H. LUPPENS CIE
BOULEVARD ANSPACH, 46-48-50,
AU TAMBOUR D'OR,
H. Gérard-Watremez,
POISSONNERIE
UNE PERSONNE,
Nouvelles diverses.
État-Civil cTYpres,
Marché cTYpres.
BRONZES D'ART
Pendules, Fantaisies.
MAGASIN DE JOUETS D'ENFANTS,
Elle déposa son corset, on la maria son
ouvrier et six mois après, le poème, ainsi fait en
collaboration, était achevé.
Les vobiscum trouvent que la correspondance
de Poperinghe n'est qu'un tissu d'ordurières
obscénités et une accumulation d'insinuations
calomnieuses l'égard de personnes honorables;
aussi n'entendent-ils pas se salir pareille polé
mique.
C'est comme si un ramoneur, sortant de sa
cheminée, affirmait qu'étant blanc, il ne veut pas
se noircir.
Les vobiscum en prenant la soutane, pren
nent également le don de continence.
Ils deviennent ainsi incombustibles, systè
me breveté, et l'on peut, sans inconvénient,
leur donner paître, toutes les jolies et innocen
tes brebis.
Les flammes qu'ils projettent sont des flammes
froides, comme le feu-follet, par exemple, qui
voltige la nuit sur les tombeaux, et qui n'a ja
mais Drûlé que l'esprit affolé du spectateur qui
le rencontre.
Ce n'était pas précisément l'opinion de Paul-
Louis. Jugez-en par un fragment qui fait suite
celui de Dimanche dernier
Confesser une femme imaginez ce que c'est.
n Tout au fond de l'église,une espèce d armoire,
de guérite, est dressée contre le mur exprès,
a où ce prêtre, non l'abbé Mingrat, mais quelque
a homme de bien, je le veux, sage,pieux, comme
a j'en ai connu, homme pourtant et jeune (ils le
a sont presque tous,) attend le soir après vêpres,
a sa jeune pénitente qu'il aime; ellele sait l'a-
a mour ne se cache point la personne aimée.
a Vous m'arrêterez là son caractère de prê-
tre, son éducation, son vœu.... Je vous réponds
a qu'il n'y a vœu qui tienne que tout curé de
a village, sortant du séminaire, sain, robuste et
n dispos, aime sans doute une de ses paroissien-
n nés. Cela ne peut être autrement; et si vous
a contestez, je vous en dirai bien plus, c'est qu'il
a les aime toutes, celles du moins de son âge
a mais il en préfère une, qui lui semble, sinon
a plus belle que les autres, plus modeste et plus
a sage, et qu il épouserait; il en ferait une fem-
me vertueuse, 1T1 ln -T'v,+
a gré lui, sans le savoir peut-être, il espère. Elle
a arrive, se met ses genoux, genoux devant
a lui, dont le cœur saute et palpite.
a Vous êtes jeune, Monsieur, ou vous l'avez
a été; que vous semble, entre nous, d'une telle
a situation a D. V.
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a chaque jour,
a et, devant elle
a s'abreuve, imprudent du poison de ses yeux.
a Or, je vous prie, celle-là, lorsqu'il l'entend
a venir le lendemain, approcher de ce confes-
a sionnal, qu'il reconnaît ses pas et qu'il peut
a dire, c'est elle, que se passe-t-il dans l'âme du
a pauvre confesseur. Honnêteté, devoir, sages
a résolutions, ici servent de peu, sans une grâce
a du ciel toute particulière. Je le suppose un
a saint; ne pouvant fuir, il gémit apparemment,
a soupire, se recommande àDieu; mais si ce n'est
a qu'un homme, il frémit, il désire, et déjà mal-
Empoisonnement par les moules. Un cas d'empoi
sonnement qui a eu une issue fnneste vient de se produire
Lille. Un jeune homme de 20 ans, Gustave Calvaire,
ouvrier peigneron, demeurant rue Barthélémy Uelespaux,
159, Lille, avait, en déjeunant Vendredi, absorbé trois
moules crues; quelques instants après, alors qu'il s'était
remis au travail, il fut pris de violentes coliques. Il dut
quitter l'atelier et se rendit dans un estaminet où, pour
essayer de se soulager, il prit un cordial; rien n'y lit et
les douleurs redoublant, il rentra chez lui, où trois doc
teurs furent appelés successivement. Malgré tous les soins
qui lui furent prodigués, le malheureux succombait, Sa
medi matin, au milieu d'atroces souffrances.
