Lui! La location, faite pour un terme de neuf an nées consécutives, prendre cours le lr Octobre prochain, a produit fr. 19,066-00,soit fr. 5,892-00 en moins que pour la période écoulée. Les conclusions, tendant l'approbation des documents soumis, sont adoptées l'unanimité. Le compte présente les résultats suivants Recettes ordinaires. 297,170-82 Dépenses ordinaires 284,705-33 Excédant. 12,465-49 12,465-49 Recettes extraordinaires 113,557-60 Dépenses extraordinaires 80,546-30 Excédant. 33,011-30 33,011-30 2,525-00 4,750-00 Excédant total fr. 45,476-79 45,476-79 Interpellation de MVan Daele. M. Van Daele se plaint de ce que le Collège ait cru devoir refuser la sonnerie du carillon quel- âues personnes qui avaient fait une demande ans ce sens, l'occasion des noces d'or de deux habitants de la ville. Il est regrettable, dit M. Van Daele, que l'au torité civile refuse son concours des fêtes de ce genre qui, quoiqu'ayant dans le principe un ca ractère tout intimedeviennent par la force même des choses, des fêtes de quartiers auxquel les la majeure partie de la population prend part. L'honorable membre émet le voeu qu'à l'ave nir le Collège se montre moins difficile en ce qui concerne l'autorisation de faire sonner le caril lon et qu'il s'associe aux fêtes du genre de celles dont il vient de parler. De même pour les fêtes organisées par les so ciétés d'agrement, etc., etc. Îui se fait dans d'autres villes, Bruxelles et ournai notamment, et il donne lecture de deux faits divers relatant deux fêtes jubilaires célébrées récemment dans ces deux localités. Il étend la proposition de ce dernier et de mande que la ville donne un souvenir aux per sonnes qui auraient le bonheur de célébrer leurs noces d'or. Pour les indigents, le cadeau serait remplacé par un secours en argent. Il voudrait aussi que l'on accordât la sonnerie du carillon pour aider fêter par exemple les succès rem portés par les Yprois dans des localités étrangè res, etc., etc. M. Verschaeve demande si le Collège n'a pas reçu une pétition signée par un certain nombre de pères de famille demandant l'organisation d'un cours d'anglais l'école primaire dirigée par Mlle Vander Haegen. If. le Bourgmestre répond affirmativement et ajoute que cette demande devra être examinée en comité secret en même temps que les budgets scolaires. L'incident est clos et le Conseil se constitue en comité secret. A la reprise de la séance publique, le Conseil arrête ainsi qu'il suit les budgets des écoles pri maires gardiennes et d'adultes pour l'exercice 1889. A. Ecoles primaires. Recettes 40,175-00 Dépenses b) payante pour tilles 11,400 40,175-00 c) gratuite pour filles 12,850 B. Ecoles d'adultes. aPour hommes C. Ecoles gardiennes. comparativement aux budgets de l'exercice en cours, une augmentation de dépenses de fr. 200-00, motivée par la création d'un cours d'an glais la section supérieure de l'école primaire dirigée par Mlle Vander Haegen. Recettes fr. 35,234-04 Dépenses 33,062-54 Excédant Recettes Dépenses fr. 2,171-50 fr. 35,005-64 33,264-00 Excédant fr. 1,741-64 Recettes fr. 30,964-00 Dépenses 30,964-00 00-00 Recettes fr. 24,038-53 Dépenses 23,032-59 Excédant fr. 1,005-94 Les budgets sont arrêtés ainsi qu'il suit, savoir celui de 1888 en recettes fr. 23,200-00 en dépenses fr. 22,524-00 et celui de 1889 en recettes fr. 21,324-00 en dépenses fr. 21,324-00 Somme portée au budget fr. 680-00 A. Ecole communale pour garçons. 1° Cartes d'encouragement 149-20 2° Primes de versements la caisse d'épargne 63-80 3° Inscriptions la dite caisse 37-00 250,00 B. Ecole communale gratuite pour filles. 1° Cartes d'encouragement 122-55 2° Inscriptions la caisse d'é pargne 216-00 338-55 Total fr. 588-55 Différence fr. 91-45 dont il sera justifié au compte prochain. Fondation Bouckenaere. Somme portée au budget fr. 350-00 A. Ecole communale pour garçons. 