Intérieur. Le discours de M. Bara. La politique en avant. Nouvelles locales. outre le percement de la rue au Beurre et la création d'un boulevard déjà autorisés aEn prolongement de la rue des Bouchers la création d'une place publique d'une largeur de 50 mètres; b) le prolongement de la rue au Beurre, au-delà du nouveau boulevard jusqu'à la chaussée vers Poperinghe; c) la création d'une rue partant de la rue des Veaux, coupant le nouveau boulevard et allant aboutir la route pavée reliant la station du chemin de 1er la chaussée d'Ypres Fûmes d) le prolongement de la rue actuelle d'Elverdinghe jusqu'au pont du canal Lys-Yperlée et au passage niveau du chemin de fer d'Ypres vers Poperinghe. Le Conseil décide en outre de demander au Gouvernement que l'exécution de ce plan soit déclarée d'utilité publique. Il approuve également le plan de lotissement des terrains tel qu'il est présenté par le Collège, mais en se réservant la Faculté de modifier cer tains lots, quant leur contenance et leur configuration, ce eu égard aux circonstances, aux préférences des acheteurs aux exigences de l'hygiène, de la salubrité, de l'embellissement de la ville, etc., etc. Il charge le Collège de solliciter de l'autorité supérieure l'autorisation d'aliéner les terrains indiqués au plan, ce d'après les bases et d'après un prix minimum arrêter ultérieurement par le Conseil. Il arrête le cahier des charges, clauses et con ditions de la vente des terrains qui sera imprimé et distribué ultérieurement. Finalement le Conseilconsidérant que les né- Sociations entamées avec les fondés de pouvoir u couvent des Dames de Rousbrugghe n ont pas abouti, autorise le Collège poursuivre l'expro priation des terrains et bâtiments sis l'extré mité de la rue au Beurre et appartenant la dite corporation religieuse. Le Conseil se constitue en Comité secret vers 6 heures. C'est le bon sens national, c'est l'esprit même du libéralisme qui parlaient par la bouche de M. Bara, Tournai, lorsqu'il disait Un grand, un immense devoir s'impose au libéralisme. Le pays veut avant tout secouer la domination cléricale. Le joug du gouvernement des prêtres lui est odieux. Renverser l'édifice clérical, c'est le programme du libéralisme, son seul programme actuellement possible; c'est le firogramme inéluctable, celui qui réclame sur heure tous les concours et tous les dévoue ments, celui qui a réuni en 1847, en 1857, en 1878, tous les défenseurs des libertés publi ques, celui qui a toujours été vainqueur quand, non obscurci par d'autres, il a dominé le com bat. On ne peut mieux dire l heure inquiétante où nous sommes, et il faut bien se pénétrer de ces paroles si justes. Peut-être les réformateurs et les agités haus seront-ils les épaules et diront-ils que ces vérités-là sont usées, qu'elles ont été assez ex ploitées, que le pivot de la politiques'est déplacé et que ce programme a le défaut de n'en pas être un. Si ces choses ont été souvent dites, elles n'en sont pas moins bonnes encore dire, puisque nous voyons tant de libéraux les oublier si fa cilement. Et quant au programme ainsi for mulé, que ceux qui le trouvent insuffisant nous disent ce qu'ils mettraient la place dans les circonstances présentes. Est-ce d'un programme détaillé, ou d'un mot d'ordre et d'un drapeau que nous avons besoin maintenant Est-ce au moment où, en face d'un ennemi redoutable, et redouté de tous, en face du péril clérical, nous devons nous organiser pour la bataille, que nous pouvons nous occuper de régler minutieusement la façon dont nous nous partagerons le butin de la victoire? Imaginez une armée dont les soldats, au mo ment où l'ennemi bien rangé les attend de pied ferme, se chamaillent confusément pour savoir qui aura la grosse part de ses dépouillés. Voilà le spectacle que donnent les dissensions libé rales. Eh! puisque nous sommes tous d'accord sur un point, un point capital, et sur ce seul point; que nous sommes tous pénétrés de la même naine pour la domination cléricale, puisque les plus impatients, les plus indisciplinés d'entre nous savent bien que ce n'est pas une nouvelle victoire des évéques qui avancerait leurs affai res, tenons-nous-en donc ce programme-là, qui est encore bon pour la lutte, et qui, comme la dit l'honorable député deTournai,a le mérite de n'interdire aucune aspiration, aucune pro pagande. Il ne peut ne blesser ni froisser personne, et il n'en faut d'autre preuve que l'accueil enthou siaste qui lui a été fait par les sept ou huit cents libéraux de toutes nuances qui étaient réunis au banquet de Tournai. Tuons l'ours d'abord il sera temps, après, de nous quereller ensemble pour savoir ce que nous ferons de sa peau. LeRoi a adressé M. Bara une lettre auto graphe l'occasion du vingt-cinquième anni versaire de l'entrée de l'honorable député de Tournai la Chambre. La lettre de Sa Majesté est conçue dans les termes les plus affectueux. Le principal argument de M. Beernaert pour justifier le projet de loi de réglementation du paiement des salaires des ouvriers, était la défense faite par l'article 4, que le paiement ne pouvait être fait dans les cabarets, débits de boisson, locaux y attenant, où on les force sou vent boire jusqu'à l'ivresse en dépensant une partie de leur salaire. La précaution était bonne, elle faisait dispa raître un