais laissé guider que par des considérations d'intérêt général. Cette administration, vous allez la renforcer par deux Conseillers nouveaux M. Parsy, co lonel en retraite, dont vous appréciez tous la vive et ferme intelligence; M. Van Eeckhout, qui, grâce son énergie et son travail, a su se créer une situation des plus enviées. Telle est notre liste. Elle concentre toutes les capacités, toutes les aptitudes. Elle représente, dans une proportion équitabletoutes les nuances de notre parti ce titre, elle affirme puissamment notre forte et indestructible union. Certes, il y a parmi nous des questions d'op- lortunité et sur l'application diverse de nos irincipes, des dissentiments trop explicables jour n'être pas justifiés. Les uns veulent hâter e progrès et lancer le parti dans des voies nou velles d'autres s'attachent davantage aux difficultés de l'heure présente et ajournent d'autres temps les réformes démocratiques. Nous nous consolons de ces inévitables dissi dences en nous disant que nous ne serions plus le parti libéral, le parti du libre examen et de la libre discussion si, sur tous les points du programme de l'avenir devait s'imposer une stérile uniformité de vues nous nous en con solons surtout en disant ques'il est des questions qui nous divisent il est des sentiments tenaces qui nous unissent. Doctrinaires et progressis tes nous avons la haine de la réaction; nous avons tous l'ardent désir de voir le peuple croître en intelligence et en dignité; nous avons tous la volonté d'assurer et de défendre le patrimoine de la civilisation moderne contre les assauts de la théocratie. Et nous avons une autre volonté, plus tenace et plus indestructible encore puisqu'elle s'ali mente aux sources vives du patriotisme local. Nous voulons conserver notre Hôtel-de-Ville et en écarter les ennemis de la bourgeoisie/es adversaires fanatiques de tout ce qui fait l'orgueil et la gloire de notre cité de nos écoles, de nos bi bliothèques publiques, de toutes nos institutions popu laires. Le Journal dYpres publie au sujet de nos prochaines élections communales un article qui exhale un parfum tout fait pantaléonien. C'est un tissu de sottises et de grossièretés dont on cherche vainement saisir le sens et la Eiortée pour raconter des billevesées pareil- es, il laut n'avoir vraiment aucun reproche sérieux articuler. Nous avouons du reste que nous avons beau lire et relire cette élucubra- tion, nous n'y comprenons mot; il est vrai que nous n'avons ni l'intelligence, ni la finesse d'es prit, ni surtout la délicatesse de sentiments d'un pantalèon et il n'est pas étonnant dès lors tjue nous ne sachions ni admirer, ni apprécier le style si délicat et si spirituel de ce fantasque personnage et de son petit acolyte. Nous connaissions d'ailleurs d'avance la lac tique de nos adversaires, elle est partout et tou jours la même ils ne doutent de rien et sont assurés comme toujours de balayer l'hôtel-de- ville. Ce thème est connu et usé nous l'avons LE PROGRES ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25. Insertions Judiciaires la ligne un franc. Pour les annonces de France et de Belgique s'adresser l'Agence Havas, Bruxelles, 89, Marché aux Herbes. B X B B B - B ÉLECTEURS, c'est cette volonté que vous allez affirmer encore une fois en affirmant sur les sept candidats proposés par l'Association Libé rale vos sentiments d'union. Vous défendrez notre Hôtel-de-Ville en opposant ceux qui vont en tenter l'assaut le rempart de vos loya les énergies et de vos indomptables convictions.

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Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 1