1° Inscriptions la caisse d'é pargne 1314)0 2° Effets d'habillement 44-00 B. Ecole gratuite pour filles. Inscriptions la caisse d'épargne 175-00 175-00 Total fr. 3504)0 Somme portée au budget fr. Inscriptions la caisse d'épargne (école gratuite pour filles) 14-00 14-00 fr. Somme portée au budget Inscriptions la caisse d'épargne (école gratuite pour filles) 70-00 70-00 Décidément la rentrée du prêtre dans les athénées et écoles moyennes nous procure bien des surprises. Après les articles des Amis de l'Ordre et autres épileptiques de la presse clé ricale sur l'attitude des Bureaux administratifs; après la note inexpliquée du Journal de Brux elles assurant qu'aucune mesure ne serait prise cette année; après la publication au Moniteur d'un nouveau programme comprenant la reli gion comme branche obligatoire,voici paraître, au Patrioteune lettre de M. Charles Woeste, réminent leader de la droite comme l'appelle le journal de M. Jourdain. Dans cette lettre, M. Woeste revendique hautement la paternité de la circulaire signée De Volder, au sujet de l'application de l'article 8 de la loi de 18o0, et en accepte toute la res ponsabilité. Le procédé nous semble bien étrange et pas sablement cavalier. Pauvres ministres I Peut-on, en effet, proclamer plus cynique ment la face du pays que les ministres actuels du Roi ne sont que des pantins, dont M. Woeste tire les ficelles; que M. De Volder n'a aucune volonté propre, ni aucune autorité personnelle etque les arrêtés qu'il contresigne lui sont dictés par le maître, par lui M. Woeste. Quelle humi liation pour M. Beernaert et ses acolytes et quelle vengeance Renvoyé comme un valet en 1884, il commande en maître en 1888. Si la lettre de M. Woeste montre nu la vé ritable situation du ministère vis-à-vis de MM. Woeste et Jacobs et constitue ce titre un document précieux, elle est surtout intéres sante, parce qu'elle contient l'avis de M. Woeste, cest-à-dire de M. De Volder, sur l'application de la loi de 1850. M. Woeste n'est pas assuré de l'acceptation du clergé, quoiqu'il semble très désireux de le voir entrer dans nos athénées. Je souhaite, écrit-il. que le clergé puisse entrer dans tous les établissements officiels. Je ne dis pas, remarquez-le, qu'il le doive; la dé cision ne m'appartient pas et du reste il est possible que, dans tel ou tel établissement, l'enseignement religieux seraiten fait inefficace, et que dès lors futilité de l'intervention du clergé y soit discutable. Mais, je le répète, il me paraît conforme l'intérêt public comme l'intérêt des familles, que l'enseignement reli gieux se donne, autant que faire se peut, par tout. Gomme on le voit, il s'agit de cléricaliser l'enseignement de l'Etat, le seul qui soit neutre en Belgique et qui porte entrave la domina tion c.itholique. L'aveu est formel. La volte-face, que M. Woeste désire voir opérer par MM. les évéques sur cette question, ne doit pas se faire aisément. Très habilement il plaide des circonstances atténuantes. «De ce que l'invitation a été déclinée en 1850, il ne suit qu'elle doive l'être aujourd'hui; les circonstances peuvent se modifier; les ga ranties de fait que présente tel ou tel établisse ment peuvent être plus grandes actuellement qu'autrefois. Et en outre. Il ne faut pas oublier non plus qu'aucune invitation n'a été adressée au clergé la suite de la création, en 1881, de nom breux établissements d'instruction moyenne il est donc plus que temps que la prescription légale soit observée. Voilà le vrai motif. Avant cette époque le nombre des athénées et écoles moyennes était très restreint et ces établissements étaient tous érigés dans les grandes villes, où l'autorité de Messieurs les vicaires aurait été nulle, tandis Uospices. Location d'immeubles. M. le Président expose que la Commission des Hospices a fait procéder le 22 Mai dernier la location publique de divers immeubles et biens ruraux contenant ensemble 178 hectares 28 ares 50 centiares de terres, prés, pâtures, etc. Compte communal. M. ficherm Cornette fait rapport, au nom de la 3* commission, sur le compte de la ville pour 1887. M. Van Daele cite l'appui l'exemple de ce M. Colaert appuie la manière de voir de M. Van Daele et insiste dans le même sens. M. le Bourgmestre répond que le Collège se conformera aux intentions du Conseil. Motion d'ordre. a) Ecole pour garçons 15,925 b) Pour femmes (école ménagère) a) Rue S' Jean 3,850 b) Rue de Lille 3,500 13,200-00 c) Rue des Chiens. 5,850 L'ensemble des budgets scolaires présente, Collège communal. Compte de 1887 et budgets pour 1888 et 1889. Le compte est arrêté aux chiffres ci-après Budget 1888. Budget pour 1889. Ecole Moyenne de l'Etat. Compte pour 1887 et budgets pour 1888 et 1889. Le compte présente les résultats suivants Fondations Bouckenaere, Vandenpeereboom, Pauwels, Pype. M. le Président rend compte au Conseil de l'emploi des revenus des fondations énumérées ci-dessus dont voici un aperçu Fondation Vandenpeereboom. Emploi Emploi Fondation Ad. Pype. Fondation Ferd. Pauwels. Ypres, le 26 Septembre 1888.

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Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 2