700,000 fr.
Supplément au PROGRÈS d'Ypres du 16 Octobre 1887.
Électeurs,
Legs Alph. Vandenpeereboom.
POPERIlYGHE,
QUAGHEBEUR dit le berger» !!lh
M. WEENS.
Maintenant, ÉLECTEURS,
MM. DEWULF,
et BAECKEROOT,
SANTÉ A TOUS
REVALENTA ARABICA
Le Moniteur du 9 publie deux arrêtés royaux
du 7, contresigné De Volder l'un refusant un
legs fait l'Etat par M. Alphonse Vandenpee
reboom, l'autre autorisant la fabrique d'église
d'Adinkerke accepter une donation faite par
Mme Emilie Calmeyn, née Bortier, et M11' Hor-
tense Calmeyn.
Voici les considérants et le dispositif du pre
mier arrêté
Nous avions été induits en erreur en annon
çant, dans notre dernière correspondance, que
trois candidats, dont deux franchement libé
raux et un indépendant, se mettraient sur les
rangs en opposition avec MM. LAVA, VAN-
CAEYSEELE.... et le nommé QUAGHEBEUR
dit le Schaapboer).
Il y a eu en effet question de ces candidatu
res, seulement, en présence d'une circulaire
ministérielle datée du 25 Juin 1884 et «signée
YVoeste, Jacobs et Cie, M. Vandelanotle, gref
fier de la Justice de Paix, qui devait se trouver
la tête de la liste libérale, a cru prudent de
ne pas s'exposer la vengeance des jésuites
qui actuellement gouvernent la Belgique et
nous croyons qu'il a bien fait.
L'élection prochaine nous présente donc peu
d'intérêt. Seulement nous souhaitons bonne
chance M. Baeckeroot dont nous avons dans
le temps chaleureusement détendu la candida
ture comme Commandant des Pompiers et dont
nous avons été les premiers préconiser celle
de Conseiller communal.
Maintenant nous demandons ceux qui re
grettent peut-être qu'il n'y a pas de lutte,
quoi celle-ci eut pu aboutir? Pour ce qui nous
concerne, nous croyons que, vu l'état de com
plet délabrement dans lequel, tant au point de
vue administratif que financier, nos édiles ont
mis la ville, il vaut mieux que les hommes du
cercle, ou plutôt les frocards étrangers qui
l'administrent, assument eux seuls la respon
sabilité de la position dans laquelle se trouve
actuellement notre pauvre cite.
Le mécontentement grandit tous les jours et
beaucoup d'afiiliés la bande noire ne se
gênent plus pour dire publiquement qu'ils
deviennent fatigués de porter plus longtemps
la livrée de letranger Vanderheyden qui
veut tout dominer Poperinghe.
Si déjà il en est ainsi aujourd hui, que sera-
ce une fois qu'un nouvel appel sera fait leur
bourse et que, après avoir sous forme de taxe
sur les trottoirs, rançonné de nouveau les naïfs
poperinghois, on leur parlera d'un nouvel em
prunt et d'augmentation de centimes addition
nels?
C'est alors qu'il y aura des pleurs et des
grincements de dents.
Ils vont trop bien pour les déranger dans leur
besogne et en ce moment une opposition dans
le conseil serait contraire au but qu'on veut
atteindre.
La poire n'est pas mûre, mais sa maturité
avance et bientôt elle sera point pour être
cueillie.
Après cette élection notre administration
communale restera ce qu'elle était auparavant;
elle deviendra même de plus en plus tracas-
sière et bientôt elle perdra le peu de popularité
qui lui reste.
Ceci dit, causons des nouveaux candidats
qui, bientôt, par ordre du clergé, seront nommes
conseillers communaux et disons sans détours,
qu'abstraction faite de la candidature de M.
Baeckeroot, on est tenté de croire une véri
table mystification.
D'abord nous rencontrons le nom de M. le
NOTAIRE LAVA, qui depuis plusieurs années,
nous assure-t-on, n'a recule devant aucune
bassesse pour obtenir un siège au conseil com
munal et qui n'est au fond, personne ne peut
le nier, qu'une servile créature de M. Berten
auquel il doit toute sa position et bien dautres
choses...?
Il en est de même du sieur Vancaeyseele qui
habite une ferme appartenant notre bourg
mestre.
