SURDITÉ État-Civil d'Ypres, Marché d'Ypres. Chemin de fer. sait. M. Vanderheyde, le Président du Cercle, n'eut-il paa dû, dès le commencement, mettre un terme au scandale en prévenant les organisa teurs que le K. K. était réservé aux personnes bien pensantes et pieuses et que les choses indé centes n'y étaient pas permises. Rien de cela n'a été fait et tout le monde est resté sa place, même certains prêtres dont nos catholiques correspondants ont cités les noms et prénoms. A qui doit incomber la responsabilité de ce qui s'est passé dans cette mémorable soirée Il est certain que les organisateurs, pour s'ex cuser, ne peuvent invoquer aucune circonstance atténuante, car ils étaient loin d'ignorer les in convenances dont allaient se rendre coupables les artistes qu'ils avaient appelés leur solennité musicale. M. le Président Elias Van Merris et son frère l'échevin avaient assisté la répétition générale; ils avaient pu juger leur juste valeur ceux qui devaient se faire entendre au concert et c'est en pleine connaissance de cause qu'ils ont mystifié si indignement le public. Après ce qui s'est passé au Cercle catholique, que les prêtres viennent encore, du haut de la chaire, aite de vérité, tonner contre les mauvai ses sociétés et en particulier contre la Philhar monie; qu'ils refusent encore l'absolution ceux qui se permettent de fréquenter les fêtes libérales!!! Le public pourra leur rire au nez et les engager aller prendre des leçons de morale et de Don ton dans leur sacré local. X. Poperinghe, le 21 Janvier 1889. Il a été donné aux membres de la société Philharmonique de Poperinghe, présidée par M. Jules Van Merris, d'assister encore l'une de ces soirées charmantes dont le programme laisse de si bons souvenirs aux auditeurs et des sincères regrets aux absents parmi lesquels on comptait M. Dhont, le vice-président de la société, retenu chez lui pour cause de maladie. Plusieurs artistes Gantois, très fêtés dans leur ville natale, malgré le proverbe que nul n'est prophète en son pays, prêtaient leur concours cet intéressant concert. C'étaient MM. J.Wauters et Desutter, lauréats du Conservatoire de Gand et encore un chanteur de genre dont la modestie égale le talent, et se cachait sous l'initiale X. M. Wauters nous a chanté de sa voix claire et puissante VHymne d'amour de Lionnet et le Chant de Pâques, deux morceaux choisis avec goût et chantés avec distinction. M. Desutter qui se faisait entendre pour la première fois parmi nous, a réussi conquérir tous les suffrages par son exécution vraiment ar tistique de morceaux divers. Son grand air du maître chanteurpar lequel il débutait,, a permis d'apprécier d'emblée les sérieuses qualités de cet artiste, doué d'une voix sympathique, et qui réussit charmer sans effort l'auditoire attentif. Le Duo des pêcheurs de Perles, de Bizet, inter prêté par-ces deux chanteurs a été bien enlevé également ç'a été pour les interprêtes un vrai triomphe tç^pmérité d'ailleurs, car la mus! oOI celle qui ne supporte point liocres. plaisant au sévère, mais tou- grve, avec une. constante ^ant valoir tantôt l'es- 1_ Té peu le Coppée rêve des is, vraie l'habile direction de M. Van Elslande on n'a rien redouter pour la renommée artistique de la société. Deux instrumentistes, membres de la Phil harmonie, se sont également fait entendre dans cette soirée. M. Werquin a exécuté en véritable artiste une fantaisie pour Saxophone et M. Huys, élève de la classe de M. Van Elslande, a débuté en jouant avec autant de talents que de méthode un air varié pour flûte. Des éléments pareils prouvent une fois de plus que notre remarquable Harmonie, qu'on se plaît tonjours entendre et applaudir, ne se distingue pas seulement par la justesse et l'en semble de son exécution, mais encore qu'elle possède parmi ses nombreux membres d'excel lents solistes. B. Nous avons toujours dit que la loi sur l'ivresse serait fatale aux curés. En voici une nouvelle preuve dans le fait suivant, qui nous est trans mis de Houdeng A Chimay, depuis Samedi, on ne s'aborde plus dans la rue sans se demander Avez-vous vu le curé Et ceux qui ignorent l'histoire, les initiés racontent ce qui suit Samedi, vers 9 heures du matin, arrivait Chimay un bon gros curé la face rougeaude. Le serviteur de Dieu avait fait une copieuse excursion dans les vignes de son seigneur et maître. Il se rendit l'hôtel P..., où il demanda une chambre et une... boulotte pour se distraire. Justement indigné,le propriétaire de l'établisse ment lui fit remarquer qu il se trouvait dans une maison honnête, puis il le flanqua la porte. Le gai tonsuré, en qui le bourgogne et la bonne chère faisaient naître très probablement de secrètes ardeurs, ne se tint pas pour battu. Il se rendit alors l'hôtel tenu par Mme veuve G... et pénétra dans le café en jurant comme un pos sédé et en criant qu'il voulait boire. Du calme, Monsieur le curé, observa ti midement