POISSONNERIE
H. Gérard-Watremez,
UNE PERSONNE,
Nouvelles diverses.
État-Civil d'Ypres,
Marché dYpres.
V E i\ D I T I E
PAR LES CÉLÈBRES
POUDRES ET CIGARETTES
ESCOUFLAISH,
que cet individu pour le triste sire de Ribeau-
court.
En attendant, on voit que les vobiscum ne veu
lent pas séparer l'ivraie du bon grain, et en se
solidarisant, proclament que tous ont des préten
tions l'impeccabilité.
S1 Benoît, devenu vieux, se roulait encore dans
les ronces et les orties pour résister l'aiguillon
de la chair; aujourd'hui le Champagne, re
mède homéopathique paraît plus efficace
pour cela nos vobiscum.
Comme certains parvenus, les vobiscum ne re
connaissent plus leur famille et méprisent les
ânes, quoique N. S. ait monté un âne pour faire
son entrée triomphale Jérusalem.
Heureusement que les ânesses, dont le lait est
fort prisé par la faculté de médecine, trouvent
grâce leurs yeux, comme jadis, Esther aux
yeux d'Ashuérus.
Ils aiment les jeunes ânesses et les testaments
des vieilles filles, et comme nous l'avons vu ré
cemment, par le testament de Mile F., lorsqu'il
leur faut une personne interposée, ils n'ont qu'à
réveiller les anciennes ardeurs de l'une ou l'autre
guenon sur le retour.
A huitaine, si le cœur vous en dit, MM. les
vobiscum.
Continuez, entretemps, signaler D. Y. l'a-
nimadversion des dévots, et recevez l'assurance
que,sauf l'évangile et le langage parlementaire,
il se f... de vous.
Une autre correspondance de Poperinghe,
nous étant arrivée au moment de mettre sous
presse, ne pourra être insérée que Dimanche
prochain.
AU CONGO!
Décès
MEHAÏXÏ - PAUWELS
YPRES.
J'ai l'honneur de vous informer de
l'époque de la nouvelle saison des
Huîtres.
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des Huîtres Burnham natives.
Huîtres de Zélande, 1" qualité,
Huîtres Anglaises royales,
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ses et les Huîtres d'Ostende dont ma
maison sera toujours pourvue et que
je vends en gros et en détail.
Je puis également vous fournir des
gros Homards de Bretagne et des Lan
goustes vivantes, du Turbot, du Sau
mon et tout autre poisson de mer.
Nous nous rendons également
domicile pour écailler les Huîtres.
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DE DESSIN.
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S'adresser rue des Récollets, 3, Ypres
MAAi\DAG ii"t\OVOIBER 1888,
L'exécution de Malhelin. Le président de la Républi
que a définitivement rejeté le recours en grâce formé par
Mathelin, condamné la peine de mort, le 8 Septembre
dernier pour assassinat.
En conséquence, Mathelin a été exécuté hier matin sur
la place de la Roquette.
Rappelons en quelques mots le crime de ce misérable.
Le 8 Mars dernier, un sieur Oudin, surveillant du ba
layage de la ville de Paris, partait pour les environs de
Meaux, en compagnie de son compatriote Mathelin, qui
lui avait promis une place de régisseur dans un château.
Le soir même, Mathelin, rentrait Paris, seul, et on ne
revit plus l'infortuné Oudin.
La femme de celui-ci signala la préfecture de police
l'étrange disparition, laquelle Mathelin pouvait très bien
ne pas être étranger.
L'agent Barbaste, du service de la sûreté, se livra de
minutieuses recherches, et il parvint établir qu'Oudin
avait été trouvé pendu dans un petit bois, près d'Esbly, et
enterré comme inconnu dans le cimetière de cette localité.
Arrêté, Mathelin commença par nier son crime mais
des charges accablantes vinrent bientôt s'ajouter toutes
celles qui pesaient déjà sur lui. Le soir de la disparition
de son ami, il avait fait des dépenses exagérées chez des
marchands de vin de la rue Sainte-Marguerite; or, la
veille, il n'avait pas un sou en poche.
D'où lui venait cet argent? On sut que sa victime avait
retiré cinq cents francs de la Caisse d'Epargne, le matin
même de leur départ de Paris. A la gare du Nord, les
deux hommes avaient été vus ensemble et ils avaient pris
place dans le même compartiment.
Qu'était devenu Oudin Mathelin seul le savait. Aussi
M. Cuillot, chargé de l'instruction de l'affaire, fit-il, un
beau matin, conduire l'inculpé du côté d'Esbly.
Mathelin se douta bien qu'on avait découvert dans le pe
tit bois le cadavre de son camarade il se sentit perdu et
fit des aveux complets.
Il avait étranglé Oudin en lui passant une corde au cou,
avait ensuite attaché le cadavre au pied d'un arbre pour
faire croire un suicide, puis était entré tranquillement
Paris, ayant dans son portefeuille les cinq cents francs de
sa victime.
Le guet-apens avait été très habilement préparé. Mathe
lin avait pris toutes sortes de précautions, et jamais il
n'aurait pu être convaincu de ce crime, sans la perspica
cité et surtout la ténacité de l'inspecteur Barbaste, le
même qui fit avouer Abel Charron, l'assassin de Month-
léry, qu'il avait tué sa vieille maîtresse, Mme Saintin.
Le condamné mort, atteint de phtisie, espéra d'abord
qu'en simulant une aggravation de sa maladie, il dispose
rait les magistrats i'indulgence.
En conséquence, il affecta pendant quelques jours un
affaissement extrême, une répugnance invincible pour la
nourriture.
