Les uns pris de repentir ou trahis par un des
leurs nous remettent, au profit des pauvres, les
sommes peu honnêtement perçues -, un autre
croit racheter sa faiblesse coupable en versant
dans le denier des écoles l'or qui lui brûle les
doigts, trop tard, hélas
treprise. Nous ne pouvons que les engager
tenter un essai dans ce sens.
C'est une leçon pour ceux qui ont donné aussi
bien que pour ceux qui ont reçu.
Puissent-ils en profiter
Il y va de l'honneur des partis et de la mora
lité publique.
On dit que le distributeur et vendeur du
Vooruit a quitté la ville pour aller planter ses
choux ailleurs. Cela fait croire que notre terrain
n'était guère favorable ce légume.
Le Journal J Ypres dont, peut-être son insu,
il ne faisait pas mal les affaires, ne doit pas voir
cela avec plaisir.
Un arrêté royal du 28 Novembre 1887 ap
prouve les délibérations du Conseil communal
Le même arrêté déclare d'utilité publique
l'exécution de ce plan.
Nous extrayons du Rapport sur VAdministration
et la situation des affaires de la ville de Gand le pas
sage ci-après, sur lequel nous appelons l'atten
tion de nos lecteurs:
La situation financière des administrations
charitables d'Ypres est assurément meilleure.
Loin de se clôturer par un déficit, les comptes
des Hospices et du Bureau de Bienfaisance sol
dent annuellement par un excédant.
Depuis bien des années déjà et grâce une
gestion aussi sage qu'habile du patrimoine des
pauvres, la ville n'a plus intervenir par voie de
subsides aux deux administrations.
Mais cette situation peut changer et tout fait
même prévoir qu'elle se modifiera bref délai,
grâce la diminution progressive des fermages.
N'avons-nous pas vu en effet, lors d'une des
dernières séances du Conseil Communal, que di
verses propriétés rurales des Hospices ont été
louées a un prix inférieur de 3,000 francs au
prix de la location précédente
Ce fait n'est-il pas de nature inspirer certai
nes appréhensions MM. les administrateurs et
ne serait-il pas grand temps d'entrer résolûment
dans des voies nouvelles comme le conseille l'é-
dilité gantoise.
Et cette voie nouvelle serait la même Ypre3
qu'à Gand: la construction de maisons ouvrières.
Nous l'avons déjà dit ici et nous saisissons cette
occasion pour renouveler nos vœux, parce qu'à
notre avis, cette manière de venir en aide la
classe laborieuse est de loin la plus efficace et la
plus conforme l'esprit moderne.
Il ne manque ni aux Hospices, ni au Bureau
de Bienfaisance, des hommes de talent et d'ex
périence, capables de mener bien pareille en
Nous lisons encore dans la même brochure le
passage ci-après
Ceci s'appliquerait peut-être un peu notre
Bureau de Bienfaisance dont la gestion est ce
pendant, hâtons-nous de le dire, excellente.
Mais enfin, on a signalé l'an dernier au sein
du Conseil Communal, l'existence d'une assez
forte quantité de ces créances charge d'un cer
tain nombre de communes rurales et dont celles-
ci refusent obstinément le remboursement sous le
prétexte vrai ou faux que la législation actuelle
sur la bienfaisance avantage les villes au détri
ment des communes.
N'y a-t-il rien faire pour rentrer dans ces dé
bours relativement élevés
C'est une question que nous soumettons qui
de droit.
SOCIÉTÉ DES CHŒURS.
PROGRAMME du Concert qui sera donné le
7 Décembre, 8 heures, au local de la Société,
avec le bienveillant concours de MM. Edouard
Jacobs, violoncelliste, professeur au Conserva
toire Royal de Bruxelles, Ardennoy, basse chan
tante, lauréat de l'Ecole de Musique de Bruges,
Dekemper, chanteur de genre et de la section
symphonique de la Société sous la direction de
M. J. Goetmck.
1. Pique-Dame, ouverture pour
symphonie. Von Suppé.
2. Chansonnette, dite par M.
Dekemper.
