npOPERMGiiE7 Nouvelles diverses. Chronique judiciaire. SANTÉ A TOUS REVALENTA ARABICA COMMERCE. aura lieu le Lundi 19 Mars 1888, midi, l'Aca démie des Beaux-Arts d'Anvers. Les demandes d'inscription sont reçues jus qu'au 5 Mars 1888, midi, au bureau de l'admi nistration de l'Académie royale des Beaux-Arts d'Anvers. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, Mariages: A propos dit nouveau règlement sur les trottoirs. Voici quelle sera la composition de la cour militaire pendant le mois de Janvier 1888 MM. C. Scheyven, président: Decuyper,géné ral-major Hennequin, lieutenant-colonel Cour- vorst et Donny, majors, membres effectifs, et Boyaert, général-major Vergote, colonel de Coune et Thirion, majors, membres suppléants. Marché d'Ypres. du 2 au 9 Décembre 1887. Naissances Sexe masculin, 8 id. féminin, 9. Kestelyn, Auguste, journalier, et Desmaretz, Octavie, dentellière. Coffyn, Gustave, barbier, et Rabau, Féli- cie, sans profession. Claes, Theodies, sergent au batail lon d'administration et Segers, Sophie, boutiquière. Décès Obyn, Marie, dentellière, 68 ans, épouse d'Eusèbe Delbeke, rue des Boudeurs. Vanderzype, Sophie, den tellière, 58 ans, épouse de Joseph Deraey, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans Sexemasc. 5 Id. fém. 2. le 8 Décembre 1887. En examinant le nouveau règlement sur les trottoirs, nous y trouvons (art. 4) qu'à l'avenir les frais de construction de ceux-ci incomberont aux propriétaires riverains qui de ce chef devront payer une taxe uni forme de 7-50 par mètre courant; de plus (art. 5), les dits riverains devront payer la ville les rigoles, gar nitures de soupiraux de caves, etc., etc., le tout sous peine d'amende ou de prison. A notre avis, cette mesure est injuste et quand même le cas échéant, elle pourrait être justifiée dans d'autres villes, elle ne pourra jamais l'être Poperin- ghe. En effet, il y a quelques années, une partie des trottoirs a été renouvelée aux frais exclusifs de la ville. D'un autre côté n'est-il pas absurde et révoltant de faire payer aux propriétaires dont l'immeuble n'a qu'un trottoir de 50 centimètres, la même taxe que ceux dont les trottoirs mesurent 2 mètres Mais l'ukase Vancoppernolien ne renferme que cette seule injustice. La ville (art. 6) prend sa charge les frais de con struction de tout trottoir longeant un immeuble dont le revenu cadastral n'atteint pas une valeur de 60 fr. ou dont le propriétaire ne possède pas d'autres biens dont le revenu atteindrait ce chiffre. Mais alors que fera-t-on avec le propriétaire d'une maison ne payant pas 60 francs et qui, de notoriété publique, se trouverait la tête d'une grande fortune mobiliaire D'après le règlement, il ne payera rien, alors qu'un petit bourgeois, dont l'habitation souvent hypothéquée au-delà de sa valeur, devra payer des cinquantaines de francs et plus. N'est-ce pas absurde Le plus veinard dans tout ceci, c'est M. Vanden Berghe, qui trouvera dans la construction des trottoirs l'occasion de favoriser de nouveau les étrangers comme il l'a fait lors de la construction du square. Chez l'homme aux pilules, écarter les Poperinghois au lieu d'encourager l'industrie locale, est devenu une véritable monomanie. Ainsi on n'a pas oublié que notre gracieux échevin des travaux publics fit placer un grillage sortant d'une fonderie étrangère sur des dalles en ciment fabriquées également l'étranger, alors qu'à Poperinghe, Mon sieur Lambrecht se trouve la tête d'une fonderie en pleine prospérité et qui donne de l'ouvrage pas mal d'ouvriers et que M. Glorieux fabrique le dallage en ci ment de façon défier, tant sous le rapport de la qua lité que du'prix, toute concurrence étrangère. Récemment encore, M. Vanden Berghe, continuant de venir en aide nos industriels, a fait venir des ate liers de Mde Bruges, une énorme rigole qu'il a exposée l'admiration de ses concitoyens, dans la cour du monument des poids publics. Et sous peu qui reviendra la fourniture des rigoles, etc., etc., nécessaires aux nouveaux trottoirs? La Pairie, dans sou numéro dn lr Décembre dernier, paraît étonnée de ce que les finances de la ville de Charleroi qui compte 17*,000 habitants et dont l'admi nistration, tout en travaillant l'embellissement de cette cité, ne recule devant aucun sacrifice pour encou rager son commerce et son industrie, se trouve actuel lement en présence d'un déficit de 37,000 francs. Que dirait ce Journal si uo jour son rédacteur venait examiner les finances de la ville de Poperinghe qui, tout en ne comptant qu'une population de 10,000 habi tants, a