Chambres législatives. Renouvellement partiel. Conseils provinciaux. Renouvellement partiel. On pourrait aussi, dit la Gazetteséparer les Cultes et la Bienfaisance, de la Justice; les Postes et Télégraphes, des Chemins de fer le peu qui reste d'Instruction publique, de 1 Inté rieur cela en ferait encore trois. Quelques nouvelles électorales empruntées l'Office de Publicité: De la province, les nouvelles électorales sont de plus en plus favorables nos amis. Les libéraux anversois lutteront avec énergie en Mai et en Juin. Leur triomphe certain sur le terrain provincial pourrait bien être la préface d une victoire que nous aurions célébrer le 12 Juin. Les libéraux-unis ne se sont pas endormis dans une douce torpeur comme on le croyait partout. Us travaillent sans relâche former une liste, qui sera composée, nous assure-t-on, des personnalités les plus influentes et les plus sympathiques du parti libéral, et aucune nuance nen sera exclue. Nous avons fait connaître la liste des can didats libéraux qui, Nivelles, disputeront les sièges de députés occupés par MM. De Burlet, Snoy, Dumont et Pastur, représentants intéri maires. Pour le Conseil provincial, la lutte sera également très-âpre au chef-lieu d'arrondisse ment, où il y a trois conseillers libéraux et un conseiller clérical sortants. Celui-ci sera battu... haut le pied. Les libéraux entreront en lice Dinant, et opposeront MM. Thibaut et de Liedekerke deux bons vieillards mûrs pour le Musée de la Bsrte de liai les candidatures de M. Tournay- elilleux, ancien représentant de Namur, et de M. de Sélys-Lonchamps, le fils du vénérable sénateur libéral de Waremme. Quant M. Finet, il se présentera Philip— peville, avec M. Mineur, ainsi que nous l'avons annoncé Dimanche dernier. Partout, nos amis sont pleins d'entrain. Ils ont l'enthousiasme précurseur des grandes vic toires, et la presse cléricale, qui cherche exciter les rancunes de quelques-uns des nôtres, aigris par des circonstances qu'ils ont amenées eux-mêmes, ne détournera pas le courant qui menace d'emporter le ministère cher au cœur de l'épiscopat. Le Courrier de Bruxelles consacre une co lonne entière démontrer que le fait de la mise la retraite du général De Boer n'est pas le résultat des rancunes cléricales. 11 devrait con sacrer une seconde colonne prouver encore 3ue, depuis 1884, ce brillant officier a été l'objet es mesures les plus flatteuses de la part du ministère. Son exil Hasselt, la méconnais sance de ses droits diverses occasions, la punition qui l'a frappé un jour pour un voyage fait Bruxelles, la façon humiliante dont il a été tenu l'écart lors de la fameuse réunion des généraux (fortifications de la Meuse), etc., etc., telles sont les marques de sympathie données par nos maîtres au général De Boer. Le Cour rier les niera-t-il Nous recevons quelques détails complémen taires au sujet des funérailles, Vézin, du sous-lieutenant Beauraind. Une députation d'officiers de l'Ecole d'Equi- tation accompagnait le corps dans le wagon mortuaire. C'étaient Monsieur le capitaine Preud'homme,commandant l'escadron d'instruc tion de l'Ecole d'Equitalion M. le lieutenant d'artillerie Marcin M. le lieutenant du génie, adjoint dEtat-Major, Roffiaen M. le sous- lieutenant d'ariillerie Masui. C'est M. Masui qui a conduit Vézin la dé- jouille mortelle |de celui qui fut son ami, son rère. L'arrivée du train Sclaigneaux, vers 9 îeures du matin, était attendue par de nom- jreuses députations du 4", du 7* et du 6* régi ments d'artillerie, ainsi que du 12" de ligne et du 1*r lanciers. De nombreux amis du défunt, venus de Namur. ont également accompagné le cortège funèbre jusquà Vézin, distant d'une demie-lieue de la station. Une scène déchirante se produisit au moment où le convoi s'arrêta devant la maison pater nelle, où l'attendaient la mère et la sœur du défunt. On se sent le cœur étreint, on sent les sanglots vous monter h la gorge, en songeant cette situation poignante d'une mère, d'une famille, attendant les restes d'un être adoré, toute son espérance, tout son orgueil Après un service l'église du village, l'inhu mation se fit dans le cimetière qui entoure l'église. Nous avons reproduit dans notre dernier numéro le discours prononcé par M. le capitaine Preud'homme. Voici les paroles prononcées par M. le lieutenant Roffiaen au nom de la 2' divi sion de l'Ecole d'Equitalion n Au nom des officiers avec lesquels le lieute nant Beauraind a servi en dernier lieu, au nom de la 2e division de l'École d'Équitation, je dois remplir une mission pénible et dire un adieu éternel l'excellent camarade que nous venons de perdre. Il y a un mois peine notre ami se trouvait encore dans nos rangs où il se distinguait autant par son excellent cœur que par ses qualités mili taires. Depuis son entrée l'Ecole, il n'avait pas man qué un seul jour son rude service un coup l'at teint et ce coup est