Le parti conservateur. FLANDRE OCCIDENTALE. LUXEMBOURG. PROVINCE DE NAMUR. FLANDRE ORIENTALE. Tous les orateurs cléricaux s'écrient avec un lyrisme qui démontre une regrettable naïveté: Quel beau, compact, solide et magnifique parti que le parti conservateur La raison en est bien simple le cléricalisme est moins un parti qu'une association d'inté rêts. Les larrons s'entendent aussi sur le champ de foire. Les cléricaux s'accordent sur le ter rain de la conservation de leurs privilèges et Eour continuer l'exploitation de la vache lait elge. Que le parti conservateur soit unanime sur la question de conserver, c'est tout naturel, et de conserver par l'autorité, par la force et au besoin par la violence, c'est absolument exact. Ce n'est certes pas avec son acquiescement que l'on s'est débarrassé de l'esclavage du passé, lé sant peser sur les peuples le joug du clergé et de la noblesse. De même, il ne faut attendre de lui aucune facilité pour faire disparaître les firivilèges dont jouissent encore actuellement e clergé, la haute finance et le censitarisme, 3ui perpétuent au détriment de la nation, in- ustrie, commerce et ouvriers, la crise qui rend la vie si dure en attendant qu'elle devienne impossible. II peut bien être uni, le parti conservateur, ses aspirations ne vont pas au-delà de cet ho rizon occuper le pouvoir et l'exploiter au pro fit de ses associés. Mais, parmi ces derniers, le nombre des bé néficiaires est cependant restreint et tôt ou tard la grande majorité, la masse qui sert au jourd'hui d'instrument inconscient, s'apercevra qu'on l'utilise sans la payer de retour et refu sera son appui. C'est le fait qui se produit déjà, lentement encore mais manifestement, dans les pays où pénètre la lumière qui dissipe l'ignorance et le fanatisme. Nier ensuite, que le parti clérical soit le parti de l'intolérance, de l'incapacité, du despotisme, de l'arrogance sacerdotale, c est nier l'evidence même. Il suffit de faire appel aux souvenirs les plus récents pour le démontrer suffisance. Qu'est-ce donc que la croisade contre l'en seignement laïque, la chasse aux instituteurs et institutrices, atteints jusque dans leur sub sistance? N'est-ce pas de l'intolérance Qu'est-ce donc que ces éducateurs et éduca- trices sans diplôme mis la place de nos insti tuteurs traqués? N'est-ce pas une prime l'ignorance et l'abêtissement de la jeunesse sco laire érigé en système Qu'est-ce donc que ces arrêtés ministériels cassant les résolutions de nos conseils commu naux et provinciaux? Si ce n'est du despotisme. Et quant l'arrogance sacerdotale, quel est l'aveugle qui ne la voit pas, dans l'attitude des évêques vis-à-vis du gouvernement du Roi lui-même, qui ne vient qu'après le Pape, et encore, et dans la conduite du clergé l'égard du peuple quand il n'y a pas d'argent Les cléricaux peuvent dauber les divisions du parti libéral; il est possible quecela fasse sa faiblesse là où il est mal organisé, là où l'on songe plus des triomphes personnels qu'à des conquêtes de principes; mais d'un autre côté c'est ce qui fait son honneur politique et la con fiance que l'opinion publique peut placer en lui. Oui, il y a des doctrinaires,des progressistes, des radicaux et des socialistes; des libéraux monarchistes et des libéraux républicains, des révisionnistes temps et des révisionnistes im médiats, mais il y a un point de départ commun toutes ces divisions, c'est la lutte, avec plus ou moins de courtoisie, contre la domination cléricale. Et cette division même, en groupes plus ou moins avancés, est la preuve évidente que le libéralisme est le parti du progrès, op posé l'unité cléricale dans le retour au passé ou tout au moins dans l'immobilisme. Les cléricaux parlent de la stabilité néces saire l'agriculture,l'industrie, au commerce 1 Mais cette prétendue stabilité, c'est le maintien des anciens errements même devant les situa tions économiques nouvelles, qu'ils ne com prennent pas et qui les trouverait impuissants. La stabilité cléricale, c'est celle de la borne qui