L'intoxication par les moules n'ayant pas ordinairement
de si terribles conséquences, M. le commissaire du 8e ar-
rondissemt a ouvert une enquête pour savoir si la mort
de ce jeune homme est due uniquement l'absorption du
mollusque qu'on a surnommé l'huître du pauvre.
Une femme jeune encore, élégante et fort jolie, se pré
sentait Vendredi matin, la mairie de Colombes, près de
Paris.
Que désirez-vous lui demande le garçon de bureau.
Un permis de chasse.
Un permis deAttendez, je cours voir. Pas pos
sible
Le garçon de bureau va immédiatement prévenir un
employé et lui expose la requêle de la visiteuse.
Une dame demande un permis de chasse.
S'appelle-t-elle Diane
Je ne sais pas, riposte le subalterne. Je ne le lui ai
pas demandé.
OAcléon! riposte l'employé en portant la main
son front. Mais que faire, que faire Allez quérir le maire
en toute hâte et dites-lui qu'un phénomène se présente
la mairie.
On court chez le maire. Celui-ci s'empresse de venir
voir le phénomène.
Dites-moi de quoi il s'agit demande-t-il en arri
vant.
D'une dame qui veut un permis de chasse, répondent
en chœur les employés.
Qu'elle vienne s'écrie le premier magistrat de la
commune.
La dame entre dans le bureau du maire, qui la prie de
lui donner son nom, âge, profession, domicile. Tous ces
renseignements sont fournis. La requérante, M»" Marthe
B..., est majeure et elle le prouve par son acte de nais
sance.
Étes-vous mariée demande le maire.
Non, répond énergiquement la visiteuse.
Comment vous n'êtes pas mariée et vous voulez
chasser! Ma femme moi n'a jamais chassé et ne chas
sera jamais Et pourtant je suis marié Je vous refuse le
permis d'une façon absolue.
La dame a dû aller Paris pour obtenir le droit de
chasser. Et elle l'a eu malgré le maire de là-bas.
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Pharmaceutique et Médical.
du 19 au 26 Octobre 1888.
Naissances: Sexe masculin, 4; id. féminin, 9.
Mariages
Cloel, Louis, employé des douanes, et Dezwarte, Julie,
servante.
Carron, Aloïse, ouvrier agricole, 51 ans, époux d'Eu
génie Verborght, rue d'Elverdinghe. Candeel, François,
maçon, 56 ans, époux de Jeanne Ghys, rue Longue de
Thourout. - Gillebert, Charles, garde-barrière au chemin
de fer, 48 ans, époux de Thérèse Blavier, rue de Menin.
Vercouter, Hélène, dentellière, 22 ans, célibataire, rue
des Tuiles Dael, Colette, sans profession, 74 ans,
veuve de Pierre Verkinderen, rue de la Boule. Smag-
gbe, Jeanne, sans profession, 69 ans, veuve de Joseph
Moreau, rue de la Bouche.
Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masc. 0, idem fém. 2.
Vendredi, 2 Novembre 1888, Jour des Morts, les
bureaux de l'Hôtel-de-Ville seront fermés partir de
midi.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
27 Octobre 1888.
NATURE
DES
GRAINS ET DENRÉES
QUANTITÉS
VENDUES
KILOGRAMMES
PRIX MOYEN
PAR
CENT
K1LOGR.
POIDS MO
DE
l'hecto
litre.
40,700
21 00
80
4,400
15 00
73
000
00 00
44
Pois
600
20 00
80
Féveroles
000
00 00
80
Pommes de terre
8,000
8 00
Beurre
15,608
270 00
OEufs le quarteron
2 60
Quincailllerie, Maroquinerie.
GRAND CHOIX
DE BIJOUTERIE FAiVTAISIE
GROS ET DÉTAIL.
J'ai l'honneur de porter la connaissance du
public que je viens de recevoir, l'occasion delà
S1 Martin, des premières fabriques de France et
d'Allemagne, un grand et bel assortiment de
Jouets d'enfants, tels que: Pièces méoani-
Mes magasins sont également fournis d'un
grand et beau choix d'articles pour Cadeaux
et Etrennes, Albums pour photographies et
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cessaires, Sacs pour dames et de voyages,
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m'honorer de votre visite.
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MM.