Errare humanum est.
Nouvelles locales.
d'un auteur célèbre, rouler le libéral c'est
un mélange de Bourdaloue et de Turlupin, la
facétie appliquée la delense des choses sain
tes, le Dies irœ sur le mirliton 1
Autre bourde I Le Journal déclare plus loin
Sue ces Messieurs sont ennemis de la religion.
ment sciemment et effrontément. Ni ces Mes
sieurs, ni leurs amis politiques nattaquent la
religion. Chaque honnête homme a sa reli
gion, car ila sa conscience. Même les libres-
penseurs n attaquent pas la religion des autres,
car toutes les croyances, toutes les convictions
sont respectables. Mais qu'a de commun la Re
ligion, qu'a de commun cette belle et saine
Religion du Christ, avec les faits et gestes de
nos frocards de toutes couleurs, noirs, rouges,
violets, semeurs de discordes dans les familles,
captateurs de testaments, petits-frères, etc.
Vous mettez toujours en avant notre haine
de la Religion, Journal C'est une déloyauté, et
vous le savez. Vous n'aurez pas le regnum
Cœlorum, Journal. Non, vous êtes trop mé
chant I
Quant ce dernier traitement (le traitement
au trésorier) M. l'Échevin Bossaert affirme
même, fort doctoralement, qu'il est illégal et
qu'on n'a qu'à consulter cet égard le com-
mentaire de M. Delcour.
Le Journal d'Ypres ne cite cette déclaration
faite par l'honorable échevin confirmant les con
clusions du rapport de M. l'Échevin Cornette
sur les fabriques d'églises que pour dire que M.
l'Échevin Bossaert s est trompe tout comme son
ami en politique dans une réunion d'un conseil de
fabrique.
Où, quand et propos de quoi cet ami politique
B'est trompé, lé" véridique Journal ne le dit pas,
et cela serait, que cela ne prouverait absolument
rien pour le cas actuel des arguments pareils,
on peut en fabriquer tant qu'on veut.
[Mais M. Bossaert est-il dans le vrai ou non en
juant M. Delcour Voilà toute la question.
Journal d'Ypres ne connaît pas le commen-
iire de M. Delcour, il ne l'a pas sous la main,
it-il. Il aurait pu ajouter qu'il n'en a jamais
entendu parler. Cela prouve tout bonnement son
ignorance. En ce cas moins d'aplomb serait tout
.indiqué en attendant d'être mieux renseigné.
Pour l'édifieat^pn de notre contradicteur nous
allons lui meffcre-sous les yeux le texte du Traité
l'administration des fabriques d'églises par C.
yur, professeur la faculté de droit de l'Uni-
catholique de Louvain. (Ch. 2, §,3,112.)
Onctions de trésorier sont-elles gratuites
ce pas de Rio, Affre, Bon, etc.
taire ce commentaire, n'est
erait triompher parce que
|té par M. Bara lui-même
traitement allouée
les cas tout-àAit
niche unjfcraite-
levaittnrévoir
Rien n'est concluant comme des chiffres, aussi
le Journal appuie-t-il ses arguments des moyen
nes obtenues par les élèves et il conclut triom-
Shalement que les écoles libres l'emportent
ans 14 ressorts d'inspection sur 18 que dans
plusieurs l'écart est considérable
Et l'organe des catholiques de l'arrondisse
ment d'ajouter
On sait maintenant ne plus pouvoir en
douter pour quel motif les feuilles gueuses
n'ont soufflé mot du résultat des concoux-s.
Puis, avec cette componction qui est l'apanage
des dévots, il lance cet aphorisme les grandes
douleurs sont muettes.
Votre compassion, cher Journal d'Ypres, part
d'un bon naturel, je n'en doute pas, mais
attendons la fin.
A dire vrai, je n'avais nulle envie d'aller com-
miser les colonnes du Moniteur pour contrôler
es chiffres du pieux Journal, mais je me suis
rappelé que l'an dernier il avait usé d'un strata
gème pour induire ses crédules lecteurs en erreur
et j'ai pensé qu'il pourrait bien en être de même
cette année. J'ai donc vérifié, et n'en déplaise
mon excellent confrère, ses chiffres manquent
absolument de sincérité, de bonne foi. En tacti
cien plus habile que loyal, il a choisi les moyen
nes qui lui étaient favorables et a écarté avec
soin celles qui pouvaient jeter un peu d'ombre
sur son riant tableau.
La situation vraie la voici, elle est extraite du
Moniteur du 19 Décembre 1888, page 3539 et sui
vantes
Concours de 1888.
Le concours a eu lieu entre trois catégories
d'écoles
Soit 6,21 p. de diplômés et 4,6 points par
élève en faveur des écoles officielles.
Voilà, sur l'ensemble des écoles, le résultat
général du concours.
Si xnaintenant nous comparons les écoles offi-
ciellessavec les écoles privées seulesnous trou
vons que celles-ci ont obtenu 1,002 diplômes sur
1,499 élèves présentés ou 66,84 p. °/0 de diplô
més pt une moyenne de 129,2 points par élève.
Soit (àj6&p. de diplômés et 7,6 points par
élève en faveur des écoles privées.
