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Notre armée.
Nouvelles locales.
POPEKINGHE,
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Tons pingres les prêtres
If,
I,
la F rance et la Belgique n'ont pas été démentis
Une longue dépêche chiffrée a été adressée de
ïelgique
par les journaux officieux et amis du ministère.
Ils sont confirmés par l'Etoile belge du 17 c'.
Bruxelles Paris. En présence des agissements
si singuliers de MM. Bcernaert et de Chimay,
de leurs hésitations et des explications em
brouillées qu'ils ont données la Chambre, la
France a cru devoir demander des explications.
En attendant, elle a déclaré ne plus vou
loir accorder aucune faveur nouvelle la Bel
gique.
C'est ainsi que l'emprunt du Congo, que
nous avons critiqué déjà et qui a été rayé par
le syndicat anversois des cotes officielles de la
Bourse, n'est pas davantage admis la cote de
la Bourse de Paris.
Tel est le résultat des finesses de M. Beer-
naerl. Beconnaîtra-t-il qu'il eût mieux valu user
de franchise, et que trop gratter cuit?
A méditer, l'extrait suivant d'un article delà
Belgique militaireintitulé Sommes-7ious
prêts
11 nous manque donc environ 29,000 soldats
exercés, sur le nombre reconnu indispensable
par la commission de 1871, pour assurer la dé
fense du pays en basant les opérations de l'armée
de campagne sur le camp retranché d'Anvers. Il
n'était pas question alors de pousser cette armée
sur la rive dr
action.
ïroite de la Meuse pour étendre son
Or, nous estimons une brigade active, au
minimum, la force mobile nécessaire dans cha
cune des places de Liège et de Namur pour assu
rer la sécurité des intervalles entre les forts et
les fortins Anvers devant conserver une divi
sion mobile composée de bonnes troupes, il fau
dra prélever ces deux divisions sur l'armée de
campagne, qui sera réduite, dès lors, cinq
brigades d'infanterie.
Nous avons déjà dit que comparativement
l'Allemagne et la France, nous devrions pou
voir mettre 360,000 hommes sous les armes.
La Roumanie, pays de même importance
que la Belgique, a quatre corps d'armée mettre
en campagne, et la Suisse, huit divisions. Nous,
Belges, nous n'avons que la moitié.
Une organisation basée sur le service per
sonnel et sur un contingent de 15 16,000 hom
mes, nous permettra, seule, d'avoir une armée
économique sur le pied de paix et pouvant pren
dre de grands développements sur le pied de
guerre.
M. de Stuers a eu, Vendredi la Chambre,
un entretien avec l'honorable ministre de la
justice.
M. Lejeune a assuré au représentant d'Os-
tende que les demandes en grâce pour les pé
cheurs condamnés pour les événements du
mois d'Août, seront examinées par son dépar
tement avec la plus grande bienveillance et
que le rapport qu'il aura faire sur cette ques
tion Sa Majesté, sera inspiré d'une grande
clémence.
Les ostendais qui ont assisté aux séances de
l'enquête sur la pèche, ont pu faire une compa
raison entre le représentant d'Ostende, M. de
Stuers, et celui qui se dit sénateur d Ostende,
M. de Limburg-Stirum.
Alors que cet illustre inconnu restait pensif,
la téte entre ses mains, ne prenant part au
cune discussion, M. de Stuers suivait avec at
tention toutes les dépositions faites, et prenant
cœur les intérêts de ses commettants, les
défendait avec vigueur.
Nous avons applaudi aux paroles de notre
dévoué représentant, qui, plusieurs reprises,
a pris la défense de notre population maritime
et a montré ainsi comment il comprend la mis
sion qui lui a été confiée.
Les applaudissements qui ont accueilli les
paroles de M. de Stuers, ont dû lui prouver
combien le public approuvait sa conduite,
l'endroit de celle du sénateur d'Ostende, qui
dans l'enquête sur la pêche, a joué un piètre
rôle et a montré toute son insuffisance.
[Echo d'Ostende).
Les deux grands bals parés, masqués et
travestis donnés cette annee, l'occasion du
Carnaval, au profit du Denier des écoles laïques
de cette ville ont produit une très-belle somme.
Les recettes s'élèvent fr. 664-00
Les dépenses 269-15
Bénéfice net fr. 394-85
Le Denier des écoles a donc reçu une somme
nette de fr. 394-85,(fr. 80-35 de plus que l'année
précédente) pour aider cette utile institution
atteindre son noble et louable but.
Nos remercîments sincères et honneur MM.
les organisateurs de ces fêtes qui ont contribué
avec tant de désintéressement soutenir le
Denier des écoles laïques.
Dans la nuit de Mercredi Jeudi un vol auda
cieux a été commis au préjudice du cultivateur
Parret, Voormezeele. Des voleurs se sont in
troduits dans les étables et y ont amené un beau
cheval d'une valeur de 1,200 1,300 francs.
Les recherches, faites pour découvrir les cou
pables, n'ont donné jusqu'à présent aucun ré
sultat.
Nous apprenons avec plaisir qu'une Fête d'ar
mes et Soirée musicale seront données par le
Cercle VUnion avec le bienveillant concours
de Messieurs Marx, maître d'armes, Pinart, pro
fesseur de la société, tous deux diplômés de
l'Ecole normale d'escrime de Bruxelles, et de
plusieurs artistes et amateurs étrangers.
Voici le programme de cette fête
1° Travail d'ensemble l'épée. lr Assaut par
MM. Marx et Pinart.
2° Romance chantée par M. J. Vantholl.
3° 2e Assaut l'épéé.
