Supplément au PROGRÈS d'Ypres du 23 Octobre 1887.
TOUS LES IMPRIMÉS OFFICIELS
POPERINGHE,
Élections Communales.
1012 électeurs étaient inscrits.
571 ont seul répondu la voix aussi pressante que
pleine de menaces des matadors du cercle.
La succession Pyssonier.
Un arrêté royal du 26 Septembre paru hier
au Moniteur porte ce qui suit
SANTÉ A TOUS
REVALENTA ARABICA
On peut toujours se procurer
Chez E. EAUBiW-AM ATHÉE,
IMPRIMEUR-LIBRAIRE,
20, rue au Beurre, 20,
l'usage de
MM. les Secrétaires et Receveurs communaux.
le 21 Octobre 1887.
La veille des élections nous écrivions
t Le mécontentement grandit tous les jours et beau-
coup d'affiliés de la bande noire ne se gênent plus pour
dire publiquement, qu'ils deviennent fatigués de porter
plus longtemps la livrée de l'étranger VANDEH-
HEYDE qui veut tout dominer Poperinghe.
Eh bien, avons-nous été bons prophètes
Qu'en pensez-vous, MM. Vanderheyde et Vanden Berghe,
vous qui, en lisant notre modeste prose, haussiez avec
mépris les épaules, en disant
Les insensés ne connaissent pas notre force et ils
ignorent jusqu'où s'étend l'influence occulte que, soute-
nus par le clergé, nous exerçons sur les masses.
Celte fois nous donnerons de nos nouvelles aux mé
créants qui osent en douter, en les écrasant pour tout de
bon. Nos adversaires ne luttent pas c'est un calcul de
leur part, et ils compteront, comme protestants contre
notre administration, toutes les abstentions. Nous travail
lerons donc l'élection comme s'il y avait lutte et nous for
cerons les électeurs de venir en masse au scrutin.
A notre voix et celle de nos zélés pasteurs, toute la
population se lèvera comme un seul homme pour nous don
ner une preuve d'admiration et de sympathie, et, part
une insignifiante poignée de mauvais gueux qui resteront
bouder chez eux, jamais on n'aura vu voter un plus grand
nombre d'électeurs. Tous nos amis tiendront protester
contre les injustes critiques dont nos détracteurs, depuis
quelque temps, ne cessent de nous accabler.
Vos démarches, Monsieur Vanderheyde d'Alveringhem,
n'ont pas été couronné de succès et le résultat du scrutin
doit vous avoir prouvé combien on est fatigué de vous et
de votre coterie
Jamais nous n'aurions espéré de la part des électeurs,
une réponse aussi catégorique votre outrecuidance.
Convenez que la défaite morale que vous avez essuyée a
été complète et votre humiliation doit être d'autant plus
dure digérer, qu'en grande partie ce sont vos propres
amis qui vous l'ont infligée.
Vous n'avez d'ailleurs que ce que vous méritez et nous
croyons que vous vous y attendiez un peu, car c'est la pre
mière fois, que le parti catholique, convaincu de son im
popularité toujours croissante, n'a pas osé adresser un
manifeste aux Poperinghois pour leur exposer les bien
faits de son administration.
Quelques chiffres démontreront l'évidence toute l'éten
due de l'affront que le corps électoral vient d'infliger la
partie exaltée et intransigeante du parti catholique dont
les véritables chefs ne sont pour la plupart que des étran
gers.
Nous nous bornerons pour aujourd'hui de constater que,
suivant notre conseil, 441 électeurs se sont abstenus
d'aller voter.
É- Jfc
Dans un prochain numéro nous nous proposons d'exa
miner le nombre de voix que les différents candidats ont
obtenu et de tirer de cet examen les conséquences qui en
découlent au point de vue de la popularité de chacun
d'eux. (A continuer.)
