POISSONNERIE H. Gérard-Watremez, UNE PERSONNE, Nouvelles diverses. État-Civil d'Ypres, Marché dYpres. V E i\ D I T I E PAR LES CÉLÈBRES POUDRES ET CIGARETTES ESCOUFLAISH, que cet individu pour le triste sire de Ribeau- court. En attendant, on voit que les vobiscum ne veu lent pas séparer l'ivraie du bon grain, et en se solidarisant, proclament que tous ont des préten tions l'impeccabilité. S1 Benoît, devenu vieux, se roulait encore dans les ronces et les orties pour résister l'aiguillon de la chair; aujourd'hui le Champagne, re mède homéopathique paraît plus efficace pour cela nos vobiscum. Comme certains parvenus, les vobiscum ne re connaissent plus leur famille et méprisent les ânes, quoique N. S. ait monté un âne pour faire son entrée triomphale Jérusalem. Heureusement que les ânesses, dont le lait est fort prisé par la faculté de médecine, trouvent grâce leurs yeux, comme jadis, Esther aux yeux d'Ashuérus. Ils aiment les jeunes ânesses et les testaments des vieilles filles, et comme nous l'avons vu ré cemment, par le testament de Mile F., lorsqu'il leur faut une personne interposée, ils n'ont qu'à réveiller les anciennes ardeurs de l'une ou l'autre guenon sur le retour. A huitaine, si le cœur vous en dit, MM. les vobiscum. Continuez, entretemps, signaler D. Y. l'a- nimadversion des dévots, et recevez l'assurance que,sauf l'évangile et le langage parlementaire, il se f... de vous. Une autre correspondance de Poperinghe, nous étant arrivée au moment de mettre sous presse, ne pourra être insérée que Dimanche prochain. AU CONGO! Décès MEHAÏXÏ - PAUWELS YPRES. J'ai l'honneur de vous informer de l'époque de la nouvelle saison des Huîtres. Je puis actuellement vous fournir des Huîtres Burnham natives. Huîtres de Zélande, 1" qualité, Huîtres Anglaises royales, Huîtres d'Ostende, grandes. Huîtres Anglaises dites Westports. Toutes ces Huîtres sont prises an 100, sauf les Huîtres royales Anglai ses et les Huîtres d'Ostende dont ma maison sera toujours pourvue et que je vends en gros et en détail. Je puis également vous fournir des gros Homards de Bretagne et des Lan goustes vivantes, du Turbot, du Sau mon et tout autre poisson de mer. Nous nous rendons également domicile pour écailler les Huîtres. Mes Ateliers, pour cause d'agrandissement, sont transférés rlî: de i/êtoile, 9, ypkes. GUÉRISON CERTAINE PHARMACIEN A ATH, qui envoie gratis et franco échan tillons et prospectus où on lira de très beaux certificats de médecins. Médailles d'Or aux expositions. Pharmacie du Dr STASSIN, et toutes les Pharmacies bien tenues. disposant de deux heures par jour. VOUDRAIT DONNER DES LEÇONS DE DESSIN. PRIX MODÉRÉ S'adresser rue des Récollets, 3, Ypres MAAi\DAG ii"t\OVOIBER 1888, L'exécution de Malhelin. Le président de la Républi que a définitivement rejeté le recours en grâce formé par Mathelin, condamné la peine de mort, le 8 Septembre dernier pour assassinat. En conséquence, Mathelin a été exécuté hier matin sur la place de la Roquette. Rappelons en quelques mots le crime de ce misérable. Le 8 Mars dernier, un sieur Oudin, surveillant du ba layage de la ville de Paris, partait pour les environs de Meaux, en compagnie de son compatriote Mathelin, qui lui avait promis une place de régisseur dans un château. Le soir même, Mathelin, rentrait Paris, seul, et on ne revit plus l'infortuné Oudin. La femme de celui-ci signala la préfecture de police l'étrange disparition, laquelle Mathelin pouvait très bien ne pas être étranger. L'agent Barbaste, du service de la sûreté, se livra de minutieuses recherches, et il parvint établir qu'Oudin avait été trouvé pendu dans un petit bois, près d'Esbly, et enterré comme inconnu dans le cimetière de cette localité. Arrêté, Mathelin