temps qu'un autre, recommandé par M. Swarts: le curage partiel de l'étang par l'enlèvement des joncs et autres plantes vers le mois d'Octobre ou de Novembre. Les études seront activement poursuivies. Le procès-verbal de l'adjudication publique j du produit des noyers croissant sur les prome nades publiques est approuvé. Produit fr. 240-00. Renvoi la commission compétente pour exa men et rapport après quelques observations de M. Colaert relativement au dépôt tardif des budgets pour 1888 et des explications de M. le i Bourgmestre d'où il conste que le retard dont s'agit n'est pas imputable l'Administration j communale. Le Conseil approuve la convention intervenue entre la ville d Ypres, M. et Mme Jules Cordon- nier, propriétaires Ypres et M. Jean Vanden- bulcke, cultivateur Boesinghe, pour l'acquisi tion de quelques parcelles de terre en vue ae la j construction d'un chemin destiné faciliter l'accès et l'exploitation des terres appartenant la ville et sises le long du canal de Boesinghe. M. et Mm0 J. Cordonnier cèdent la ville 2 ares 39 centiares et un milliare pour lesquels il leur sera payé la somme de fr. 217-49. M. J. Yandenbulcke cède de son côté 3 ares 57 centiares 05 milliares et recevra la somme de fr. 515-96. Des excédants de terrains sont échangés entre ces deux propriétaires. Tous les frais relatifs la construction du che min, la clôture des propriétés, creusement des fossés, etc., etc., sont charge de la ville. Il sera passé acte devant notaire. if. le Bourgmestre donne lecture du projet de règlement modifié par le Collège en suite de la discussion qui a eu lieu au sein du Conseil, dans la séance du 7 Juillet dernier. D'après la nouvelle rédaction, l'institution ne serait plus qu'une caisse de secours. Une longue discussion s'engage sur le point de savoir s'il faut inscrire parmi les revenus de la caisse les retenues opérées sur les indemnités Sayées aux pompiers, M. Colaert affirmant que es pompiers se refuseront participer l'ali mentation de la caisse par ce moyen, d'autres membres soutenant la légalité et la légitimité d'une retenue de ce genre. Cette retenue serait d'ailleurs très-minime, (peut-être cinq centimes par service payé raison d'un franc). Finalement le règlement est approuvé l'una nimité dans la teneur que voici b) d'un Conseiller communal désigné pour un terme de 3 ans par le Conseil Jue aux Bureaux administratifs des Athénées et es Ecoles Moyennes au sujet de l'exécution de l'art. 8 de la loi du lr Juin 1850. Le Bureau attend la suite qui sera donnée par le Gouvernement cette communication. Mais la ville n'a pas se préoccuper seulement de l'Ecole Moyenne. Elle doit aussi songer au Collège communal. Or, M. Colaert prévoit qu'une nouvelle circu laire sera adressée aux administrations commu nales et que celles-ci auront s'expliquer sur l'exécution ou la non exécution de 1 art. 8 de la loi du lr Juin 1850 dans leurs établissements res pectifs. L'honorable membre croit même qu'il serait prudent de prendre les devants, c'est-à- dire d organiser l'instruction religieuse avant que le Gouvernement ait pu demander des ex plications. Le refus du Conseil de se conformer la loi aurait pour conséquence le retrait des subsides de l'Etat, mesure qui aurait elle-même pour ré sultat la suppression du Collège communal. M. Colaert insiste sur ce point. Le dernier professeur de religion', M. De Myt- tenaere, déplacé par le chef du diocèse, n'a pas été remplacé la suite de certaine correspon dance entre l'Evêque et la ville. Plus tard, au lendemain du vote de la loi du 20 Septembre 1884,l'administration communale, pour B6 conformer aux prescriptions de la nou velle législation scolaire, inscrivit la religion au programme d'études de ses établissements et en donna avis qui de droit. Pas plus que sous la loi de 1842, elle n'obtint de réponse. Revenant la question soulevée par