AUX SOURDS. BANQUE ACHAT ET VENTE ENCAISSEMENT DE COUPONS Le Congo. État-Civil d'Ypres, Marché d'Ypres. A. VONCK-CLÉMENT VANDER MEERSCH, DE FONDS PUBLICS, Il passera son temps au chef-lieu de la pro vince, comme le faisait son défunt prédécesseur, visiter les églises et dire des Paters L'homme l'habit noir a eut bien voulu voir siéger son avocat busé au Conseil provincial. C'eut été une manière de se préparer ceindre l'écharpe de Bourgmestre et prendre, sous peu, place au Palais de la rue de la Loi. Malheureusement pour lui et pour son gendre le bon vieux M. Berten, qui, Dieu merci, conti nue se porter comme un charme, n'a pas encore envie de passer le styx et n'est pas plus disposé (et nous 1 en félicitons vivement) céder au petit Félix sa place de chef de la commune qu'à abandonner celle de législateur. Il est facile de comprendre que l'opiniâtreté, que met notre honorable maïeur ne pas pren dre place dans la barque de Carron pour être agréable celui qui, d après la prophétie, est destiné devenir l'arbitre de la patrie de Yan Compernolle, contrarie vivement l'ambitieux et orgueilleux sire de Framboisie. Nous constatons cependant que celui-ci est sur la bonne voie. Déjà il est grand dignitaire de S1 Vincent, frère du tiers ordre de S1 François, marguillier, membre des hospices, lieutenant des Pompiers (en attendant qu'à force d'intrigues il s'empare de la place de M. Baeckeroot, qu'au fond et absolumento secreto il ne supporte ni de près ni de loin) et enfin membre du collège echevinal Il ne lui reste donc plus qu'à devenir Bourg mestre, Conseiller provincial, Représentant ou Sénateur. Alors la prédiction que fit l'homme de Bruxel les, dans une lugubre circonstance, aura reçu son entier accomplissement et «MON GFNDRE» se trouvera place non-seulement la tête de la ville de Poperinghe mais de l'arrondissement d'Ypres. Bien d'autres cependant qui, au moins, sont intelligents et capables, pourraient briguer juste titre ces places. Notre catholique cité ne compte-t-elle pas deux docteurs en droit MM. Lebbe et Rom- mens Et si, dans l'intérêt de leur clientèle, ces citoyens déclinaient l'honneur de représenter le canton au chef-lieu de la province, n'en reste-1- il pas qui, en fait de talents, feraient entrer sous terre l'avocat busé Nous croyons qu'on ne serait pas embarrassé d'en découvrir. MM. Baeckeroot, Degryse, Lebbe Georges seraient mille fois plus leur place au Conseil provincial que celui dont le nom a eu un certain retentissement Louvain Vais tous les honneurs désormais devien dront l'apanage de MON GENDRE qui les brigue tous quand il espère en retirer du profit. Quant aux libéraux, d'après ce qu'on nous assure, ils ne songent pas le moins du monde la lutte. Ils ont mille fois raison, car la majorité que les catholiques, au moyen des capacitaires, sont parvenus se créer dans notre canton, est trop grande pour que nos amis puissent y espé rer le moindre succès. Qu'ils se résignent donc en attendant des temps meilleurs et qu'ils se contentent de s'ab stenir ou, si leurs intérêts les forcent faire acte de présence au scrutin, qu'ils se bornent voter avec un billet blanc. Rassurez-vous c'est simplement le nom d'un bateau qui faisait hier sa première sortie, titre d'essai, et que nous avons accompagné dans cet exercice préliminaire. Comme la jour née était radieuse, cela nous a fait une prome nade ravissante sur l'Escaut. D'usage antique, la promenade sur l'Escaut, mais jamais dédai gner, par les jours de soleil. Ce n'était point uniquement pour nous procu rer ce plaisir, croyez-le bien, que le Congo avait appareillé. Ce n'est pas le