AVIS DE RÊADJUDICATION. État-Civrrd'Ypres, CHEMINS DE FER VICINAUX. Nouvelles diverses. SURDITÉ UNE MAGNIFIQUE MONTRE-REMONTOIR Variétés. SOCIÉTÉ NATIONALE Marché d'Ypres. Le vandalisme clérical. et bourdonnements dans la tête. La Société Nationale des Chemins de Fer Vicinaux fera procéder le MERCREDI 26 SEPTEMBRE 1888, 11 heures du matin, en son local, rue de la Loi, 9, Bruxellesl'ouver ture publique des soumissions pour la réadju dication de l'entreprise de l'exploitation du Chemin de Fer Vicinal de Furnes Ypres. Les soumissions devront être adressées direc tement la Direction Généralepar lettres recommandées remises la poste au plus tard trois jours francs avant la date fixée pour la réadjudication. Les entrepreneurs peuvent prendre connais- sance des plans et cahier des charges, au Siège de la Société et chez M. l'Ingénieur Provincial Bonnevie, 62, rue du Marécage, Bruges, partir de ce jour. Le cahier des charges sera délivré au prix de 1 franc par exemplaire. Mariages Décès qu'il voulait être conduit sa dernière demeure par ceux avec qui il avait toujours frayé. Aussi le clergé, dont l'intolérance augmente de jour en jour, s'est-il empressé de se venger en refusant, impitoyablement de faire la levée du corps et d'accom pagner le cortège jusqu'au cimetière. Nous sommes loin de nous plaindre de cette at titude inconcevable du clergé que tout homme sensé condamne, et c'est arec bonheur que nous constatons une fois de plus que la population en masse s'est char gée par sa présence aux funérailles de protester contre l'odieuse façon d'agir de nos prêtres et rendre ainsi un hommage public et éclatant celui qui de son vivant fut bon époux, père de famille modèle et resta fidèle jusqu'à la mort ses convictions. Aussi sa mémoire restera bénie par tous ceux qui ont pu apprécier ses qualités. La rage des cléricaux pour tout ce qui touche de près ou de loin l'enseignement officiel ne connaît plus de bornes et, comme des véritables sauvages, ils ne rêvent qu'à démolir tout ce qui rappelle les anciennes lois scolaires. A Poperinghe en particulier MM. Vanden Berghe et le ridicule personnage qui porte nom de Félix, se dis tinguent d'une manière toute particulière dans cette triste besogne. Nos lecteur s se rappelleront encore qu'en 1879, lors de la création de l'école des filles, l'académie de dessin qui se trouvait installée dans les anciens locaux de l'école communale, fut transférée dans une des dépen dances de l'école de S1 Michel. Ce déplacement n'avait pu se faire qu'après une op position des plus vives de la part des valets de notre clergé. Aussi ne se sont-ils pas fait faute de saisir la pre mière occasion qui s'est présentée pour prendre leur revanche, tout le mobilier qui se trouvait encore l'an cienne école communale des filles, qu'ils ont convertie de nouveau en école de dessin, fut impitoyablement détruit. C'était un triste spectacle que <le voir nos fanatiques énergumènes présider la démolition de ce beau mo bilier scolaire et ce pour en faire servir les débris la nouvelle installation de notre académie. Parmi ceux qui se complaisaient le plus dans cette triste besogne, le nasipède Félix, qui ne ramassa que des buses l'université, se distingua d'une manière tellement violente qu'un catholique, connu par sa sage tolérance, (il y en a encore dans notre ville) ne put s'empêcher d'exprimer son indignation un passant. Ces gens sont fous, dit-il, et, après avoir assisté la scène de vandalisme dont je viens d'être témoin, je comprends qu'il y ait des révolutionnaires. dit - En temps de chasse. Entendu hier, Audenarde, par la Flandre libérale, le bout de conversation qui suit Un brave homme. On m'a fait cadeau de deux per dreaux dodus comme de petits cochons ma femme et