M. Bonnevie a résumé l'entretien dont s'agit
dans la lettre que voici
les bases de la convention intervenir entre la
ville et la compagnie.
Après examen et discussion, il est décidé que
les deux bandes de terrain comprises entre la
gare du chemin de fer et les deux routes pavées
vers Bailleul et vers Poperinghe ne peuvent, au
moins pour le moment, être aliénées, la ville
devant tenir compte de l'éventualité de la con
struction d'une nouvelle gare; mais que la jouis
sance peut en être accordée la Société Nationale
moyennant une indemnité dont le Collège fixera
le taux.
Il est bien entendu que défense sera faite
d'élever des constructions sur le terrain dont
s'agit et que celui-ci devra être rendu la ville
dans son état primitif, au cas où l'Administra
tion communale en aurait besoin.
Afin d'éviter toute confusion l'avenir, les
limites de la propriété de la ville seront exacte
ment déterminées avant le commencement des
travaux.
Quant aux deux lettres adressées par le Col
lège M. le Gouverneur de la province et M.
le Ministre de l'Agriculture, de l'Industrie et des
Travaux publics, elles donnent lieu un assez
long change d'observations entre divers mem
bres et notamment MM. Colaert, Brunfaut,
Verschaeve, Yan Daele, de Stuers et M. le Pré
sident.
Tous partagent la manière de voir du Collège
uant aux conséquences qu'aurait l'approbation
u projet de la Société anonyme des chemins de
fer de la Flandre Occidentale et sont d'avis que la
ville doit s'efforcer d'amener une entente entre
le gouvernement et la compagnie concession
naire pour préparer une solution conforme aux
intérêts de la population.
Ce rapport est déposé au Secrétariat où MM.
les membres du Conseil peuvent en prendre
connaissance.
Pris pour notification.
Procès-verbal de cette vérification a été
dressé.
L'encaisse s'élevait fr. 33,840-36.
Pris pour notification.
Les budgets pour 1889 sont adoptés aux chif
fres ci-après sous réserve de quelques modifica
tions de traitements fixer en comité secret.
Académie Recettes fr. 4,585-00
Dépenses fr. 4,585-00
École Industielle Recettes fr. 6,099-94
Dépenses fr. 6,099-94
Le Collège propose de vendre un certain nom
bre d'arbres se trouvant sur les promenades.
Ces arbres ont déjà été marqués pour la vente
l'hiver dernier mais, tenant compte des désirs
exprimés par plusieurs membres du Conseil, le
Collège a fait ajourner l'abatage et la vente.
Depuis lors une grande quantité de ces arbres,
arrivés complète maturité, sont morts; d'au
tres nuisent considérablement aux jeunes plan
tations. Le moment paraît venu de s'en défaire.
Après un échange d'observations entre divers
membres, il est entendu que rien ne sera lait
avant que MM. les Conseillers aient pu se rendre
compte de visu des propositions de l'adminis
tration.
Le Conseil décide, sans discussion, de sollici
ter du Gouvernement l'autorisation de percevoir
pendant une année, partir du lr Janvier 1889,
la taxe d'un centime par kilogramme pour cha-
que tête de bétail abattue l'abattoir public.
Rapport sur la situation des affaires de la ville
Le Conseil décide que les sections se réuniront
Lundi 19 de ce mois pour procéder l'examen
des propositions budgétaires du Collège.
Le Conseil émet un avis favorable sur une dé
libération du conseil de fabrique de l'église S'
Pierre au sujet du rachat d'une rente annuelle
de fr. 43-53 lui dûe par M. Rabau, Louis, en
vertu d'un acte passé devant le Notaire Renty
hypothéquée sur une maison appartenant audit
i M. Rabau, sise Ypres,rue des Bouchers, n° 28.
La dite rente est remboursable au capital de
fr. 1,269-84
Le Bureau de bienfaisance demande l'autori
sation d'ester en justice contre M. le Marquis
d'Ennetières, Elverdinghe.
Il s'agit de la revendication d'une parcelle de
terre sise Vlamertinghe enclavée dans les pro
priétés de M d'Ennetières.
Avis favorable.
Le Conseil se constitue en comité secret.
Ypres, le 14 Novembre 1888.
