Nouvelles locales. POPERliWHËr Chronique judiciaire. On se montre inquiet en haut lieu du déve loppement que prend en Afrique le mouvement contre les Européens suscité par les procédés des Allemands. Ce mouvement prend des proportions telles qu'il inspire des craintes pour tous les blancs en ce moment en cours d'excursion ou d'exploi tation sur la côte Est. Voilà qui pourrait bien enrayer quelque peu la marche uu Comité anti-esclavagiste ou le forcer de donner ses préparatifs des dévelop pements inattendus. La Gazette reçoit de Berlin une correspon dance dans laquelle nous remarquons les passa ges suivants: M. Woesle paraît être certain que nous n'aurons pas la guerre. C'est peut-être pour cela que la Fiance, l'Alle magne, l'Italie,la Russie et l'Autriche arment toujours avec plus d'entrain, arment avec rage. J'ai un jour entendu un mot superbe d'un Bruxellois qui se trouvait ici, un mot impayable adressé un officier prussien Après tout la Belgique n'est pas une nation militaire! Et l'officier prussien de répondre tranquil lement Si vous croyez, monsieur, que c'est ça qui va la sauver Le concours pour étalons de gros trait tenu Samedi dernier, en cette ville, a donné le résul tat suivant Primes pour les étalons de 3 ans et qui attein dront cet âge au printemps prochain Ie prime aux enfants Bousson, de Hoognlede, avec l'étalon Dragon 2e J. Franchomme, de Wervicq, avec Monarque. Primes en faveur des étalons âgés d'au moins 4 ans Ie prime aux enfants Bousson prénommés avec Baron la 2e n'a pas été décernée. Prime de conservation pour les étalons qui ont obtenu déjà une première prime de 600 fr., A. VanNeste, de Langhemarck, avec son étalon Paul. Concours pour juments de gros trait. Primes de circonscription pour les juments âgées d'au moins 3 ans: Ie prime X. Dick, de Hooghlede, avec Média 2e id avec Vivandière 3e H Collaert, de Zuydschote, avec Fanny 4e H. Sigier, de Zantvoorde, avec Lotte. On nous communique le programme de la fête donnée, demain, par la société royale des ex-sous- officiers de l'armée belge, sous la présidence d'honneur de M. le Colonel retraité Parsy. Elle aura lieu 7 heures du soir, la Salle de Spectacle, avec le bienveillant concours de la musique des Pompiers, de plusieurs artistes dis tingues et des premiers professeurs d'escrime du pays. Nous nous faisons un devoir de le faire con naître nos lecteurs. PROGRAMME. la musique des Pompiers. Adam. 2. Travail d'ensemble Vèpèe, sous la direction de M Marx. Assaut de pointe par les pro fesseurs MM. Marx et Pinart. 3. Grand, air de Mignonpar M. Ryckebusch. 4. Assaut de sabre, par MM. Yan Vack et De Yliegher, assaut de pointe, par MM. De vos et Braul. 5. Adieu Patrie, chanté par un membre de la société. E. Dossier. 6. Assaut de sabre, par MM. Van Volxem et Dedeyn. Carré de canne royale. 7. Chansonnette dite par M. Maillard. 8. Leçons de bâton, par M. Marx, fils. 2e PARTIE. la musique des Pompiers. Donizetti. 2. Travail d'ensemble d'escrime la baïonnette, sous la direction de M. Pinart. 3. Marino Faliero, air dramatique chanté par un membre de la société. Luigi Bordèse. 4. Méthode d'enseignement au plastron par MM. les professeurs Marx et Pinart, assaut de bâton par MM. Walter et De Bièvre. 5. La Farandole de Mme Favart, chantée par M. Ryckebusch. 6. Leçons de canne royale, jeux de terrain au duel, par les professeurs Marx et Pinart. 7. Chansonnette dite par M. Maillard. 8. La démence d'Etienne Marcel, par M. Rycke busch. Masset. 9. Apothéose. Société de Gardes Civiques d'Ypres. Tir du Jeudi, 22 Novembre 1888. Nous trouvons que dans ceB conditions le pu blic, quelque classe de la société qu'il appar tienne, a le droit d'exiger que Purgos soit son bureau aux jours et heures que lui-même il a fixées. -■ DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES. le 20 Novembre 1888. Que pouvait donc, Mercredi passé, être devenu M. l'écnevin chargé de l'état-civil Vers les 9 heures on le cherchait partout et nulle part on ne parvenait le découvrir cependant M. Vanden Berghe avait fixé lui-même jour et heure pour procéder au mariage de deux jeunes cou ples qui attendaient impatiemment mais en vain, l'Hôtel-de-Ville, le moment de se voir unis par les doux liens de l'hymenée. Depuis près de deux heures ils faisaient le pied de grue et ils ne voyaient encore arriver per sonne Vainement ils interrogeaient les quatre points cardinaux,rien ne se montrait l'horizon. Enfin, bout de patience, ils prirent une dé cision suprême et les plus huppés des deux noces furent députés auprès de M. le Bourgmestre qui on exposa le cas. L'honorable magistrat, en apprenant la fugue de son échevin, se montra fort courroucé et s'em pressa de se rendre lui-même l'Hôtel-de-Ville, afin de remplacer dans ses fonctions, M. Vanden Berghe qui toujours restait invisible. Maintenant, nous nous demandons, puisque ce Monsieur se tient si raide quand, même pour des motifs sérieux, des citoyens le supplient d'avancer l'heure fixée réglementairement pour les mariages, de quel droit il se permet de se conduire d'une manière aussi inconvenante en vers le public qui arrive l'Hôtel-de-Ville l'heure indiquée M. Vanden Berghe est payé pour remplir les fonctions qui lui