une dette d'environ 700,000 francs. Dans son budget de 1887, il est constaté que les éta blissements charitables eux seuls sont en déficit de 35,590 fr. 09 c. Le pieux Journal apprendrait aussi qu'à Poperinghe ce ne sont pas les dépenses scolaires qui sont la cause du grand désarroi des finances, mais que la débâcle doit être attribuée la mauvaise gestion des adminis trateurs des biens des pauvres. Aussi, alors que le budget général de la ville de Charleroi ne constate qu'un déficit de 37,000 francs, Poperinghe celui des Hospices et du Bureau de Bienfai sance atteignent eux seuls pour l'année 1887, l'énorme somme de 35,590 fr 09 c. Nous remercions la Patrie de nous avoir fourni l'oc casion d'établir cette comparaison qui n'est pas très- flatteuse pour nos adversaires. Les personnes qui désirent recevoir gratuitement les programmes de ces voyages peuvent en faire la demande M. Ch. Parmentier, Directeur de l'Excursion, 109, Boule vard Anspach, Bruxelles. Avant-hier, a eu lieu, au Palais de Bruxelles, le premier grand dîner parlementaire de la session. Le Roi avait sa droite la Reine sa gauche, Mm4 la comtesse François Van der Straten-Ponthoz. A la droite de la Reine se trouvait M. Beernaert la gauche de la comtesse Van der Straten, M. Thonissen. En face du Roi, suivant l'usage antique et solennel, était placé le grand maréchal, toujours aimable et jovial malgré ses nombreux ans. Pendant le dîner, égayé cependant par les accords har monieux de l'excellente musique particulière du Roi, Sa Majesté a paru soucieuse et fatiguée. La Reine, au con traire, avec sa chevelure poudrée et ses diamants étince- lants, était très son avantage et semblait de la meilleure humeur. Elle s'est longuement entretenue avec notre honorable Premier, son voisin de droite. Les soucis de la défense de la Meuse n'ont pas empêché l'honorable général Brialmont de faire honneur au dîner royal avec un véritable appétit desous-lieutenant. Legénéral paraît, du reste, plus vigoureux et plus gai que jamais. On a pris le café dans la grande galerie qui précède la salle de bal. Le Roi a eu d'abord un assez long entretien avec M. Beernaert. Il a adressé ensuite la parole plusieurs autres invités, bien que sa fatigue fût visible. La Reine a fait les honneurs de ses salons avec sa grâce et son affabilité habituelle. On a prétendu, sans preuves, du reste, qu'en donnant sucer des préparations au goudron (pastilles ou bonbons) dans les cas de rhumes, il se produisait dans la bouche des vapeurs que la respiration portait jusqu'aux poumons. A cela il y a plus d'un empêchement. D'abord le goudron n'est pas volatil et tout ce que l'on met dans la bouche ne va pas aux poumons mais l'estomac. Il faut donc avaler le goudron, chose facile, grâce aux capsules Guyot blan ches préparées, 19, rue Jacob, Paris. Prix du flacon 2 fr. 50. En huit jours, guérison garantie des rhumes, toux, bronchites, oppressions, maux de gorge, etc., par LA PASTILLE WALTHERY. 1 fr. la boîte. Voyages d'hiver Italie, Egypte. Norwège. L'Ex cursion nous annonce pour cet hiver une série de voyages des plus attrayants. Ce sont tout d'abord ses voyages en Italie, l'occasion du Jubilé sacerdotal de S. S. Léon XIII, dont l'ouverture sera célébrée, dans la Ville Eternelle, le 1" Janvier, avec une pompe exceptionnelle. Le départ de Bruxelles, est fixé au 19 Décembre et l'itinéraire sera le suivant Bruxelles, Milan, la Chartreuse de Pavie, Vérone, Padoue, Venise, Bologne, Florence, Rome, Naples, Pise, Gènes, Monaco, Monte-Carlo, Nice, Cannes, Marseille, Paris, Bruxelles, Le voyage durera un mois, au prix de 930 fr. en lre classe et 825 en 2me classe tous frais compris. La durée pourra être réduite 20 jours et le prix fixé 690 fr. 1,e classe et 595 fr- 2me classe. Le 15 Décembre, aura lieu la grande excursion sur les bords du Nil, avec visite des villes de l'Italie, puis d'Alexandrie, du Caire, des Pyramides, de la première Cataracte du Nil, avec retour par Athènes et Constanti- nople. Ce splendide voyage durera deux mois pour le prix de 2,800 fr. Enfin une excursion d'un attrait exceptionnel est annon cée pour la fin de Janvier. C'est un voyage en Danemarck, Suède et Norwège, et la visite des trois jolies capitales Scandinaves, au milieu de leurs plaisirs d'hiver. Il durera 17 jours pour le prix de 650 fr. En attendant les voyages du Carnaval Nice, Monte- Carlo et Rome et ceux de Pâques en Terre-Sainte, en Espagne et en Italie. rendue sans médecins et sans purges et sans frais par la pélicieuse farine de santé Du Barry de l.ondres. dite