AUX SOURDS. BANQUE ACHAT ET VENTE DE FONDS PUBLICS, Nouvelles diverses. Variétés. A. VONCK-CLÉMENT VANDER MEERSGH, ENCAISSEMENT DE COUPONS État-Civil dYpres, Marché dYpres. Poperinghois contre l'invasion des étrangers, sans quoi Félix, dont toutes les sympathies sont pour ces derniers, eut empêché les Poperinghois d'avoir leur part du gâteau. MM.Baeckeroot et Degrysel'emporteront-ils? Nous l'ignorons toutefois le public leur saura gré de la généreuse initiative qu'ils ont prise. Une troisième lettre nous étant arrivée tardi vement, nous nous trouvons obligés d'en remet tre l'insertion Dimanche prochain. 110,000 exemplaires. UNE MAGNIFIQUE MONTRE-REMONTOIR ET 4, rue de l'Etoile, 4, Escompteetc. Bureaux de 9 heures midi et de 2 5 heures de relevée. Dimanche et jours de fête exceptés. Le Goudron Guyot purifie le sang, augmente l'appétit et facilite la digestion. Par sa composition, il participe des propriétés de l'Eau de Vichy. Le Goudron Guyot a été expérimenté avec le plus grand succès dans les principaux hôpitaux de France, de Belgique, d'Espagne, d'Autriche et d'Amérique, conlre les affections de la poitrine, de la gorge, de la vessie, et de la peau. C'est la meilleure boisson en temps de cha leur et d'épidémie. Il suffira aux médecins de tous les pays de voir votre produit pour en apprécier tout de suite l'importance et les services qu'il est appelé rendre. Cette préparation sera bientôt, je l'espère, universellement adoptée. (Professeur Bazin, médecin de l'hôpital Saint-Louis Refuser, comme contrefaçon, tout flacon de Goudron Guyot, ne portant pas l'adresse: Maison L. Frère, rue Jacob, 19, Paris, où depuis plus de vingt ans, la fabrica tion du Goudron Guyot a été transférée. Bibliothèque Gilon. Gaillard frère et sœur, par Emile Leclercq, 1 vol., 60 centimes. Emile Leclercq est un de nos plus féconds romanciers, il a produit une vingtaine de romans. Celui qu'il offre aujourd'hui aux lecteurs est un de ceux que l'on peut clas ser parmi les meilleurs. C'est, voyons-nous au catalogue, le soixantième romans d'auteurs belges que publie la col lection Gilon. Malgré ce nombre, il y a, bien certainement encore des personnes, dans quelques coins, capables de contester l'existence d'une littérature nationale. Fausse monnaie. On signale l'émission de fausses pièces de vingt francs en or l'effigie de Napoléon III. Voyages d'Été. Voulez-vous mettre profit la li berté que la belle saison vous apporte Voici une série de jolies voyages dont I'Excursion vous offre la séduisante perspective. Le 12 Juillet, excursion de 8 jours Londres et dans tous les environs, en 1" classe pour 250 fr. Le 15 Juillet, excursion Luxembourg et la grotte de Han, Trêves, Etternach, àVianden, Diekirch, Liège et Spa, 6 jours pour 135 fr., avec retour facultatif de Trêves, par les Bords du Rhin et de la Moselle. Le 16 et 24 Juillet, une série d'excursions de 8, 12 et 15 jours dans les plus belles parties de la Suisse, du Tyrol et de la Bavière, depuis 185 fr. Le 23 Juillet, la plus belle excursion qu'il soit possible d'accomplir aux lacs italiens, aux montagnes et aux gla ciers de la Haute Engadine, 14 jours pour 375 fr. En attendant les voyages du mois d'Août en Norwège depuis 300 fr. pour 11 jours et les excursions des vacances en Belgique, Hollande, Bords du Rhin, Suisse, Norman die, Italie, etc. Les prospectus détaillés de ces voyages sont envoyés gratuitement aux personnes qui en feront la demande M. Ch. PARMENT1ER, Directeur de I'Excursion, 109, Boulevard Anspach, Bruxelles. Une personne guérie de 23 années de surdité et de bruits d'oreilles par un remède simple en enverra gratis la des cription quiconque en fera la demande Nicholson, 4, Rue Drouot, Paris. GBAGE AU GOUVERNEMENT ALLEMAND qui a saisi notre journal en Alsace, et emprisonné M. H. Schnei der, notre représentant Strasbourg, le tirage du Jour nal des Deux-Mondes a atteint le chiffre de Dans le but de maintenir ce tirage et même de l'aug menter, nous venons de passer avec une des plus grandes maisons de Besançon, un contrat qui nous permet d'offrir au tiers de sa valeur en fabrique, et un abonnement gratuit de Six mois au Journal des Deux-Mondes, le plus inté ressant, le plus artistique de tous les journaux illustrés, et cela au prix extraordinaire