A la Chambre. Nouvelles locales. le clérical ministre de la Guerre actuel pren dre des mesures pour refréner ces abus. »igp !■- D'après une lettre envoyée de Bruxelles au Bien public, la Chambre prendra vacance du Mercredi de la Semaine Sainte au 15 Avril et la session sera close vers le 12 ou 15 Mai. Nous reproduisons d'après les Annales parle mentaires, les considérations émises par M. Vandenpeereboom, ministre des chemins de fer, postes et télégraphes, au sujet de notre gare La Chambre, après avoir voté par 71 voix et 9 abstentions le budget des Chemins de fer, a abordé hier la discussion du budget de l'Inté rieur et de l'Instruction publique. D'un accord unanime, le débat a été scindé l'assemblée s'occupera d'abord du budget de l'Intérieur proprement dit, puis du budget de l'Instruction publique. Malgré cette décision, on a parlé des institu teurs révoqués. M. Devolder a demandé, par amendement, un supplément de crédit de 30,000 francs, destiné servir des pensions d'anciens instituteurs passés l'enseignement libre qui avaient versé pendant plusieurs an nées la cotisation réglementaire. Ces «traîtres» comme les appelle M. Hou- zeau, ces martyrs selon M. Woeste, ont obtenu gain de cause. Par 58 voix contre 18 et une abstention, le crédit a été voté. M. Woeste a annoncé que si lannée prochaine on ne fait pas davantage pour ces malheureuses victimes de l'exécrable régime libéral, il usera de son initiative parlementaire La discussion des articles du budget de l'Inté rieur a amené M. Buis demander où en sont les projets de réorganisation de la garde civique. M. Devolder a répondu que le projet définitif sera déposé dans la session actuelle... ou au plus tard au début de la session prochaine. Quant la question du Tir national, elle est résolue le nouveau champ sera mis dans fort peu de temps la disposition des gardes. Un débat tres-vif s'est produit la fin de la séance au sujet du crédit, bien maigre, dont le gouvernement dispose pour secourir les der niers décorés de la Croix de Fer et les combat tants de Septembre. Poussé par MM. de Mérode, Guillery, Carlier et Houzeau, il avait promis d'augmenter la pen sion de ces vieux braves M. de Mérode n'a pas été satisfait de la réponse ministérielle et a pro posé une augmentation de crédit de 31,500 francs qui permettra d augmenter les ressources de ces vieillards. Le ministre n'a pas dit un mol, mais il a voté contre l'amendement de Mérode, qui a été adopté par 60 voix contre 11. (Les onze sont MM. Beernaert, de Chimay, Vandenpeereboom, De Bruyn, De Laet, Jacobs, Mélot, Notelteirs, Thibaut, Thonissen et Verbrugghen.) Nous lisons dans la Chronique du 20 Mars Je vous ai annoncé dernièrement la mort d'un des chefs du parti clérical yprois, M. Spil— lebout. Son testament contient deux clauses bien curieuses, qui méritent d'être connues. Il avantage un neveu habitant Roulers, charge d'organiser chaque année, dans cette ville, un banquet de huit couverts les invités seront choisis par moitié par le doyen et par le bourgmestre. Le testateur a même composé le menu Trois plats, une demi-bouteille de bordeaux et un quart de bouteille de vin fin, et pour des sert, une grande tarte aux abricots M. Spillebout a fait aussi un legs au grand- maître de l'Orient d'Anvers, pour la propagande des principes maçonniques Cet acte authentique de celui qui fut le président des cercles catholiques de l'arrondis sement d'Ypres n'est-il pas curieux La fanfare cléricale n'a pas voulu assister aux funérailles de M. Spillebout. La température reste des plus rigoureuse. Il gèle et il neige comme en plein hiver. Tout le monde s'en plaint, mais jamais on n'a entendu un concert de lamentations