Vu l'expédition délivrée par le notaire Butaye, de rési
dence Ypres, du testament olographe, en date du 11
Septembre 1885, par lequel M. Emile Pyssonier, proprié
taire et négociant en la dite ville, dispose comme suit
Je donne et lègue l'universalité de mes biens meubles
et immeubles, sans rien excepter, aux hospices civils de
Bruxelles, et ce aux charges, clauses et conditions sui
vantes
Je désire qu'une pierre commémorative soit fixée dans
la façade de l'hôpital Saint-Jean, comme il y en a déjà
beaucoup.
Je désire qu'après l'extinction des diverses rentes
viagères, le revenu de mon actif soit utilisé rechercher
les erreurs judiciaires qui pourraient avoir été commises
au point de vue pénal et venir au secours des personnes
qui pourraient en avoir été victimes, soit en travaillant
leur réhabilitation, soit en leur fournissant en attendant
les moyens de subsistance.
Je désire que mon nom soit attribué cette œuvre de
réparation et je supplie les hospices de lâcher de faire de
la propagande afin d'amener les capitaux des personnes
charitables vers cette œuvre.
L'entretien du caveau de la famille, Ypres, est la
charge des hospices de Bruxelles.
Je prie les hospices de consacrer le tiers du revenu de
mon actif immédiatement disponible du temps de la vie
de... aux mêmes intentions de celte œuvre et si, comme
il est espérer, des erreurs judiciaires ne se représentaient
plus, je prie les hospices, après avoir capitalisé ce revenu
dix ans, de le consacrer au soulagement des condamnés
libérés repentants. Il en serait de même après la mort
de...
Si pour un motif imprévu mon legs ne pouvait être
agréé dans les conditions susdites, j'institue les hospices
civils purement et simplement avec les charges susdites,
en les priant de se souvenir de mes désirs suprêmes quant
l'emploi du revenu.
Je les prie également de conserver mes immeubles et
mon portefeuille jusqu'à une époque plus favorable de
réalisation et ce dans l'intérêt de ne pas diminuer la valeur
de mon legs.
Je ne veux aucun prix que mon avoir passe en pro
priété entre les mains de mes héritiers naturels; si le pré
sent testament pouvait être annulé pour un motif imprévu,
j'institue comme légataire universel mon conseil et ancien
ami, MAnvers.
Vu également l'expédition, délivrée par le même notaire,
du codicille olographe, en date du 26 Septembre 1885, par
lequel M. Pyssonier précité, dispose encore de la manière
suivante
Si la fabrique de l'église Saint-Pierre, Ypres, peut
hériter, elle héritera de préférence aux hospices civils de
Bruxelles et même M...., mais elle devra se conformer
toutes les rentes viagères, aux legs particuliers et mon
suprême désir de soulager, de secourir les victimes des
erreurs judiciaires.
Vu les délibérations en date des 10 et 28 Août 1886,
par lesquelles le conseil général d'administration des
hospices et secours de Bruxelles et le bureau des marguil-
liers de l'église de Saint-Pierre, Ypres, sollicitent tous
deux l'autorisation d'accepter le legs universel prémen
tionné
Vu les avis des conseils communaux de Bruxelles et
d'Ypres, ainsi que des députations permanentes des con
seils provinciaux du Brabant et de la Flandre occiden
tale en date de 18 Septembre. 13, 27 et 21 Décembre 1886
et 6 Avril 1887
Considérant qu'en vertu des dispositions testamentaires
du défunt, les biens légués doivent servir avant tout
rechercher les erreurs judiciaires, poursuivre la réhabi
litation de ceux qui en ont été les victimes et pourvoir
leur subsistance qu'à cet égard la fondation s'adresse
des services non prévus par la loi que, dès lors,
l'acceptation des biens légués moyennant l'obligation de se
conformer aux conditions fixées" par le testateur ne peut
être autorisée ni au profit des hospices civils de Bruxelles,
ni au profit de l'église de Saint-Pierre, Ypres, ni au
profit d'aucun autre établissement public;
Considérant que le testateur a ordonné subsidiairement
que les revenus des mêmes biens fussent affectés venir en
aide aux condamnés libérés repentants et qu'on pourrait
soutenir que, sous ce rapport, la libéralité répond un
objet d'intérêt général, le patronage des condamnés libé