limite le champ sous lequel bouillonne un volcan. On écrit de Mouscron au Journal de Qand, propos des dernières élections communales Le bureau principal était présidé par un juge de Courtrai dont les façons brusques ont intimidé plus d'un électeur. Il nous est revenu libéraux-unis. Bischoffsheim, s. Brunard-Jacquet, Cantoni, De Broukère. s. Goblet d'Alviella, Graux, s. Steurs, Van Halteren, Bergé, Buis, Claessens, Dustin, Guillery, s. Hanssens, Hollevoet, Huysroans, Lepage, Reisse, Rousseau, Spinnael, Urban, Vanderkindere, Van Meenen, Vautbier, radicaux. Sénat. Crocq, s. de Renesse, s. Mignot, s. Vaucamps, s. Chambre. Carpentier, Dansaert, Demeur, Feron, Hanrez, Janson, Lambiotte Lepoutre, Donc, ballottage Sénat. cléricaux. 6819 Allard, 6682 de Marnix, 6562 Hermans, 6907 Terlinden, 6756 Tiberghien, 6839 t'Kint-Orban, 6701 Vander Burg, 6577 Van Overloop, Chambre. 6740 6933 6563 6693 6875 6621 6664 6612 6628 6610 6656 6520 6589 6645 6512 6577 3484 3461 3595 3567 3592 3493 3471 3372 3376 3550 3387 3399 entre la Bilaut, s. Casse, de Borchgrave, s. de Mérode, s. De Smedt, s. d'Oultremont, s. Jacmart, Meessens, Nerinckx, Parmentier, s. Slingeneyer, s. Si nions, s. Stroobant, s. Systermans, s. Somzée, s. Tbéodor, candidats ouvriers. Chambre. Bertrand, 930 Delporte, 909 De Paepe, 994 Sas, 918 Van Caubergh, 948 Vandendorpe, 929 Volders. 930 liberale vlaamsche rond. 8121 8037 7977 8015 8005 7960 7981 8000 8036 7966 8042 8097 7999 8181 7986 7989 7966 8029 8033 8036 7971 8037 8191 7919 Chambre. De Devn, Kops. 504 317 liste des Libéraux-Unis et celle des Indépendants. Pas de lutte. Pas de lutte. de Vrints, s. élu Pigeolet, s. Louvain. Sénat. Willenas, s. élu 1739 Roberti élu 1782 Chambre. Beeckman, s. élu 1735 Delcour, s. élu 1743 De Neeff, s. élu 1740 Halflants, s. élu 1742 Schollaert élu 1772 Nivelles. Sénat. 1632 de Robiano, 1579 1598 du Monceau, 1568 Chambre. 15G9 de Burlet, s. Dumont, s. Pastur, s. Snoy, s. élu 1563 1580 1572 1598 1623 1592 1640 Brunard, Dechamps, Henricot, Hulin, Ballottage entre Sénat. MM. Pigeolet et de Robiano. Chambre. MM. Dumont, de Burlet, Pastur, Henricot, Hulin et Brunard. Bruges. Sénat. cléricaux. Crombrugghe, s. élu 1082 Van Ockerhout.s.élu 1109 Chambre. de Clercq, s. élu 1121 Ronse, s. élu 1099 Visart, s. élu 1105 Courtrai. Sénat. Bethune, s. élu 1678 Lammens, s. élu 1644 Chambre. 770 de Haerne, s. élu 1688 756 Reynaert, s. élu 1697 757 Tack, s. élu 1678 Vandenpeereboom, s. 1697 Dixmude. Chambre. de Lantsheere, s. élu 401 Furnes. Sénat. Pas de lutte. de Coninck, s. élu 810 libéraux Pas de lutte. Pas de lutte. Crombeke, Gillon, Van den Berghe, Pas de lutte. Pas de lutte. Verbeke, de Stuers, s. Pas de lutte. Pas de lutte. Pas de Intte. Pas de lutte. Chambre. Visart, s. élu 413 Ostende. Sénat. 634 de [jirnbiirg, s. élu 666 Chambre. 639 Carbon, élu 666 Boulers. Sénat. Van Outryve, s. élu 746 Chambre. de Jonghe, s. élu 754 de Montblanc, s. élu 761 Thielt. Sénat. Mulle, élu 456 Chambre. Beernaert, s. élu 496 Van der Bruggen, élu 503 libéraux. Crabbe, s. élu Tesch, s. élu Enscb, s. Pas de lutte. Pas de lutte. Pas de lutte. Gajot, de Moor, Cuvelier, Dethy, Finet, Hambursin, de Labbeville, s. élu Arlon-Virton. Sénat. cléricaux. 670 Pas de lutte. Arlon. Chambre. 365 Pas de lutte. Virton. Chambre. 320 de Briey, élu 324 Bastogne-Marche. Sénat. Orban, s. élu 490 Bastogne. Chambre. Van Hoorde, s. élu 257 Marche. Chambre. de Favereau, s. élu 266 Neufchâteau. Sénat. 297 de Limburg, s. élu 334 Chambre. 292 d'Hoogvorst, s. élu 334 Dinant. Sénat. libéraux. cléricaux. d'Huart, s. élu 806 Chambre. de Sélys-Longchamps, 466 de Liedekerke, s. élu 741 Thibaut, s. élu 791 Namur. Sénat. de Bruges, s. élu de Namur, s. élu Chambre. 1681 de Moreau, s. élu 1627 Dohet, s. élu 1646 Doucet, s. élu 1560 Mélot, s. élu Philippeville. Sénat. 610 Chambre. Mineur, 653 de Baré, s. élu 662 Tournay, 619 de Chimay, s. élu 678 Alost. Sénat. Pas de lutte. Liénart, élu 1869 1831 1895 1839 1820 1845 1165

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 2