VRUCHTE N
POPERINGHE,
VERPACHTING
LANDGÛEDEREN.
DEN D1NSDAG 21" AUGUSTi 1888,
LOCATION PUBLIQUE
DU DROIT
KOOPDAG
TE Bn£S€HOTRf
Le Mardi 21 Août 1888,
MELROSE
RÉGÉNÉRATEUR
CHEVEUX.
le 13 Juillet 1888.
Les Grra»des FtHes du 29 Juillet.
Tout ce que nous avons appris jusqu'à ce jour,
nous confirme dans l'idée que nous nous étions faite
des fêtes du 29 Juillet prochain. Plus que jamais,
nous prétendons qu'elles feront le plus grand
fiasco dont jamais on ait entendu parler dans le
pays de Yan Compernolle, administré actuelle
ment par le trio Vanden Berghe-Félix-Vander-
heyde.
Conformément la promesse faite par nos
maîtres, le programme est affiché, et depuis
Dimanche il nous a été donné de juger de l'éclat
des festivités qui seront offertes Monsieur le
Gouverneur Ruzette.
Parlons d'abord de la réception réservée ce
haut personnage et, afin que nos lecteurs ne
soient plus étonnés de ce que jusqu'à ce jour on
n'entend nulle part, dans le public poperinghois,
parler du grand événement qui se prépare dans
notre ville, établissons une comparaison entre
la réception qui aura lieu le 29 J uillet prochain
et celles qui furent faites MM. Devrière et
Vrambout.
N os édiles, croyant probablement que leurs
administrés sont incapables de recevoir le haut
dignitaire qui vient les visiter, ont cru devoir,
grands frais, recourir l'étranger pour former
le cortège qui se rendra la station lors de son
arrivée.
Autre fois, dans de semblables circonstances,
c'étaient les Poperinghois seuls qui étaient in
vités faire les honneurs de leur ville et, en
descendant du train, les chefs de la province ne
se trouvaient entourés que de citoyens apparte
nant la cité qu'ils visitaient.
Le cortège, nous le répétons, était uniquement
composé de Poperinghois. La musique et le
corps de pompiers ouvraient la marche; venaient
ensuite les sociétés de S1 Sébastien et de S4 Geor
ges, les chambres de Rhétorique de S1 Victor et
de S** Barbe, les colombophiles et une foule
d'autres sociétés.
Ce cortège qui comptait plus d'un millier de
citoyens Poperinghois était animé de sentiments
les plus dévoués et les plus sympathiques.
On sentait que c'étaient les habitants qui re
cevaient les chefs de la province et qui lui fai
saient seuls les honneurs de leur cité.
BUREEL VAN WELDADIGHEID
DER STAD YPRE.
Le 29 Juillet, au contraire, de par la volonté
de nos maîtres, Monsieur Ruzette fera son entrée
Poperinghe,entouré de baïonnettes et de socié
tés étrangères que les organisateurs de la fête
n'ont pu décider y prendre part que moyen
nant de fortes primes et d'importants subsides
dont quelques-uns, dit-on, s'élèvent 500 fr.
Ce sera donc en grande partie par des étran
gers que le représentant du Roi sera reçu Po
peringhe
Quant aux nombreuses sociétés et corporations
que compte notre ville, on ne s'en est pas plus
occupé que si jamais elles n'avaient existé.
Dans ces conditions, comment les Poperinghois
pourraient-ils s'intéresser cette réception, con
çue en dépit du bon sens par nos deux échevins!
Aussi, si, comme on doit s'y attendre, l'entrée
du Gouverneur provoque peu d'animation et
surtout s'il y a peu d'enthousiasme, c'est eux
Beuls qui en seront cause.
Le banquet réussira-t-il mieux A en juger
par le peu d'empressement que l'on a mis si
gner la liste de souscription déposée l'Hôtel-
ae-Ville, on ne doit pas le supposer. En effet, le
6 Juillet, jour fixé pour la clôture irrévocable de
la liste, il n'y avait encore en tout que onze sous
cripteurs. Parmi ceux qui avaient répondu
l'appel des chefs de notre administration, on
remarquait deux curés auxquels la liste avait
été présentée dans leur domicile.
En présence de cette formidable abstention,
M. Vanden Berghe, qui n'est embarrassé de rien,
a pris immédiatement une mesure extrême. Il a
fini par où il aurait dû commencer et a fait pré
senter partout la liste de souscription.
Nous ignorons encore quel a été le résultat de
l'idée de M. Purgos, mais il nous revient qu'un
fjrand nombre d'habitants, qui eussent signé si la
iste leur avait été présentée de prime abord, ne
se soucient pas de servir de bouene trou.
On nous rapporte au dernier moment que le
généreux Félix et les siens, pour parvenir en
gager certaines personnes grossir le nombre
des signataires au banquet, offrent secrète
ment les places disponibles au rabais
a0o»<'
Pauvre Félix! vos amis de Bailleul eux-mêmes,
malgré toutes vos démarches, vous renient et
vous envoient promener. (Ce sera une histoire
pour plus tard, nos lecteurs ne perdront rien
pour attendre).
Le programme du concert champêtre, donné,
Lundi dernier, par la société Philharmonique,
était des plus alléchants et promettait un vrai
régal pour les amateurs de bonne musique.
Parmi les différents morceaux, on remarquait
surtout l'ouverture de Guillaume-Tell, un casse-
cou pour la plupart des harmonies qui essayent
de rendre ce chef-d'œuvre.
Pour l'honneur de nos musiciens, nous avons
pu constater que l'exécution de cette ouverture
a été un grand succès. Ils ont vaincu les diffi
cultés de cette partition ardue et l'ensemble et
les nuances ont été parfaits.