type des bateaux de plaisance, bien que son aménagement soit parfait. triple expansion (les c). L'intérêt de l'essai Le Congo est le quatrième navire de 2,200 tonnes, spardeck, c'est-à-dire double pont, avec machine de 750 chevaux, que la Société Cockerill lance des chantiers d'Hobokeu. Elle en a huit autres de 1,300 tonnes, ce qui porte sa flottille douze steamers. Mais le Congo se distingue de ses trois aînés en ce qu'il est pourvu d'une machine 3 cylin dres, par conséquent autres n'en ont que deux), était là. On sait que pour réaliser l'économie de char bon, si précieuse dans les voyages au long cours, le charbon accumulé en grande quantité prenant la place des marchandises, il faut obtenir une haute pression de vapeur, une forte détente et avoir un appareil condenseur qui per mette d'employer toujours la même eau embar quée au départ, c'est-à-dire de l'eau douce, I eau de mer ne supportant point les pressions de plus de deux atmosphères. La superbe machine du nouveau steamer mar che dix atmosphères et réalise une économie de charbon vraiment surprenante. Le navire 81 mètres de long et 10 de large. II est destiné, comme les autres bateaux de la flottille, aux transports de minerais; néanmoins, la construction, le gréement, l'aménagement sont extrêmement soignés tous les points de vue, solidité et élégance. Ce navire où sont appliqués divers perfection nements dont nous venons d'indiquer le princi- Sal, va servir d'abord une série d'expériences 'après lesquelles se feront les applications futures, modifiées ou non, selon les résultats obtenus. La première a toujours réussi, même au delà de tout espoir le nombre de nœuds prévu a été dépassé, et le voyage comme les diverses ma nœuvres exécutées dans les passes de l'Escaut n'ont pas donné lieu au moindre accident. Naturellement, on a déjeuné bord, où nous avons été reçu de la façon la plus affable par l'administrateur délégué de la société M. Del- leye-Mathieu, et M. l'ingénieur Sadoine, chef des armements. MM. Kraft, ingénieur en chef et Rickaert, directeur des chantiers d'Hoboken, dirigeaient l'expédition. On a un peu toasté, pour ne pas en perdre l'habitude, même dans les cabi nes de navires. Ceci nous procure l'occasion de constater une fois de plus que la Société Cockerill, si elle a eu déplorer les résultats de l'entreprise des malles d'Ostende (on sait que ce n'est pas sur elle qu'en est retombée la responsabilité) continue son œuvre de progrès industriel de façon mériter tous les éloges et tous les encouragements. Nous avons déjà fait remarquer le bel exem ple qu'elle donne en démontrant, par une prati que sans cesse développée, la possibilité de créer une marine nationale, en utilisant les éléments vivaces que fournit le sol belge. constitue le fond de l'atmosphère officielle, où gravitent de vieilles planètes éteintes, qui n'en tendent pas être dérangées de leurs orbites. (Ch.) UNE MAGNIFIQUE MONTRE-REMONTOIR Mariages Décès ET 4, rue de l'Etoile, 4, Escompteetc. Bureaux de 9 heures midi et de 2 5 heures de relevée. Dimanche et jours de fête exceptés. LV-» JLUWVUIU^/ Ul KJ UT 11U <lu Une personne guérie de 23 années de surdité et de bruits d'oreilles par un remède simple en enverra gratis la des cription quiconque en fera la demande Nicholson, 4, Rue Drouot, Paris. GRACE AU GOUVERNEMENT ALLEMAND qui a saisi notre journal en Alsace, el emprisonné M. H. Schnei der, notre représentant Strasbourg, le tirage du Jour nal des Deux-Mondes a atteint le chiffre dé 110,000 exemplaires. Dans le but de maintenir ce tirage et même de l'aug menter, nous venons de passer avec une des plus grandes