Nouvelles locales. POPERINGilE, État-Civil d'Ypres, Marché (TYpres. dans la capitale, d'abord, sous le nom trom peur d'indépendants, pour arriver ensuite avec un candidat dont les tendances politiques ne pouvaient donner le change personne, nous voyons continuellement les dirigeants de l'Association libérale et Union constitutionnelle tenir une ligne de conduite qui contraste sin gulièrement avec les faits accomplis. Ils ne tiennent aucun compte des avertissements que le corps électoral leur a donnés. On dirait réellement que le beau titre, sous lequel ils veulent diriger l'opinion publique, ne doit dé sormais servir qu'à désorganiser les forces libé rales. Nous avions espéré que M. Janson, le chef moral de l'Association, eût eu assez d'ascen dant pour rétablir la paix parmi les membres de la grande famille libérale de la capitale, mais si nous en jugeons par ce qui vient de se passer, nous devons avouer que, pour arri ver au vœu d'entente exprimé par le pays libé ral tout entier, nous devrons encore passer par bien des crises. Pour obtenir l union opposer au clérica lisme, rien n'eût été plus facile pour les comités de la Ligue et de l'Association, que d'élaborer une base d'entente soumettre la ratification des membres des deux corps politiques. Avec un peu de bonne volonté on pouvait écarter tous les obstacles, vu que le but atteindre est le même. Une divergence de vues pourrait se com prendre si nous avions combattre une nou velle ecole politique. Mais non, nos adversaires nous sont connus depuis des siècles. Us n'ont d'autre raison d'être que de perpétuer les abus ou les exigences d'un clergé politique. C'est lui qui les inspire et qui pourvoit leur mandai politique depuis le bas jusqu'au haut de l'échelle sociale. On sait parfaitement que le masque dont ils s'affublent parfois n'est que de la tactique et que la fin justifie tous les moyens pour arriver leur but. Tous nous savons, que par l'union seule nous pouvons vaincre cet ennemi formidable que dans tous les arrondissements ruraux nous ne pouvons momentanément pas entamer de lutte par suite de la prépondérance dont y ouit le prêtre politique. La lutte n'y deviendra )ossible que lorsque par l'union, la concorde, a force du libéralisme sera assez puissante, si non pour renverser nos adversaires du pouvoir du moins pour les tenir en échec. Toute tentative pour reconstituer les forces libérales, qui n'aura pas pour base l'union et l'entente en vue de prendre d'assaut la citadelle cléricale, doit être considérée comme nulle et non avenue. C'est ainsi que nous sommes d'avis 3ue le projet de réorganisation du libéralisme e l'arrondissement de Bruxelles par l'Associa tion libérale doit conduire un avortement complet. Le mal est trop grand, il a pris trop d'extension pour pouvoir disparaître en un tour de main. Le moment des paroles est passé, il faut des actes. Les discours prônant des utopies doivent faire place la saine raison, aux choses possi bles, inspirées par le noble but de renverser le cléricalisme, abstraction faite de tout égoïsme personnel. A ce seul prix on obtiendra le triom phe du libéralisme. X. Dans le comité secret qui a suivi la discussion du budget au Conseil Communal, MM. Cardinael- Snick et Eugène Yan Daele ont été nommés res- Êectivement membres de l'administration des tospices et du Bureau de Bienfaisance pour un nouveau terme de cinq années. On nous prie d'annoncer que le bal de la Concorde est fixé au Samedi 12 Janvier 1889. Il est créé une nouvelle catégorie de membres ayant droit la fréquentation des bals et des concerts, moyennant une rétribution annuelle de dix francs. Sont seules admises dans cette caté gorie les dames veuves avec leurs demoiselles et les orphelines. - Il ne sera perçu pour cette ca tégorie aucun droit d'entrée. La Société de la Concorde célébrera son cin quantenaire dans le courant de Janvier. On parle de banquet, d'illumination, etc. Simonet, Thirifay, Namèche, Coucke, Tilkens, Ver Eecke, t'Serstevens, Berfrand, Swarts, Thonard, Manteau, Piérard, Henrion, Yereecken, Debruxelles, Laureys, J., Damoiseaux, Bartier, Dungelboef, Mercier, Delgoffe, Baadelet, Alle- weireldt, Reynaert, Meys, Van Campenhout, Raulier, Laureys, E., Franck, Godenir, Comyn, Hellebaut, Degroux, Jacobs, Bruyneel, Costier. Srovince de la Flandre occidentale percevoir es centimes additionnels au principal des con tributions foncière et personnelle, ainsi que du droit de patente, pour couvrir les dépenses com munales. Vive la prospérité nationale! 