AUX SOURDS.
Les bureaux de la Banque
de Gourtrai sont actuel
lement établis la Place
Vandenpeereboom, n° 6.
De Bank van Kortry k heeft
tegenwoordiglijk zijne
bureelen, nr 6, Vandenpee-
reboomplaats.
Nouvelles diverses.
ÉVÉNEMENTS DE BERLIN
Chronique judiciaire.
État-Civil d'Ypres,
Marché d'Ypres.
goûtée. L'orchestration en est très-belle et le
morceau restera au répertoire.
Le bal, qui lui aussi s'est ressenti du mauvais
temps, a duré jusqu'à deux heures de la nuit. Il
a été très-animé et c'est regret que les fervents
de Terpsichore se sont quittes cette heure.
Depuis le joyeux succès obtenu par certains
tonsurés de notre ville, qui avaient lancé leurs
foudres de fer blanc pour pulvériser les membres
des sociétés qui s'étaient permis, sans leur auto
risation, de soulager les pauvres, S. E. le maire
du palais de la chrétienneté de Poperinghe, ne
dormait plus que d'un œil. Aussi n'a-t-il pas tar
dé longtemps prendre sa revanche.
Dimanche dernier, du haut de la chaire de véri
té, il s'est mis tonner, non-seulement, comme
d'habitude, contre la Philharmonie, mais encore
contre toutes les sociétés entachées de libéralis-
me (al de slechte socieleiten)Toutes les personnes
qui en faisaient partie ou qui les soutenaient di
rectement ou indirectement, devaient l'avenir
s'abstenir d'aller l'église et de s'approcher des
sacrements. Plus de salut pour ces mécréants
Nous voyons donc que le cercle des réprouvés
de notre ville s'est singulièrement agrandi cette
année et que les philharmonistes se trouvent en
bonne et nombreuse société.
Rien d'ailleurs 'ne nous étonne de la part de
nos pieux pasteurs. Ils trouvent, que faire de la
bonne musique la Philharmonie est un péché
mortel tandis qu'en faire de la très-mauvaise au
cercle catholique, est une œuvre méritoire.
Autrefois ils ne fulminaient que contre la mu
sique libérale seule maintenant leur colère s'ex
hale contre toutes les sociétés présumées, tort
ou raison, d'avoir des tendances libérales.
Nos charmants farceurs reconnaissent donc
qu'en dehors de la Philharmonie, il y a encore
d'autres antres de perditions Poperinghe.
Ces nouvelles sociétés mises au ban de l'église
sont, outre le Cercle des X, condamné dès sa
naissance, dans une réunion intime de nos pieux
inquisiteurs, les sociétés de Rhétorique de S1
Victor et des Roeysche Barbaristen.
\os administrateurs
Voici en quelques mots le fait auquel nous
avons fait allusion, Dimanche dernier, et qui
montre bien jusqu'où va l'impéritie de nos
édiles.
En 1874, le 24 Décembre, M. Berten, en sa
qualité de Bourgmestre, acheta pour cause
d'UTILITÉ PUBLIQUE, M. Vanden Boogaer-
de, un terrain d'une contenance de 15 ares 78
centiares sur lequel se trouvait une maison
avec écurie ainsi qu'un moulin eau et des bâti
ments pour le desservir.
L'acquisition de cette propriété, comme nous
l'avons soutenu alors, ne présentait aucun carac
tère d'UTILITÉ PUBLIQUE, mais pouvait ren
dre des services un membre du conseil com
munal dont l'établissement industriel était
contigu. Ce fut pour lui être agréable que cet
immeuble fut acquis.
Cette grâcieuseté coûta aux contribuables,non
compris les frais de vente, la somme rondelette
de 9^163 francs
Or, dernièrement nos édiles, s'étant tout-à-
coup souvenus que M. V. R. était allé planter
ses choux dans un autre pays, et s'apercevant
dès lors que la propriété, achetée son intention
et dont les bâtiments tombaient en ruine, avait
perdu son caractère d'UTILITÉ PUBLIQUE, se
réunirent incontinent et, sur la proposition de
l'échevin FÉLIX, décidèrent de se défaire au
Slutôt de l'immeuble en question. Us firent ven-
re d'abord les bâtiments.
L'adjudication eut lieu le 12 Mars dernier, par
le ministère de M. le conseiller Lava et a pro
duit la somme dérisoire de
400 francs
Admettons que la ville trouvât un amateur
pour les 15 ares 78 centiares de terrain qui lui
restent et que celui-ci en offrit la grande valeur,
soit 800 francs la perte sèche que cette sotte et
incroyable opération aurait fait subir aux con
tribuables s'élèverait
7,963 francs.
Sans tenir compte que la propriété en ques
tion, pendant les quatorze ans qu'elle a appar
tenu la ville, n'a produit pour ainsi dire aucun
intérêt et que pendant ce temps les bons Pope-
ringhois ont payé 4 1/2 de l'argent avec lequel
cette acquisition a été faite.
Art. 139 de In loi communale.