de DIX francs, qui est loin de couvrir nos frais mais c'est un sacrifice que nous nous imposons pour faire connaître notre publica tion, sans précédent dans la presse. Il suffira de nous envoyer un mandat-poste de DIX francs pour recevoir cette superbe montre-remontoir (se remontant sans clet), système perfectionné, avec cadran en émail, verre de cristal, boîte très solide et très élé gante, Garantie deux ans, marchant très bien, parfai tement réglée, aussi bonne qu'une montre en or coûtant 500 francs, et de plus, un abonnement de six mois au Journal des Deux-Mondes dont les splendides gravures ont fait l'admiration des amateurs les plus difficiles. Adresser mandat-poste de 10 francs, l'administrateur du Journal des Deux-Mondes, 50, rue de Douai, Paris. AVIS. On demande des représentants dans chaque localité. TROIS IMPÉRATRICES. Augusta, Victoria, Augusta-Victoria Jamais trois fem mes plus dissemblables n'ont occupé la même place, celte place si élevée que toute l'Europe regarde et voit. Rien de commun entre ces trois têtes couronnées; rien qui les fasse se ressembler. Si nous vivions encore au temps des em blèmes et des allégories on pourrait donner comme armes l'impératrice Augusta, le diadème et la pourpre; l'im- pératriee Victoria, le sceptre et un trousseau de clefs; l'impératrice Augusta-Victoria, un berceau et une aiguille tricoter. On a dit que l'impératrice Augusta a été très-belle c'est possible, mais il y a si longtemps qu'on ne le sait I plus que par on-dit Mais il est certain qu'elle a dû avoir de fort belles épaules, puisqu'elle ne s'est^amais fait pein dre autrement que décolletée. Et les épaules ont été sa dernière coquetterie: quand elle s'habillait encore, elle mettait sur ses épaules amaigries des épaules en cire sur lesquelles on attachait les bijoux de service ce soir-là, car il y a un roulement dans la cassette des bijoux d'une reine de Prusse, comme il y en a un dans le corps de garde de son palais. Une taille haute et élancée, un visage fin et distingué, une vraie figure de princesse, blanche, délicate, le regard froid et fin, des cheveux châtains, ondulés et presque tou jours ornés de bijoux, voilà Augusta jeune femme, une époque où elle ne portait pas encore la double cou ronne impériale et royale. Depuis dix-huit ans, depuis qu'elle est impératrice, elle n'est plus qu'un squelette de femme, enveloppé du manteau impérial, miné par la mala die, n'ayant plus rien de naturel, plus même les profon deurs de son être, obligée d'avoir recours aux artifices de la science, même pour les fonctions les plus naturelles; pou vant peine marcher, ce qui lui était indifférent, mais ne pouvant même plus saluer, ce qui lui était fort pénible, car elle n'avait qu'une idée représenter, représenter toujours, et elle se fit faire un carrosse bascule qui lui permettait de répondre aux saluls des passants, grâce un mécanisme qui était mis eu branle par le pied de la dame d'honneur qui l'accompagnait Sortant d'une petite cour allemande, fille d'un duc de Weimar, elle avait, dans sa jeunesse, assisté au déclin de la grande lumière intellectuelle de l'Allemagne, Goethe, et ce sont peut-être ces souvenirs de jeunesse qui lui ont donné le goût de la littérature, car l'impératrice Augusta dit qu'elle aime les belles lettres. Elle a raison: la lit térature a été sa seule passion, très calme, très endiguée, très digne, très hoffahig, bien entendu. Elle était très peu épouse: l'empereur Guillaume, quoi que toujours dans les dernières années de sa vie du moins plein de respect et d'égards pour sa femme a toujours voulu voir en elle l'impératrice, jamais l'épouse. Elle était très peu mère: elle était une de ces femmes auxquelles les enfants n'embrassent que la main. Elle n'a pas eu d'amis, et jamais de confidents; elle a toujours été entourée d'un respect froid, et personne n'a su ce qui se passait dans cette âme. Son champ d'action était strictement limité par l'Empe reur son maître. Jamais il ne lui fut permis de se mêler des questions politiques. M. de Bismarck avait exigé son effacement absolu. De là cette haine sourde, mais terrible, où l'on se portait des coups sans se regarder et qui ne s'est transformée en froideur indifférente que dans les toutes dernières années. Mais