maisons de Besançon, un contrat qui nous permet d'offrir au tiers de sa valeur en fabrique, et un abonnement gratuit de Six mois au Journal des Deux-Mondes, le plus inté ressant, le plus artistique de tous les journaux illustrés, et cela au prix extraordinaire de DIX francs, qui est loin de couvrir nos frais mais c'est un sacrifice que nous nous imposons pour faire connaître notre publica tion, sans précédent dans la presse. Il suffira de nous envoyer un mandat-poste de DIX francs pour recevoir cette superbe montre-remontoir (se remontant sans clef), système perfectionné, avec cadran en émail, verre de cristal, boîte très solide et très élé gante, Garantie deux ans, marchant très bien, parfai tement réglée, aussi bonne qu'une montre en or coûtan 300 francs, el de plus, un abonnement de six mois au Journal des Deux-Mondes dont les splendides gravures ont fait l'admiration des amateurs les plus difficiles. Adresser mandat-poste de 10 francs, l'administrateur du Journal des Deux-Mondes, 30, rue de Douai, Paris. AVIS. On demande des représentants dans chaque localité. i-JOo Grand Concours International des Sciences et de l'Industrie. Bruxelles 1888. Le Samedi, 19 Mai, de 1 7 heures. Grand Concert. Le Dimanche, 20 Mai, Concerts dans les jardins par les musiques militaires, l'orchestre du Grand Concours et les sociétés musicales suivantes les Fanfares d'Anderlues (42 exécutants) la Société Instrumentale d'Oignies (40 exécutants) la Concordia de VVilryck (63 exécutants) l'Indépendance de Souvret (33 exécutants) la Jeune Fan fare d'Anderlues (43 exécutants) L'Echo d'Avignon (40 exécutants! la Fanfare de Frasnes-lez-Couvin (30 exécu tants la Société Chorale de S'-Hubert de Viesville (35 exécutants) la Société Sainte-Cécile de Tourneppe (31 exécutants) la Société Goudimel de Gosselies, Chœurs (50 exécutants), etc., etc., etc. De 1 3 heures Concert l'Aquarium-Kursaal 9 heures du soir grand feu d'artifice et illumination des jardins. Le Lundi, 21 Mai, Concerts vocaux et instrumentaux par les musiques militaires, l'orchestre du Grand Concours et différents corps de musique du pays. De 1 3 heures Concert l'Aquarium-Kursaal 9 heures du soir grand feu d'artifice, grand bal donné dans la salle des fêtes, offert Messieurs les exposants et abon nés, par le Comité exécutif du Grand Concours. L'entrée des personnes non exposantes ou non abonnées sera de 25 francs. Ballon. Première ascension libre du ballon installé dans les jardins du Grand Concours. Ouverture de l'hippodrome. Montagnes russes, tirs, jeux divers, etc.etc. Le Comité exécutif. du 11 au 18 Mai 1888. Naissances Sexe masculin, 4 id. féminin, 2. Lauwers, Paul, docteuren droit et candidat-notaire, et Duval, Ernestine, sans profession. Smals, Narcissa, ménagère, 67 ans, épouse d'Ignace Dehollander, Zaalhof. Verhellen, Charles, sculpteur, 30 ans, époux de Clémence De Cock, rue du Lombard. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe maso. 2, idem fém. 6. Lundi, 21 Mai 1888, les bureaux de l'flôtel-de-Ville seront fermés, l'exception de celui de l'Ëtat-Civil, lequel sera accessible au public de 9 10 heures. ÉTAT indiquant les quantités el le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 19 Mai 1888. NATURE des Froment. Seigle Avoine Pois Féveroles Pommes de terre Beurre OEufs le quarteron quantités prix moyen poids mocn vendues PAR de cent l'hecto kilogrammes k1l0gr. litre. 12,400 400 400 500 500 3,000 17,930 19 00 15 12 15 50 18 00 18 75 8 00 270 00 1 55 80 73 44 80 80 -Li

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Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 3