2- Société de Gardes Civiques d'Vpres. Bogaert, Alphonse, 25 25 20 25 20 115 Boedt, Léon, 25 25 25 20 20 115 Joos, Alphonse, 20 20 20 25 25 110 Ligy, Albert, 20 20 25 20 25 110 Swekels, Léon, 25 20 20 20 25 110 Froidure, Eugène, 25 20 25 20 20 110 Thiebault, Ferdinand, 20 15 25 25 20 105 Vermeulen, Henri, 15 25 25 20 20 105 le 30 Novembre 1888. Comme les années précédentes, les fêtes, qu'à l'occasion de la Ste Cecile la Société Philharmo nique a l'habitude d'offrir ses nombreux mem bres, ont été aussi brillantes qu'animées. Le 24, 7 heures du soir, elles étaient annon cées par une grande retraite militaire aux flambeaux, dans le jardin de la Société, éclairé aux feux de Bengale. Le Concert populaire du Dimanche a eu le plus grand succès. Il y avait beaucoup de monde la Petite- Place et, catholiques comme libéraux, semblaient s'être donnés rendez-vous pour venir écouter et applaudir la phalange artistique dirigée par M. Van Elslande. Au Banquet on comptait 190 convives, et au Jeu de Boules ainsi qu'au Bal, qui ont eu lieu le Lundi soir, les vastes locaux de la Philharmonie étaient trop restreints pour contenir la foule qui s'y pressait. L'excellente troupe, sous la direction de M. Van Doeselaer, avait été appelée donner la soi rée dramatique laquelle environ 700 personnes étaient venues assister. Inutile de dire que les artistes du théâtre fla mand de Gand ont eu le plus grand succès et que leur talent a été grandement apprécié par les nombreux amateurs qui étaient accourus pour les applaudir. Nous devons encore des félicitations toutes spéciales deux jeunes élèves de la Philharmo nie: MM. Rabau Camille et Blanckaert Arthur, qui respectivement ont joué, la grande satis faction du public, une fantaisie pour clarinette et une mélodie pour bûgle. Un duo pour piston et pour bûgle, exécuté par M. Somers, sous-chef de la musique, et M. Lau- wers, soliste de la Société, a été très bien joué et a obtenu beaucoup de succès. En somme, les fêtes de la Ste Cécile ont des mieux réussi et laisseront le souvenir le plus agréable tous ceux qui y ont assisté. Le public a été très surpris d'apprendre que, lors du Banquet, donné Dimanche passé au K.K. par la musique de la ville, M. Félix, en sa qua lité d'officier de musique, s'est abstenu de pro poser un toast son chef immédiat, comme disait autrefois défunt M. le Maïeur Van Renynghe. M. Berten serait-il donc tombé en disgrâce auprès de nos pointus Quelques-uns prétendent que celui qui, de par la prophétie de l'homme noir, est prédestiné, (hélas présider au futur bonheur de notre ville, craignant de débiter quelques sottises, a préféré se taire. Bravo Félix pour un avocat busé, ce n'est pas trop bête. Nous examinerons la question qui en vaut la peine. Décès armée. Sont admis passer de la lre la 2e année d'études les 36 élèves de la 53e promotion de l'artillerie et du génie de l'école militaire dont les noms suivent centimes additionnels. Un arrêté royal autorise cinquante-six conseils communaux de la DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES. Liste précédente, fr. 59,606-72 Boîte du Saumon, 20-55 Collecte au Sultan, 2-15 Total frT 59,629-42 Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 56,848-20 Reste en caisse fr. 2,781-22 Tir du Jeudi, 29 Novembre 4888. Cible ordinaire. -* Société anonyme des mines de Comstock. Toutes les mesures nécessaires étant prises, le direc teur des travaux partira bientôt pour les mines et commencera l'exploitation, de sorte qu'on recevra inces samment des renseignements hebdomadaires sur l'état d'avancement. Nul doute qu'un brillant avenir est réservé cette mine: elle jouit d'un grand avantage d'avoir dans son voi sinage immédiat, Park City, un débouché pour ses minerais, et elle n'a nullement besoin de pilons, de broyeurs, et d'autres installations coûteuses et compli quées pour le traitement de ses minerais, puisqu'elle n'a qu'à les extraire et les envoyer ensuite aux fondeurs, con tre payement au comptant. Il est donc certain qu'avec une habile direction et en disposant des fonds nécessaires, les mines de Comstock permettront bientôt leurs administrateurs de distribuer des dividendes. A la Bourse de Londres ces valeurs font prime 5/16, 7/16. Cette cote équivaut 34/12. Une toux rebelle. M. E. Guvot, 19, rue'Jacob, Paris. Depuis que je fais usage de vos capsules au goudron, ma toux qui ne pouvait se calmer commence s'amélio rer; aussi, je vous prie, Monsieur, de vouloir bien m'en- voyer nn nouveau flacon de vos capsules au goudron contre le mandat ci-joint de 2 fr. 50. D..., débitant, Canadas, par Bernaille (Somme). Merveilleux. Une seule boîte de PASTILLES WALTHERY, suffit toujours pour guérir les Rhumes Bronchites, Maux de gorge, Oppression, etc. Un franc partout. du 23 au 30 Novembre 1888. Naissances: Sexe masculin, 4; id. féminin, 5. Mariages Percque. Alphonse, ouvrier de fabrique, et Verminck, Marie, dentellière. Doom, Cyrille, écolier, 11 ans, S1 Jacques extra. Clareboudt, Léonard, scieur de long, 58 ans, époux de Julienne Coopman, rue de Menin. Struyve, Jean- Edouard, vacher, 64 ans, veuf de Florence Suffys, rue Longue de Thourout. Bequoye, Euphémie, sans pro fession, 68 ans, veuve de Philippe Reynaert, rue Courte du Marais. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masc. 1, idem fém. 0. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le lr Décembre 1888. NATURE DES GRAINS ET DENRÉES QUANTITÉS VENDUES KILOGRAMMES PRIX MOYEN PAR CENT KIL0GR. POIDS MO' DE l'hecto litre. Froment 9,000 21 50 80 1,600 14 75 73 Avoine 400 15 00 44 Pois 700 20 00 80 Féveroles 600 19 50 80 Pommes de terre 8,000 8 00 Beurre 15,130 270 00 OEufs le quarteron 3 70

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 3