commença par nier son crime mais des charges accablantes vinrent bientôt s'ajouter toutes celles qui pesaient déjà sur lui. Le soir de la disparition de son ami, il avait fait des dépenses exagérées chez des marchands de vin de la rue Sainte-Marguerite; or, la veille, il n'avait pas un sou en poche. D'où lui venait cet argent? On sut que sa victime avait retiré cinq cents francs de la Caisse d'Epargne, le matin même de leur départ de Paris. A la gare du Nord, les deux hommes avaient été vus ensemble et ils avaient pris place dans le même compartiment. Qu'était devenu Oudin Mathelin seul le savait. Aussi M. Cuillot, chargé de l'instruction de l'affaire, fit-il, un beau matin, conduire l'inculpé du côté d'Esbly. Mathelin se douta bien qu'on avait découvert dans le pe tit bois le cadavre de son camarade il se sentit perdu et fit des aveux complets. Il avait étranglé Oudin en lui passant une corde au cou, avait ensuite attaché le cadavre au pied d'un arbre pour faire croire un suicide, puis était entré tranquillement Paris, ayant dans son portefeuille les cinq cents francs de sa victime. Le guet-apens avait été très habilement préparé. Mathe lin avait pris toutes sortes de précautions, et jamais il n'aurait pu être convaincu de ce crime, sans la perspica cité et surtout la ténacité de l'inspecteur Barbaste, le même qui fit avouer Abel Charron, l'assassin de Month- léry, qu'il avait tué sa vieille maîtresse, Mme Saintin. Le condamné mort, atteint de phtisie, espéra d'abord qu'en simulant une aggravation de sa maladie, il dispose rait les magistrats i'indulgence. En conséquence, il affecta pendant quelques jours un affaissement extrême, une répugnance invincible pour la nourriture. Le médecin qui le visita ayant constaté que la maladie dont le condamné était atteint n'avait fait aucun progrès, devina aisément le motif qui guidait Mathelin. Il y a une huitaine de jours, ce dernier apprit par ha sard que son pourvoi était rejeté par la cour de cassation. Il dit aux agents de la sûreté Doiicque et Derouin, qui le gardaient Je vois qu'il faudra que j'y passe eh bien je suis prêt, qu'on me raccourcisse; j'irai là comme la prome nade. Depuis ce jour, Mathelin semblait, en effet, avoir recouvré un calme étonnant; il passait ses journées dessiner. Il avait fait le plan de sa cellule, celui de la cour où il se promenait. Il mangeait avec appétit et dormait d'un sommeil paisible. Sa Majesté le Roi a accepté la dédicace du chant patrio tique Au Congo! qui sera mis en vente vers le 10 Novembre courant, au profit de la Société antiesclavagiste de Belgique. Comme nous l'avons déjà annoncé précédemment, les paroles de ce chant sont de M. Alfred Ducarme, et la mu sique de M. Adolphe Wouters, professeur au Conservatoire royal de Bruxelles. Ce chant, édité par la maison Schott, a été gravé en Allemagne, avec le plus grand soin, et a été tiré en deux éditions simultanées. La première édition, tirée avec grand luxe, sur six feuil lets de fort papier de Chine, avec encadrement or et cou leurs, ne sera que de vingt exemplaires, numérotés, signés par les auteurs, et qui seront mis en vente au prix de 15 francs; 15 francs 50 c. franco par la poste. L'exemplaire n° 1 est retenu pour S. M. le Roi. Le prix des exemplaires de l'édition ordinaire est de 1 fr. 50; 1 fr. 60 franco par la poste. Le chant Au Congo sera mis en vente au local de la Société antiesclavagiste de Belgique, Montagne aux- Herbes-Potagères, 4, Bruxelles, ou l'on peut s'adresser par correspondance. Le voyage de Guillaume lia Rome, fait l'objet de deux spleudides gravures publiées dans Y Illustration Euro péenne de cette semaine. L'une représente le puissant empereur allemand, en voiture de gala, sur la