Quant au troisième, il nous répugne, comme
poperinghois, d'en parler mais puisqu'il le
faut contentons-nous de dire que le choix sous
tous les rapports est des plus déplorables, et
qu'il se nomme
Ce quidam, apprécié sa juste valeur par
tout le monde, viendra bientôt augmenter le
nombre des imbéciles qui sont chargés de la
défense de nos intérêts.
Cependant pour représenter la partie la plus
riche en agriculture de notre ville, il ne fallait
Eas chercher loin pour trouver un homme aussi
onnête que modeste et intelligent, qui tout en
ne pouvant |sous aucun rapport être suspect
aux catholiques ni passer pour avoir des atta
ches avec les libéraux, réunissait toutes les
qualités voulues pour représenter la culture.
Cet homme avait sa place marquée l'Hôtel-
de-Ville, et s'appelle
Mais on lui a préféré le «Schaapboer» QUA
GHEBEUR N'est-ce pas un comble
que vous reste-il faire
Nous disons ceux qui sont LIBRES et IN
DÉPENDANTS n'allez pas voter, et ceux
dont l'absence au scrutin pourrait nuire leurs
intérêts ne votez que pour
qui, part leurs opinions politiques, ont tou
jours donné des preuves de l'esprit de concilia
tion qui les animent et du vif intérêt qu'ils
portent notre ville.
Voilà la seule ligne de conduite que vous
avez suivre, si vous voulez protester contre
la mauvaise gestion des affaires de notre cité
affligée en ce moment d'une dette d'environ
sans compter ce que l'avenir et le Moniteur
vous réserve bref délai.
Vu l'extrait délivré par le notaire Titeca, de résidence
Ypres, du testament olographe en date du 14 Février 1883,
par lequel M. Alphonse Vandenpeereboom, ministre
d'Etat, grand eprdon de l'ordre de Léopold, etc., etc., dis
pose comme suit
Je lègue l'Etat belge un capital de douze mille
francs (12,000 francs), condition d'admettre l'institu
tion royale de Messines, une orpheline ou fille d'un servi
teur de la ville d'Ypres, pompier, ouvrier ou agent infé
rieur, mort ou hors d'état d'entretenir sa famille celte
jeune fille devra réunir les autres conditions réglementai
res d'âge, saDté, etc., etc.
Vu la délibération de l'administration de l'institution
royale de Messines, en date du 29 Octobre 1884
Considérant qu'aux termes de l'article 18 du règlement
approuvé par l'arrêté royal du 21 Mai 1849, l'institution
royale de Messines est spécialement destinée l'éducation
des filles de militaires dénués de fortune, morts sous les
drapeaux ou réformés définitivement du service comme
invalides pour blessures reçues ou pour infirmités quel
conques contractées dans la carrière des armes
Considérant que d'autre part rétablissement constituer
l'aide des biens faisant l'objet de la donation de M.
Jacquet-Baulny, autorisée par notre arrêté du 22 Avril
1878, doit servir recevoir les orphelines de fonctionnai
res de l'ordre administratif, appartenant tout le royaume;
Considérant que la libéralité de M. Vandenpeereboom
s'adresse exclusivement des orphelines et des enfants
pauvres de la ville d'Ypres que les bénificiaires de ladite
libéralité ne rentrent donc ni dans la catégorie des enfants
admettre l'institution royale de Messines, ni dans celle
des enfants en faveur desquelles a été fondé l'établisse
ment qui fait l'objet de la libéralité de M. Jacquet-Baulny;
Considérant au surplus qu'en matière de libéralités la
capacité de l'Etat ne comprend que les œuvres ayant un
caractère d'utilité générale et qui, ce titre, intéressent
tous les citoyens sans distinction ou certaines catégories
générales de citoyens qu'on ne peut dès lors attribuer
l'Etat une fondation dont les bienfaits sont restreints aux
habitants d'une circonscription déterminée
Vu les articles 910, 911 et 937 du code civil
Article unique. L'Etat belge n'est pas autorisé accep
ter le legs qui lui est fait par M. Vandenpeereboom pré
nommé.
