BANQUE
DE FONDS PUBLICS,
Mort de M. Systermans.
Nouvelles locales.
SURDITÉ
A. VONCK-CLÉMENT
VANDER MEERSGH,
ACHAT Tï VENTE
- ENCAISSEMENT DE COUPONS
En 1850 le clergé n'avait pas intérêt péné
trer dans les écoles moyennes de l'Etat; en 1888,
au contraire, M. Woeste juge que de sa pré
sence dans ces établissements, il y a un réel
profit tirer pour l'Eglise.
Non seulement l'enseignement de la religion
doit être rétabli, mais encore la fréquentation
du cours sera obligatoire en ce sens que la
dispense doit être demandée par les parents.
Gare aux fonctionnaires des petites villes qui
se permettraient pareille liberté. Un déplace
ment viendrait aussitôt les rappeler la raison.
Quant la question d'application, M. Woeste
veut bien avouer qu'il n'a pas de solution for
melle. Le rétablissement de la convention
d'Anvers lui sourit assez. Toutefois si l'on vou
lait admett e un ecclésiastique parmi les mem
bres du bureau administratif, M. Woeste
applaudirait des deux mains.
Tous les modes d'application peuvent être
choisies et accueillies, s ils ne sont pas en op
position avec les prescriptions de la loi et les
exigences de la liberté de conscience.
La liberté de conscience invoquée par M.
Woeste Où allons-nous
Eh bien! nous voilà avertis. Le député
d'Alost a fait connaître la Belgique sa volonté.
Le ministre Beernaert est chargé de l'exécution
des prédites volontés. Et soyez certain que le
maître tiendra la main leur exécution.
M. L. Systermans, représentant de Bruxelles,
est mort. i
On pouvait le classer parmi les deux ou trois
indépendants qui se sont quelque peu occupés
la Chambre des intérêts de l'arrondissement.
11 faisait autorité notamment dans les questions
concernant la brasserie et les accises.
M. L. Systermans est mort accidentellement.
Il y a un mois, il avait été atteint d'une con
gestion cérébrale. Depuis lors, il était très-faible
et sujet des vertiges. 11 lui était même arrivé,
quand il se promenait dans sa brasserie, de
tomber sur le sol, en proie des attaques.
La semaine dernière, il en avait eu trois. i
Malgré cela, il persistait gérer ses affaires
et surveiller lui-même son personnel.
Samedi soir, après le départ des ouvriers, il
fit sa ronde habituelle dans la brasserie.
Ne le voyant pas revenir chez lui après cette
visite, on supposa qu'il était sorti.
Dimanche matin, ne l'apercevant pas encore, 1
Mme Systermans s'émut et fit chercher partout i
son mari.
On le trouva dans la brasserie, couché sur le
bord d'un brassin, la tête et les deux bras bai
gnant dans la bière. i
11 était mort.
On suppose que, pendant sa visite, il aura
été pris d'une nouvelle attaque et que, étant
tombé la tète en avant dans la bière, il avait
été asphyxié.
Elu député dans la fameuse journée du 10 i
Juin 188», il avait été réélu cette année-ci. i
Sa mort laisse un siège vacant la Chambre
des représentants.
Les électeurs de l'arrondissement de Bruxel
les devront être convoqués dans le délai d'un
mois pour désigner son successeur.
Par arrêté royal du 21 Septembre 1888, M. 1
Van Heugen (Nicolas), eBt déchargé, sur sa de
mande, (tes fonctions de préfet des études dans
les athénées royaux et de directeur de l'école
moyenne de l'Etat de notre ville, avec faculté de
faire valoir ses droits la pension.
M. Van Heugen est autorisé conserver le titre
de préfet des études honoraire dans les athénées
royaux.
