POPER1NGHE, Nouvelles diverses. État-Civil d'Ypres, Marché d'Ypres. denier des écoles laïques. UNE MAGNIFIQUE MONTRE-REMONTOIR Mariages Nous rappelons nos concitoyens que c'est demain Dimanche que M. Emile Coffyn-Coutrez exposera, l'Hôtel-de-Ville, Salle bleue, de 9 1/2 1 heure, l'œuvre d'art (garniture de cheminée) qu'il destine au Grand Concours de Bruxelles. i-- Liste précédente, fr. 58,503-78 Boîte de la Société des Francs Arbalétriers, 16-78 Total fr. Dépenses jusqu'à ce jour. fr. Reste en caisse fr. 2,753-60 58,520-56 55,766-96 le 27 Avril 1888. Le 3 Mai 1887, fut pris un arrêté ministériel signé de Moreau, Ministre de l'Agriculture, par lequel il fut porté la connaissance des cultiva teurs que, tant sur les terrains boisés ou non. se trou vant dans un rayon de 100 mètres des houblonnières la suppression des pieds-mâles du houblon était devenue obligatoire. Nous avons soutenu alors que c'était un com ble d'absurdité que de prétendre que les plan tes de houblon mâles placées une distance de 100 mètres d'une houbionnière cessaient de pro duire un effet de fécondation sur celle-ci. Nous prédîmes même que M. Berten, convaincu du pas de clerc qu'il avait fait faire M. le Minis tre de l'Agriculture, ne tarderait pas de confesser lui-même l'erreur dans laquelle il avait versé par ignorance et qu'il prierait M. de Moreau de modifier au plustôt la décision qu'il avait prise. Nous avions raison et il y a quelques jours, a paru un nouvel arrêté rapportant celui de l'année passée et décidant cette fois la suppression radicale de la plante- mâle dans les communes où se fait la culture du houblon et même dans un rayon de 1000 mètres autour de ces communes. ■île- Malheureusement on craint maintenant que le Ministre n'ait versé dans l'excès contraire, car peine 'la nouvelle mesure a-t-elle été connue dans le public que nous avons entendu des gens aussi sérieux que compétents, prétendre que la mesure était trop radicale et qu'il eut mieux valu d'autoriser la culture d'une ou de plusieurs plantes-mâles des distances déterminées afin de ne pas empêcher complètement la féconda tion des autres plantes. Convenez, chers lecteurs, que si c'est pour tomber dans un pareil gâchis, il ne vaut pas la peine d'avoir un ministère de l'agriculture. Il ne serait pas étonnant de voir paraître bientôt un troisième arrêté révisant les deux Ïremiers et organisant dans les pays du houblon es stations de plantes-mâles pour consoler les plantes femelles de leur trop grand isole ment. X.... Renaix. Dans VAlinanach royal officiel qui vient de paraître, M. DeMalander, député de Renaix, figure encore comme bourgmestre et comme notaire, ce qui fait dire la Flandre libérale D'après VAlmanach royal officiel donc, le sieur De Malander est encore bourgmestre de Renaix, quoiqu'il ait donné sa démission le sieur De Malander est encore notaire Renaix, bien qu'il ait été destitué de ses fonctions par un arrêt de justice. Il est vrai qu'il ne figure plus l'almanach comme suppléant la justice de paix de Renaix. Remarquons encore que ce bourgmestre démission naire, que ce juge-suppléant démissionnaire, que ce notaire révoqué n'est remplacé dans aucune de ces trois fonctions depuis un an que celles-ci sont vacantes. La doyenne des servantes de Bretagne, Charlotte Du rand, née Pléboulle, le 12 Août 1785, vient de mourir au château de Lorgerie, en Hénanbihen, arrondissement de Dinan, l'âge de cent oeux ans et huit mois. Elle était entrée, en 1801, comme femme de chambre, au service de la famille Le Chetaer de Lorgerie. Charlotte Durand jouissait de toutes ses facultés, mais elle ne pou vait plus marcher. Durant les dernières années de sa vie, elle ne cessait de prier. Elle était vénérée dans ce canton où elle était née et où elle a toujours vécu. Les bonnes gens du pays lui disaient souvent que le bon Dieu l'avait oubliée. On écrit de Nice i Un dramatique événement vient de mettre en émoi les habitants de la commue d'Aspremont. Une demoiselle C... M..., qui était courtisée depuis quelque temps par un jeune homme nommé C... B..., apprit que ce dernier recherchait en mariage une autre jeune fille du village. Folle de désespoir, elle invita C... B... un rendez-vous dans un endroit solitaire, loin du village, dans un champ d'oliviers C... B... se rendit sans défiance au rendez-vous, comptant calmer la colère de la pauvre fille et parvenir lui faire entendre raison. Toutefois, il avait conçu quelque crainte; il connaissait l'énergie de la jeune femme et il se tenait sur ses gardes. L'explication ne devait malheureu sement pas durer de longues heures, peine arrivé au lieu du rendez-vous et après quelques paroles de recon naissance C'est toi je t'attendais, misérable, etc. C... B... tombait, frappé de deux coups de revolver, tirés bout portant, en pleine figure. Le bruit des deux dé'onations attira bientôt les habi tants prochains du village, qui relevèrent le blessé et le transportèrent chez le pharmacien, où le docteur, mandé immédiatement, constata que la joue droite était perforée, mais que les blessures ne présentaient pas toute la gravité que l'on redoutait. Les balles, qui n'ont pas occasionné de trop grands ravages, ont pu être extraites. Ce drame a eu lieu avant-hier soir, et hier l'auteur de cet acte succombait aux suites d'un trouble cérébral pro voqué par la douloureuse commotion qu'elle avait éprouvée. Un individu, correctement vêtu, montait, Lundi soir, la gare de Pierrefitte (France), dans le train qui va Creil. En face de lui, se trouvait une jeune fille, nommée M... Pendant le trajet, l'homme s'est livré des actes de brutalité sur celte jeune fille et a essayé de la violer. Arri vant destination, M"" M... se précipita pour sauter du train encore en marche; mais son agresseur l'ayant pous sée, elle tomba et se fit des blessures la figure. Lorsqu'elle put raconter ce qui s'était passé, le train était déjà reparti. Exposition internationale d'Hygiène et de Sauvetage, Ostende. Celte Exposition qui comprend en outre une section de Beaux-Arts et une autre d'Art Industriel, s'ouvrira défini tivement le 30 Juin. Tout fait prévoir une pleine réussite, et le nombre des adhérents augmente dans des proportions telles que le comité a dû mettre en adjudication une nouvelle galerie de 500 mètres carrés les adhésions ne seront reçues que jusqu'au 31 Mai. La gratuité d'admission est accordée aux sociétés Phi lanthropiques et Humanitaires, aux sociétés Coopératives, aux sociétés de Sauvetage et de Gymnastique, aux sociétés d'Ambulance, aux corps des Sapeurs-Pompiers ainsi qu'aux publications relatives l'hygiène. Une des grandes attentions de l'Exposition sera la fabri que de glace artificielle de M. de Naeyer, de Willebroeck, que tout le monde sera admis visiter; en outre, le Co mité se propose d'organiser des fêtes de tout genre pen dant la durée de l'Exposition. On parle déjà d'une fête fédérale de gymnastique, d'un grand festival pour harmonies et fanfares, de courses pour vélocipèdes, «l'une grande exposition de bébés, etc., etc. Le soir les jardins seront éclairés la lumière électrique et on y donnera des concerts et des fêtes de nuit; enfin rien ne sera négligé pour donner notre charmante ville de bains un attrait de plus. L'Ouele du Sandwich. Lire dans /'Illustration Européenne du 22 Avril, la suite de celte désopilante nouvelle, qu'ornent de nombreux a oquis. C'est le type de certains bourgeois de Bruxelles, pris sur le vif et tracé par un de nos meilleurs artistes. Voilà pour la couverture. Quant au journal, il se distingue par plusieurs belles planches, dont la plus importante est consacrée au Bliz zard ce terrible ouragan qui vient de ravager plusieurs contrées du Nouveau Monde. Très réussis, les portraits de Floquet et de Freycinet, ainsi qu'une scène des Courses de boisfort. Inauguration du Grand concours International de Bruxelles 1888.— On s'est occupé diverses reprises de l'état d'avancement des travaux du Grand concours et de la date d'ouverture de l'Exposition. Il paraîtrait que le Comité Exécutif a résolu de faire l'inauguration des jar dins le 5 Mai 1888, jour primitivement fixé. Quant l'aménagement intérieur des halles il ne sera terminé que le 19 Mai, veille de la Pentecôte. Si l'on prend en con sidération l'hiver rigoureux et le mauvais temps des der niers mois, conditions climatériques que l'on n'avait plus connues depuis nombre d'annéeson conçoit aisément qu'il n'y a rien d'étonnant dans ce petit retard. L'ou verture du 19 Mai serait marquée par de brillan tes cérémonies. Un