C'est propos de ce résultat^que le. Journalul-
tramontain cnante^victoire résultât qui ne peut
ni ne doit entrer en ligne de compte comme nous
le démontrerons plus -loin. .v-.
Il n'a p is voulu voir,!'astucieux confrère, que
pendant que son aile droite remportait un suc
cès éphémère, son aile kauche était battue
filate couture et décidait la\bataille en faveur de
'enseignement officiel.
En effet, si nous faisons ùm rapprochement
entre les écoles officielles et bes écoles adoptées
et subsidiées seules, des clé-
et sgjH^i^^^^^^^^^^Hfonde ses
En effet les écoles privées ne sont pas dans les
mêmes conditions que les écoles officielles et les
écoles adoptées et subsidiées et ne peuvent leur
être comparées. Les écoles privées sont pour la
plupart des écoles payantes renfermant une au
tre catégorie d'élèves. D'autre part elles ne sont
pas assujetties aux concoure et n'entrent par
conséquent en lutte que lorsqu'elles possèdent
des éléments qui leur assurent le succès. Elles ne
sont pas davantage tenues fournir un nombre
de concurrents proportionnel leur population
scolaire.
C'est ainsi que dans le ressort d'inspection de
Bruges, une seule école privée a pris part au
concoure, présentant un seul concurrent sur une
population scolaire de 103 élèves alors que dans
ce même ressort d'inspection 102 écoles officiel
les et 57 écoles adoptées et subsidiées sont en
trées en lutte.
Les écoles privées doivent donc être placées
hors concoure; mais comme nous l'avons dé
montré, même en les veraant dans les écoles
adoptées et subsidiées, les écoles officielles l'em
portent encore de 6,21 p. °/0 de diplômés et de
4.6 points par concurrent.
Je cherche en vain dans ce résultat les pal
mes que l'organe des catholiques de l'arrondis
sement prétend y cueillir. Mais ce qu'on sait
n'en pouvoir douter, c'est que le but des feuilles
pieuses est d'exalter les écoles libres au détri
ment des écoles officielles et que pour réussir,
elles ne reculent ni devant la fraude ni devant
le mensonge.
-»jaaaooao8iiii"
On avait l'habitude, en Belgique, de se pré
occuper de l'opinion du chef de l'Etat sur les
questions l'ordre du jour. Mais la légion de
maîtres que nous nous sommes donnés et qui
marche sous la bannière woesticienne n'en agit
pas ainsi et sur la simple supposition que la
brochure verte émane d'une plume royale, elle
en repousse les conclusions.
Si cet opuscule n'est pas du Roi, il reflète
assez les différents discours dans lesquels, vigie
attentive, il dénonce les inquiétudes légitimes
que l'état actuel de l'Europe armée fait naître
pour notre indépendance.
Qui remportera dans cette lutte entre le Roi
prévoyant et l'Homme Funeste de ce que M.
De Decker appelait la milice céleste et la milice
terrestre
Le principal argument des feuilles Woestis-
tes contre le service personnel, c'est que les fils
de la bourgeoisie seraient exposés aller perdre
leur âme dans les casernes.
bh bien, et les enfants du peuple? ils n'ont
donc point d'âmes
Des petites âmes de rien du tout, peut-être?
Des âmes sans importance, n'est-ce pas.
Est-il vrai que M. Colaert et Cie se chargent
de l'administration du tram d'Ypres Furnes,
moyennant 45 sur les recettes
S'il vous plaît
LE MAU^TGRÉ.
Depuis quelque temps des malveillants s'amu
sent dégrader les façades des maisons. Ce sont
fes, ce sont les châssis qui ont principale-
mffrir, et surtout là où l'on a travaillé
it.
?sie de métier semble ne pas être étran-
3rt U actes de stupide vengeance. On dit
que plainte a été déposée.
Il importe qu'il y soit donné suite comme il
convient.Ces actes de sauvagerie se renouvellent
trop souvent en notre ville.
LE PRESTIDIGITATEUR GRANDSART-C0URT0IS.
Nous avons le plaisir d'annoncer nos lec
teurs. que le célèbre prestidigitateur, le roi des
jjonnistes belges, M. Grandsart-Courtois,
îain Dimanche 20 Janvier, 8
îotre Salle de Spectacle,, une
Yesentation.
itile de faire l'éloge de ce pro
jetant la réputation universelle
eJ'", connaissons aucune loi ni aucun règle-
i> générejoue au ir^sorier un traitement, une
froit de recette: aussi consiàère-t-on
taxons dej foutions, pomme gratuites elles
C est aussieffie religion, comme nous
Pas de cor
a) Ecoles officielles ou communales.
b) Ecoles adoptées et subsidiées.
c) Ecoles privées.
Les écoles officielles ont présenté au concoure
11,846élèves.Elles ontobtenu 6,871 diplômes ou
57,16 p.°/0 de diplômés et une moyenne de 121,6
points par élève (sur un maximum de 200
points.)
Les écoles libres (écoles privées, adoptées et sub
sidiées réunies) ont présenté 3,996 élèves. Elles
ont obtenu 2,036 diplômes ou 50,95 p. de di
plômés et une moyenne de 117 points par élève.
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