AUX SOURDS.
POPERINGHE,
Nouvelles diverses.
État-Civil d'Ypres,
Marché dYpres.
ASSOCIATION AGRICOLE
(agréée par Arrêté Royal du 28 Juin 1848.)
Aux Administrations Communales de l'Ar
rondissement Messieurs les Membres du
Comité de l'Association Agricole et Mes
sieurs les Membres de cette Société.
Messieurs,
A l'occasion du Grand Concours International
des Sciences et de l'Industrie qui s'ouvrira pro
chainement Bruxelles, une Exposition Agri
cole spéciale des différents produits du pays
sera organisée par les soins du Gouvernement.
Aux fins d'y représenter dignement notre in
dustrie, M. le Ministre de l'Agriculture a exprimé
le désir que chaque. Province fasse une exhibition
collective.
Les Comices ou Associations agricoles de notre
Province, représentés par leurs Délégués dans
une réunion générale, qui a eu lieu Bruges, se
sont empressés d'accueillir cette proposition et
ont décidé de présenter une exposition collective des
produits agricoles de nos contrées.
Il sera établi une construction ou maison rus
tique, faite au moyen de diverses tiges de plan
tes telles que du froment, de l'avoine, du lin,
etc., etc.houblons en balles etc., etc. Tous
les produits y seront utilisés soit comme décors
extérieurs ou intérieurs de cette manière la
construction sera d'un aspect pittoresque et
fixera l'attention du visiteur.
Nous croyons que les produits spécialement
cultivés dans notre Arrondissement pourront y
figurer avec honneur, et nous espérons qu'ils
sauront maintenir le rang distingué qu'ils ont
occupé dans les Expositions agricoles anté
rieures.
Dans ce but nous adressons avec confiance
l'appel le plus chaleureux votre bienveillant
concours, et vous prions, MM., de vouloir nous
faire parvenir ce que votre culture ou votre in
dustrie agricole a produit de remarquable.
Vous voudrez bien adresser vos divers produits
au plus tard le 15 du mois c1, au com
missariat de l'Arrondissement rue des
Récollets.
Il vous plaira, nous l'espérons, d'indiquer sur
chaque botte, balle, sac, en un mot, sur chaque
échantillon, la nature ou le contenu, ainsi que
les nom, prénom qualité et domicile de l'é
leveur, propriétaire ou exposant.
Il est désirer que les produits soient exposés
sous leurs diverses phases commerciales. Exem
ple; lin brut, lin roui dans l'eau stagnante, dans
la Lys, lin teillé, etc., tabac en feuille, tabac
coupé, etc., etc.
Vous voudrez bien remarquer que les nom,
qualité et domicile de chaque exposant seront mainte
nus sur tout objet placé dans la Grande Exposition
Internationale ce procédé ne peut que vous être
favorable personnellement et étendra en même
temps la renommée de nos contrées.
Nous espérons que chacun se fera un plaisir
et un devoir de contribuer notre exposition
notre édifice agricole doit, par la variété et la
richesse des matériaux qui entrent dans sa com
position ses décors et tout son aspect sur
prenants réfléter fidèlement notre situation
agricole, principale industrie de nos contrées.
Nous croyons pouvoir compter sur votre con
cours empressé, et vous prions d'agréer en
même temps l'expression de nos remerciements
anticipés, et l'assurance de notre plus parfaite
considération.
LE MEMBRE DU COMITÉ
DE DEYNE.
le 6 Avril 1888.
Encore une bévue de nos édiles.
La ville vient de perdre son procès contre M.
