Nouvelles locales.
POPERINGHE,
faut en faire usage et alors la syntaxe sera
satisfaite.
Assez, n'est-ce pas? Non, encore une petite.
Passe pour une petite. Celle-ci, par exemple
il n'y a qu'à ouvrir la main
La pioche qu'il (Janson) vient de prendre
en mains est destinée miner rétablissement
vermoulu de Y hôtel Continental. On mine des
forts, sans doute, fait judicieusement observer
le Vauvenargues de la rue au Beurre, mais des
établissements vermoulus et avec une pioche
encore
Le Journal ne peut se faire l'idée qu'on
mine autre chose qu un fort. Qui dit mine, dit
fort. Il ne sort pas de là. Que l'eau mine le sol,
que les rats minent sous ses bureaux, il n'admet
pas cela pas plus qu'on puisse miner lhôtel
Continental; et quand ce travail se fait avec
une pioche, alors, mais alors, c'est le comble
de l'impossible. Pour le Journal on mine avec
la dynamite, avec le picrate de potasse, avec
la nitro-glycerine, avec le fulmi-coton, avec
tout ce que vous voudrez, hormis la pioche.
Les mineurs n'ont pas de pioche, c'est entendu,
et il n'y a de mineurs que pour les forts. C'est
une idée fixe chez lui, mine et fort, cela se tient
comme les frères Siamois. C'est comme ce brave
bourgmestre de campagne qui croyait que
lui et la loi ne faisaient qu'un. Aussi, fit-il, au
Président qui lui dit
Vous ne connaissez donc pas la loi
Le bourgmestre. La loi, la loiMais,
la loi, moi je suis la loi.
Encore une petite tranche et ce sera tout
pour aujourd'hui.
M. X écrit la société moderne continue sa
marche en avant et si parfois elle est obligée
de s'arrêter, de reculer même, elle n'abdique
jamais, faisant entendre par là, que con
sidérée dans l'ensemble de ses mouvements,
elle progresse. Cela vous parait clair, n'est-ce
)as A moi aussi. Le Journal seul ne comprend
)as. Il cro,it? est-il simple, que marcher, recu-
er, s'arrêter, tout cela se fait en même temps,
au même moment et il voudrait voir cela
pour la curiosité. C'est par curiosité qu'il
veut dire. On desire voir quelque chose par cu
riosité et on laisse voir pour la curiosité, quand
l'objet est vraiment rare.
Arrêtons-nous ici, non dans ces vertes cam
pagnes, comme cela séchante l'opéra, mais
ces quelques remarques. Nous pourrions fouil
ler plus avant dans ce charabia du Journal,
mais en voilà assez comme cela, pensons-nous.
Notre but a été, non de faire le Vaugelas, ce
qui est passablement insipide, mais de montrer
ce sacristain austère, ce fendeur de cheveux,
que si la critique est aisée, l'art est difficile
qu'il ne doit jamais oublier l'apologue de la
paille et de la poutre et que quand on rappelle
les autres la modestie il est bon de commen
cer par être modeste soi-même. C'est la façon
la plus sûre d'éviter le pavé de l'ours de la
fable.
Le Précurseur d'Anvers estime, comme la
Flandre libérale et comme nous, que le scan
daleux projet de réforme électorale élaboré par
nos maîtres est non-seulement anti-national,
mais encore anti-dynastique:
Si pareille chose devait s'accomplir, il nous
serait impossible de repondre de ses suites. Ce
serait un scandale sans précédent dans notre
histoire parlementaire. Ce serait la première
fois qu'on verrait un parti arrivé lapogée de
ses désirs profiter aussi lâchement de sa supré
matie pour écraser l'opinion adverse. Semblable
mesure ne serait pas seulement odieuse en elle-
même, elle serait antinationale et anti-dynas
tique: anti-nationale, en ce qu elle priverait le
pays d'un contrôle et d'un contre-poids néces
saires, anti-dynastique, en ce qu'elle serait la
négation des sages et prudentes théories de
Léopold 1" et de Léopold Ih Ce serait un défi
porté l'opinion publique et la couronne.
On lit dans Y Echo d'Ostende:
M. Carbon désire que le nom d un député
flamand s'illustre tout comme celui du repré
sentant wallon, M. Dumont.
M. Carbon ne veut pas tromper les agricul
teurs, desquels il a sollicité les suffrages, en leur
promettant un droit sur les céréales.
Attendons-nous donc voir discuter bientôt
la loi Carbon notre représentant pourra ainsi
affirmer son talent oratoire dans la discussion
que le dépôt de son projet amènera.
Il parait que le comte Limburg-Stirum, de
son château de Rumsbeke, aurait écrit son
ami Paul que noblesse obligeet qu'il fallait
qu'on tienne les promesses électorales qui
avaient été faites. M. le représentant s'est mis
de suite la besogne pour rédiger un petit
projet de loi, la loi Carbon.
La Société des Chœurs a ouvert Mercredi, la
série de ses fêtes musicales, par une Soirée-
Tabagie qui laissera le meilleur souvenir.
La section symphonique, sous l'habile direc
tion de M. Goetinck, a exécuté d'une façon
brillante plusieurs morceaux de son riche réper
toire.
Un prélude et scène du rêve de Stella, de
Waelput ainsi qu'une valse intitulée Vie
d'artiste de Strauss, ont été très appréciés,
l'exécution en était réellement remarquable, l'on
a fait une ovation bien méritée ces vrais
artistes-amateurs.