3. a) Le Chevalier Jean, Joncières.
b) Le Passeur, MiltonWellings.
romances chantées par M.
Ardennoy.
4. Concerto militaire, pour vio
loncelle exécuté par M. E.
Jacobsavec accompagnement
de quatuor et piano. Servais.
5. Chansonnette, dite par M.
Dekemper.
1. Fantaisie sur Faust, pour
symphonieGounod
2. Lakmé, air chanté par M.
Ardennoy. Léo Delibes.
3. Dans la Forêt, suite pour vio
loncelle exécutée par M. Ja
cobs. a) Danse des Gnomes,
b) Fleur d'Automne, c) Re
cueillement, d) Ronde fan
tastique. Popper.
4. Santiago, Valse Espagnole,
pour symphonie. Corbin.
5. Chansonnette, dite par M.
Dekemper.
Le piano sera tenu par MM. Moreaux et
Baratto.
MATINÉES MUSICALES.
Dimanche, 18 Décembre prochain, midi, en
la Salle de l'Aigle d'Or, première matinée de
Musique de Chambre, offerte aux amateurs par
le quatuor.
Les personnes, désirant obtenir une carte d'en
trée, sont priées de s'adresser MM. Gaimant,
Ligy ou Weckesser.
Hier matin, 6 1/2 heures, la police de cette
ville a arrêté, rue du Verger, un nommé Caste-
leyn, Edouard, qui présentait en vente des
lapins volés dans les environs.
Le voleur est le fils de Charles Casteleyn, le
dernier criminel pour lequel on a dressé 1 écha-
faud en notre ville.
Il a déjà subi plus de 10 années de réclusion.
Diverses préventions pèsent sur lui, nous
assure-t-on.
Nous avons mentionné la fête séculaire de la
nommée Prudence Ooge, femme De Cock,
Noordschote. Ce qui est singulier c'est que dans
la ferme de la centenaire tout le monde, hommes
et animaux, atteignent des âges très avancés. La
centenaire était veuve d'Ivon De Volder, mort
l'âge de 97 ans son second mari, Ch. De Cock,
a 92 ans; la servante en a 88; le domestique 72;
le mulet 67 la plus vieille vache 27 le coq 17,
et le chien 19 ans... Donc tous ensemble 579 ans!
DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES.
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
Décès
Nouvelles diverses.
Boterplas, ainsi que pour le percement de la rue
au Beurre, en cette ville.
Les ressources du Bureau de Bienfaisance et des Hos-
pices civils restent notablement en-dessous de ce qu'elles
devraient être pour suffire aux besoins de la charité
publique. Les efforts louables faits par les administra-
teurs de ces deux établissements pour diminuer leur
déficit en s'astreignant en toutes choses une stricte
économie, ne peuvent, eux seuls, améliorer sérieuse-
ment leur situation, et il importe qu'ils entrent réso-
lument dans les voies nouvelles. La construction de
maisons ouvrières, saines, spacieuses et riantes, appor-
tant non-seulement un revenu plus considérable dans
leurs caisses, mais aussi un véritable soulagement aux
maux et aux maladies que l'une et l'autre institution
sont appelées soulager. Cette œuvre s'impose aujour-
d'hui plus que jamais, par des motifs d'ordre moral et
social autant que par des motifs financiers. Les pou-
voirs publics paraissent disposés en ce moment encou-
rager de semblables initiatives, et il serait digne des
établissements charitables de la ville la plus manufac-
turière du royaume d'en donner l'exemple. L'essai tenté
sur une modeste échelle par le Bureau de Bienfaisance
au cours de l'année 1886 montre quels heureux résul-
tats on peut atteindre dans la voie où nous conseillons
d'entrer résolument. Les maisons construites par cet
établissement ont rapporté un revenu de 4 t/a o/o tout
en offrant aux ouvriers des habitations complètement
confortables.