Van Kemmel que nos mandataires communaux
poursuivaient, depuis plusieurs années, de leurs
ridicules chicanes
Le tribunal d'Ypres, statuant sur les poursui
tes intentées par le demandeur, en paiement de
ce qui lui revenait du chef de plusieurs entrepri
ses, a condamné notre cité payer M. Van
Kemmel la somme de 2,000 francs, plus les in
térêts partir de 1885 et les frais du procès, en
tout environ
2.500 francs
Les contribuables doivent cette bonne aubaine
l'ignorance de nos administrateurs et surtout
l'entêtement de notre échevin des travaux pu
blics qui a refusé, la demande de l'entrepre
neur, de transiger pour la modique somme de
400 francs.
Cela prouve combien était indispensable, dans
le conseil échevinal, la présence de
MON GENDRE,
grand administrateur qui allait tout réformer.
Voilà cependant où il nous a conduits
Dans notre correspondance du 25 Mars der
nier, nous avons dit que les bâtiments vendus
par la ville pour les démolir avaient été
adjugés au prix de
Nous devons confesser que nous étions dans
l'erreur.
Le budget de cette année, l'art. 9 des recet
tes extraordinaires ne porte, comme produit de
cette vente, la somme de
La perte que la ville a subie en vendant, en
1888, ce qu'elle avait acheté pour cause d'uti
lité publique en 1874, s'élève donc, y compris
les intérêts payés pendant les 14 années raison
de 4 1/2 °/0,
8,348 francs.
En ajoutant cette somme les
2,500 francs
firovenant de la perte du procès «Van Kemmel,»
'on trouve que la caisse de la ville, grâce
l'impéritie de ceux qui devraient soigner ses
intérêts, a reçu une saignée d'environ
10,848 francs
Et mie l'on prétende encore après cela que
les bons Poperinghois ont tort de ne pas se
croire dans la mieux administrée des villes
Pour atteindre ce résultat il tallait écarter M.
Degryse et obéir en un mot d'ordre venu de
l'étranger.
Le jouera-t-on
Ne le jouera-t-on pas
Telle est la question que, 'il y a quelques
jours, nous entendions discuter, en pleine rue,
par deux membres de la musique du KK.
Voici de quoi il s'agissait
Personne n'ignore que depuis longtemps déjà,
une rivalité très-prononcee existe entre M.
Wertz, chef de la musique congréganiste et un
de ses meilleurs solistes, M. Verhaeghe, très-
populaire dans ce corps et remplissant actuelle
ment, pour 600 francs, la place de professeur
dans cette société.
Dernièrement, M. Verhaeghe qui est un tra
vailleur, désireux de faire apprécier son talent
comme compositeur et oubliant malheureuse
ment qu'il était Poperinghe où tout doit être
étranger pour pouvoir y réussir, a eu la naïveté
d'offrir ses confrères un morceau de sa compo
sition.
Mal lui en prit car, jaloux du succès mérité
du jeune artiste, au lieu de lui offrir des félicita
tions et de l'encourager, Mons Félix, Président
du Cercle et son aide-camp Mons Wertz décidè
rent sous un prétexte des plus futiles, de ne pas
admettre la composition de M. Verhaeghe dans
le répertoire du KK.
Inutile de faire des commentaires sur cette
manière d'agir, aussi incompréhensible que peu
délicate.
Elle prouve une fois de plus que nous avons
raison de répéter que toujours les étrangers sont
encouragés dans notre ville alors que l'on ne ré
serve ses habitants qu'humiliation et décep
tion
Aux uns (M. Van Kemmel peut en juger) on
intente des procès et on nuit ainsi au créait qui
est nécessaire leur position aux autres qui,
par leur travail, se permettent de prouver qu'ils
valent quelque chose, on ne ménage ni le dé
dain ni les humiliations.
UNE MAGNIFIQUE MONTRE-REMONTOIR
Décès
de l'arrondissement d'ypres,
Tous frais de transport sont la charge de VA sso-
ciation.
spécialement désigné,
le secretaire,
RUB BRECHT.
400 francs
373 fr. 63 c.
Nous recommandons la PASTILLE WALTHERY
parce que c'est un remède merveilleux pour guérir les
Rhumes, Toux, Bronchites, Maux de gorge.