moi, nous en ferons un repas de roi, que nous arroserons d'un bon verre de vin. Je n'ai qu'une crainte, c'est qu'ils ne se conservent pas. Un chasseur. Quand les avez-vous reçus Le brave homme. Dimanche passé. Le chasseur. Quand vous proposez-vous de les man ger Le brave homme. Dimanche prochain. Le chasseur. Pas possible Le brave homme. Je les ai mis la cave, et notre cave est excellente, exposée au nord je vais les examiner deux fois par jour, et jusqu'à présent ils ne m'inspirent aucune inquiétude; mais je crois qu'il sera prudent de les assurer en les passant au beurre noir. Le chasseur. Ne faites donc pas cela ce serait un crime Mangez-les plutôt demain. Le brave homme. Je ne demanderais pas mieux et ma femme non plus; seulement, les perdreaux demandent être mouillés d'un peu de vin, et nous ne pouvons ce pendant pas boire de vin pendant la semaine Nous lisons dans le Fumeur On raconte que dernièrement une procession d'une centaine de pèlerins a passé Neerpelt, suivie d'un train de plusieurs charrettes. La pieuse caravane se rendait Montaigu, hommes et femmes récitaient haute voix des patenôtres. La population de Neerpelt, édifiée, se décou vrait respectueusement, les douaniers faisaient le salut militaire, le brigadier marmottait des Ave.... Les pèlerins étaient de hardis fraudeurs; les charrettes étaient char gées de 6,000 kil. de tabac, chaque pèlerin portait dans son sac une provision de 1,500 cigares UN PLACEMENT AVANTAGEUX. On connaît l'histoire du mineur de Dampremy qui, possesseur d'une seule obligation de la ville de Bruxelles, devint, certain jour, l'heureux gagnant d'une prime de cent mille francs. Pour décrocher cette triomphante tim bale, point n'est besoin de réunir cent francs. Il suffit de se procurer un billet de la loterie du Grand-Concours qui sera tirée le 25 Septembre. La fortune est capricieuse et la fantaisie peut lui venir de réserver ses sourires aux plus petits et aux plus faibles. Un simple franc peut vous mettre sur le chemin de l'aisance. Grand Concours. Dimanche, 16 Septembre, Concerts par 45 Sociétés de musique, 3 heures, ascension libre du Ballon le Grand Concours dans l'hémicycle, 3 heures, séance d'Orgue, par M. Flon, chef d'orchestre du théâtre Royal de la Monnaie, 4 heures, dans la Salle des Fêtes, Concert par la Société Royale Roland de Lattre de Hal 4 h/2 heures, visite des Corps de Pompiers volon taires de Belgique et de l'Etranger et manœuvres d'engins nouveaux de sauvetage dans l'hémicycle. Le soir, éclairage général du Parc la lumière électri que et illumination des jardins, ascensions de Ballons lu mineux, bombes, etc.; 9 heures, la demande générale, Concert-Promenade dans la Salle des Fêtes, par des or chestres internationaux, 9 n/a heures, Grande Retraite aux flambeaux. En cas de mauvais temps, les fêtes seront remises au lendemain, Lundi 17 cl. En soignant convenablement son corps, chacun peut jouir d'une bonne santé et atteindre une heureuse vieil lesse. La plupart des maladies proviennent du sang, c'est donc le devoir le plus sacré de chacun-d'en surveiller le fonctionnement. A la suite de recherches consciencieuses et grâce une longue expérience nous avons réussi com poser des remèdes propres purifier et fortifier le sang d'une manière sûre, prompte, l'abri de toutes suites fâ cheuses et conserver la circulation sa marche régu lière. Notre méthode curative est reconnue comme excellente et a été distinguée plusieurs reprises par des récompenses honorifiques. Nous traitons toujours avec succès (sans mercure) certaines maladies provenant de sang corrompu, les tristes suites d'habitudes secrètes, en outre les états de faiblesse, les maladies de la peau, les plaies mêmes les plus invétérées, les dartres, la chute de cheveux, la