RACE BOVINE1' Police sanitaire des animaux domestiques. Nouvelles locales. RESULTATS DES CONCOURS LE SAMEDI 3 MARS 1 88 8. Les arrêtés ministériels du 30 Octobre 1886 et du 8 Novembre 1887 sont rapportés. L'entrée et le trmsit, par la frontière mari time et par les frontières de terre du nord et de j l'est, des moulons et de la viande de mouton I sont soumis des justifications de provenance la satisfaction de l'administration des douanes. Les dispositions do l'article précédent ne sont fias applicables aux moutons, ni la viande raiche de mouton, expédiés en transit direct, sans débarquement, par la voie ferrée. M. de Borman, procureur du roi Ypres, est nommé en la même qualité près le tribunal de première instance séant Mons, en remplace ment de M. Lévy, appelé d'autres fonctions M. Huyttens de Terbecq, substitut du pro cureur du roi Mons, est nommé procureur du roi près le tribunal de première instance séant Ypres. «<%Ci5CÏjCï» Nous apprenons que plusieurs sociétés organi sent pour Dimanche 11 Mars, iour de la Mi- Carême, une cavalcade au profit des pauvres. Le concours désintéressé d'une société musi cale de la ville assure cette fête un réel succès. La cavalcade sortira 3 heures très-précises. Nous ne pouvons qu'applaudir cette bonne oeuvre et nous espérons que la recette sera fructueuse. Nous sommes aux derniers jours de la Foire et la vogue de cet établissement, le plus original théâtre du monde, n'a pas diminue -, ceux qui y ont été retournent volontiers. La loge est si Bien aménagée et les tableaux si frappants que chaque visite procure une nouvelle surprise. Il est supposer que ce théâtre fera encore de belles recettes pour ses dernières représentations. La vogue dont ce théâtre jouit Ypres est loin de se tarir. Tous les soirs de la semaine der nière que la troupe a donné des représentations, il y avait foule. C est ce qui a engagé le directeur prolonger son séjour en notre ville et par cela les Yprois et les habitants de nos environs au ront la bonne fortune de pouvoir assister encore quelques séances. La troupe de M. Spriet se compose de vérita bles artistes en tous genres. La variété du pro gramme, le choix des exercices, les soins avec lesquels tout est représenté, le confortable des places l'intérieur, tout parle en faveur de cette troupe d'élite et nous donne la certitude que M. Spriet verra affluer une masse de monde ses dernières représentations. Demain Jeudi, grande représentation enfantine 3 heures, avec distribution de 400 cadeaux et le soir, 8 heures, séance de magie et de pres tidigitation. Des pièces fausses de 5, de 2 et de 1 fr. ont été mises en circulation ces jours derniers. Les pièces de cent sous sont l'effigie de Victor- Emmanuel et portent le millésime de 1872 les Eièces de 2 fr. sont de 1871 l'effigie de la Répu- lique française les pièces de 1 fr., enfin, sont des imitations de pièces belges de 1886. ASSOCIATION AGRICOLE (agréée par Arrêté Royal du 28 Juin 1848). QUI ONT EU LIEU A YPRES, lr CONCOURS. Au plus beau lot de vaches pleines, ou ayant vélé depuis une année au plus. (Les lots devront être composés de trois vaches au moins). lr Prix Une médaille de vermeil et une prime de 200 francs. Verraest, Charles, de Wytschaete. 2e Prix Une médaille d'argent et une prime de 125 francs. Swyngedouw, Charles, d'Ypres. 3e Prix Une médaille d'argent et une prime de 100 francs. Decat, Charles, de Vlamertinghe. 4e Prix Une médaille de bronze et une prime de 40 francs. Van Eecke, Charles, de Langemarck. Accessit Baron de Vinck, de Zillebeke, une médaille de bronze et une prime de 25 fr. 2* CONCOURS. Vaches pleines ou ayant vêlé depuis une année au plus. lr Prix Une médaille d'argent et une prime de 80 francs. Decat, Amand, de Wytschaete. 2e Prix Une médaille de bronze et une prime de 50 francs. Joye, Benoît, de Wytschaete. 