Une personne guérie de 23 années de surdité et de bruits
d'oreilles par un remède simple en enverra gratis la des
cription quiconque en fera la demande Nicholson, 4,
Rue Drouot, Paris.
GRACE AU GOUVERNEMENT ALLEMAND qui a
saisi notre journal en Alsace, et emprisonné M. H. Schnei
der, notre représentant Strasbourg, le tirage du Jour
nal des Deux-Mondes a atteint le chiffre de
110,000 exemplaires.
Dans le but de maintenir ce tirage et même de l'aug
menter, nous venons de passer avec une des plus grandes
maisons de Besançon, un contrat qui nous permet d'offrir
au tiers de sa valeur en fabrique, et un abonnement gratuit
de Six mois au Journal des Deux-Mondes, le plus inté
ressant, le plus artistique de tous les journaux illustrés,
et cela au prix extraordinaire de DIX francs, qui est
loin de couvrir nos frais mais c'est un sacrifice que
nous nous imposons pour faire connaître notre publica
tion, sans précédent dans la presse.
Il suffira de nous envoyer un mandat-poste de DIX
fraucs pour recevoir cette superbe montre-remontoir (se
remontant sans clef), système perfectionné, avec cadran
en émail, verre de cristal, boîte très solide et très élé
gante, Garantie deux ans, marchant très bien, parfai
tement réglée, aussi bonne qu'une montre en or coûtant
500 francs, et de plus, un abonnement de six mois au
Journal des Deux-Mondes dont les splendides gravures
ont fait l'admiration des amateurs les plus difficiles.
Adresser mandat-poste de 10 francs, l'administrateur
du Journal des Deux-Mondes, 50, rue de Douai,
Paris.
AVIS. On demande des représentants dans chaque
localité.
du 30 Mars au 6 Avril 1888.
Naissances: Sexe masculin, 2; id. féminin, 3.
Mariages
Talon, Désiré, rubanier.etDesomer, Hélène, dentellière.
Burggraeve, Gustave, menuisier, et Spriet, Marie, taiî-
leuse. Doolaeghe, Gustave, terrassier, et Dubois, Ju
lienne, dentellière. Rosseel, Polydore, forgeron, et
Mallet, Romanie, dentellière. Talon, Jean, peintre, et
Gaston, Marie, tailleuse. Decheiver, Prosper, ébéniste,
et Mesure, Hermence, servante. Pecceu, Ferdinand,
sans profession, et Desramaults, Fanny, sans profession.
Victoor, Henri, jardinier, et Rondelez, Pélagie, ser
vante. Dekoninck, François, architecte, et Dondeyne,
Louise, sans profession.
Ruyffelet, Marie, sans profession, 89 ans, célibataire,
rue dè Menin. Dedeystere, Léopold, brasseur, 47 ans,
époux de Marie Boukaert, Place Vandenpeereboom.
Allaer, Alixe, deutellière, 56 ans, veuve de Louis Fer-
rand, rue des Boudeurs. Maerten, Jean, jardinier, 84
ans, veuf de Françoise Dulhoo, S1 Jean extra. Declercq,
Cornélie, ménagère, 57 ans, épouse d'Edouard Devaux,
Marché aux Fripiers. Bollaert, François, sans profes
sion, 78 ans, veuf de Gélestine Duforêl, rue de Lille.
Enfants au-dessous de 7 ans; Sexe masc. 1, idem fém. 0.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
7 Avril 1888.
NATURE
quantités
vendues
i prix moyen poids m0el
de
des
GRAINS ET DENRÉES
kilogrammes
cent
kilogr.
l'hecto
litre.
4,400
19
00
80
Seigle
1,300
15
00
73
1,400
15
50
44
1,300
19
00
80
Féveroles
700
18
28
80
Pommes de terre
4,000
9
00
Beurre
10,415
290
00
OEufs le quarteron
1
60