l'hôtelière. Mais comme l'aimable représentant de Dieu sur la terre persistait faire du boucan, elle dut requérir la gendarmerie, qui mit, sans plus de forme, le frocard l'amigo. il y cuva sa boisson, puis on le remit en li berté. Assez confus de sou escapade, le pochard alla conter sa mésavanture aux Trappistes, qui lui accordèrent de grand cœur l'absolution. A MARIER. II y a Neyv-York 232 filles et veuves riches marier, qui ont des fortunes de 100,000 15,000,000 dollars. Mhe Nellie Gould, la fille aînée de Jay Gould, a ou" peu plus de 15,000,000 de dollars. Elle n'a que 20 ans et est très jolie. Elle est membre d'é- ghse, donne des leçons l'école du Dimanche, et évite la société et les robes décolletées. Elle va cependant l'opéra, et nage bien. M;|p 1 ;d\: Rhiuelander possède aussi 15,000,000. Elle est orpheline, demeure dans Washington-sq. est fervent membre d'église, et a rejeté plus de 300 demandes en mariage, Mlle Clara Huntington, fille de Collis P. Hun- -tington, l'homme des chemins de fer, n'a que 23 ans et possède 10 millions. C'est une demoi selle accomplie et qui dirige le ménage son père. Les demoiselles Armour, filles d.e I Armour, de la grande maison de co bœuf con^niV 'Qnt chacune lars qu'ont beaucoup plus attendre. f Rockefeller, le roi du commerce d'huile de pétrole, a deux filles qui possèdent chacune 5 millions. Elles donnent des leçons dans les écoles des missionnaires, et ont beaucoup de goût pour la musique ej: la littérature. Mlle Amy Luthrop, une nièce de l'ex-gouver^ Leur Stanford, de Californie, possède 5 millions it héritera probablement de son oncle 20 mil le» ns ae'dollars. Elle .n'a que 20 ans. 'l#'journal américain, dont nous extrayons ces- "renfgjj^ements, publie en outre une longue liste SA ^ûl- de demoiselles et de jeunes veuves riches mil lions. Il cite entre autre Madame Hicks-Lord, qui portait en parures de diamants, lors d'une soirée, pour une valeur de fr. 750,000. Dans un autre numéro du même journal, nous lisons concernant les cadeaux de Noël que Jay Gould offrait chacun de ses enfants 100,000 dollars en actions de chemin de fer. Il donnait son fils aîné, qui le remplace en grande partie dans les affaires, 200,000 dollars en actions sur ses propres chemins de fer. Les membres de la famille Vanderbilt étaient réunis le soir de Noël et s'offraient mutuellement des cadeaux pour une valeur de 100,000 dollars, rien qu'en petits objets de luxe. One bronchite épouvantable. et bourdonnements dans la tête. Heures de départ tf Ypres pour Poperinghe, 6-50 9-09 10-00 12-07 3-00 jr~ sports Aussi Monsieur, Étant atteint d'une bronchite épouvantablej'ai eu l'honneur de m'adresser vous pour un envoi de quatre flacons de vos capsules Guyot blanches, avec votre nom inscrit sur chacune, qui m'ont été favorables. Veuillez, je vous prie, me renouveler cet envoi le plus tôt possible. Ci- joint un mandat-poste de dix francs. B., instituteur en retraite, Quai du Midi, Tournes, (Saône-et-Loire). La manière de s'en guérir chez soi. Envoi d'une bro chure de 132 pages illustrées contre 0-30 c. S'adresser chez J. H. Nicholson, 4, rue Drouot, Paris. Merveilleux. Une seule boîte de PASTILLES WALTHERY, suffit toujours pour guérir les Rhumes, Bronchites, Maux de gorge, Oppression, etc. Un franc partout. du 18 au 25 Janvier 1889. Naissances: Sexe masculin, 4; id. féminin, 1. Décès Misdom, Barbe, sans profession, 67 ans, veuve d'Henri Dezulter, rue S' Nicolas. Codvelle, Félix, agent- voyer, 39 ans, époux de Pauline Lecocq, rue Longue de Thourout. De Noyelle, Albert, ancien professeur au Collège communal et de l'Ecole moyenne de l'Etat Ypres, 69 ans, célibataire, rue de Thourout. Re- raotle, Sophie, sans profession, 83 ans, célibataire, rue de la Boule. Dhaeyer, Pierre-François, sergent-major de police pensionné, 60 ans, époux de Clémence Derolez, rue Carton. Burggrave, Marie, sans profession, 75 ans, veuve de Charles Six, riie de l'Hôpital S1 Jean. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masc. 1 id. fém. 3. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 26 Janvier 1889. NATURE DES GRAINS ET DENRÉES QUANTITÉS VENDUES KILOGRAMMES PRIX MOYEN P0IDS M0 PAR I DE CENT j l'hecto- kilogr. litre. Froment14,600 Seigle Avoine Pois Féveroles Pommes de terre Beurre OEufs le quarteron 4,400 1,500 1,800 2,600 2,500 10,980 19 75 14 62 14 50 18 50 18 50 8 50 288 00 2 60 80 73 44 80 80 4-00 6-42 9-05 9-58. Poperinghe-Hazebrouck, 6-50 12-07 6-42. Ilouthem, 5-30 8-20 11-16 5-20 7-50. Comines, 5-30 8-05 8-20 - 9-58 10-10— 11-16 2-41 2-53 5-20 7-50 8-58. rCommes-Armentières, 5-30 8-05—11-16—2-53—8-58 oulersf 7-45 10-45— 12-20 2-45 -4-10 6-42 ébafigema rck-Ostende,7-l 6 -9-57—12-17 3-56 6-21 8-14. Courtrai, 5-30 8-20 9-58 11-16 2-41 5-20 7-50. Courlrai-Bruxelles, 5-30—9-58—11-16—2-41 5-20. Courtrai-Gand, 5-30 8-20 11-16 2-41 5-20.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 4