goutte et les rhumatismes, ainsi que toutes les maladies de femme. Par notre méthode spéciale nous éliminons sans difficultés le ver solitaire, même chez les enfants, dans l'espace d'une heure. A l'aide de nos bandages, confectionnés d'après les procédés les plus nouveaux et grâce un traitement topique les per sonnes affectées de hernies arrivent une guérison lente mais assurée. Nous acceptons toute lettre confidentielle contenant la description détaillée de la maladie et accom pagnée d'un timbre d'affranchissement pour la réponse. Officin Hygiea Breslau II (Allemagne). La manière de s'en guérir chez soi. Envoi d'une bro chure de 132 pages illustrées contre 0-30 c. S'adresser chez J. H. Nicholson, 4, rue Drouot, Paris. GRACE AU GOUVERNEMENT ALLEMAND qui a saisi notre journal en Alsace,et emprisonné M. H. Schnei der, notre représentant Strasbourg, le tirage du jour nal des Deux-Mondes a atteint le chiffre de 110,000 exemplaires Dans le but de maintenir ce tirage et même de l'aug menter, nous venons de passer avec une des plus grandes maisons de Besançon, un contrat qui nous permet d'offrir ait tiers de sa valeur en fabrique, et un abonnement gratuit de Six mois au Journal des Deux-Mondes, le plus inté ressant, le plus artistique de tous les journaux illustrés, et cela au prix extraordinaire de DIX francs, qui est loin de couvrir nos frais mais c'est un sacrifice que nous nous imposons pour faire connaître notre publica tion, sans précédent dans la presse. Il suffira de nous envoyer un mandat-poste de DIX francs pour recevoir celte superbe montre-remontoir (se remontant sans clef), système perfectionné, avec cadran en émail, verre de cristal, boite très solide et très élé gante, Garantie deux ans, marchant très bien, parfai tement réglée, aussi bonne qu'une montre en or coûtant 500 francs, et de plus, un abonnement de six mois au Journal des Deux-Mondes dont les splendides gravures ont fait l'admiration des amateurs les plus difficiles. Adresser mandat-poste de 10 francs, l'administrateur du Journal des Deux-Mondes, 50, rue de Douai, Paris. AVIS. On demande des représentants dans chaque localité. .VMQQiaïQaOPnir En police correctionnelle Le président. Vous avez roué de coups de bâton vo tre malheureuse femme t.... L'accusé. Le médecin lui avait ordonné les frictions sèches Du Journal amusant Un capitaine de tirailleurs Tonkinois, en garnison Hanoï, voit arriver un matin chez lui un caporal indigène, qui vient lui communiquer le rapport. Le Tonkinois est peu près nu. Qu'est-ce que cela signifie, animal lui crie le ca pitaine. Pourquoi n'es-tu pas en tenue Ah voici, capitaine. C'est que j'ai la permission de la journée, vous vous en souvenez bien. Alors, je me suis habillé en civil. DES du 7 au 14 Septembre 1888. Naissances Sexe masculin, 6 id. féminin, 3. Lauwers, Servais, boulanger, et Declerck, Léonie, servante. Siroux, Liévin, plafonneur, 67 ans, époux d'Alexandrine Dumeéz, rue Longue de Thourout. Slosse, Cathérine, sans profession, 79 ans, célibataire, rue de l'Hôpital S' Jean. Lignel, Ives, sans profession, 77 ans, céliba taire, S1 Jacques extra. Beele, Henri, négociant, 45 ans, époux de Florence Vanhaelewyn, rue de Lille. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe rnasc. 4, idem féra. 0. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 15 Septembre 1888. NATURE des GRAINS ET DENRÉES quantités vendues kilogrammes prix moyen PAR cent kilogr. poids mo6" de l'hecto litre. Froment 12,000 20 25 80 Seigle 2,700 14 12 73 Avoine 1,200 14 00 44 200 19 00 80 Féveroles 100 20 00 80 Pommes de terre 8,000 7 50 Beurre 16,336 270 00 OEufs le quarteron 2 30

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Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 3