«ago t. i
le 13 Octobre 1887.
pélicieuse farine de santé Du Barry de I.ondres. dite
Trente cinq ans d'un invariable succès, en guérissant les
vyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires,
dents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois,
pomissements, constipation, diarrhée, djssenlerie. coliquess
éhthisie, toux, asthme, étouffements. étourdissements, oppression,
congestions, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesse,
puisvement, anémie, chlorose, tous désordres de la poitrine,
gorge, haleine, voix, des brouches. vessie, foie, reins, intestin,
membrane, muqueuse, cerveau et sang ainsi que toute irritation et
toute odeur fiévreuse en se levant, ou après eerlains plats, compro
mettants, oignons, ail, etc., ou boissons alcooliques, même aprèslt
tabac. C'est en outre la nourriture par excellence qui seule réussie
éviter tous les accidents de l'enfance. 90.000 cures, y compris
celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas de Sa Sainteté feu le Pape
Pie IX, de Mme la duchesse de Castlestuart. le duc de Pluskowi
Mme la marquise de Bréban, lord Stuart de Decies, par,
d'Angleterre. M. le docteur-professeur Wurzer etc etc.
N» 65,476 M. le curé Comparet, de 18 ans de dyspepsie, de
gastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs, faiblesses et sueure
etnournes.
Cure N» 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. La Revalenta du
Itarry m'a guérie, l'âge de 61 ans, d'épouvantables souffrances de
vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles, ne pins
pouvoir faire aucun mouvement, ni m'habiller. ni déshabiller avec,
des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre
toutes ces angoisses, tous les remèdes avaient échoué la Revalenta
m'en a sauvé complètement. Boskkl, née Carbonnettey, rue du
Balai, 11.
Cure N° 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque
d'appétit, mauvaise digestion, affections du cœur, des reins, de la
vessie, irritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont
disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenta.
son Pstclst, institututeur, Eynanças (Haute-Vienne)
N° 49,812 Mme Marie Joly, de cinqante ans de constipation,
indigestion, nervosité, insomnies, asthme, tous flatus, spasmes, et
nausées. N° 46,270 M. Roberts. d'une consomption pulmonaire,
avec toux, vomissements, constipation et surdité de 25 années.
Cure N» 75,124: M. el Mme Léger, 128, rueOberkampf, Paris,
d'une maladie du foieavec vomissements et diarrhées horribles qui
avaient résisté tout traitement pendant 16 ans. Cure 794
712 Mme Chauvet Pizzala, d'anémie, d'épuisement et d'étouffements
N° 49522: M. Baldwinde l'épuisement le plus comptes,
paralysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeuneste.
La femme de M. le maire de Volvie, d'une irilation pulmonaier
avec crachement de sang et toux opiniâtre.
Mon enfant se trouve très-bien de votre Revalenta Docteur G.
Proll, médecin, 8. rue Paradis, Nice.
N» 98,716. M. le Professeur Dédé, Paris, a observé pendant
de années que la Revalenta donne une santé florissante aux bébtés,
se aux mères un lait riche et abondant,
M. Gauthier, Luzarches, d'une constipation opiniâtre, perle
d'appétit, catarrhe, bronchite.
M. le Professeur Benecke a sauvé son enfant par la Revalenta
après que toutes les ressources médicales avaient été épuisées la
guérir de vomissements contiuuels Egalement l'enfant de M. J. G.
Montanay, 44, rue Condorcet, Paris, et le bébé de Mme Elize
Martinet Alby, rue du Tunnpl, àVa'enee et de milliers d'autres
nourrissons.
Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer elle
économise encore 50 fois son prix en médecines En boites. 1/4
kil., fr. 2-25; 1/2 kil., 4 fr.; 1 kil.. 7 fr.; 12 kil., 70 fr. Les
Biscuits de Revalenta, en boites de 4 et 7 fr. La Revalenta chocolatée-
1/2 livre, fr. 2-25; 1 livre,4 fr.; 2 livres, 7 fr. Envoi contre bon
de poste franco. Dépôt partout, chez les pharmaciens et épiciers
Do Bxxrt et Cis, limited Agent général pour la Belgique. M.
Emile TIMMERMANS, rue Rouppe. 6 et 8, Bruxelles.
Dépôt YPRES, Frysou-Vanoutrive, pharmacien, rue de Dixmude.
Becuwe, pharmacien.
A. Delhaizeet C", Grand'Place, 22.
MOORSLEDE, Ch. Bostyn, boulanger.