ÉLECTIONS COMMUNALES Coîaert, Kené. Parsy, Léopold. N° 84. Dimanche, 47e ANNÉE. 25 Octobre 1887. JOURNAL D'APRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. BALLOTTAGE DU 25 OCTOBRE 1887. Instructions pour l'électeur. Messieurs les Électeurs, BRUNFAUT, Auguste. Chev. de STUERS, Gustave. GRAVET, François. POUPART, Oscar. VAN EECKHOUT, Ange. VERMEULEN, Polydore. Les contrôleurs. PARSY. Partout ou nulle part. 6 FRANCS PAR AN. paraissant le jeudi et le dimanche. I. L'élection commence 9 heures du matin, le deuxième réappel se fait midi juste. II. L'électeur apporte sa convocation il verra la dessus dans quel bureau il doit voter. III. A l'appel de son nom, l'électeur se rend dans le bureau et reçoit des mains du président un bulletin de vole plié en quatre, ayant l'estampille en dehors puis entre dans un couloir isolé, ouvre son bulletin et, avec le tampon, noircit le point blanc qui se trouve dans le carré noir au- dessus de la liste de droite. Puis il replie son bulletin de la même manière qu'il l'a reçu, sort du couloir, montre son bulletin au président avec l'estampille en dehors, et le met lui-même dans l'urne. IV. On doit bien faire attention de ne pas faire des taches d'encre en dehors du carré noir, sinon le bulletin serait incontestablement annulé. V. S'il arrivait qu'un électeur eut sali son bulletin en dehors du carré noir, il peut en demander un autre au président. Le premier est immédiatement annulé, sans que jamais personne en connaisse le contenu. Nous vous adressons nos pins sincères remerciments pour l'honneur que vous nous avez fait en nous confiant, Dimanche dernier, un mandat de Conseiller communal. Nous ne nous dissimulons pas, Messieurs, la difficulté de la tâche que nous avons remplir. Mais nous comptons sur votre appui dans l'avenir comme nous l'avons obtenu dans le passé et, forts de votre puissant concours, nous avons la volonté de continuer travailler la prospérité de notre chère ville d'Ypres. Un regret est venu se joindre notre légitime satisfaction il a manqué M. le Colonel PARS Y, qui sollicitait avec nous vos suffrages, trois voix pour atteindre la majorité absolue, de telle sorte que cet honorable candidat sera soumis, Dimanche 23 Octobre, un scrutin de ballottage avec M. Colaert, candidat clérical. Nous venons vous prier de bien vouloir accorder vos suffrages M. PARSY. Il en est digne tous égards. Voter pour le candidat libéral, M. PARSY, c'est confirmer le vote que vous avez émis Dimanche dernier en pleine connaissance de cause c'est ratifier nouveau la gestion de l'Administration com munale que vous avez déjà approuvée c'est empêcher qu'un clérical ne vienne entraver la bonne marche des affaires par d'incessantes discussions politiques c'est rester logique et conséquent avec tout votre passé politique c'est, en un mot, compléter notre triomphe du 16 Octobre. Nos adversaires essayent, il est vrai, de retenir un certain nombre d'électeurs chez eux, sous pré texte que le nouveau scrutin n'a pas grande importance mais c'est là une manœuvre contre laquelle nous croyons devoir vous mettre en garde. Ypkes, le 22 Octobre 1887. Le Moniteur des petits frères demande, avec plus de naïveté que de raison, que les électeurs envoient l'Hôtel-de-Ville une opposition cléri cale et, pour commencer, introduisent au Con seil Mons Colaert. S'ils y avaient le moindre intérêt, soit Mais quelles raisons ont-ils de souhaiter que les séances du Conseil se passent en criailleries vaines, en clabaudages oiseux, en scènes de vio lences où les démentis se croiseraient peut-être avec les soufflets, comme cela se passait Ver- viers et Tournai l'époque où siégeaient au Conseil les contrôleurs qui viennent d'en être chassés Ce serait bien amusant, pense le Journal Oui, mais aussi bien triste, bien pénible Un Conseil communal n'est pas fait pour se donner en spectacle la population. Il doit administrer le patrimoine de tous, avec sagesse, calme et prévoyance. Et ces qualités ne sont pas celles que lui in culquera l'entrée d'un brouillon de la force de Mons Colaert. Les scènes violentes suscitées au Parlement Î)ar le sympathique représentant sont là pour e prouver. En tous cas, les bons citoyens n'ont qu'à se féliciter de ne jamais avoir envoyé au Conseil aucun de ces prétendus contrôleurs cléricaux. Il est certain qu'avec un Conseil composé comme il l'a été jusqu'à ce jour, les questions sont mieux examinées, le contrôle se fait sans passion, sans prévention, sans esprit de parti, mais avec maturité et réflexion et il n'en est que plus sérieux. C'est ce point que nos adversaires eux- mêmes ont reconnu que les séances de l'Hôtel- de-ville sont de véritables séances d'affaires. C'est ce point encore que les grincheux du Cercle noir ne trouvent souvent plus rien dire dans leurs journaux. C'est ce point que tout le monde est satisfait et se félicite de cette marche peu tapageuse, mais très-féconde de l'administration qui nous vaut l'admirable développement de la ville d'Ypres. Faut-il détruire cette situation et en arriver aux disputes et aux querelles que l'on déplorait si vivement dans d'autres localités Les électeurs ne sont ni assez insensés ni assez ennemis de leur ville et de leur bien-être pour y prêter les mains. Ils renverront Mons Colaert son étude et voteront en masse pour notre candidat, Monsieur Si Mons Colaert est un partisan aussi sincère qu'il le prétend Ypres de la représen tation des minorités dans les assemblées délibé rantes, que ne le prouve-t-il, Bruxelles en défendant ce principe et en usant, au besoin, de son droit d'initiative parlementaire PROGRES VIRES ACQUIRIT EPNRO. ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25. Insertions Judiciaires la ligne un franc. Pour les annonces de France et de Belgique s'adresser l'Agence Havas, Bruxelles, 89, Marché aux Herbes. o n B On noircit ce point blanc quand on veut voter pour le LIBÉRAL. Nous ne saurions assez vous engager^ MM., vous rendre tous au scrutin et nous vous prions d'agréer avec nos remerciments réitérés, l'assurance de nos sentiments les plus distingués.

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Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 1