Le Ministre de l'Agriculture, de l'Industrie et
des Travaux publics,
Vu la loi du 26 Mai 1886, la loi du 27 Juin
1887 et la loi du 28 Mai 1888, contenant respec
tivement le budget des recettes et des dépenses
extraordinaires pour l'exercice 1886,pour l'exer
cice 1887 et pour l'exercice 1888, et et allouant
les crédits nécessaires l'achèvement du canal
de la Lys l'Yperlée
Vu 1e plan-tableau ci-annexé, présenté 1e 15
Mai 1888, par l'ingénieur en chef directeur des
ponts et chaussées dans la Flandre occidentale,
visé par nous 1e 15 Juin 1888, et indiquant tes
terrains exproprier, en vertu de ces lois, sur 1e
territoire de la ville d'Ypres, pour l'exécution
des travaux d'achèvement du canal de la Lys
l'Yperlée;
Vu 1e certificat du collège des bourgmestre et
échevins de la ville d'Ypres, en date au 30 Juin
1888;
Vu le procès-verbal de l'enquête laquelle le
plan-tableau précité a été soumis, enquête ou
verte le 30 Juin et clôturée 1e 16 Juillet 1888
Considérant que tes formalités prescrites par
les articles 3, 5 et 7 de la loi du 27 Mai 1870 ont
été régulièrement accomplies l'égard du plan-
tableau dont il s'agit et qu'il ne s'est produit au-
enne observation ni réclamation, qui soit de
nature en empêcher l'approbation.
Arrête
Article unique. Le plan-tableau susvisé est
approuvé et l'expropriation des parcelles y dé
signées sera, s'il y a lieu, poursuivie conformé
ment la loi du 17 Avril 1835.
Bruxelles, 1e 19 Septembre 1888.
et bourdonnements dans la tête.
UNE MAGNIFIQUE MONTRE-REMONTOIR
4, rue de l'Etoile, 4,
Escompteetc.
Bureaux de 9 heures midi et de 2 5 heures
de relevée.
Dimanche et jours de fête exceptés.
qu'actuellement le clergé exercera une influence
prépondérante dans tous les athenées et collè
ges des petites villes, leurs moindres désirs se-
ront des ordres.
----ft.>a>3as>Qaw"i' 11
Administration de l'enseignement supérieur et moyen,
Ministère de l'Agriculture, de l'Industrie
et des Travaux publics.
ADMINISTRATION DES PONTS ET CHAUSSÉES.
achèvement du canal de la lys a l'ïperlée.
expropriations sur le territoire de la ville d ypres.
L. De Bruyn.
Suppression d'Écoles moyennes.
Des arrêtés royaux portent
1° L'école moyenne de l'Etat pour garçons, établie
Selzaete, est supprimée conformément la demande
du conseil communal de cette ville.
2° L'école moyenne de l'Etat pour garçons, établie
Audenarde, est supprimée conformément la demande
du conseil communal de cette ville.
Chasse. Affût et lacets la bécasse. 1888.
A dater du lr Octobre prochain jusqu'au 15 Novem
bre suivant inclusivement, il pourra être fait usage de
lacets, formés de deux crins de cheval au plus, ployés
en deux, pour prendre la bécasse dans les bois d'une
étendue de 10 hectares au moins, situés dans les pro
vinces de Ilainaut, de Liège, do Luxembourg et de
Namur.
Pendant le même laps de temps, l'affût la bécasse
est autorisé dans les cantons de Beaumont, de Binche,
de Chimay et de Thuin (Hainaut), dans la province de
Luxembourg, ainsi que dans les parties des provinces
de Namur et de Liège situées sur la rive droite de la
Sambre et de la Meuse.
Cet affût ne pourra être pratiqué que le soir, pendant
quinze minutes, après le coucher du soleil, dans l'inté
rieur des bois de 10 hectares au moins et par les pro
priétaires de ceux-ci ou leurs ayant droit.
I IJQBI I
hygiène publique. -- Un arrêté royal du 31 Dé
cembre 1887 accorde la commune d'Oostroosebeke
un subside de 2,174 fr. 82 c. titre de solde de l'inter
vention de l'Etat dans les dépenses résultant de la j
construction d'un nouveau cimetière en cette com
mune.
lafls» 'i
Les demandes de province pour participer au raout
qui devait être offert le Lundi 24 courant M. Léon
Somzée, président du Grand Concours, sont si nom
breuses qu'il est impossible de les expédier en temps
utile.
Par suite de cette circonstance cette fête est remise
au Samedi 29 de ce mois, 8 heures du soir.
Les cartes délivrées pour le Lundi 24 c4, restent
valables pour le Samedi 29 de ce mois.
c
Les maladies de toute nature, particulièrement les af
fections nerveuses, l'épilepsie, les maux d'estomac,
les bourdonnements d'preilles, les otalgies, la surdité,
les maux de tête, la migraine, la chlorose et les
paralysies sont infailliblement guéris par notre célèbre
méthode rationnelle. Par une cure de quatre semaines
nous avons obtenu les succès les plus merveilleux dans des
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adresser en pleine confiance les descriptions détaillées des
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ET