M. Colaert propos du Collège communal, M. le Bourg mestre ajoute qu'aucune disposition de la loi de 1850 ne prescrit aux administrations communales de se mettre en rapport avec le clergé. Dès lors, il semble qu'il n'y ait qu'à attendre ce que fera le Gouvernement pour l'Ecole Moyenne. Quand la ville connaîtra son intention ou sa décision, le Conseil sera saisi et aura se pronon cer. Il insiste vivement sur ce point qu'il appartient la ville de se mettre directement en rapport avec le clergé pour ce qui concerne le Collège communal. Il semble craindre que le Gouvernement ne fournisse pas la ville l'occasion de s'expliquer sur la non exécution de l'art. 8 et ne se fonde sur cette non exécution pour retirer purement et simplement ses subsides. Il rappelle qu'aux termes d'une circulaire de M. Rogier, en date du 3 Octobre 1850, il y a obligation pour les communes qui veulent créer ou entretenir des établissements d'instruction moyenne subsidiés par l'Etat, de se conformer, entre autres conditions, la prescription de l'art. 8. Il revient sur ce qui s'est passé l'occasion de l'ouverture des écoles primaires et cite encore le fait suivant Sous la loi de 1842, les élèves d'une école communale où l'instruction religieuse était don née par un prêtre, ont dû se rendre l'école des petits frères pour y suivre les leçons de ca téchisme en vue de leur préparation la pre mière communion. J'ai dûdit M. le Bourg mestre, intervenir personnellement pour faire cesser cet abus. En résumé, dit if. le Bourgmestre, la situation est aujourd'hui la même qu'il y a 25 ou 30 ans. A cette époque, si mes souvenirs son exacts, le clergé refusait de venir donner l'instruction reli gieuse dans nos établissements d'instruction moyenne, parce que, disait l'évêque d'alors, cela aurait pu faire du tort ses propres établisse ments. Dans ces conditions, la ville n'a qu'une attitu de prendre l'expectative. Que fera le gou vernement pour l'Ecole Moyenne? La décision qu'il prendra indiquera peut-être celle qu'il y aura lieu de prendre pour le Collège. En tout cas, il va de soi que si l'allocation des subsides était subordonnée la création d'un cours de religion, il n'y aurait pas hésiter sur le parti prendre. Ce serait au Conseil statuer. L'Etat est intervenu jusqu'à concurrence de I fr. 2,500-00 la province pour fr. 1,450-00 et la ville pourfr. 1,460-00. Le budget pour 1887 s'élève fr. 5,300-00. La frovince et l'Etat interviennent chacun pour ,500 fr., le surplus étant couvert par une sub vention de la caisse communale et les rétribu tions payées pour les dosages, analyses, consul tations, etc. Pendant les 5 premiers mois de 1887 il a été fait 426 dosages. Pendant la période correspon dante de 1888, il y en a eu 519. Après un échange d'observations entre divers membres, il est entendu que cette question sera examinée lors du vote du budget. Vente de noix. Collège communal et Ecole moyenne de l'Etat, j if. le Bourgmestre dépose les comptes pour j 1887 et les budgets pour 1888 de ces deux éta blissements. Barmlanden chemin d'exploitation. Pompiers caisse de pensions ou de secours. Caisse de Secours au profit du Corps des Pompiers de la ville d'Ypres. Art. 1. Il est institué une caisse de secours en faveur des membres du Corps des Pompiers. Art. 2. Les revenus de la caisse se composent A. Des intérêts d'un capital de mille francs (1,000 fr.) légué par M. Maurice Merghelynck, décédé Ypres le 26 Juillet 1883 B. Des intérêts d'un capital de mille francs (1,000 fr.) légué par M. Henri Carton, (ils, décédé Ypres le 28 Avril 1887 C. Des intérêts d'un capital de dix mille trois cent quarante-quatre francs (10,344 fr.), versé titre de don, le 8 Décembre 1887, par M. Ferdinand Merghelynck, Commissaire d'arrondissement Ypres D. Du produit annuel des retenues faites sur les indem nités payées aux pompiers E. Des intérêts produits par toutes