Le médecin qui le visita ayant constaté que la maladie
dont le condamné était atteint n'avait fait aucun progrès,
devina aisément le motif qui guidait Mathelin.
Il y a une huitaine de jours, ce dernier apprit par ha
sard que son pourvoi était rejeté par la cour de cassation.
Il dit aux agents de la sûreté Doiicque et Derouin, qui le
gardaient
Je vois qu'il faudra que j'y passe eh bien je suis
prêt, qu'on me raccourcisse; j'irai là comme la prome
nade.
Depuis ce jour, Mathelin semblait, en effet, avoir
recouvré un calme étonnant; il passait ses journées
dessiner.
Il avait fait le plan de sa cellule, celui de la cour où il
se promenait.
Il mangeait avec appétit et dormait d'un sommeil
paisible.
Sa Majesté le Roi a accepté la dédicace du chant patrio
tique Au Congo! qui sera mis en vente vers le 10
Novembre courant, au profit de la Société antiesclavagiste
de Belgique.
Comme nous l'avons déjà annoncé précédemment, les
paroles de ce chant sont de M. Alfred Ducarme, et la mu
sique de M. Adolphe Wouters, professeur au Conservatoire
royal de Bruxelles.
Ce chant, édité par la maison Schott, a été gravé en
Allemagne, avec le plus grand soin, et a été tiré en deux
éditions simultanées.
La première édition, tirée avec grand luxe, sur six feuil
lets de fort papier de Chine, avec encadrement or et cou
leurs, ne sera que de vingt exemplaires, numérotés,
signés par les auteurs, et qui seront mis en vente au prix
de 15 francs; 15 francs 50 c. franco par la poste.
L'exemplaire n° 1 est retenu pour S. M. le Roi.
Le prix des exemplaires de l'édition ordinaire est de
1 fr. 50; 1 fr. 60 franco par la poste.
Le chant Au Congo sera mis en vente au local de
la Société antiesclavagiste de Belgique, Montagne aux-
Herbes-Potagères, 4, Bruxelles, ou l'on peut s'adresser
par correspondance.
Le voyage de Guillaume lia Rome, fait l'objet de deux
spleudides gravures publiées dans Y Illustration Euro
péenne de cette semaine. L'une représente le puissant
empereur allemand, en voiture de gala, sur la place S'-
Pierre; l'autre nous le montre au Vatican, en présence du
Saint-Père, au moment de pénétrer dans les appartements
particuliers. Le même numéro contient plusieurs autres
gravures fort intéressantes, comme l'HORLOGER de
Hausman, une vue des MINES DE L'EST ORÉGON, des
CROQUIS HUMORISTIQUES, une scène de VENDANGES,
une autre très captivante tirée du SECRET DE ROSE, ro
man succès en cours de publication; on y remarquera
surtout la belle composition de RÉMOayant trait au jour
des Morts et intitulé UNE VOIX DU CIEL. Tout prouve
que la belle Illustration Belge, sur laquelle nous attirons
aujourd'hui l'attention de nos lecteurs, est décidément en
progrès d'une manière marquante.
Merveilleux. Une seule boîte de PASTILLES
WALTHERY, suffit toujours pour guérir les Bhumes,
Bronchites, Maux de gorge, Oppression, etc. Un franc
partout.
du 26 Octobre au 2 Novembre 1888.
Naissances: Sexe masculin, 5; id. féminin, 3.
Mariages
Windels, Emile, boulanger, et Pinte, Marie, dentellière.
Pinte, Henri, casquetier, et Lemeire, Marie, modiste.
Rébéré, Henri, domestique, et Liefooghe, Pharailde,
sans profession. Pauwels, Henri, domestique, et Le-
mahieu, Léonie, servante
Lauwyck, Isabelle, dentellière, 77 ans, veuve de Charles
Maerten, rue de Menin. Cattau, Aloïse, jardinier, 27
ans, célibataire, S'Jacques extra. Santy, Julien, sans
profession, 63 ans, célibataire, rue de Thourout. Spin-
newyn, Pierre, journalier, 57 ans, époux de Prudence
De Coninck, rue de Menin. Hugebaert, Eugénie, va
chère, 49 ans, épouse de Louis Grison. rue au Beurre.
Strobbe, Auguste, cabaretier, 68 ans, veuf de Sophie
Dutillv, rue du Verger.
Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masc. 1, idem fém. 2.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
3 Novembre 1888.
NATURE
DES
GRAINS ET DENRÉES
QUANTITÉS
VENDUES
KILOGRAMMES
PRIX MOYEN
par
CENT
KILOGR.
POIDS MO"
DE
l'hecto
litre.
19,100
21 00
80
1,800
14 75
73
500
13 50
44
200
19 00
80
Féveroles
000
00 00
80
Pommes de terre
3,000
7 25
Beurre
14,938
270 00
OEufs le quarteron
2 50
MM.
VAN 8CHOONE
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staande namentlijk in
Coulisse, ronde en vierkanle tafels, zelels,
stoelen, canapéen, spiegels, kaders, slaghor-
logien, kok- en andere stoven, kassen, cora-
moden, veel koper-, tin-, galeis-, steen-,
aard-, blik-, zink- en ijzerwerk, ledekanten,
verscheide wollen matrassen, pluimen bedden,
wollen en pluimen hoofdeinden enoorkussens,
nachttafels, nachtvertrekken kuipen, seulen,
standen, leeren, gantieren en menigvuldige
andere voorvverpen, te lang om te melden.
Deze vendilie zal gebeuren met gereed geld
eu verhoog van tien ten honderd voor kosten,
door bet ambt van voornoemden Notaris
Titeca, te Yperen, Elverdinghestraat.