Le théâtre des Bouffes nationaux a fait Mardi
après-midi sa réouverture.
Triste représentation.
Peu de monde dans les loges, peu dans les
galeries.
La plupart des premiers rôles sont leur
poste mais bien des choryphées manquent,
ainsi qu'un grand nombre de figurants.
En attendant les trois coups, M. Woeste
entame une conversation animée avec M. De-
volder les débutants font une entrée timide
peine remarquée: M. Thonissen est accueilli
avec froideur, et M. Notelteirs agite avec os
tentation le drapeau rouge qui lui sert de mou
choir de poche.
A deux heures, ding, diling, ding, dingll
M. De ïïaerne monte en scène accompagné de
deux nouveaux Eliacins: M. De Briey, jeune
premier de Virton, et M. Carbon, utilité d'Os-
tende.
M. De Haerne, qui n'est guère en voix, bre
douille quelques mots.
Nous finissons par comprendre qu'il s'agit
d'une réclamation contre l'election d'Ostende.
L'« utilité esquisse un sourire jaune.
On procède au tirage au sort des commis
sions chargées de la vérification des pouvoirs
des nouveaux élus; puis M. De Haerne, qui
décidément n'est pas en train, annonce que la
représentation est terminée.
Le public, qui n'entend rien, ne bouge pas.
Cependant, comme toute la troupe en scène
se retire, les spectateurs finissent par com
prendre et s'en vont désappointés.
Une dame qui ne sortait pas de la loge di
plomatique s'écrie Da zijn flausques
La critique va Bodega, et au foyer des ar
tistes, on collationne les rôles pour le prochain
spectacle.
Aujourd'hui, matinée trois heures.
L'affiche porte Vérification des pouvoirs
nomination du bureau définitif nomination
des questeurs et des commissions permanentes.
Comme nous l'avons dit dans notre dernier
numéro, Woeste 1" a prononcé Samedi le dis—
i cours du trône la Fédération des Associations
cléricales mais jusqu'à présent les feuilles
saintes n'ont pas publié le texte de la harangue
de Sa Majesté.
Tout ce que l'on sait pour le moment, c'est
i que le discours a été très long et qu'il enjoint
au ministère de se préoccuper surtout et avant
tout du projet de reforme électorale.
projet d'agrandissement des dispositions générales et du
bâtiment des recettes de la Station de notre ville.
L'assemblée a spécialement pris acte des conclusions de
la dépêche adressée le 26 Août 1887, par votre honorable
prédécesseur, la Compagnie concessionnaire, et que nous
prenons la liberté de rappeler ici
D'après ce qui précède, disait M. le Ministre de la
Justice remplaçant son collègue absent, on voit qu'il
n'est pas possible d'arriver un bon résultat en conser
vant le bâtiment actuel. Il y aura lieu d'en construire
un nouveau, au niveau des rues d'accès, ayant un style
en rapport avec l'importance de la ville et des dimen-
sions en rapport avec les exigences du service de la
Station.
L'emplacement de ce nouveau bâtiment devra être dé-
terminé par l'étude d'un nouveau plan d'aménagement i
de la gare, lequel devra prévoir des améliorations ap-
porter tant aux voies des voyageurs et aux trottoirs
d'embarquement qu'aux voies de la cour aux marchan-
dises.
Le Conseil Communal partage entièrement celte ma
nière de voir et il estime que l'adoption du projet de la
Société anonyme ne serait qu'un palliatif tout fait insuf
fisant, dont l'exécution aurait d'ailleurs pour conséquence
l'ajournement indéfini des projets d'embellissement de
l'administration communale.
Vous ne pouvez ignorer, en effet, M. le Ministre, que la
ville est en instance auprès de votre département pour ob
tenir l'approbation d'un projetée nouveau quartier élever
aux abords de la gare du chemin de fer, sur l'emplace
ment des anciennes fortifications.
Or, on nous signale que le projet présenté par la Com
pagnie de la Flandre Occidentale et impliquant le main
tien du bâtiment actuel vient de recevoir votre haute
approbation.