Dans les communes non, placées sous les at-
tributions des commissaires d'arrondissement.
le Conseil communal se réunit chaque année,
le premier Lundi du mois d'Octobre, pour dé-
libérer sur le budget des dépenses et des re-
cettes de la ville pour l'exercice suivant.
Le terme prévu par la loi est passé depuis cinq
mois Les contribuables Poperinghois vou
draient cependant que cette question, si impor
tante pour eux, fut discutée le plus promptement
possible et que leurs édiles fissent preuve de plus
de respect pour la loi.
JSuméro spécial édité par
l'illustration européenne
UNE MAGNIFIQUE MONTRE-REMONTOIR
M. De Malander, député d'Audenarde, avait
interjeté appel du jugement rendu le 28 Décem
bre dernier par le tribunal correctionnel de
Bruxelles, le déboutant de l'action en insertion
forcée qu'il avait intentée P. Kaberghs, im
primeur de Y Indépendance belge.
L'aflaire a été appelée Mardi matin devant la
6e chambre de la cour d'appel, présidée par M.
De Brandner, président de chambre.
Me Van Espen, avoué de l'appelant, a déposé
des conclusions aux termes desquelles M. De Ma
lander déclarait se désister de son action et offrait
de payer les frais.
Me L. Stas, avoué de l'intimé, a déposé son
tour des conclusions par lesquelles l'imprimeur
de VIndépendance belge acceptait ce désistement.
M. De Prelle de la Nieppe, avocat général, a
conclu ensuite ce que la cour décrétât ce désis
tement.
La cour a rendu un arrêt conforme ces con
clusions.
Et le combat finit faute de... comparants.
Décès
Pour être continuéX
.^assiraaaaaajqoaoar-ti
Pour être continuéB
m*
Plus de vingt millions de malades ont fart usage, avec
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Pépin, 24, un nouveau cours de prononciation pour la
cure de tous les défauts de la parole.
On se demande généralement combien se monte la
liste civile du chef de l'empire allemand. En sa qualité
d'empereur, le souverain ne touche pas un pfennig. L'em
pire ne met sa disposition qu'une certaine somme uni
quement destinée être employée en secours et en dons
gracieux. Comme roi de Prusse, le souverain a des reve
nus qui se montent 12,215,296 marcs.
Deux socialistes ont donné leur démission de membres
duconseilmunicipatdeBerlin.il ne reste plus dans le
conseil qu'un membre du parli révolutionnaire.
Une personne guérie de 23 années de surdité et de bruits
d'oreilles par un remède simple en enverra gratis la des
cription quiconque en fera la demande Nicholson, 4,
Rue Drouot, Paris.
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GRACE AU GOUVERNEMENT ALLEMAND qui a
saisi notre journal en Alsace, et emprisonné m. h. Schnei
der, notre représentant Strasbourg, le tirage du Jour
nal des Deux-Mondes a atteint le chiffre de
110,000 exemplaires.
Dans le but de maintenir ce tirage et même de l'aug
menter, nous venons de passer avec une des plus grandes
maisons de Besançon, un contrat qui nous permet d'offrir
au tiers de sa valeur en fabrique, et un abonnement gratuit
de Six mois au Journal des Deux-Mondes, le plus inté
ressant, le plus artistique de tous les journaux illustrés,
et cela au prix extraordinaire de DIX francs, qui est
loin de couvrir nos frais mais c'est un sacrifice que
nous nous imposons pour faire connaître notre publica
tion, sans précédent dans la presse.
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francs pour recevoir cette superbe montre-remontoir (se
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Journal des Deux-Mondes dont les splendides gravures
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Adresser mandat-poste de 10 francs, l'administrateur
du Journal des Deux-Mondes, 50, rue de Douai,
Paris.
AVIS. On demande des représentants dans chaque
localité.
Désistement de M. De Malander.
du 16 au 23 Mars 1888.
Naissances Sexe masculin, 6 id. féminin, 3.
Mariages
Fagel, Maximilien, tapissier, et Vlaemynck, Sidonie,
ménagère.
Vanhoucke, Euphrosie, sans profession, 75 ans, veuve
de Jean Turcry, Place du Palais de Justice. Petit, Ar
thur, médecin, 41 ans, époux de Marie Barbier, rue
Longue de Thourout. Claeys, Marie, garde-barrière au
chemin de fer, 22 ans, célibataire, rue de Menin.
Çourtens, Virginie, religieuse, 75 ans, rue de l'Hôpital S1
Jean.
Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masc. 3, idem féra. 0.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
24 Mars 1888.
NATURE
quantités
prix moyen
poids mo
vendues
PAR
de
des
cent
l'hecto
GRAINS ET DENRÉES
kilogrammes
kilogr.
litre.
5,000
18 50
80
3,800
14 50
73
1,200
15 00
44
2,200
19 00
80
Féveroles
4,400
19 00
80
Pommes de terre
4,000
8 00
Beurre
9,853
305 00
OEufs le quarteron
1 80