comme il s'en est élevé Dimanche, l'occasion de la première communion. Les pauvres enfants, légèrement habillés, trottaient dans les rues le visage bleui par le froid, que c'était peine voir. Les bron chites et les pleurésies qui en résulteront seront nombreuses. Quand donc le clergé aura-t-il pitié de ces petits et consentira-t-il remettre la céré monie de la première communion une époque plus propice Rien ne s'y oppose, puisque dans les établissements d'instruction du clergé les élèves ne font leur première communion qu'au mois de Mai. Il nous semble qu'il est grand temps de cesser de mettre ainsi inutilement en danger la santé et la vie de nombreux enfants. Une bande de voleurs rode Ypres et dans nos environs, s'introduit dans les habitations, me nace et commet des vols. La semaine dernière des malfaiteurs ont essayé de pénétrer la nuit chez M. Delobel, bijoutier, au Vieux Marché aux Habits. M. Delobel ayant entendu du bruit la porte, se leva, ouvrit la fenêtre et vit les voleurs prendre la fuite. Il n'a pu les reconnaître La nuit du 14 au 15, comme nous l'avons dit dans notre dernier n°, le cheval de M. Parret, cabaretier, Voormezeele, a été volé. Quelques jours auparavant on lui avait oflert 1,400 francs pour ce cheval. Le parquet qui s'est rendu sur les lieux a per du la trace des voleurs au croisement des chaus sées conduisant Warnêton, Voormezeele, Ypres et Domines. Une tentative d'effraction a encore été com- miseà l'écurie de la ferme Salomez, àDickebusch. Les malfaiteurs ont été mis en fuite. Des gens du même acabit ont rendu visite, la nuit de Samedi, chez M. J. Burgho, rue des Bouchers, en notre ville. Attiré par un bruit suspect, un voisin étant sorti vit tomber des tui les de 'a toiture et des individus s'esquiver. Là encore les voleurs n'ont rien pu enlever. La semaine dernière des voleurs se sont intro duits dans la campagne de M. Hynderick où une grande quantité de linge a été enlevée ils ont également pénétré dans le château de M. Mahieu, Hollebeke, et ont emporté différents objets de valeur. Plusieurs campagnards auraient également reçu la visite de ces malfaiteurs. Pour rappel, notre excellent quatuor donnera sa quatrième et dernière Matinée Musicale, le Dimanche, 25 Mars prochain, midi, au local habituel. Le programme se composera de 1° Introduction du 3e quatuor de Mendelssohn. 2° Andante de Borodin. 3° Menuet de Lully. 4° a) Le Moulin, i du quatuor la belle b) La déclaration, Meunière de Rafi.» 5° Finale, quatuor de Grieg. 6° Andante, quatuor op. 11, Tschaïkorosky. Nous rappelons nos lecteurs qu'une Fête d'ar mes et Soirée musicale seront données par le Cercle l'Union avec le bienveillant concours de Messieurs Marx, maître d'armes, Pinart, pro fesseur de la société, tous deux diplômés de l'Ecole normale d'escrime de Bruxelles, et de plusieurs artistes et amateurs étrangers. Voici le programme de cette fête Ie Partie. 1° Travail d'ensemble l'épée. lr Assaut par MM. Marx et Pinart. 2° Romance chantée par M. J. Vantholl. 3° 2e Assaut l'épée. 4° Fantaisie pour violon par M. De Looze. 5° Assaut la rapière. 6° Romance chantée par M. Bocquet. 7° Chansonnette dite par M. Durafl'our. 2e Pabtie. 1° Duo chanté par MM. Bocquet et J. Vantholl. 2° Canne royale. 3° Fantaisie pour violon par M. De Looze. 4° Assaut au bâton. 5° Chansonnette dite par M. Duraffour. 6° Partie de boxe. 7° Assaut et leçon par les deux professeurs Marx et Pinart. La fête aura lieu le Dimanche, 25 Mars, 8 heures du soir, au local de la société Café de la Les personnes étrangères la société, présen tées par un membre, seront admises avec leur famille moyennant un droit de vestiaire de un franc. Il neige Il vente Il gèle Il fait un froid de loup, un temps abominable. Toutes les cruautés de l'hiver, en ses plus extrêmes rigueurs, sévis sent avec intensité. Et le printemps a commencé le 20 Mars, 4 h. 13 m. du matin. C'est officiel... Ah il est joli, le printemps Et il fait d'ai mables débuts. 