AVIS. poperinghb^ y ilTe^ostend^ Nouvelles locales. Rien de surprenant cela on savait déjà aue M. De V'older était entré au ministère ue 1 instruction publique pour faire la besogne qui répugnait M. Thonissen lui-même. Les libéraux de larrondissement d'Ypres qui désirent prendre part la manifestation qui aura lieu Tournai, le 13 Mai prochain, en l'honneur de M. Bara, sont priés d'envoyer leur adhésion au bureau du Proqrès, avant le 25 Mars. La manifestation consiste dans un banquet dont la cotisation est fixée 10 francs et dans la remise d'une œuvre dart pour laquelle une souscription volontaire est ouverte. La moyenne des souscriptions est de 5 20 francs. Sera-t-il donc vrai que nous resterons sans réponse Après avoir démontré que MColaert, dans la question du Bureau de bienfaisance, ne fait que continuer, sous une forme nouvelle, la guerre scolaire, nous avons montré M. Colaert nageant dans les mêmes eaux que M. Windthorst et tous deux d'accord pour ne reconnaître d'au tre autorité que l'Eglise, laquelle Eglise délègue auprès de M. Colaert et des siens leur curé auquel ils demandent le mot d'ordre. Depuis est venu notre secours M. Théodor, un soi-disant indépendant, qui confirme pleinement cette ma nière de voir, sans la partager. Tout cela, nous semble-t-il, méritait bien une réponse, une rec tification, une atténuation ou une confirmation pure et simple, une èxplication, une réponse enfin. Cette réponse nous l'attendions et nous nous croyions en droit de l'attendre, mais voilà, imprudents que nous sommes, nous avions parlé d'Erostrate et quand on parle d'Erostrate au Journal d' 1près, c'est comme si on lui jetait la face la tête de Méduse. Alors, tout de suite, cela lui monte le bourrichon, il voit double d'abord, {mis plus du tout le sens des mots lui échappe, es adjectifs l'offusquent, il se fait prendre la plus inoffensive des coquilles comme le plus naïf des écoliers et descendant d'un trait au rang d'un vulgaire lort-en-thème, pour se sauver, il se cantonne dans son dictionnaire et bégaie des àneries coups de lexique sottement appliqués. Comme bien on pense, nous nous garderons de tomber dans ce travers de journaliste aux abois. Quand un jour, ce dont Dieu nous préserve, nous en serons réduits ce genre de polémique, nous en chargerons un élève de syntaxe. A ce métier le plus maigre suffit. Mais alors est-ce bien lui, Journal, d'être si difficile l'égard des au tres Reconnaître quelqu'un une belle tête, de forts jarrets mais d esprit point, c'est le fait d'une supériorité rare et dédaigneuse et l'on se rait tente de lui dire ce juge sévère puisque vous avez tant d'esprit, passez-en un peu qui en manque. Mais il y a fort parier que le Jour nal répondrait comme Rabelais qui l'on de mandait de l'argent Moult n'en ai et le garde rai pour moi. Mais revenons au 18 Février, car cela en vaut la peine. Plus on y fouille, plus la récolte est abondante. Cette séance est inépuisable et l'on en parle beaucoup en ville, dit 1 organe de la sa cristie. Nous le savons, mais comment en parle- t-on C'est cela l'important. Oh! que M. Colaert ait cherché du bruit, c'est ce que nous avons dit, ici même. C'est même propos de cela que nous avons rappelé le nom de ce fameux et historique poseur Erostrate (du calme, s'il vous plaît, Jour nal) et que nous avons cité le nom de Bochart, cet obstructionniste bruxellois. Du bruit, M. Colaert s'en prépare encore pour la prochaine séance du Conseil communal. Il va entamer la question des Pompiers il l'a annoncé, mais sans en faire une question de personnes, oh non, rien qu'affaire de principe, quelque chose com me la question posée en règle générale et résoudre au point de vue de l'institution en Bel gique, voire même la traiter au point de vue européen. Ainsi envisagée l'interpellation