4° Fantaisie pour violon par M. De Looze.
5° Assaut la rapière.
6° Romance chantée par M. Bocquet.
7° Chansonnette dite par M. Duraffour.
2e Partie.
1° Duo chanté par MM. Bocquet et J. Vantholl.
2° Canne royale.
3° Fantaisie pour violon par M. De Looze.
4° Assaut au bâton.
5° Chansonnette dite par M. Duraffour.
6° Partie de boxe.
7° Assaut et leçon par les deux professeurs
Marx et Pinart.
La fête aura lieu le Dimanche, 25 Mars, 8
heures du soir, au local de la société Café de la
Tête d'Argent.
Les personnes étrangères la société, présen
tées par un membre, seront admises avec leur
famille moyennant un droit de vestiaire de un
franc.
La Cavalcade de Dimanche passé a pleinement
réussi, malgré l'ouragan qui s était déchaîné sur
notre ville, au moment de sa sortie.
Le succès que cette fête de Bienfaisance a ob
tenu fait le plus grand honneur aux membres de
la Commission d autant plus qu'elle a été orga
nisée en moins de trois jours.
Le produit net pour les pauvres s'est élevé
fr. 238-95.
Notre excellent quatuor donnera sa quatrième
et dernière Matinée Musicale, le Dimanche, 25
Mars prochain, midi, au local habituel.
Le programme se composera de
1° Introduction du 3e quatuor de Mendelssohn.
2° Andante de Borodin.
3° Menuet de Lully.
4° Le Moulin, I du quatuor la belle
b) La déclaration, i Meunière de Raff.
5° Finale, quatuor de Grieg.
6° Andante, quatuor op. 11, Tschaïkorosky.
Les barrières de dégel sont ouvertes sur les
routes de l'Etat dans la Flandre occidentale,
depuis Vendredi 16 Mars 1888, 6 heures du
matin.
le 16 Mars 1888.
Nous avons constaté dans notre dernière cor
respondance l'occasion du Carnaval que, du
moment qu un libéral se permettait de mettre
la main la pâte, la charité elle-même ne trou
vait pas grâce devant l'intolérance de certains
frocards et d'autres fanatiques de la trempe du
Docteur VanderheydeAeYapothicaire VandenBerghe
et du busé de Louvain.
On a pu s'en convaincre en voyant éclater l'op-
osition tapageuse qui a été faite au Cercle des
l, dès le moment que ses généreux membres
conçurent la philanthropique idée d'organiser
un cortège au bénéfice des pauvres.
Dans certaine église, un prêtre se permit, dans
les termes les plus inconvenants, de fulminer
contre la cavalcade, et poussa l'intempérence de
son langage jusqu'à traiter de LACHES (LAF-
AARDS) les autorités catholiques de notre ville qui
s'étaient permises d'en autoriser la sortie. Il alla
jusqu'à menacer des flammes de l'enfer ceux
qui se proposaient d'en faire partie. Le même
jour, un beta de paysan faisait, de son côté, re
tentir, sous ses imprécations, les voûtes du tem
ple de Dieu et s'écria
Nous aimons cependant constater que ces
Don Quichottes ont été désavoués même par un
grand nombre de leurs collègues qui, plus malins
~u'eux, se sont sagement abstenus dans cette ri-
icule campagne contre les pauvres.
Leur conduite, dans cette circonstance, peut
être considérée, comme un désaveu formel jeté
la bosse de ces espèces de forcenés dont la
lace est Ste Anne ou Gheel et non la tête
une paroisse
Il nous reste encore parler de certains esco-
barsduK.K. qui, furieux de voir des libéraux
et des catholiques marchant la main dans la main
pour travailler ensemble au soulagement des
nécessiteux, ont sournoisement tenté l'impossi
ble, pour faire avorter l'entreprise philanthro
pique du Cercle des X, secondé si généreusement
par les principales sociétés de le ville.
Tout le monde a remarqué que, tandis que
notre vénérable Bourgmestre, dont le caractère
indépendant est loin de plaire nos ultramon-
tains, relevait fièrement l'injure qui lui avait été
faite en pleine église en arborant dès le matin et
le premier de toute la ville, le drapeau national
ses fenêtres, ses deux échevins, M. Vanden
Berghe et.... le petit Félix flanqués du che
valier du grand brochet d'Alverignem, ont re
fusé de suivre son exemple et de cette façon ont
désavoué l'initiative qu il avait prise.
Au K.K. non plus, pas ombre de drapeau
Que voulez-vous, la fête était organisée seule
ment pour les pauvres de la ville. S'il y avait
eu question d'une procession en l'honneur d'un
étranger mort ou vivant, pourvu qu'il fut plus
ou moins tonsuré, ah! alorsle docteur Vander
heyde et son pupille le busé se seraient
empressés d'orner eux-mêmes le cercle de dra-
eaux et banderolles.Mais il ne s'agissait ici que
u pauvre et aucun étranger n'était enjeu....!
X
On a pu constater, l'occasion de la Caval
cade de bienfaisance, combien nos pasteurs
:uj
I par
Ie Partie.
On parle de tous côtés de conciliation, eh bien,
nous ne voulons pas de conciliation et nous conj u-
rons les fidèles, au nom de leur salut éternel, de
ri encouragerd'aucune façon, les fêtes de l'espèce
et de réserver leur argent un meilleur usage...??
D'autres énergumènes, présidant aux destinées
spirituelles des communes environnantes, ne se
montrèrent pas moins exaltés et défendirent
leurs ouailles d'aller regarder les abominations
qui allaient être étalées dans la ville de Pope-
ringhe.