M. Emile Coffyn a chanté, avec grand succès,
deux airs pour voix de basse, il conduit sa voix
en véritable Maestroles applaudissements ne lui
ont pas fait défaut.
Un duo chanté par MM. A. Criem et J. Antony
a fait grand plaisir et mérite une mention toute
spéciale.
M. Deveen, chanteur de genre, a prêté son
concours cette gentille soirée, ce qu'il nous a
fait rire est quelque chose d'épatant, le choix de
ses morceaux était des plus heureux, il a chanté
d'une charmante voix différentes chansons dont
la musique était réellement jolie.
M. Deveen a une excellente mémoire, il dit ses
chansonnettes avec esprit et distinction il a eu
un immense succès.
Toute notre reconnaissance est acquise MM.
les Yice-Présidents, Léopold Lapiere et Albert
Ligy, et leur brillant chef de la symphonie, M.
Goetinck, pour l'agréable soirée qu'ils nous ont
fait passer.
SALLE DE L'AIGLE D'OR,
1° Beethoven, op. 59, n° 2 (en mi mineur).
c) Allegretto.
2° Walter Mac-Farren, sérénade.
On peut se procurer des cartes d'entrée chez
les membres du quatuor.
On commencera midi précis.
PENSIONS. Il est accordé chacun des
officiers désignés ci-après une pension annuelle
et viagère de retraite sur l'État, savoir
Moulier, capitaine aux grenadiers, fr. 2,700
Smeysters, capitaine en non-activité fr. 1,969.
DÉCORATIONS CIVIQUES. La médaille
de lre classe est décernée M. Sansen, pompier
volontaire Poperinghe, en récompense des
services qu'il a rendus dans le cours d'une car
rière de plus de trente-cinq années.
1
On nous prie d'insérer le programme du Con
cert donné par la Société des Capacitaires, en
son local la Tête d"1 Argent, demain Dimanche, 11
Novembre 1888, 7 heures du soir.
Nous accédons volontiers ce désir.
1Ouverture pour piano,
par M. Willemot.
2 Abd-El-Kader,
air chanté par M. Coffyn.
3. Sonate pour violon,
par M. Tasseel.
4. De Bloemenkroon, VandenAcker.
romance chantée par M. Dufiou.
5 Cavatine de Zaïra, fantaisie, Baneux.
pour cornet piston par V. Masschelein.
6. Le Songe d'une nuit d'été, Amb8e Thomas,
chanté par M. Willemot
7. Le duo des chats, exécuté par MM. Mailliard
et Deweerdt.
Le piano sera tenu par M. Moreau.
Ch. Wytsman.
Léonard.
Par dérogation l'article 3 de l'arrêté minis
tériel du 24 Août dernier, la chasse tir au
lièvre cessera d'être permise après le 30 Novem
bre courant.
L'ouverture de la 4e session ordinaire de la
commission médicale de la province de la Flan
dre occidentale, pour l'année 1888, est fixée au
14 Novembre prochain.
La durée de cette session sera de deux jours.
Société de Gardes Civiques d'Ypres.
Vermeulen, Henri,
Bogaert, Alphonse,
Ligy, Albert,
Froidure, Eugène,
Boedt, Léon,
Beke, Emile,
Froidure, Robert,
20 20 25 20 10
5 20 20 20 25
20 20 20 10 10
20 10 20 25
10 10 20 20
5 15 20 25
25 15 20 10
15
20
15
10
95
90
90
90
80
80
80
le 2 Novembre 1888.
La Société de Secours mutuels
Dimanche passé, 8 heures du soir, a eu lieu,
dans le local du Cercle Catholique, l'inaugu
ration de la Société dite de Secours mutuels.
Depuis quelques jours une affiche minuscule
collée au coin de quelques rues, avait annoncé
cette solennité Poperinghoise laquelle peine
une cent-cinquantaine de mystifiés et curieux
sont venus assister.
Voici dans quels termes était conçue cette
élucubration, qui ne portait aucune signature
SOCIÉTÉ
SECOURS MUTUELS A POPERINGHE.
Dimanche prochain, 28 Octobre, 5 heures du
soir, grande réunion au Cercle Catholique.
Les ouvriers de 18 50 ans y sont invités.
La pancarte, sortie de l'officine du K. K., était
presque restée inaperçue pour la masse de la
population. Quant ceux qui avaient pu la
déchiffrer, ils comprirent de suite qu'ils étaient
seulement appelés dans le cénacle, où trône M.
Vanderheide, pour être incorporés et enrégi
mentés dans une nouvelle congrégation quelcon
que.
Nous croyons, en juger du moins par le per
sonnel qui composait le Bureau, Dimanche passé,
qu'ils ne s'étaient pas trompés.
Voici le nom des personnages qui, le 28 Oc
tobre, paradaient sur l'estrade
la loi carbon. Les Chambres se réuniront
le mardi 13 novembre. Dès la rentrée le repré
sentant... de l'arrondissement d'Ostende, dési
rant remplir ses engagements électoraux,
compte user de son initiative parlementaire et
proposer un projet d impôt sur les céréales.
Société des Chœurs.
Séance de musique de chambre du 11 Novembre 1888.
a) Allegro.
b) Adagio.
d) Presto.
Concert vocal et instrumental donné par la
Société des Capacitaires avec le bienveillant
concours de Monsieur Willemot, lauréat du Con
servatoire Royal de Gand, et de plusieurs ama
teurs distingués de la ville.
Redoute.
Chasse tir au lièvre. Fermeture.
Tir du Jeudi, 8 Novembre 1888.
cartons.
(ANNEXE DU K. K.)
de