MAGASIN CERCUEILS BOITES UNE PERSONNE, POISSONNERIE Avis aux belles. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. FAilSÎQllir D'ENGRAIS CHIMIQUES PAR LES CÉLÉBRÉS POUDRES ET CIGARETTES E8COUFLAZ1E, EN BOIS ET EN ZINC, CH. SPILLIAERT-BOUCHAERT, Une grève de congréganistes. On écrit d'un gros bourg des Flandres Jusqu'à présent nous avons eu des grèves de bouilleurs, de mégissiers, d'ouvriers typogra phes, même de médecins agréés des chemins de fer; mais ce dont nous n'avons pas encore en tendu parler, c'est assurément d une grève de congréganistes. Elle vient cependant d'éclater en notre commune Et voici quel propos Il y a une quinzaine de jours, des comédiens ambulants étaient arrivés dans nos murs. La salle de spectacle, établie dans une grande écurie de la Maison Communale, était comble chaque représentation. Toute la commune voulait y as sister, depuis notre échevin de l'instruction pu blique, jusqu'au plus humble cultivateur. Soit dit en passant ces soirées étaient très amusantes. Parmi les nombreux spectateurs qui assistaient chaque soirée, il y avait toujours bon nombre de congréganistes, les unes seules, les autres ac compagnées. M. le curé ayant appris que les demoiselles taisant partie de la congrégation assistaient ré gulièrement au spectacle, les a prévenues Di manche, les larmes aux yeux, qu'elles avaient venir demander pardon de leur conduite, ou bien rendre leur médaille et leur ruban bleu. Nos congréganistes, trouvant la punition im posée quelque peu raide, ont préféré se faire retirer la médaille et le ruban, et se sont mises en grève dès ce moment. Nous sommes tous curieux, ici, de voir le dé nouement de cette affaire quels seront ceux qui tiendront ferme Jusqu'à présent, les grévistes sont calmes la gendarmerie n'a pas encore dû faire usage de ses armes Un journal de Louisville annonce très-sérieu sement ce qui suit La mode s'est établie parmi les jeunes filles des Etats-Unis, depuis un an environ, de se faire incruster dans les dents des diamants qui étin- cellent chaque fois qu'elles daignent sourire. n Cette mode est devenue très-populaire et elle a déjà été adoptée dans plusieurs grandes villes des Etats-Unis il y a plusieurs jours qu'elle a été introduite Louisville. La fille d'un riche banquier étant allée faire récemment avec son père un voyage New- York, est retournée Louisville les dents de devant ornées de diamants on peut la voir pres que chaque après-midi se promenant dans nos avenues et souriant tout moment pour montrer ses diamants gracieusement encadrés par ses lèvres roses. La fille du banquier est la seule jusqu'à présent qui puisse montrer de véritables dia mants chaque fois qu'elle sourit, mais son exemple ne tardera pas être suivi par toutes les jeunes filles riches de Louisville. Vous verrez que les femmes américaines en arriveront se taire remplacer les dents natu relles par un jeu de pierreries diverses. Ce serait d'un effet saisissant. Un de nos plus habiles artisans, M. Emile Coffyn, tourneur, vient d'achever et expose en ce moment chez lui, rue des Chiens, 72, un travail des plus remarquables une pendule et deux candélabres en bois d'ébène avec incrustations d'ivoire. Ces trois pièces qui ont une hauteur de 65 cen timètres environ n'ont pas demandé moins de deux années d'un travail assidu, car, et c'est là ce qui fait nos yeux le grand mérite de l'œu vre, tout est de la main de M. Coffyn sculptu res, moulures, incrustations, tout en un mot a été fait par lui. Nous félicitons sincèrement notre concitoyen et nous engageons vivement nos lecteurs aller voir cette œuvre de maîtrise. Avant d'être expédiés Bruxelles, où ils occu peront sans contredit une place brillante l'Ex position, ces objets seront exposés Dimanche prochain, dans la Salle bleue de i'Hôtel-de-Ville. M. Coffyn est un ancien élève de notre Ecole communale et de notre Académie des Beaux- Arts. - Jeudi dernier, les officiers de la Garde Civique ont procédé l'élection du major, du médecin de bataillon et du médecin-adjoint. M. Dusillion a été réélu major l'unanimité des voix. M. Dalmote, médecin de bataillon, et M. La- grange médecin-adjoint. Voici la composition du Conseil des Prud'hom mes du ressort d'Ypres, pour l'exercice 1888 Président M. Ange Van Eeckhout. Vice-Président M. Auguste Brunfaut. Patrons. Membres effectifs MM. Auguste Brunfaut, rue de Lille, 49; Théodore Verhaeghe, rue de Dixmude, 91; Ange Van Eeckhout, rue de Dix- mude, 39; Emile Delobel, rue Vieux Marché aux Habits. Membre suppléant. M. François Didier, rue des Plats, 16. Ouvriers. Membres effectifs MM. Jean Verborgh, rue Notre-Dame, 6; Antoine Derulle, Comines; Dé siré Blieck, rue de Dixmude, 56; Auguste Harteel, rue de Dixmude. Membres suppléants MM. François Dewilde, Chaussée de Dicke- busch; Pierre Derille, Porte de Dixmude, 1. Greffier M. Vanden Bussche, rue du Temple, 17. Huissier M. Alphonse Hof, rue de Dixmude. Société de Gardes Civiques d'Ypres. Tir du Lundi 23 Avril 4888. 21 17 16 14 13 13 UNE MAGNIFIQUE MONTRE-REMONTOIR disposant de deux heures par jour, VOUDRAIT DONNER DES LEÇONS DE DESSIN. PRIX MODÉRÉ. S'adresser rue des Récollets, 3, Ypres Matières premières pour Engrais. Pour prix et conditions s'adresser la fa brique de Bascoup ou leur agent H. 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Je puis également vous fournir des gros Homards de Bretagne et des Lan goustes vivantes, du Turbot, du Sau mon et tout autre poisson de mer. Nous nous rendons également do micile pour écailler les Huîtres. o-CXXO^ Froidure, Robert, 3 3 6 5 Mailliard, Gustave, 3 Bogaert, Alphonse, 2 Froidure, Eugène, 1 Deweerdt, Charles, 1 Ligy, Albert, 3 4 3 2 3 4 2 2 4 4 3 4 1 2 5 5 5 5 3 3 0 GRACE AU GOUVERNEMENT ALLEMAND qui a saisi notre journal en Alsace, et emprisonné M. H. Schnei der, notre représentant Strasbourg, le tirage du Jour nal des Deux-Mondes a atteint le chiffre de 110,000 exemplaires. Dans le but de maintenir ce tirage et même de l'aug menter, nous venons de passer avec une des plus grandes maisons de Besançon, un contrat qui nous permet d'offrir au tiers de sa valeur en fabrique, et un abonnement gratuit de Six mois au Journal des Deux-Mondes, le plus inté ressant, le plus artistique de tous les journaux illustrés, et cela au prix extraordinaire de DIX francs, qui est loin de couvrir nos frais mais c'est un sacrifice que nous nous imposons pour faire connaître notre publica tion, sans précédent dans la presse. 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Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 3