Nous ne savons assez louer nos artistes ama
teurs pour le zèle qu'ils ont mis travailler,
tant en répétition générale qu'en répétition par
tielle, ce morceau de maître. Aussi les applau
dissements avec lesquels leur exécution a été
accueillie, leur ont prouvé qu'ils ont su conten
ter les plus difficiles.
La grande fantaisie de concours sur Jérusa
lem, arrangée par Schrôder ainsi que la fantaisie
sur la Dame Blanche dont les mélodies sont tou
jours jeunes et fraîches ont été également bien
rendues.
Monsieur Somers, sous-chef de la musique, a
très-bien joué sa polka pour piston et nous
avions raison de dire, dans notre compte-rendu
du dernier concert, que cet excellent artiste ne
tarderait pas prendre sa revanche. Nos meil
leures félicitations pour sa brillante exécution.
Monsieur Van Elslande, notre dévoué et savant
directeur, a lui aussi contribué la complète
réussite du concert qui est certes l'un des plus
brillants que la société ait donné. Il n'est plus
nécessaire de faire l'éloge de M. Van Elslande
comme instrumentiste, bornons-nous constater
qu'il A enchanté le public qui lui a fait une bril
lante ovation.
Nous ne pouvons pas oublier de mentionner
une cérémonie toute la louange de la Philhar
monie. Elle prouve combien cette belle société
est vitale et combien est grand l'attachement de
nos exécutants leur drapeau.On trouve en effet
peu de sociétés où l'on compte des membres
qui, pendant 35 ans, n'ont pas cessé d'en faire
partie. Le cas s'est présenté ici pour MM. Des-
quand, Dupont et Vanden Ameele. Aussi est-ce
aux applaudissements de tout le public que M.
le Président Van Merris a remis ces dignes et
dévoués confrères une croix constatant les nom
breux services qu'ils ont rendus.
Le soir, grande animation au bal. Beaucoup de
danseurs et beaucoup d'entrain. Les danses se
sont terminées deux heures du matin au grand
regret de tous qui trouvaient que cette journée
de fête était trop vite passée.
GEMEENTE LANGEMARGK.
BUREAU DE BIENFAISANCE
DE LA VILLE D'YPRES.
Vlamertinghe Elverdinghe
DickebuschWervicq, Moorslede,
Becelaere et Passchendaele.
UPRE (buiten stad).
Landboiiwersgerecdscha|ipeii,
MKKKIKPEERS»
EN EEN HINGSTEKACHTEL.
(Suite).
VAN
Pour cire continué).
om 9 uren voormiddag, in de gewoone zitting-
zaal van het Bestuur van Weldadigheid van
IJprc, Bukkerslraat, n" 19, binnen Upre, zal
men opeubaarlijk verpachien, voor 9 jaren,
aanvang le nemen met 1" Oclober 1888, de
naschreven Landgoederen, le sveten
wijk Sint-Pieters; gebruikt door sieur Karolus
Baeckeland.
De voorvvaarden dezer verpacbling berusten
ten kanloore van den Notaris Y A B D E E-
MEEE3CH, binnen Upre, alvvaar de
gadingbebbeude er lezing kunnen van nemen.
DE i
sur des propriétés situées
Eersie lot. 1 h. 61 a. 94 c. WEIDE EN Oostoleteren, Reninghe, S' Jean,Ypres
ZAAILAND, gelegen te l.angemarck (Wijnen-\(gxtra-muros). Brielen, Langemarcq
drift); gebruikt door de weduwe Charles-Louis Boesinghe, Voormezeele
DIVISÉES EN 17 LOTS.
Svssau, ertrouwd met Henri Soete.
Tweede lot. 33 a. 69 c. MEERSCH, ge
legen te Langemarck (S1 Julianus), voor dezen
gebruikt door Louis Blanckaert, tegenwoordig
door Pieter Decock.
Derde lot. 1 h. 32 a. 97 c. WEIDE EN
ZAAILAND, gelegen op het buitengrondge- 10 heures du matin, en la salle des séances
bied van Upre, wijk Sint-Nicolaas gebruikt de la Commission du Bureau de Bienfaisance
door Julie Cailliau, weduwe pieter-JoANNEsJde la ville d'Ypres, rue des Boudeurs, n» 19,
Monkerhey. il sera procédé, par le ministère du Notaire
Vierde lot. 2 h. 10 a. 60 c. WEIDE, ook VANDERMEERSCH, la Location publi-
gelegeu op het buiteogrondgebied van IJpre,jque, pour le terme de neuf années, commen
cer le lr Janvier 1889, du Droit de Chasse sur
les biens susdits.
Le cahier des charges de la Location et les
plans des différentes propriétés sont déposés
au bureau du Secrétaire-Trésorier de l'Admi
nistration, rue de Dixmude, n" 11, où les
amateurs pourront en prendre communication.
ander voorwerpen ten dage der verkooping
aan te bieden.
Verders een vierjaars Merriepeerd en een
Hingstekachtel.
Welken koopdag zal geschieden met gereed
geld en verhoog van 10 door het ambt van
den Deurwaarder Alphonse HOP, Dixmude-
straal, 8, te Yper.
ter hofsteie gebruikt door de we WYBOU,
OP MAANDAG 30» JULI 1888,
om 2 ure juist namiddag,
van
ALSOOK EEN VIERJAARS
Beschrijving der te verkoopen goedereu
Vruchten.
2 h. 64 a. Tarwe.
2 h. 64 a. Rogge.
2 h. 00 a. Haver.
1 h. 32 a. Paarde-
boonen.
0 h. 88a.Meersch-
hooi.
Landbouwersalaam.
2 Wagens, 2 Karren, 2 Ploegs, 4 Eegden,
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