place S'- Pierre; l'autre nous le montre au Vatican, en présence du Saint-Père, au moment de pénétrer dans les appartements particuliers. Le même numéro contient plusieurs autres gravures fort intéressantes, comme l'HORLOGER de Hausman, une vue des MINES DE L'EST ORÉGON, des CROQUIS HUMORISTIQUES, une scène de VENDANGES, une autre très captivante tirée du SECRET DE ROSE, ro man succès en cours de publication; on y remarquera surtout la belle composition de RÉMOayant trait au jour des Morts et intitulé UNE VOIX DU CIEL. Tout prouve que la belle Illustration Belge, sur laquelle nous attirons aujourd'hui l'attention de nos lecteurs, est décidément en progrès d'une manière marquante. Merveilleux. Une seule boîte de PASTILLES WALTHERY, suffit toujours pour guérir les Bhumes, Bronchites, Maux de gorge, Oppression, etc. Un franc partout. du 26 Octobre au 2 Novembre 1888. Naissances: Sexe masculin, 5; id. féminin, 3. Mariages Windels, Emile, boulanger, et Pinte, Marie, dentellière. Pinte, Henri, casquetier, et Lemeire, Marie, modiste. Rébéré, Henri, domestique, et Liefooghe, Pharailde, sans profession. Pauwels, Henri, domestique, et Le- mahieu, Léonie, servante Lauwyck, Isabelle, dentellière, 77 ans, veuve de Charles Maerten, rue de Menin. Cattau, Aloïse, jardinier, 27 ans, célibataire, S'Jacques extra. Santy, Julien, sans profession, 63 ans, célibataire, rue de Thourout. Spin- newyn, Pierre, journalier, 57 ans, époux de Prudence De Coninck, rue de Menin. Hugebaert, Eugénie, va chère, 49 ans, épouse de Louis Grison. rue au Beurre. Strobbe, Auguste, cabaretier, 68 ans, veuf de Sophie Dutillv, rue du Verger. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masc. 1, idem fém. 2. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 3 Novembre 1888. NATURE DES GRAINS ET DENRÉES QUANTITÉS VENDUES KILOGRAMMES PRIX MOYEN par CENT KILOGR. POIDS MO" DE l'hecto litre. 19,100 21 00 80 1,800 14 75 73 500 13 50 44 200 19 00 80 Féveroles 000 00 00 80 Pommes de terre 3,000 7 25 Beurre 14,938 270 00 OEufs le quarteron 2 50 MM. VAN 8CHOONE fondé Ypres depuis quinze ans et justement connu parla haute clientèle de tout l'arron dissement pour la beauté et la durabilité du travail, mon établissement comme toutes les maisons de premier ordre n'a pas de colporteur pour chercher l'ouvrage domicile et surtout se faire payer l'avance. DÉPÔT A YPRES EN VENTE chez E. LAMBIN-MA THÉE, rue au Beurre, 20, Ypres. £Ti Fr. C ^L'ÉCONOMIE CULINAIRE, 6« édition o 00 ^Het spaarzame Keukcnboek. uitga^e. 5 00 ®LA CUISINIERE, uouvelle édition. 1 00 r'Het Keukenbock. nieuwe uitgave 1 00 I.A PATISSERIE ET LES ONF1TURES 5 00 Pasteicn en Confituren3 00 -HLA FINE ET LA GROSSE CHARCUTERIE 00 PS LES 33 MENUS 1>U GOURMET. 3 00 en volgenden dag, noodig zijnde, om 10 uren voormiddag, zal Meester Floribert-Augnstin Titeca, Notaris te Yperen, overgaan ten huize alwaar Mynheer Louis Yande Vyver-de Mers- seman onlangs overleden is te Yperen, Slerre- straat, nr 8, tôt de openbare verkooping van schoone Meubels aldaar te bevinden en be- staande namentlijk in Coulisse, ronde en vierkanle tafels, zelels, stoelen, canapéen, spiegels, kaders, slaghor- logien, kok- en andere stoven, kassen, cora- moden, veel koper-, tin-, galeis-, steen-, aard-, blik-, zink- en ijzerwerk, ledekanten, verscheide wollen matrassen, pluimen bedden, wollen en pluimen hoofdeinden enoorkussens, nachttafels, nachtvertrekken kuipen, seulen, standen, leeren, gantieren en menigvuldige andere voorvverpen, te lang om te melden. Deze vendilie zal gebeuren met gereed geld eu verhoog van tien ten honderd voor kosten, door bet ambt van voornoemden Notaris Titeca, te Yperen, Elverdinghestraat.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 5