i
Ensuite, pour exécuter ce travail, le Collège a
décidé d'utiliser les conduites en fer traversant
la Plaine d'Amour, et jusqu'ici, le département
de la guerre n'a pas encore autorisé l'extraction
de ces conduites.
(V.)
M. de Stuers demande quelles sont les inten
tions du Collège au sujet au déplacement de la
balance publique.
M. le Président répond qu'il y a deux projets.
Le Conseil aura 6e prononcer sur deux em-
(lacements: la station du chemin de fer et
'abattoir.
(VI.)
Le Conseil autorise ensuite les ventes d'arbres
appartenant aux Hospices et la ville.
Il approuve les budgets pour 1888 de l'Aca
démie des Beaux-Arts et de l'Ecole Profession
nelle, charge le Collège de transmettre purement
et simplement la Députation Permanente les
budgets pour 1888 des fabriques d'Eglise et au
torise la fabrique de l'Eglise de S1 Pierre de pour
suivre judiciairement I envoi en possession des
biens dépendant de la succession d'Emile Pys-
sonier.
(VH.)
M. le Président dépose le rapport sur la situa
tion et l'administration des affaires de la ville
pour l'année 1886 et le projet de budget de la
ville pour 1888.
(VIII.)
Le Conseil approuve le projet de modification
du règlement organique de l'Académie des
Beaux-Arts et de lTEcole Professionnelle.
(IX.)
En sa séance de huis-clos, le Conseil approuve
les propositions de l'Administration des Hospices
concernant la nomination des médecins chargés
du service sanitaire dans les hôpitaux et établis
sements charitables dépendant des Hospices.
(X.)
H est procédé ensuite la nomination d'une
sous-institutrice en remplacement de Mlle Coryn
munie du diplôme d'institutrice gardienne, mais
attachée interimairement l'Ecole Primaire, et
qui passe de l'Ecole Primaire l'Ecole Gardienne.
M"9 Vanhauwaert, sous-institutrice l'Ecole
Gardienneporteur du diplôme d'institutrice
primaire, est nommée l'unanimité des suffra
ges, sous-institutrice aux Ecoles Primaires Com
munales. Son traitement est fixé 1200 fr.
Conformément au règlement, le Collège est
chargé de faire, la suite de cette nomination,
les mutations que pourraient exiger les intérêts
des Ecoles.
Après la discussion du budget des finances,
la Cnambre abordera successivement l'examen
de trois petits budgets, la dette publique, les
voies et moyens, les non-valeurs et rembour
sements puis, elle examinera le budget du
ministère ae la guerre, l'un des premiers ins
crits l'ordre du jour. Les vacances de Noël
devant se prolonger jusqu'au 15 ou au 20
Janvier, le général Pontus ne sera pas mis sur
la sellette avant un mois.
Adversaires ardents des charges militaires,
ennemis de toutes nouvelles dépenses, nos
bons catholiques ont cependant voté avec un
certain ensemble les fortifications de la Meuse;
ils ne protesteront pas non plus contre l'aug
mentation que le gouvernement a fait subir
au budget. En 1887,il s'élevaità fr. 45,62,4100;
rur l'an prochain, le crédit demandé monte
fr. 46,003,270, soit une augmentation de
fr. 423,470.
Avant les élections de 1884, de funeste
mémoire, les catholiques, dans leurs boniments
électoraux, promettaient d'alléger sensiblement
le chiffre global du budget de la guerre; on
voit de quelle étrange façon ils tiennent leurs
promesses. C'est comme pour les impôts. A
quand les fameux dégrèvements annoncés A
Pâques ou la Trinité probablement.
La section centrale chargée d'examiner le
projet de loi de M. Woeste, tendant réprimer
les abus commis par les administrations publi
ques de bienfaisance, s'est réunie hier sous la
présidence de M. De Lantsheere.
Le projet a été adopté en principe, l'unani
mité des membres de la section centrale. Mons
Colaert, notre député, a été nommé rapporteur.
Il est question, paraît-il, de la reprise par
l'Etat du chemin de fer du Grand-Central.
Nous mentionnons ce bruit sous réserves.
Chronique électorale.
On écrit de Mouscron, 19 Décembre
Les libéraux de Mouscron ont obtenu hier
un si brillant succès au ballottage, qu'ils s'esti
ment dignement vengés des avanies sans nombre
qu'ils ont dû subir, depuis deux mois, tant de la
part des cléricaux de leur commune que de la
très cléricale députation permanente de Bruges.
Nos six candidats sont sortis victorieux
d'une lutte outrance avec une belle majorité
qui plonge nos adversaires dans la consterna
tion.
Los cléricaux avaient usé de tous les moyens
pour nous enlever la majorité au conseil argent,
promesses, intimidations, rien n'avait été né
gligé, mais rien aussi n'a pu détourner le courant
populaire, tout acquis la liste libérale, b
On écrit de Rance, 19 Décembre
Au scrutin d'hier, M. Vitry, notre bourg
mestre libéral, a obtenu 105 voix contre 64 accor
dées au candidat clérical, M. Richova.
Nouvelles locales.
Le Journal d'Fpres ne se contente pas de pu
blier d'une façon souvent très-inexacte les séan
ces publiques du Conseil communal il pousse
parfois le cynisme jusqu'à faire des commentai
res malveillants et mensongers sur les délibéra
tions qui ont eu lieu huis-clos, délibérations
dont il n'a pu avoir connaissance qu'en ramas
sant ici et là des débris d'indiscrétions qu'il
accouple et dénature dans le but de jeter le
ridicule soit sur le Conseil, soit sur l'un ou
l'autre membre de celui-ci, ou bien de discré
diter l'une ou l'autre institution communale.