dernier appel a été adressé aux Belges et aux étrangers pour qu'ils hâtent l'envoi des pro duits qu'ils veulent exposer, afin que tout soit prêt et placé au moment voulu. On nous dit que les sections Anglaises, Autrichiennes et Allemandes seront entière ment terminées vers le 5 Mai. Bibliothèque Gilou. Deux Éclipses de la Liberté, par James Hocart. Un volume, 60 centimes. Livre éloquent, où non seulement les phrases, mais les faits condamnent impitoyablement l'intolérance religieuse. C'est d'après les sources les plus autorisées, l'histoire en mains, que l'apôtre de la liberté de conscience s'élève énergiquement contre la tyranie oppressive du clergé. Jusque dans les détails, l'auteur est implacable pour ses adversaires. Écoutez donc celte simple note placée au bas d'une page Une ordonnance de 1682 prescrivait que tous les en fants naturels de la religion réformée fussent élevés dans la religion catholique, parce que le roi, comme père de ses sujets, ne pouvait les élever que dans la religion qu'il professait. Pour comble de ridicule, on donna cette règle des effets rétroactifs, de sorte que des personnes de soixante, de quatre-vingts ans, furent sommées d'entrer dans l'Église de Rome, parce que leur bâtardise les ren daient légalement catholiques GRACE AU GOUVERNEMENT ALLEMAND qui a saisi notre journal en Alsace, et emprisonné M. H. Schnei der, notre représentant Strasbourg, le tirage du Jour nal des Deux-Mondes a atteint le chiffre de 110,000 exemplaires. Dans le but de maintenir ce tirage et même de l'aug menter, nous venons de passer avec une des plus grandes maisons de Besançon, un contrat qui nous permet d'offrir au tiers de sa valeur en fabrique, et un abonnement gratuit de Six mois au Journal des Deux-Mondes, le plus inté ressant, le plus artistique de tous les journaux illustrés, et cela au prix extraordinaire de DIX francs, qui est loin de couvrir nos frais mais c'est un sacrifice que nous nous imposons pour faire connaître notre publica tion, sans précédent dans la presse. Il suffira de nous envoyer un mandat-poste de DIX francs pour recevoir cette superbe montre-remontoir (se remontant sans clef), système perfectionné, avec cadran en émail, verre de cristal, boite très solide et très élé gante, Garantie deux ans, marchant très bien, parfai tement réglée, aussi bonne qu'une montre en or coûtant 500 francs, et de plus, un abonnement de six mois au Journal des Deux-Mondes dont les splendides gravures ont fait l'admiration des amateurs les plus difficiles. Adresser mandat-poste de 10 francs, l'administrateur du Journal des Deux-Mondes, 50, rue de Douai, Paris. AVIS. On demande des représentants dans chaque localité. Nous recommandons la PASTILLE WALTHERY parce que c'est un remède merveilleux pour guérir les Rhumes, Toux, Bronchites, Maux de gorge. du 20 au 27 Avril 1888. Naissances Sexe masculin, 6 id. féminin, 7. Moeneclaey Jérôme garçon boulanger, et Tasseel, F.mélie, servante. Schaack, Arcade, employé la Maison d'Arrêt d'Audenarde, et De Reuse, Coralic, sans profession. Décès Versavel, Barbe, sans profession,71 ans, veuve d'Henri Descamps, rue de Lille. Hullaert, Marie, dentellière, 65 ans, époux de Constantin Coucke, rue Chevalier S1 Jean. Dehaese, Susanne, boutiquière, 64 ans, épouse de Louis Lapiere, rue Longue du Marais. Adam, Vir ginie, cabaretière, 36 ans, épouse d'Henri Vandenbussche, S1 Pierre extra. Ferrand, Amélie, sans profession, 81 ans, veuve de Charles Verschilde, rue de la Boule. Leroy, Marie, modiste, 27 ans, célibataire, S' Jean extra Vandermaesen Marguérite, écolière, 10 ans, rue au Beurre. Ferrand, Sophie, ménagère, 53 ans, épouse d'Alfred Allaer, rue de Menin.— Bonté Florimond,soldat, 21 ans, célibataire, rue des Bouchers. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masc. 1, idem fém. 1. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 28 Avril 1888. NATURE quantités prix moyen poids mocn vendues PAR de des cent l'hecto GRAINSET DENRÉES kilogrammes kilogr. litre. 15,200 20 00 80 1,500 15 12 73 1,600 16 00 44 900 19 00 80 Féveroles 1,000 18 50 80 Pommes de terre 6,000 8 00 Beurre 12,379 252 00 OEufs le quarteron 1 50

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Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 3