Nouvelles locales.
POPERINGHE,
fila du contre-maître. Les démarches faites
auprès de bon nombre de fabricants pour obte
nir de l'ouvrage n'ont pas abouti. On peut dire
que l'atelier n existe plus
Telle était la situation en Mai dernier. Vous
diriez, après cela, s'il en est ainsi, fermons et
cessons des sacrifices inutiles. Tel n'est pas
l'avis du Journal. Mais tel est l'avis de M. Colaert.
Dans cette même séance, M Colaert, reprenant
la thèse de M. le Bourgmestre, de cet affameur
du peuple, s'exprime comme suit
Pas de commentaire, n'est-ce pas
Que le Journal d'Ypres se débrouille avec M.
Colaert et qu'il retire une partie des compli
ments qu'il a adressés M. Vanheule pour les
reporter M. Colaert, c'est tout ce qui lui reste
taire.
A l'occasion des récompenses obtenues par
quelques exposants Yprois Bruxelles, le Jour
nal d'Ypres avec sa bienveillance habituelle pour
nos écoles communales, se hâte de décocher un
trait d'amour l'adresse de Mme D'Haeseleire.
On a pu lire dans le palmarès du Grand Con
cours que Mme D'Haeseleire y a remporté un
prix d'encouragement. C'est mince dit le pieux
confrère. Voyez le frère Aloïs-Marie, les établis
sements de Carlsbourg et de Malonne, les insti
tuts des écoles chrétiennes Ce sont des diplômes
d'honneur, des diplômes d'or et d'argent
Cela, nous le comprenons, quand il s'agit des
petits frères et des petites sœurs,
Aussi bien, apprenons-nous que l'école com
munale gratuite de filles d'Ypres n'a pas exposé,
comme ecole primaire. L'envoi de Mme D'Hae
seleire consistait simplement en une caisse de
médicaments, portative, une manière de phar
macie de ménage, comprenant quelques sub
stances d'un usage courant et dont on enseigne
l'utilité et l'emploi aux élèves adultes cela
forme une des parties de l'école ménagère-,
disons son complément. A côté de ce nécessaire,
figurait un album, comprenant quelques dessins
(Touvrages,mais de cahiers, mais de programme,
Mme D'Haeseleire n'a eu d'autre prétention, dans
un but de vulgarisation, que d'attirer l'attention
des visiteurs que cela peut intéresser, sur une
nouveauté trop peu connue, même chez les
petites sœurs avec leur médaille d'or, mais qui
est en train de faire son chemin en Allemagne.
Parmi les exposants du Grand Concours de
Bruxelles, nous avons citer M. Coffyn. M.
Coft'yn a fait preuve d'une grande habileté d'ex
écution dans sa garniture de cheminée, ivoire et
ébène. Nous doutons fort qu'il soit possible de
pousser plus loin le fini du travail et pour s'adon
ner avec cette patience et ce soin méticuleux
ciseler l'ivoire, il n'avait point, pensons-nous,
besoin d'un prix de découragement pour persé
vérer dans ses goûts artistiques.
N'oublions pas M. le notaire Rubbrecht de
Proven, prime au même concours, pour une
brochure traitant de la culture, de la préparation et
de la vente du houblon.
Nous voudrions voir cette brochure entre les
mains de tous les producteurs et brasseurs.
A ce sujet, nous émettons le vœu de voir
notre Association agricole prendre l'initiative
pour propager ce vade-mecum de la culture hou-
blonnière non seulement dans cet arrondisse
ment, mais également dans le pays d'Alost.
Le département de l'agriculture ne saurait
non plus rester indifférent. Le caractère de son
institution exige qu'on sollicite son concours en
faveur de cette utile propagande.
Dans sa dernière réunion le conseil des
ministresadécidede ne plus permettre aux fonc
tionnaires et emplovés des différentes adminis
trations de l'Etat ^'occuper leur fonction ou
leur emploi au-delà de la limite d'âge déter
minée par la loi pour la mise la retraite.
Cette décision apportera certainement de
grands changements dans les cadres de toutes
les administrations, car on avait toujours usé
jusqu'ici de la plus large tolérance et bien des
employés qui avaient dépassé l'âge de la re
traite étaient admis ne pas quitter leurs
fonctions et jouissaient de l'entièreté de leurs
appointements.
Plusieurs fonctionnaires ont déjà été invités
réclamer leur pension.
Les prix des places pour les personnes étran
gères la société, sont fixés comme suit
Places réservées J carfe P^onnelle 3 francs.
carte de famille 10 irancs.
Premières
La Belgique judiciaire publie le discours
prononcé par M. lé procureur-général Mesdagh
ae ter Kiele, l'audience solennelle de rentrée
de la Cour de cassation, sur les biens affectés au
service du culte.
Nous signalons la presse cléricale l'épigra
phe que M. Mesdagh a placée en tête de ce
discours
Les économies du R. P. Boom n'ont point
une tendance absolument démocratique. Ainsi,
Eour la saison d'hiver qui s'ouvre, on place
ien deux bouillottes dans les voitures de pre
mière classe du chemin de fer de l'Etat mais
on n'en place plus qu'une seule dans les voitu
res de deuxième et de troisième classe.
Etant donné que les voitures de première
classe sont capitonnées et pourvues de tapis
moelleux, il semble que les chauffrettes y soient
moins nécessaires que dans les autres. Mais les
manants comptent pour si peu de chose aux
yeux du R. P. boom
Nous apprenons que les membres de l'Asso
ciation libérale de l'arrondissement d'Ypres
sont convoqués pour demain Dimanche, trois
heures 1/2 de 1 après-midi, au local de Y Aigle
d'Or, l'effet de procéder au renouvellement
partiel du comité et de nommer un délégué
auprès de la Fédération libérale.