s'é tend et offre un intérêt que toutes les puis sances s'accorderont reconnaître et qu'elles suivront avec une anxiété qui mettra au second plan toutes leurs autres préoccupa tions. Peut-être l'intention est-elle bonne, mais, dans l'espèce, les noms sont-ils séparables de la question et fatalement M. Colaert ne sera-t-il pas entraîné plus loin qu'il ne promet Contre cette éventualité il est bon de se prémunir et force sera bien, pensons-nous, si on admet cette inter pellation. de recourir au huis clos,la loi commu nale l'ordonnant ainsi. Voilà pour la forme. Et pour le fond? Car il n'est pas mauvais de toucher un mot du fond. M. Colaert, qui est un jurisconsulte et même un législateur, est-il bien venu de demander compte au chef de la commune de toutes les mesures prises dans le corps des Pompiers Des répri mandes, des amendes, des suspensions, des dé- Fradations, des révocations sont prononcées dans intérêt du bon ordre et de la discipline, M. Colaert se propose-t-il sérieusement d'en occu per le public grands coups de tam-tam On incorporera encore bien des pompiers et on en excorporera sans la permission de MT. Colaert, il peut en être persuadé. Cela peut ne pas servir sa réclame, mais chacun ses attributions, M. Colaert comme tout autre, sans cela il n'y au rait plus que confusion, usurpation et chaos. Bo chart, qui était un maître obstructionniste, n'a jamais songé celle-là et cependant Bruxelles il y aurait là tous les jours matière, si les idées de notre contrôleur étaient admissibles. Il aurait pu aussi mettre son nez dans la police qui est toute une armée et où il aurait trouvé ample moisson exercer sa critique. Nous le répétons, il ne l'a pas fait, c'est qu'il n'était pas encore de la force de notre Eliacin. Maintenant que fera-t-on Nous n'en savons rien. Il nous semble toutefois qu'ainsi posée la question n'est susceptible que d'une solution et qu'il est toujours dangereux de violer le règle ment. Libre M. Colaert de la traiter au point de vue européen on peut faire là-dessus des brochures, même écrire de gros volumes, mais au Conseil communal, hic non est locus. Comme nous l'avons annoncé dans notre der nier numéro, la Fête de Bienfaisance donnée par quelques sociétés de la ville, est en très- oonne voie d'organisation et promet un véritable succès. La cavalcade sortira demain Dimanche, 3 heures très-précises. Quelques jeunes gens de la ville se sont dé voués pour faire la quête et nous espérons que la recette sera fructueuse tout le monde fera son possible pour la réussite de cette bonne œuvre. Le bal de demain Dimanche, la Salle de spectacle, promet, en juger par le nombre des cartes déjà enlevées, d'être plus brillant encore, si c'est possible, que le bal précédent. La salle qui sera décorée pour la circonstance se prête merveilleusement aux fêtes de la danse. Le tout-Ypres qui s'amuse s'y donnera rendez- Le prix est fixé 1 fr. par souscription, au bu reau fr. 1-50 les Dames 0-50 c. Un brevet est accordé au sieur C. Swekels, Ypres, pour un système de crochet s'appuyant aux tuyaux de descente des eaux et ayant pour objet de sortir d'une maison le long de la façade, en cas d'incendie. Les barrières sont fermées, partir du 9 Mars, 1 heure du matin, sur toutes les routes pavées et empierrées dans la Flandre occidentale, tant de l'Etat que de la province et des communes, et la circulation des voitures de roulage et autres y sera interdite jusqu'à nouvel ordre. Exposition International d'Hygiène et de Sauvetage. JUIN-SEPTEMBRE 1888. VOUB. le 9 Mars 1888. La Cavalcade de bienfaisance de Dimanche passé a réussi au-delà de toute attente et le succès pyramidal que cette fête a obtenu fait le plus grand honneur aux membres du cercle des X, leur zèle président M. Eugène Roelens, qui en ont pris