Nous avons appris que certaines mesures
seront prises pour mettre un terme cette in
signe mauvaise foi. Nous ne pouvons, nous,
qu'engager le public n'accepter le compte-
rendu publié par le Journal d'Fpres, qu'avec la
plus grande reserve.
Un arrêté royal du 20 Décembre 1887 accorde
la ville de Wervicq, un subside de fr. 791-35
pour contribuer au payement des dépenses
résultant de l'exécution de travaux d'hygiène
publique.
Un arrêté royal du 18 Décembre 1887 accorde
aux communes de l'arrondissement d'Ypres dont
les noms suivent, des subsides pour contribuer
au payement des dépenses résultant de l'exécu
tion de travaux de voirie vicinale, savoir
La Commission administrative de la route de
Neuve-Eglise, 1,840-73.Id. de Kemmel, 4,543.
Westoutre, 5,538-87. La Commission admi
nistrative de la route de Watou, 8,000.Renin-
ghelst, 10,000. Poperinghe, 10,000.
Sont nommés, pour la levée de 1888, membres
des conseils de revision et des commissions pro
vinciales de milice, les membres de la députation
permanente de la Flandre occidentale désignés
ci-après
MM. Van Hee, Fûmes Verhaeghe, Wer
vicq Liebaert, Courtrai Loontiens,
Thielt.
Pour rappel, demain Dimanche, 25 de ce
mois, 3 heures de relevée, en la salle de l'Aigle
d'Or, Ypres, la section du Willems-Fonds de
notre ville, donnera une grande fête enfantine,
l'occasion de la Noël.
A propos des billets de banque.
Il est peu de personnes qui connaissent le
moyen de s'assurer si leur billet n'est pas faux.
Indépendamment des filigranes qui se trou
vent imprimés dans le papier, il existe un moyen
facile de reconnaître le billet véritable par les
numéros qui y sont imprimés. En effet, sous les
mots payables vue, se trouve un numéroIl se
compose du produit du nombre placé dans le
coin de droite, en haut du billet, côté de l'une
des lettres de l'alphabet, multiplié par 25 on
diminue le produit d'un nombre égal celui du
nombre des lettres qui restent dans l'alphabet
partir de la lettre qui se trouve sur le billet et
en observant toutefois que l'alphabet est compté
25 lettres, la lettre I étant confondue avec la
lettre J puis on inscrit la droite du dernier
chiffre de ce produit, le nombre qui se trouve en
haut, dans le coin gauche.
Pour mieux saisir l'explication, il convient de
donner un exemple. J'ai sous les yeux un billet
de 100 fr., portant dans le coin gauche le nombre
353 dans le coin droit P. 377, et au centre
9414353.
Si je multiplie 377 par 25, j'obtiens 9425. La
lettre P est la 15e de l'alphabet de 25, il faut
diminuer 14 11 ou 9425 11 9414. Si
'inscris droite le nombre qui se trouve dans
e coin gauche, j'obtiens 9414353.
Nécrologie.
Une des familles les plus honorables et
les plus estimées de notre ville, vient d'être
cruellement éprouvée.
Mr Edmond Van Alleynnes, Conseiller
communal et Vice-Président de la Société
d'Archers (Ypres-Hoekje), est mort inopiné
ment Jeudi dernier la fleur de l'âge.
Le temps et l'espace nous font défaut
pour faire l'éloge du regretté défunt qu'il
nous suffise aujourd'hui de dire qu'il était
de ces libéraux ardents et convaincus dont
on ressent profondément et longtemps la
perte.
Ses funérailles ont eu lieu aujourd'hui
3 heures, au milieu d'une granae affluence
de monde.
Nous offrons sa famille éplorée, l'hom
mage de nos profondes sympathies.
C'était Jeudi, 22 Décembre, que commençait
l'hiver. C'est le jour le plus court de l'année le
soleil se lève 8 h. 3 minutes et se couche 3
h. 55 de relevée. D'après Mathieu Laensberg,
nous aurions de grands vents tout prochaine
ment. En politique, il prédit qu'en Décembre
1887 d'anciens ennemis se réuniront pour éviter
leur perte. Le vieil astrologue fait sans doute
allusion l'alliance austro-allemande.
En somme, ces petits morceaux de carton
viennent toujours point ils sont même deve
nus une véritable nécessité.
A l'heure actuelle, on se donne, sans se gêner,
rendez-vous sur une carte de visite, on s'invite
déjeuner ça sert présenter un ami, recom
mander un fournisseur. En certain cas, ça fait
très-bien dans un bouquet et cela remplace avec
avantage les gifles dans les discussions un peu
trop vives.
D'un autre côté, il est des maisons où le dépôt
d'une simple carte est obligatoire. Après une
invitation, une communication de famille, l'an
nonce d'un événement heureux, c'est un témoi-
oog^ooo
b II va sans dire qu'aucun moyen aussi déloyal
qu'il fût, n'avait été négligé par le parti clérical.
b Malgré cela il a été battu plâtre. Il y a
même lieu de s'étonner de sa témérité, notre
population de 1,500 âmes étant une des plus li
bérales de l'arrondissement.
b Espérons que le résultat catégorique d'hier lui
ôtera pour l'avenir toute velléité de compétition, b
-oooogcxxx
Les cartes de visite. C'est le moment de
songer en commander, car même si l'on est
résolu ne pas en envoyer l'occasion de la
nouvelle année, tout au moins faudra-t-il en
envoyer ceux de qui on en aura reçu.