D'autre part, nous avons reçu, le 28 Septembre dernier,
de M. le Gouverneur de la province, une dépêche dans
laquelle ce haut fonctionnaire, nous renvoyant le projet de
création du nouveau quartier, nous fait connaître que
l'administration des ponts et chaussées, ressortissant
votre département, engage la ville d'Ypres modifier ses
propositions par la raison qu' on ne doit pas perdre de
vue que dans un avenir peut-être peu éloigné, il sera 1
nécessaire d'agrandir la Station du chemin de fer
Ypres, lequel agrandissement ne pourra se faire qu'en
reculant le bâtiment des recettes vers la place de la gare
créer) et en empiétant par conséquent, pour l'établis- i
sement des voies et de la cour des marchandises, sur le
terrain actuellement occupé par la route vers Pope-
ringhe.
Nous avons donc tout lieu de croire que le bruit d'après
lequel le projet de la Société anonyme de la Flandre Oc
cidentale aurait reçu votre approbation est non fondé et
que notre espoir de voir adopter bientôt la seule solution
conforme aux intérêts de la ville d'Ypres ne sera pas déçu.
La plupart des villes de l'importance d'Ypres ont été
dotées, dans ces derniers temps, de gares spacieuses et
sûres, offrant, tant pour le service des voyageurs que celui
des marchandises toutes les facilités et toute la sécurité
désirable, et nous avons la conviction que notre ville ne
restera pas seule dépourvue de ces avantages.
Plein de confiance dans votre haute équité nous vous
prions d'agréer, M. le [Ministre, etc.
M. l'Echevin expose ensuite que le Collège a
eu Mardi, 6 Novembre, une conférence avec M.
Bonnevie, ingénieur de la Société Nationale des
chemins de fer vicinaux, au sujet de l'établisse
ment d'une gare de transbordement Ypres, sur
des terrains appartenant la ville.
Bruges, le 9 Novembre 1888.
Messieurs,
J'ai l'honneur de vous confirmer, ainsi que nous en
sommes convenu, l'entretien que nous avons eu hier en
séance de votre Collège.
Sauf ratification par votre Conseil, vous autorisez la So
ciété Nationale faire usage, pour l'établissement de la
gare de transbordement, Ypres, du chemin de fer vicinal
de Fumes Ypres, conformément au plan approuvé par
le gouvernement, des terrains y appartenant la ville
d'Ypres, sous toule réserve de vos droits de propriété.
La rangée d'arbres, la plus rapprochée de l'enclos de la
gare, appartenant également la ville d'Ypres, doit dispa
raître pour rétablissement des voies remise de ces ar
bres sera faite par mon service au fonctionnaire de votre
administration que vous voudrez bien me désigner.
Afin d'éviter toute confusion dans l'avenir, des bornes
limites répérées seront posées avant l'exécution des tra
vaux et un procès-verbal contradictoire sera dressé pour I
déterminer ne varietur cette situation.
Veuillez avoir l'obligeance, Messieurs, de me désigner
le jour, en déans la quinzaine, où il vous convient que
cette délimitation soit faite, afin d'éviter des retards aux
travaux nécessaires qui seront exécutés très bref délai.
Je vous prie d'agréer, etc.
M. le Président donne quelques explications
complémentaires au sujet de la demande de M.
Bonnevie et invite le Conseil se prononcer sur
C) Eaux alimentaires.
M. le Président fait connaître que le Collège
a reçu récemment de M. Swarts, professeur ae
chimie l'Université de Gand, le rapport de
mandé ce spécialiste sur la question des eaux
alimentaires.
Caisse communale. Vérification de caisse.
M. le Président porte la connaissance du Con
seil qu'il a été procédé le 11 Octobre dernier la
vérification de la caisse communale.
Académie des Beaux-Arts et École Industrielle.
Vente d'arbres.
M. Vandaele proteste vivement contre ce pro
jet et prie le Collège d'y renoncer. La dispari
tion des arbres marqués pour la vente enlèverait
nos promenades ce cachet artistique que leur
a donné M. Fuchs, l'architecte de jardins si uni
versellement apprécié.
Abattoir taxe d'abatage.
en 1887 et budget pour 1889.
M. le Président dépose ces deux documents et
annonce que les budgets seront distribués inces
samment aux membres du Conseil.
Église S1 Pierre rachat d'une rente.
Bureau de bienfaisance action judiciaire.