1 rjoo i La manifestation projetée en vue d'honorer la mémoire du regrette capitaine Liévin Van de Velde, mort Léopoldville. rencontre partout le plus sympathique et le plus chaleureux accueil. Le comité provisoire, formé Gand, s'était adressé aux présidents des cercles où l'illustre défunt avait donné des conférences, les invitant vouloir faire partie du comité définitif. L'empressement que tous ont mis accepter cette invitation prouve quelle profonde sympa thie a fait naître 1 infatigable apôtre de la civili sation africaine partout où il s'est fait entendre^ M. Vandenpeereboom, ministre des chemins de fer, postes et télégraphes. Je reviens un instant aux ques tions relatives aux stations, que plusieurs orateurs ont traité dans la discussion générale. L'honorable M. Colaert a parlé de la station d'Ypres. J'ai eu, plusieurs reprises, l'occasion de constater i'in- suffisance de ses installations. La Chambre sait que ce n'est pas l'Etat qui doit reconstruire la gare; ce devoir incombe la Compagnie de la Flandre occidentale. L'af faire a été traitée l'intervention de mon collègue de l'agriculture, qui a ces questions dans ses attributions. Je suis intervenu et j'ai insisté pour obtenir la reconstruction des bâtiments plutôt que l'agrandissement tel que le pro pose la Compagnie de la Flandre occidentale. J'ai rencontré une vive opposition. La Compagnie pré tend que rien ne l'oblige reconstruire les bâtiments et qu'il suffit d'agrandir ceux qui existent actuellement. Elle ajoute qu'elle ne dispose pas de ressources suffisantes pour faire des installations grandioses des installations de luxe, comme celles que l'Etat élève le long de ses lignes. Dans cette situation, nous avons donc choisir ou ne rien faire, ce qui serait désagréable pour la population d'Ypres; ou accepter les propositions d'agrandissement, qui nous sont faites par la Société de la Flandre occiden tale. Nous aurons examiner, d'accord avec mon hono rable collègue, ce qu'il importe de faire dans la situation, que je viens de signaler la Chambre. L'honorable M. Colaert m'a dit: Vous avez le droit de forcer la Société de la Flandre occidentale agrandir ses bâtiments Cette question me semble extrêmement dou teuse. Voilà une compagnie de chemin de fer concédé qui vient dire l'Etat Je ne veux pas une construction de luxe; mais je vous offre de faire des installations plus grandes et qui seront suffisantes; je ne dispose pas de res sources suffisantes pour aller plus loin Pouvons-nous la contraindre faire plus, surtout en présence d'un fait qu'il importe de rappeler? La Chambre se souvient que, par une convention réceute, la Compagnie de la Flandre occidentale a consenti réduire, dans une proportion très considérable, ses tarifs de voyageurs et de marchandises Dans un avenir très prochain, l'ensemble des tarifs, voyageurs et marchandises, appliqué au réseau de l'Etal sera mis en vigueur sur les lignes de la Flandre occidentale. Il en résultera j'appelle l'attention de la Chambre sur ce point jusqu'à l'expiration de la concession un sa- crifice fait par la Compagnie de la Flandre occidentale d'une somme très élevée. Puis-je, Messieurs, n'avoir pas égard cette considéra tion et exiger encore plus qu'elle ne m'offre quant ses installations? Tête d'Argent. Capitaine Van de Ve/de.

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Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 2