jamais l'impératrice Augusta n'a pardonné au chancelier. Reléguée dans son coin par l'Em pereur et par le ministre, elle ne pouvait exercer son pou voir que sur les œuvres de charité, de littérature et les questions d'étiquette. C'est pour la littérature française qu'elle a montré le plus de goût. Elle parle et écrit admirablement la langue de l'ennemi héréditaire. Depuis la guerre, elle a, avec une certaine affectation, toujours eu un lecteur français. Elle a fondé des sociétés de charité auxquelles elle a prodigué de bonnes paroles. Elle se traînait dans les hôpitaux, et dé faillante elle-même, elle passa sa vie entre des mourants. Toute sa force d'âme ne lui servait qu'à avoir la volonté ferme, absolue d'être reine, de représenter le trône jus qu'au dernier soupir. Pour apparaître dans le monde, il lui fallait des heures de toilette intime; elle souffrait, mais elle essayait encore d'esquisser un sourire, et il n'y avait que son entourage immédiat qui la voyait souffrir des suites des opérations de toute sorte qu'elle avait subies. Incapable de marcher de puis la chute qu'elle avait faite, il y a quelques années, Bade, on la roulait dans une voiture jusqu'à l'entrée de la grande Salle du Trône, et c'était avec un sentiment de malaise et de pitié que les souverains de passage Berlin voyaient placer sur le trône ces débris de femme emmail lotés d'étoffes précieuses. Elle adressait d'une voix éteinte et automatique quelques petites phrases polies et bienveil lantes aux personnes qui faisaient cercle autour d'elle, et disparaissait comme un fantôme falot, une fois sa lâche de représentation accomplie. Ah! elle n'était pas gaie voir, la cour des dernières années de Guillaume Ier. Rien que des octogénaires sur le trône et autour du trône. L'impératrice Victoria n'a jamais été en bons termes avec sa belle-mère. Très épouse et très mère, on lui re prochait de n'être pas assez reine. D'une taille moyenne, pas élégante, le visage rond et frais d'une bonne bourgeoise, des yeux très intelligents, clairs, pénétrants et gais, des bandeaux lisses, surmontés d'un petit bonnet l'anglaise en dentelles, usant plus de savon que de poudre de riz, peu de corset, pas de talons, telle était l'impératrice Victoria, avec tout le mépris que la femme intelligente et satisfaite d'elle-même éprouve pour l'élégance de la femme qui cherche plaire. D'une clarté d'esprit extraordinaire, ayant beaucoup lu et beaucoup profité de sa situation, qui lui permettait de puiser aux sources mêmes, de pressurer pour son usage personnel les savants et les artistes, elle a acquis depuis vingt ans une instruction rare. D'un caractère très énergi que, elle avait un grand ascendant sur son mari, qui était un faible malgré sa haute taille, et un tendre malgré sa grande barbe. Elle sut lui faire aimer la vie de famille. Elle sut rendre homely le palais qu'elle habitait. Ce fut son plus grand mérite aux yeux de l'empereur Frédéric. (la suite et fin au prochain n°). du 22 au 29 Juin 1888. Naissances: Sexe masculin, 7; id. féminin, 2. Décès Bollengier, Lucie, ménagère, 51 ans, épouse de Jean Ver- borgh, rue Notre Dame. Lalous, Constance, marchande foraine, 60 ans, épouse de François Ceuninck, rue des Trèfles. Delbare, Léon, charron, 75 ans, veuf de Thé rèse Scherpereel, rue de Menin. Robbe, Eugénie, dentellière, 54 ans, célibataire, Place Alphonse Vanden- peereboom.Segers, Marie, cultivatrice, 49 ans, céliba taire, Si-Pierre extra. Cardinael, Charles, sans profes sion, 77 ans, célibataire,rue de Lille. Dumord, Félicité, sans profession, 79 ans, célibataire, rue de la Boule. Casier, Marie, servante, 66 ans, célibataire, rue au Beurre. Paesschesoone, Emelie, sans profession, 68 ans, célibataire, rue S' Jacques. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masc. 2, idem fém. 1. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 30 Juin 1888. NATURE des GRAINS ET DENRÉES quantités vendues kilogrammes prix moyen PAR cent kilogr. poids MO0" de l'hecto litre. 8,800 18 87 80 1,100 14 87 73 800 15 50 44 600 18 75 80 Féveroles 200 18 50 80 Pommes de terre 11,000 6 25 Beurre 17,010 280 00 OEufs le quarteron 1 70

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Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 3