rés, et peut, ce titre, être recueillie par l'Etat
Considérant toutefois que le défunt ne parait pas avoir
eu en vue le patronage des condamnés libérés exercé par
l'Etat que, du reste, il n'a indiqué son intention de venir
en aide aux dits condamnés que d'une façon très accessoire
et en la restreignant virtuellement aux condamnés assistés
comme indigents par les hospices civils de Bruxelles; qu'au
surplus, il subordonne l'allocation de ce secours la con
dition qu'il aura cessé de se présenter des erreurs judiciai
res, condition dont l'accomplissement sera impossible
établir
Considérant que. dès lors, cet objet accessoire de la
fondation que M. Pyssonier a voulu créer doit suivre le
sort de l'institution principale qu'en conséquence la dite
fondation ne pouvant recevoir exécution aucun point de
vue, il y a lieu de s'en tenir exclusivement la disposition
du testament instituant les hospices civils de Bruxelles
purement et simplement, et au codicille du 26 Septembre
1885 attribuant la succession du défunt la fabrique de
l'église de Saint-Pierre, Ypres
Considérant que ce codicille, étant postérieur en date au
testament instituant les hospices civils de Bruxelles, les
droits de la fabrique de l'église pourraient primer ceux de
l'administration hospitalière
Considérant toutefois que cette dernière administration
prétend que si l'institution son profit est pure et simple,
il n'en est pas de même de celle en faveur de l'église de
Saint-Pierre, Ypres, celle-ci étant subordonnée l'exécu
tion des conditions de la fondation spéciale que le défunt
avait l'intention d'établir
Considérant que la question de savoir si le legs en faveur
de la dite fabrique peut ou non être considéré comme pur
et simple est douteuse qu'au surplus il s'agit d'une ques
tion d'interprétation de testament qui est de la compétence
des tribunaux que, dès lors, pour permettre aux établis
sements intéressés de déférer, s'il y a lieu, la difficulté
l'appréciation du pouvoir judiciaire, il convient de les au
toriser concurremment accepter les droits qui peuvent
résulter pour eux des dispositions testamentaires de M.
Pyssonier
Vu les pièces de l'instruction desquelles il résulte que la
succession délaissée par le défunt peut être évaluée envi
ron 400,000 francs
Vu les délibérations en date des 30 Août et 5 Septembre
1887, par lesquelles leconseil général d'administration des
hospices et secours de Bruxelles et le conseil de fabrique
de l'église de Saint-Pierre, Ypres. prennent éventuelle
ment l'engagement d'aliéner les immeubles qui pourraient
leur échoir du chef de la dite succession ou d'autres immeu
bles d'égale valeur
Vu les articles 910 et 937 du Code civil, 76-3° et para
graphes derniers de la loi communale
Article unique. Le conseil général d'administration des
hospices et secours de la ville de Bruxelles et la fabrique
de l'église de Saint-Pierre, Ypres, sont autorisés
accepter les droits qui peuvent résulter pour eux des dis
positions testamentaires de M. Pyssonier.
pélicieuse farine de santé Du Barry de Londres, dite
Trente cinq ans d'un invariable succès, en guérissant les
ryspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires,
dents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois,
pomissements. constipation, diarrhée, dyssenterie. coliques»
éhthisie, toux, asthme, étouffements. élourdissements, oppression,
congestions, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesse,
puisvement, anémie, chlorose, tuus désordres de la poitrine,
gorge, haleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestin,
membrane, muqueuse, cerveau et sang ainsi que tonte irritation et
toute odeur liévreuse en se levant, ou après eei tains plats, compro
mettants, oignons, ail, etc., ou boissons alcooliques, même après II
tabac. C'est en outre la nourriture par excellence qui seule réussie
évit. r tous le< accidents de l'enfance. 90.000 cures, y compris
celles de Sa Majesté l'F.mpereur Nicolas de Sa Sainteté feu le Pape
Pie IX. de Mme la duchesse de Casllesluart, le duc de Pluskowi
Mme la marquise de Bréban, lord Sluart de Decies, par,
d'Angleterre. M. le docteur-professeur Wurzer etc etc.