autres valeurs ap partenant la caisse F. Du produit des subsides, dons, legs, fêtes et concerts. Art. 3. L'avoir de la caisse est placé en rentes sur l'État, ou en obligations sur la commune, ou la caisse d'épargne. Art. 4. La caisse est dirigée par une commission com posée a) du Bourgmestre, Président ed'un officier du Corps des pompiers délégué pour un terme de 3 ans. Art. 5. Un membre de la Commission est spécialement chargé de la surveillance exercer sur tout ce qui concerne l'administration de ce fonds. Il pourra être nommé par la Commission un secrétaire- trésorier choisi dans ou hors la commission. Art. 6. Le compte de gestion sera soumis tous les ans l'approbation du Conseil. Art. 7. Il pourra aussi mais exceptionnellement être accordé des pensions. Art. 8. Pour pouvoir obtenir une pension, il tant a) avoir au moins 30 ans de service actif au Corps des pompiers, sauf le cas où, par suite d'accidents ou de bles sures survenus au service, le sollicitant n'ait été mis hors d'état de continuer faire partie de la section active b) avoir servi honorablemeut c) n'avoir point de ressources suffisantes pour subvenir aux besoins d'une existence convenable. Art. 9. La participation la caisse n'a lieu que sur la demande de l'intéressé. La Commission décide s'il se trouve dans les conditions voulues pour jouir d'unff faveur ou d'une pension. Art. 10. La Commission se réunit au moins une fois par trimestre. Elle délibère sur tout ce qui concerne l'adminis tration de la caisse et sur tous les moyens de venir en aide aux pompiers, qui, par suite de leur âge ou de leurs infir mités, seraient hors d'état de subvenir leurs besoins. Art. 11. Dans aucun cas, le montant des dépenses ne peut dépasser les revenus de la caisse. Interpellation. if. Colaert interpelle le Collège au sujet de la circulaire adressée le 19 Juin dernier par M. le Ministre de l'Intérieur et de l'Instruction publi- if. le Bourgmestre fait connaître que le Bureau administratif de l'Ecole Moyenne a émis l'avis que les démarches faire en vue de l'organisa tion d'un cours de religion ne rentrent pas dans ses attributions. if. Colaert partage sur ce point la manière de voir du Bureau et est d'avis qu'il appartient au Gouvernement de se mettre en rapport avec le clergé en vue de faire donner l'instruction religieuse dans les établissements de l'Etat. if. le Bourgmestre fait remarquer que, pendant de longues années, l'instruction religieuse a été donnée au Collège communal par des ecclésias tiques. M. le Bourgmestre rappelle ensuite que lorsque la ville a ouvert des écoles primaires pour filles, sous le régime de la loi de 1842, elle s'est adressée au clergé pour que celui-ci vînt y donner l'in struction religieuse II n'a jamais été répondu ces invitations. if. Colaert revient sur les considérations qu'il a émises précédemment. M. Colaert engage vivement le Conseil se mettre en règle sur ce point, dans l'intérêt même du Collège communal. if. le Bourgmestre déclare qu'il n'y a eu aucun relus de la part du Bureau administratif de l'Ecole Moyenne de se conformer la loi; il s'est borné dire qu'à son avis, les démarches faire ne pouvaient lui être imposées. Motion d'ordre. if. Verschaeve revient sur la question de la création d'un laboratoire agricole dont le Conseil s'est occupé le 7 Juillet dernier. Il demande que cette affaire soit portée l'ordre du jour d'une prochaine séance. L'honorable membre donne quelques renseignements sur la situation finan- i cière du laboratoire communal de Courtrai créé en 1886. Les frais se sont élevés pour la première année fr. 5410. Motion d'ordre. if. Colaert expose que les boulangers de la ville se plaignent vivement de la concurrence qui leur est faite par les boulangers de la cam pagne.

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Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 2