incombent et cette fin le bud get lui alloue annuellement une somme de 600 francs sans compter les petites douceurs qui sont attachées la position a'échevin. A l'occasion de ces deux mariages, nous nous permettrons de demander M Vanden Berghe de nous dire, si, son avis, la loi permet de faire signer en blanc les registres de l'état-civil par les personnes qui contractent des liens matri moniaux, ce qui,nous assure-t-on, arrive souvent dans notre ville Nous ne pouvons pas ajouter foi ces racon tars que nous serions heureux de voir démentir, mais défaut de réponse, nous croyons que S eut-être il ne serait pas inutile, dans l'intérêt u public, d'appeler l'attention de qui de droit sur ces graves infractions la loi, qui pourraient avoir parfois les plus fâcheuses conséquences. Société de Secours Mutuels. (ANNEXE DU K.K.) MGeorges Lebbe et le légendaire Elias qui l'escorte et comme le fameux Sancho porte le parapluie de son maître, continuent parcou rir la ville pour obtenir des adhérents la nou velle congrégation. C'est vraiment pitoyable de voir de quelle façon ils doivent s'y prendre pour tâcher de faire croire aux personnes qu'ils visitent, que la poli tique est étrangère leurs démarches. Le ciel, disent-ils, n'est pas plus pur que leurs intentions ils n'ont qu'un but celui de par venir, avec la grâce du bon Dieu, venir en aide aux malheureux. Ils se sont mis la tête du mouvement sans demander, ils le confessent naïvement, la coopé ration des personnes indépendantes de la ville, mais ils croyaient que leurs zélés associés, tels que Dankenheertje le vertueux M. Weens et le grimacier Vanwtberghe, étaient des notabili tés telles, que leurs noms allaient suffire pour faire réussir leur entreprise. Puis, quand cepen dant les paroles de M. Georges Lebbe ne par viennent pas convaincre ceux qui il s'adres sait, c'est au tour d'Elias d'intervenir. Alors, gesticulant comme un clown, celui-ci répète invariablement ces mots qu'il a appris par cœur: ikke zeggen, geen polletieke zijn. Ol e daan voor melzijn van herk en posters ikke zeggen en gijder moeten g'ioven. Malheureusement l'éloquence de l'aide-camp de M. le Président ne produit en général qu'un très faible effet sur les personnes qui il s'adresse et l'accueil qu'il a reçu jusqu'à ce moment du public indépendant est loin d'être encourageant. Nous connaissons même plusieurs personnes, dont nous pourrions citer le nom, qui, pour se débarrasser de ces solliciteurs, ont fait le sacri fice d'une pièce de 5 ou de 6 francs, et qui après se sont empressées de dire, qui voulait 1 en tendre, que c'était bon pour une année et qu'une autre fois ils n'allaient plus recevoir ces quê teurs. Poperinghe, le 21 Novembre 1888. A l'occasion de sa fête patronale, la Philhar monie, après avoir fait une visite ses chefs et Earcouru les principales rues de la ville, donnera ûmanche, 25 courant, entre 111/2 et 12 heures, un brillant concert populaire sur la Grand'- Place. MM. les membres honoraires sont prévenus que, contrairement l'heure indiquée sur le pro gramme, la réunion habituelle, au cabaret de la Balance, laquelle tous les confrères sont priés de bien vouloir se rendre,n'aura lieu cette année qu'à 11 heures et que le Banquet, fixé d'abord 1 heure, est remis 1 1/2 heure très précises. En vertu de deux ordonnances de M. le pre mier Président de la Cour d'appel de Gand, les assises des deux Flandres, pour le premier tri mestre de 1889, s'ouvriront le 14 janvier 1889 dix heures du matin. Les journaux berlinois commentent presque lous dans un sens favorable les sérieuses paroles que le roi Léopold a prononcées de nouveau sur la nécessité pour la Belgique d'avoir une armée en état de défendre l'indépen dance du pays. Ces paroles sont très graves, dit la Norddeutsche, organe du chancelier, quand on pense l'indifférence avec laquelle, malgré tous les signes menaçants de la situation, ceux qui dirigent l'opinion belge envisagent leur devoir envers la patrie. Chaque fois qu'il m'arrive de causer, en Allemagne, de nos affaires militaires avec un homme compétent, j'entends toujours et éternellement le même raisonnement: Les Belges ont tort de ne pas se procurer une meilleure armée; tout semble indiquer qu'ils payeront un jour fort cher leur négligence. Tout ce que je puis vous dire pour ma part, c'est qu'on juge, en Allemagne, que les Belges ne doivent pas beau coup tenir leur indépendance, puisqu'ils ne se donnent pas la peine de faire le nécessaire pour la garantir. Ie PARTIE. 1. La Reine d'un jour, ouverture exécutée par 1. La Fille du Régiment, fantaisie exécutée par GRAND BAL. Cible ordinaire. Svvekels, Léou, 25 25 25 20 25 120 Bogaert, Alphonse, 25 25 25 20 20 115 Ligy, Albert, 15 25 20 25 25 110 Froidure, Eugène, 20 20 20 25 25 110 Boedt, Léon, 25 15 20 20 25 105 Froidure, Robert, 25 20 15 20 25 105 Vaudermeersch, Eugène, 25 15 25 20 20 105 Mailliard, Gustave, 20 25 20 20 20 105 Liste précédente, fr. 59,602-03 3 Collectes au Sultan, 4-69 Total fr. 59,606^72 Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 56,848-20 Reste en caisse fr. 2,758-52 (Suite).

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Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 2