N® 63,476 M. le curé Comparel, de 18 ans de dyspepsie, de
gastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs, faiblesses et sueure
etnournes.
Cure N® 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. La Revalenta du
llarry m'a guérie, l'âge de 61 ans. d'épouvantables souffrances de
vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles, ne plus
pouvoir faire aucun mouvement, ni m'babiller. ni déshabiller avec,
des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre
toutes ce- angoisses, tous les remèdes avaient échoué la Revalenta
m'en a sauvé complètement. Boaxiti., née Carbonnettey, rue du
Balai, 11.
Cure N» 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque
d'appétit, mauvaise digestion, affections du cœur, des reins, de la
vessie, irritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont
disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenta.
son Pktclet, institututeur, Eynanças (Haute-Vienne)
N® 49,812 Mme Marie Joly, de cinqante ans de constipation,
indigestion, nervosité, insomnies, asthme, tous flatus, spasmes, et
nausées, >"46,270 M. Roberts, d'une consomption pulmonaire,
avec toux, vomissements, constipation et surdité de 25 années.
Cure N» 75,124: M. et Mme Léger, 128, rue Oberkampf, Paris,
d'une maladit du foie, avec vomissements et diarrhées horribles qui
avaient résisté tout traitement pendant 16 ans. Cure >"794
712 Mme Chauvet Pizzala, d'anémie, d'épuisement et d'étouffements
N° 49522 M. Baldwinde l'épuisement le plus comptes,
paralysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeuneste.
La femme de M. le maire de Volvie, d'une irilalion pulmonaier
avec crachement de sang et toux opiniâtre.
Mon enfant se trouve très-bien de votre Revalenta Docteur 6
Proll. médecin, 8. rue Paradis. Nice.
N® 98,710. M. le Professeur Dédé, Paris, a observé pendant
de années que la Revalenta donne une santé Horissanle aux bébtés,
se aux mères un lait riche et abondant.
M. G;nuhier. Luzarches, d'une constipation opiniâtre, perte
d'appétit, catarrhe, bronchite.
M. le Professeur Benecke a sauvé son enfant par la Revalenta
apr. s que toutes les ressources médicales avaient été épuisées la
guérir de vomissements contiuuels Egalement l'enfant de M. J. G.
Montanay, 44, rue Condorcet. Paris, et le bébé de Mme Elize
Martinet Alby, rue du Tunnel, Va'enee et de milliers d'autres
nourrissons.
Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer elle
économise encore 50 fois son prix eu médecines En boites. 1/4
kil., fr. 2-25; 1/2 kil., 4 fr.; 1 kil.7 fr.; 12kil.,70fr. Les
Biscuits de Revalenta, en boites de 4 et 7 fr. La Revalenta chocolatée.
1/2 livre, fr. 2-25; 1 livre,4 fr.; 2 livres. 7 fr. Envoi contre bon
de poste franco. Dépôt partout, chez les pharmaciens et épiciers
Du Basst et Cis. limiled Agent général pour la Belgique. M.
Emils TIMMERMANS. rue Rouppe, 6 e 8, Bruxelles.
Dépôt YPRES. Frysou-Vanoutrive, pharmacien, rue de Dixmude.
Beeuwe, pharmacien
A. Delbaizeet C", Grand'Place, 22.
MOORSLEDE, Ch. Bostyn, boulanger.
2T" J A i 2—9