fatal. Malgré sa robuste constitution, malgré l'éner gie incroyable dont il fait preuve malgré l'admirable dévouement des médecins et du per sonnel de l'hôpital rien ne peut arracher notre ami la froide étreinte de la mort. C'est une implacable fatalité qui le poursuit et qui annihile tous les efforts de la science, c'est cette fatalité qui frappe les bons et qui épargne si souvent les méchants. Car vous le savez tous, Messieurs, Beauraind était bon parmi les bons et l'on ne sait vraiment qui l'on doit regretter davantage en lui, si c'est rexcellent officier ou le meilleur des camarades. n Le camarade loyal et dévoué vous aviez su l'apprécier; les marques de sympathie et d'affec tion que vous lui avez prodiguées pendant sa maladie, la consternation qui nous a frappé pen dant son agonie, les pleurs que vous versez devant ce corps inanimé montrent combien vous aimiez, combien nous aimions le brave Beau raind. Quant au soldat, le courage incroyable avec lequel il a supporté ses souffrances nous a mon tre de quelle trempe était l'âme de notre ami. En présence de la profonde douleur des pa rents qui perdent un nls chéri, en présence des regrets unanimes que Beauraind laisse chez ses chefs et ses amis je ne saurais prononcer des paroles de consolation le temps même n'efface pas de pareils souvenirs. Que notre ami repose en paix, que l'éternel sommeil soit pour lui ce qu'il doit être pour ceux qui ont eu une carrière toute de devoir et d'honneur. 7> Au nom de la 2e division, Beauraind, cher ami, adieu Détail touchant. Le corps du malheureux Beauraind repose contre la maison paternelle. Cinq provinces le Brabant, le Luxembourg, la Flandre occidentale, Anvers et Namur sont appelées renouveler leur députation tant au Sénat qu'à la Chambre, le Mardi, 12 Juin 1888, 35 sénateurs, dont 12 de gauche et 23 de droite, et 69 représentants parmi lesquels 64 cléricaux et 5 libéraux seulement sont soumis réélection; ils se répartissent entre les divers arrondisse ments de la manière suivante SÉNAT. Les candidats devront être proposés avant le Jeudi 7 du même mois. Chaque proposition devra être signée au moins par cinquante électeurs dans les arrondissements d'Anvers Malines Bruxelles, Louvain, Nivelles, Bruges, Coùrtrai et Namur, et par trente électeurs dans les arron dissements de Turnhout, Ypres, Thielt, Roulers, Dixmude, Furnes, Ostende, Arlon, Bastogne, Marche, Neufchâteau, Yirton, Philippeville et Dinant. Le président du bureau principal de l'élection, dans chaque arrondissement, fera connaître,par un avis publié au plus tard le Lundi 28 Mai 1888, qu'il recevra les propositions de candidats, conformément au n° 131 des lois électorales coor données, le Mardi 5 et le Mercredi 6 Juin pro chain, de 1 4 heures de l'après-midi. En cas de ballottage, le scrutin aura lieu sans convocation nouvelle des électeurs, le Mardi 19 Juin prochain, 9 heures du matin. L'emploi des bulletins de vote du format de 24 centimètres de largeur sur 24 centimètres de hauteur, maintenus provisoirement par arrêté du 25 Juin 1887, sera restreint aux collèges élec toraux des arrondissements de Louvain, Cour trai et Namur. Les collèges électoraux des cantons de la Flan dre occidentale désignés ci-après sont convoqués pour le Dimanche 27 Mai 1888, 9 heures du matin, l'effet d'élire chacun le nombre de con seillers provinciaux déterminé Bruges, 11, Ruysselede 1, Avelghem 2, Harfebeke 2, Iseghem 2, Menin 3, Meulebeke 2, Rou lers 2, Rousbrugghe-Haringhe 2, Nieuport 2, Ypres 5, Passchendaele 2, Poperinghe 1. - Total 36. Les candidats devront être proposés avant le Mardi 22 du même mois. Chaque proposition de vra être signée au moins par vingt-cinq électeurs dans les cantons qui nomment quatre conseillers ou plus, et par dix électeurs dans les autres can tons. En cas de ballottage, le scrutin aura lieu, sans convocation nouvelle des électeurs, le Dimanche 3 Juin prochain, 9 heures du matin. Tr-»nnQQQQOOai)i. Messieurs, Bruxelles, 8 libéraux. Louvain, 2 cléricaux. Nivelles. 2 libéraux. Anvers, 4 cléricaux. Malines, 2 Turnhout, 1 clérical. Arlon-Virton, 1 libéral. Neufchâteau, clérical. Marche-Baslogne, 1 Bruges, 2 cléricaux. Courtrai, 2 Furnes-Dixmude, 1 Ostende, 1 Boulers, Thielt, 1 Ypres, 1 Namur, 2 cléricaux. Dinant, 1 clérical. Philippeville, 1 libéral. Totaux 12 libéraux. 23 cléricaux. CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS. Bruxelles, 2 libéraux. 14 indépendants. Louvain, 5 cléricaux. Nivelles. 4 Anvers. 8 Malines, 3 Turnhout, 3 Arlon, 1 libéral. Virton, 1 Neufchâteau, 1 clérical. Marche, 1 Bastogne, 1 Bruges, 3 cléricaux. Courtrai, 4 Fumes, 1 clérical. Dixmude, 1 Ostende, 1 libéral. Roulers, 2 cléricaux. Thielt, 2 Ypres, 3 Namur, 4 Dinant, 2 Philippeville, 2 Totaux 5 libéraux. 64 clér, et indép.

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Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 2