courageusement l'ini tiative, ainsi qu'à toutes les sociétés de la ville qui se sont empressées de se joindre eux. Nous voudrions donner une relation étendue et dé taillée de cette magnifique exhibition et faire la des cription de chacun des différents groupes qui ont fait l'objet de I admiration publique, mais nous no«s trou vons obligés, défaut d'espace, de nous borner con stater que la Fête de bienfaisance de 1888, malgré qu'elle fut organisée pn huit jours de temps seulement, a été, sous tous les rapports, digne de ses aînées. Qu on se figure environ cinq cents personnages re vêtus de costumes historiques, allégoriques et comiques du meilleur goût un nombre considérable de chevaux richement caparaçonnés et une dizaine de chars artis- tement peints et décorés ainsi qu'un grand nombre de quêteurs rivalisant de zèle pour obtenir une ample moisson d'aumônes pour les pauvres, et on se fera une légère idée de ce que cette fête devait présenter de réellement attrayant. Nous devons cependant mettre hors pair le groupe de la Philharmonie composé d'une centaine de person nages. Son dévoué Président, qui ne fait rien demi, a voulu que la société se distinguât et il a admirablement réussi. Par la variété, l'élégance, la fraîcheur des cos tumes, auxquelles il faut ajouter l'attrait d'une série de nouveaux et magnifiques pas-redoublés, parmi lesquels on a distingué marche des Pschutteux arrangée pour la circonstance par M. Van Elslande, les philhar- monistes ont enleve tous les suffrages des spectateurs et ont été, par moment, vivement acclamés. Signalons ensuite le char des sauvages du cercle des X, ceux de la société de S4 Victor, celui des Roey- sche Barharisten, ainsi que celui de la gilde de Ste Anne qui tous étaient du meilleur goût et d'une par faite exécution artistique. N'oublions pas cependant la voiture des astrono mes» ainsi que celle des singes qui, toutes les deux, ont eu beaucoup de succès. Nous avons remarqué encore plusieurs groupa* do cavaliers et de piétons richement costumés et une tren taine de membres de la musique du cercle catholique, dirigés par M. Verhaeghe et revêtus de costumes de mousquetaires. Maintenant, malgré le caractère charitable de la fête, son succès si satisfaisant n'a pas été obtenu sans peine et le digne Président du cercle des X ainsi que les zélés jeunes gens, qui l'ont secondé avec tant de dé vouement, ont eu lutter contre mille et mille difficul tés suscitées sournoisement et méchamment par un tas de gens, la plupart étrangers notre ville. Mais ils ont eu beau se démener comme des diables dans un bé nitier, leurs efforts n'ont abouti qu'à agrandir le succès de cette généreuse entreprise dont le produit pour les pauvres s'est élevé, nous assure-t-on, environ 1600 francs. Un beau feu d'artifice tiré, sur la Grand'Place, le soir, huit heures, a clôturé la fête. Il avait retenu dans notre ville un grand nombre d'étrangers qui sont partis, on ne peut plus charmés des quelques heures qu'ils avaient passées parmi nous. (Pour être continué). Dimanche, 11 Mars prochain, 6 heures du soir, grand Concert la Philharmonie avec le concours de MlleDe Jaegher, Cantatrice, lr prix du Conservatoire deGand, M. Liebaert, ténor, lr prix du Conservatoire de Gand et M. De Kemper, chanteur de genre de Bruxelles. A 9 1/2 heures, Bal. Cette Exposition, organisée sous le patronage de l'Admi nistration Communale d'Ostende et avec l'appui des principaux habitants de la ville, est incontestablement appelée un grand succès. La ville d'Ostende, en effet, semblait désignée d'avance pour une Exposition de ce genre. Sa plage magnifique et sans égale, sa belle digue, ses installations et le confort

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Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 2