Trente cinq ans d'un invariable succès, en guérissant les vyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires, dents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois, pomissements, constipation, diarrhée, djssenterie. coliques, éhthisie, toux, asthme, étouffements, étourdissements, oppression, congestions, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesses puisvement, anémie, chlorose, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix, des brouches. vessie, foie, reins, intestin, membrane, muqueuse, cerveau et sang ainsi que toute irritation et toute odeur tiévreuse en se levant, ou après eerlains plats, compro mettants, oignons, ail, etc., ou boissons alcooliques, même après le tabac. C'est en outre la nourriture par excellence qui seule réussit éviter tous les accidents de l'enfance. 90.000 cures, y comprit celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas de Sa Sainteté feu le Pape Pie IX, de Mme la duchesse de Castlestuart, le duc de Pluskowi Mme la marquise de Bréban, lord Sluart de Decies, par, d'Angleterre, M. le docteur-professeur Wurzer etc etc. N» 63,476 M. le curé Comparet, de 18 ans de dyspepsie, de Sastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs, faiblesseus ets uree ctnournes. Cure N» 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. La Revalenta du Barry m'a guérie, l'âge de 61 ans, d'épouvantables souffrances de vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles. 1 ne plu, pouvoir faire aucun mouvement, ni m'habiller, ni déshabiller avecs des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre toutes ces angoisses, tous les remèdes avaient échoué la Revalenta m'en a sauvé complètement. Boeeel, née Carbonnettey, rue du Balai, 11. Cure N» 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque d'appétit, mauvaise digestion, affections du cœur, des reins, de la vessie, irritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenta. i son Pbtcletinstitututeur, Eynanças (Haute-Vienne) N» 49,812: Mme Marie Joly. de cinqante ans de constipation, indigestion, nervosité, insomnies, asthme, tous flatus, spasmes, et nausées,N»46,270 M. Roberts, d'une consomption pulmonaire, avec toux, vomissements, constipation et surdité de 25 années. Cure N» 75,124: M. et Mme Léger, 128, rue Oberkampf, Paris, d'une maladie du foie, avec vomissements et diarrhées horribles qui avaient résisté tout traitement pendant 16 ans. Cure N« 794 712 MmeChauvet Pizzala, d'anémie, d'épuisement et d'étouffements. N» 49522 M. Baldwin de l'épuisement le plus comples, paralysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeunette. La femme de M. le maire de Volvie, d'une irilalion pulmonaier avec crachement de sang et tonx opiniâtre. Mon enfant se trouve très-bien de votre Revalenta Docteur G. Proll, médecin, 8. rue Paradis, Nice. N" 98,716. M. le Professeur Dédé, Paris, a observé pendant de années que la Revalenta donne une santé florissante aux bébtés, se aux mères un lait riche et abondant. M. Gauthier, Luzarches, d'une constipation opiniâtre, perte d'appétit, catarrhe, bronchite. M. le Professeur Benecke a sauvé son enfant par la Revalenta apr< s que toutes les ressources médicales avaient été épuisées la guérir de vomissements contiuuels Egalement l'enfant de M. J. G. Montanay, 44, rue Condorcet, Paris, et le bébé de Mme Elize Martinet Alby, rue du Tunnel, Valenee et de milliers d'autres nourrissons. Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer elle économise encore 50 fois son prix en médecines En boites. 1/4 Ici).fr. 2-25; 1/2 kil.. 4 fr.; 1 kil., 7 fr.12 kil., 70 fr. Les Biscuits de Revalenta, en boites de 4 et 7 fr. La Revalenta chocolatée. 1/2 livre, fr. 2-25; 1 livre, 4 fr. 2 livres, 7 fr. Envoi contre bon de poste franco. Dépôt partout, chez les pharmaciens et épiciers Du Barrt et Cis, limited. Agent général pour la Belgique. M. Emile TIMMERMANS, rue Rouppe, 6 et 8, Bruxelles. Dépôt YPRES, Frysou-Vanoutrive, pharmacien, rue de Dismude. Becuwe, pharmacien. A. Delhaizeel C», Grand'Place, 22. MOORSLEDE, Ch. Bostyn, boulanger. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 10 Décembre 1887. NATURE DES GRAINS ET DENRÉES QUANTITÉS VENDUES KILOGRAMMES PRIX MOYEN PAR CENT KILOGR. POIDS MO" DE l'hecto litre. Froment. Seigle Avoine Pois Féveroles Pommes de terre Beurre OEufs le quarteron 17,400 2,600 1,200 400 1,800 6,000 8,440 18 00 14 50 14 50 18 00 19 00 6 00 330 00 3 64 80 73 44 80 80

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Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 3