3* Prix Une médaille de bronze et une prime de 40 francs. Nollet, Adolphe, de Wervicq. 4® Prix Une médaille de bronze et une prime de 25 francs. Bostyn, Edouard, de Zillebeke. 3e CONCOURS. Génisses pleines comptant plus de deux dents. lr Prix Une médaille d'argent et une prime de 70 francs. Verraest, Charles, de Wytschaete. 2e Prix Une médaille d'argent et une prime de 40 francs. Veuve Vandepitte, de Boesinghe. 4e CONCOURS. Génisses pleines d ayant pas plus de deux dents. lr Prix Une médaille d'argent et une prime de 60 francs. Parret, Auguste, de Brielen. 2e Prix Une médaille d'argent et une prime de 40 francs. Veuve De Coninck, de Wervicq. 3e Prix Une médaille de bronze et une prime de 30 francs. Pype, Louis, de Langemarck (S1 Julien). 4® Prix Une médaille de bronze et une prime de 25 francs. Delanote, Charles, de Reninghelst. 5e Prix Une médaille de bronze et une prime de 20 francs. Turck, Auguste, de Voormezeele. (i) Le résultat du concours de la Race Bovine, tel qu'il figure ci-dessus, doit être considéré comme provisoire, et pourrait être modifié, at tendu que des réclamations se sont produites contre plusieurs exposants qui ont été primés. Lettre ouverte aux Libéraux Wallons. M. Ernest Nolf, ancien élève du Collège com munal de cette ville, vient de subir avec succès devant le Jury de Liège, sa première épreuve de candidature en philosophie et lettres. Fête de Bienfaisance, Ypres. sapeurs-pompiers communaux. Sont nom més dans le corps armé des sapeurs-pompiers communaux de Messines MCoppin, lieutenant- commandant M. Bondue, sous-lieutenant. ooG^Oœ Théâtre Morieux. Théâtre des Attractions. de l'arrondissement d'ypres, pour la hijjmbmh iii (Suite et fin). Cette statistique n'existe pas, mais nous avons la certi tude qu'elle démontrerait d'une façon peremptoire le bien- fondé de nos plaintes. Si nous n'insistons pas pour qu'on la fasse, c'est que nous voulons écarter du débat toute question personnelle et irritante. Nous demandons seule ment qu'à l'avenir, en matière de collation de places, on s'inspire avant tout du droit du peuple. Car le droit du fonctionnaire n'est qu'un droit son salaire, corrélatif son devoir de bien occuper son emploi. Et si dans ces li mites on s'attache fàire, dans les nominations, la part égale toutes nos provinces, qui ne voit que les flamands l seront les premiers s'en féliciter Nous pourrions aller plus loin et demander que dans certaines localités de la Wallonie, là où habitent de nom breux flamands et sur les confins des régions de langue dif férente, les fonctionnaires en rapport avec le public ap prennent se servir des deux langues. Nous en exprimons le vœu, titre de réciprocité, sans vouloir légiférer sur ce point. Mais en plein pays flamand, on nous permettra de réclamer le respect de nos droits, comme il sied aux ci toyens d'un pays libre. Nos récents débats parlementaires ont révélé une situa tion étrange la moitié des officiers de l'armée belge ne comprennent pas la langue de la moitié des soldats, et vice versa. Il serait équitable d'y porter remède on propose que dorénavant les officiers soient tenus de savoir le fla mand. Oh si peu -Rien d'une connaissance approfondie, littéraire. Seulement ceci qu'ils apprennent assez de fla mand pour pouvoir s'entretenir avec leurs hommes pour les nécessités du service A cette demande il a été répon- du, pour nos officiers, qu'ils ne le peuvent, ne le veulent, ni ne le doivent que la chose est impossible, superflue et j attentatoire leur liberté. Nous en appelons nos officiers eux-mêmes est-il, au point de vue militaire, de plus grande entrave que cette, impossibilité pour le chef et le soldat de se comprendre Quand notre armée tiendra la campagne, dans le Lim- bourg ou autour d'Anvers, il ne se passera pas de jour sans que nous en éprouvions d'amers regrets. Et ce n'est pas avec le soldat seul que l'officier doit cor respondre, c'est