Ne pourraient-ils pareillement (les Hospices) se sous-
traire certaines dépenses qu'ils font charge d'autres
communes du pays, et spécialement de notre Flandre,
dépenses qui forment trop souvent des créances de re-
couvrement difficile? Ne pourraient-ils en réclamer le
paiement avec plus d'insistance? Et s'ils échouent en-
core, des mesures ne pourraient-elles être prises pour
éviter que ces créances, d'un rembonrsement si difficile,
ne s'augmentent? Nous n'ignorons point quel mauvais
vouloir la députation permanente du conseil provincial
met en œuvrre toutes les fois qu'il s'agit des iutérêts de
la ville de Gand ou des établissements qui lui appar-
tiennent mais n'est-ce pas une raison pour déployer
plus d'énergie afin d'en triompher La justice et la
vérité ont des droits, qu'à défaut de la députation per-
manente, le gouvernement n'oserait laisser violer systé-
matiquement. Au surplus un crédit ayant été voté par
le Conseil provincial pour permettre aux communes
obérées de liquider leurs dettes de bienfaisance, il
semble que le montant des créances prétendre contre
elles ne devrait pas s'accroître. Nous voyons au con-
traire regret s'élever aujourd'hui fr. 103,110,86 au
lieu defr. 99,980,20 le chiffre de l'an dernier.
lre Partie.
2me Partie.
Liste précédente, fr. 57,810-40
Fête du 27 au Willems Fonds, 15-60
Le qui tuff loches Club de Bruges en villégia
ture Ypres, 22-50
Boîte du Monarque, 20-06
20 fr. qu'un catholique a remis un électeur
libéral dans le but de le corrompre, 20-00
Total fr. 57,888-56
Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 55,206-76
Reste en caisse fr. 2,681-80
du 25 Novembre au 2 Décembre 1887.
Naissances Sexe masculin, 5 id. féminin, 6.
Mariages
Dekaezemaeker, Victor, journalier, et Segers, Anna,
tailleuse. Verleure, Achille, marchand de poisson, et
Deckrayn, Léontine, dentellière. Calteeuw, Jules,
chauffeur, et Lepercque, Félicie, servante. Grimmon-
prez, Louis, cordonnier, et Verbaere, Marie, couturière.
Vandeputte, Constantin, cocher, et Beun, Rosalie, sans
profession. Spotbeen, Henri, cultivateur, et Devos,
Marie, sans profession.
Gillioen, Auguste, meunier, 47 ans, célibataire, rue de
Menin. Vergote, Virginie, 67 ans, marchande, veuve
de Jean Vermeersch, S' Jacques extra. Duflou, Fran
çois, sans profession, 85 ans, veuf de Marie Decart, rue
de Dixmude. D'heere, Barbe, sans profession, 62 ans,
épouse de Léon Bardvn, S' Jacques extra. Vandooren,
François, journalier, 65 ans, époux de Marie Marquette,
rue de la Bourse.
Plus de 200 célèbres médecins, parmi lesquels MM. les
docteurs Pariset et Récamier, membres de l'Académie de
médecine, ont constaté et certifié que la pâte de Regnauld,
très efficace contre les rhumes et les catarrhes ne contenant
pas d'opium, pouvait être prise haute dose et après les
repas même par les enfants.
La pâte de Regnauld fabriquée M" L. Frère. 19, r.
Jacob, Paris, se vend partout 1 fr. 50.
En huit jours, guérison garantie des rhumes, toux,
bronchites, oppressions, "maux de gorge, etc., par
LA PASTILLE WALTHERY. 1 fr. la boîte.
Un triste accident s'est produit, Jeudi matin, dans la
station de Tirleraont.
Le chef-garde Willems, qui commandait un train de
voyageurs venant de Namur, a voulu sauter de son four
gon alors que le train roulait encore avec une certaine
vitesse.
Le malheureux Willems est tombé sous les roues du
fourgon et a été tué sur le coup.
Il laisse de nombreux enfants en bas âge.
Ancienne et importante Fabrique de Cigares
DEMANDE UN REPRÉSENTANT, pour Ypres et
environs.
S'adresser M. Eue. VAJ? LANDUYT, Granmont.