abus. La disposition fut votée; mais on avait oublié que des élections devaient avoir lieu Anvers et que les cabaretiers se venge raient; aussi M. Coremans est-il venu Samedi demander une modification la loi. 11 propose de ne pas rendre l'article 4 applicable aux ports de mer, c'est dire ses électeurs d'Anvers. Il est avec la morale des accomodements. Le Patriote annonce que le Pape vient d'élever M. Charles Woesle au grade le plus distingué de l'Ordre de Pie. Motre confrère ajoute La Belgique tout entière applaudira celte distinction si bien méritée, et en remerciera cordialement le Saint-Père. Nous ne voulons pas faire exception la Belgique entière, et nous remercions cordia lement le S'-Père. L'Ordre de Pie convient d'ailleurs très-bien M. Woesle, qui avait déjà quelque chose de... cet oiseau. COURSES D'YPRES. DIMANCHE 3 JUIN 1888, 2 i/2 heures de relevée. 1° Prix de l'Agriculture. Course au trot at telé 200 Francs,dont 100 fr. au premier, 70 fr. au second et 30 fr. au troisième, pour tous che vaux qui sont dans l'arrondissement judiciaire d'Ypres depuis le lr Janvier 1888 et n'ayant ja mais gagné un prix dans une course officielle, réclamer pour 1,500 fr. entrée: 10 fr. au fonds de course. Poids commun 100 kilos. Distance 2,600 mètres environ. somme de 1000 fr. en un ou plusieurs prix. Inscription gratuite, forfait 20 fr. Les forfaits au second. Distance 1,200 mètres environ. 3° Prix de l'Yperlée, Course internationale au trot monté. (Handicappar distance)800 Fr., dont 500 fr. au premier 200 fr. au deuxième et 100 fr. au troisième pour tous chevaux. Poids commun 70 kilos. Distance 3,000 mètres minimum. Entrée 40 fr., forfait 20 fr. au fonds de course. 5° Prix de la Plaine. International au trot attelé. (Handicap par distance). 1,200 Francs, dont 800 fr. au premier, 275 au deuxième et 125 fr. au troisième pour tous chevaux. Poids commun de la voiture et du conducteur 100 k. Entrée: 60 fr., forfait 30 fr. au fonds de course. Distance 4,000 mètres minimum. Pour la première course, Prix de l'Agricul ture, la Commission se réserve le droit de la supprimer, s'il n'y a pas au moins cinq partants. On suivra les règlements Belges, et le Jury dé cidera, sans appel, tous les cas non prévus. Les engagements seront reçus jusqu'au Lundi 21 Mai 1888, avant 4 heures du soir, chez M. GUILLEMYN17, rue de l'Ecole, Mont Saint- Amand, Gand, sauf pour la première course, Prix de l'Agriculture, dont les engagements seront reçus jusqu'à la même date chez M. Auguste Brunfaut, rue de Lille, Ypres. Tout engagement non accompagné du mon tant de l'entrée ou forfait pourra être refusé. Les poids et distances seront publiés le 24 Mai. L auteur d'une réclamation déposera d'avance entre les mains du commissaire de pesage 50 fr. Cette somme ne lui sera pas restituée, si les com missaires trouvent la réclamation non justifiée. Il est formellement défendu de courir dans la piste avant le signal de chaque course, et chaque concurrent est obligé, sous peine d'exclusion, de déclarer au Jury, s'il prend part la course aussitôt que celle-ci est annoncée par la cloche. est de Une grande exposition internationale d'œu- vres d'art sera ouverte Anvers du 15 Juillet au 15 Octobre, l'occasion du centenaire de la société royale pour l'encouragement des beaux- arts. Le commerce d'Anvers prépare une bril lante Fête vénitienne, l'occasion du 25me anniversaire de l'Affranchissement de l'Escaut. Les Sociétés qui n'auraient pas reçu de prospec tus, sont priées de le demander au bourgmestre de la ville d'Anvers. Il est de temps en temps question d'empoison nements déterminés par l'ingestion de ces mol lusques si recherchés dans les familles laborieuses Il suffirait pourtant de quelques précautions pour les prévenir. Celle-ci nous est indiquée comme étant infaillible Après avoir nettoyé et lavé les moules, les remettre dans de l'eau fraîche, avec une poi gnée de sel de cuisine puis les laisser tremper ainsi deux ou trois heures. La chlorure de sodium les fait dégorger et amène la dissolution c'est-à-dire l'expulsion des principes vénéneux qui peuvent être con- P ROGRA MME 2° Prix des Membres Protecteurs, Welter Handicap) 500 Francs. Pour tous chevaux n'ayant pas gagné depuis le lr Janvier 1888 une 4° Prix de la Ville. (Course plate réclamer) 800 Francs. Pour tous chevaux de 3 ans et au- dessus réclamerpour 2,000 fr.Entrée: 40 fr.; forfait, 20 fr. Poids commun: 3 ans 58 kil 4 ans et au-dessus 65 kil. Le cheval indiqué dans la lettre d'engagement comme étant ré clamer pour 1,500 fr. recevra 3 kil. de décharge; our 1,000 fr. 6 kil. et pour 500 fr. 9 kil. Pas 'autres décharges. Distance 1,600 mètres environ. CONDITIONS GÉNÉRALES. Les Commissaires W. de Calonne Bbaufaict. Edm. de Florisone. A. Brunfaut. Maleveys. décoration civique. La croix de Ie classe est décernée aux dames Spécenier et Vandorpe, sœurs hospitalières l'hôpital civil de "Wervicq. festival. La ville d'Anvers organise, du lr Juillet au 15 Septembre 1888, son 4me festival ermanent, offert toutes les sociétés de chant, e fanfares, d'harmonie et de symphonie du pays et de l'étranger. Le chiffre des primes s'élève plus de 4000 francs. La première prime 1000 francs.

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Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 2