A l'occasion de la fête patronale du Roi, un
Te Deum a été chanté Jeudi dernier, 11 heures,
l'église St Martin et M. le lieutenant-colonel
commandant la place d'Ypres a passé la revue
des troupes de notre garmson.
La Société Royale des Ex-Sous-Officiers de
l'armée, constituée en Société de Secours Mu
tuels, offrira ses membres protecteurs, le
Dimanche, 25 Novembre cl, 7 heures du soir,
en la Salle de Spectacleune brillante soirée,
laquelle le public sera invité moyennant rétri
bution.
Cette soirée sera donnée avec le concours gra
cieux de la musique des Pompiers, de plusieurs
artistes distingues et des premiers professeurs
d'escrime du pays.
Elle se composera
1° d'une partie musicale,
2° d'exercices d'escrime,
3° d'un bal.
Nous avons l'espoir que le public yprois,
appréciant tout l'attrait de cette soirée extraor
dinaire ainsi que le but poursuivi par les organi
sateurs, voudra honorer cette fête de sa présence
et contribuer par là une œuvre éminemment
philanthropique
Nous profitons également de l'occasion pour
faire un appel chaleureux MM. les Ex-Sous-
Officiers de l'armée habitant Ypres et l'arrondis
sement, qui ne font pas encore partie de notre
belle institution.
Secondes
carte personnelle 2 francs.
carte de famille 5 francs.
carte personnelle 1 franc.
le 16 Novembre 1888.
Société de Secours Mutuels.
(ANNEXE DU K.K.)
Depuis quelques jours, les philanthropes poli
tiques, qui, pour se conformer aux ordres reçus
par l'autorité ecclésiastique, viennent de créer,
sous la raison sociale de Secours Mutuels, une
nouvelle congrégation, se remuent beaucoup.
Les malheureux s'aperçoivent, un peu tard il
est vrai, que leur œuvre n'inspire que peu de
sympathie au public et encore moins de con
fiance la classe ouvrière, et ils courent de porte
en porte pour obtenir des adhésions.
Après avoir écarté toutes les personnes suspec
tes de libéralisme, ils jutent leurs grands Dieux
que leur nouvelle boutique a été montée en
dehors de tout esprit politique et que le seul but
qu'ils se sont proposés en fondant la société de
Secours Mutuels, a toujours été de soulager la
classe ouvrière.
Ainsi, votre société, d'après vous, ne serait
donc pas une société politique et vous nous
croyez assez naïfs pour ajouter foi vos paroles!
Mais, si telles étaient vos intentions, pourquoi
n'avez-vous pas dès le principe appelé tous les
Poperinghois, libéraux comme catholiques, pour
aviser ensemble aux moyens les plus propices
pour atteindre votre but
Pourquoi commencez-vous par donner vos
projets une couleur caractéristique en vous
fixant au K.K., alors que vous pouviez si bien
tenir votre réunion préparatoire l'Hôtel de la
Régence, sous la présidence de M. le Bourgmes
tre
Ne venez pas nous raconter, maintenant que
vous voyez que votre œuvre est en général très
froidement accueillie par le public, que vous
réparerez plus tard les erreurs dans lesquelles
vous avez versé.
Nous ne croyons pas vos protestations, car
si elles étaient sincères, vous auriez composé
votre comité d'une façon plus sérieuse.
Ainsi, aulieudeplacer,à la tête de la nouvelle
société, des personnes de l'espèce des Félix,
Elias, Ghysel, Yanwtberghe,qui n'entendent pas
le premier mot aux questions ouvrières, vous eus
siez appelé les hommes qui se trouvent la tête
des plus importantes industries de notre ville,
tels que MM. Valcke Emile, Lebbe Etienne,
Glorieux PhilippeDupont EdouardRoye
Pierre, Marant Charles, ainsi que les principaux
maîtres cordonniers, charpentiers et maçons.
Vous pouviez même appeler quelques ouvriers
d'élite qui, notre avis, se seraient trouvés
leur place dans votre conseil d'administration.
Pourquoi ne l'avez-vous pas fait
Parce que dans cette affaire la politique a été
et sera toujours votre seul objectif.
M. Colaert. Je partage la manière de voir de M.
le Président je suis d'avis qu'il y a lieu de supprimer
l'atelier. Généralement les ateliers d'apprentissage ne
prospèrent pas et ces établissements étant plutôt fré
quentés par des ouvriers faits que par des apprentis,
sont avant tout des ateliers de charité.
ce ne sont que festons, ce ne sont qu'astragales
et pour le dire en un mot, nous nous demandons
ce que Mme D'Haeseleire est allée faire là, dans
cette galère
Conclusion. Mme D'Haeseleire a exposé au
Grand Concours, ce que les autres n'ont pas, et
pas plus.
De prétendus sages voudraient qu'on ménageât cer
taines questions et qu'on ne marchât pas contre les idées
du temps. Mais je dis, moi, qu'il ne faut jamais craindre
de proclamer et de condamner l'erreur. C'est le moyen
d'établir la vraie liberté. (Pie IX, audience du 9 Janvier
1870. Univers du 15 Janvier 1870).
=-*•=
Décorations Civiques. La médaille de lre
classe est décernée MM. Andries et Yan Oost,
respectivement secrétaire et receveur de la com
mune d'Hooglede, en récompense des services
qu'ils ont rendus dans le cours d'une carrière de
plus de vingt-cinq années.
Voirie Vicinale. Un arrêté royal autorise
le conseil communal de Zant.voorde acquérir,
au besoin par voie d'expropriation pour cause
d'utilité publique, les terrains nécessaires pour
le redressement, sur une longueur de 316 mètres,
du gravier de Zantvoorde Ten-Brielen (Do
mines).
(Suite).
(A être continué).