encore avec l'habitant du terroir. Comment aller aux fourrages, battre la contrée, reconnaître l'ennemi sans savoir la langue du pays Certes, il y aura des inter prètes, grâce auxquels on se tirera d'affaire un peu comme en pays étranger. Mais quand il faut agir promptement et avec intelligence, l'interprète souvent fait mauvais office. Le grand argument qu'on oppose, est celui-ci les ca dres, formés de miliciens, ne peuvent être astreints savoir le flamand que vous prétendez exiger des chefs. Donc la mesure ne peut aboutir. Remarquons en passant que le milicien flamand, pour devenir simple sergent, doit savoir les deux langues. Et on parle de contrainte Mais si on ne peut exiger la con naissance des deux langues du sous-officier wallon, c'est une raison de plus, ce nous semble, de la demander aux chefs. Dans notre conception moderne de l'armée, le temps de service, doit compléter le temps d'école. L'officier a mieux faire qu'à donner des commandements brefs, d'une voix automatique. Il est le tuteur, l'ami des soldats on de mande qu'il les instruise et leur donne des conseils. Com ment remplira-t-il cette noble partie de sa tâche s'il ne peut se faire comprendre d'eux L'officier est aussi le juge du soldat, et on sait si la pro cédure devant le conseil de guerre est sommaire et dé pourvue des garanties dont la loi entoure le prévenu civil. Ces inconvénients pèsent doublement sur le milicien flamand, qui est véritablement sans défense devant des juges qui ne parlent pas sa langue. La situation du mili cien flamand l'hôpital, vis-à-vis de l'officier de santé qui ne le comprend pas, n'est pas moins cruelle. Voilà pour l'opportunité de la mesure. Devons-nous démontrer sa possibilité et sa légalité? Ou exige de l'as- pirant-officier une foule de connaissances diverses, parmi lesquelles la connaissance sérieuse d'une seconde langue. En quoi est-il plus tyrannique de refuser l'épaulette celui qui ne connaît pas le peu de flamand qu'on lui de mande, que d'exclure celui qui n'aura pas satisfait en an glais, en allemand ou en latin? Quelle facilité plus grande a-t-il d'apprendre ces dernières langues que le flamand Il s>st trouvé que les connaissances littéraires et histo riques, exigées de nos futurs officiers, n'étaient pas assez sérieuses ni complètes. Il n'y a eu qu'une voix là-dessus, et la réforme proposée a été accueillie par tous avec em pressement. Il n'y a eu de désaccord que sur la langue de la "majorité des belges Et cependant une vérité s'impose: pour l'officier belge, la langue de la moitié du pays n'est pas une quantité négligeable. Il est nécessaire la mission civilisatrice de l'armée et la défense du pays qu'il en ac quière des notions suffisantes, et dès lors il aurait mauvaise grâce de se plaindre, si on lui demande d'en justifier. On invoque la liberté des langues mais qui songe y porter atteinte Jamais cette formule ne peut signifier que l'Etat n'est pas en droit d'exiger de ceux qui briguent l'épaulette, les connaissances indispensables au métier des armes. Il est juste et nécessaire que l'officier n'ignore plus dorénavant la langue de 3,000,000 de belges. Le mot li berté n'est pas synonyme d'ignorance, moins que les cléricaux n'aient raison contre nous. Et nous croyons fer mement que notre corps d'officiers, si dévoué et si capable, accueillera avec empressement une mesure dont la patrie doit profiter. Toute connaissance nouvelle nécessite un effort mais on ne compte pas l'effort, quand l'intérêt de la patrie commande. Lorsque l'officier belge devra con duire au feu ses soldats flamands, il faut que pour eux aussi il trouve ces accents qui vont au cœur, et qui sou vent décident des batailles. Nous ne voulons pas conclure, ni discuter par le menu les rédactions diverses qui ont passé par le vote de la

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 2