A la Chambre.
Nouvelles locales.
Atelier d'apprentissage.
fade On n'en sait rien, et les divers groupes
républicains en sont encore la seule surprise.
Impossible de prévoir les conséquences de
lelection de Dimanche. I! serait même difficile
d'en apprécier la portée exacte.
Aussi nous contenterons-nous de renvoyer
nos lecteurs aux extraits des articles publies
par la presse française et étrangère.
Le Moniteur a publié Dimanche un arrêté
royal nommant M. le baron Osy, gouverneur
de la province d'Anvers.
M. Osy cessera dêtre représentant du mo
ment où il aura prêté serment en qualité de
gouverneur. Il y aura donc une place vacante
dans la députation anversoise. L'élection pour
le remplacement de M. Osy aura lieu le 26
Février.
Le collège électoral de l'arrondissement de
Saint-Nicolas est convoqué pour le Samedi 16
Février 1889, 9 heures du matin, l'effet
d'élire un représentant en remplacement de
M. Janssens, décédé.
Le siège de M. Osy est devenu vacant la
Chambre. M. Van den Bemden, qui se retire
du Sénat, se portera candidat la Chambre.
11 y aura donc élire prochainement An
vers un représentant et un sénateur.
Nos honorables ont terminé provisoirement
la discussion du projet de loi sur le? prud'hom
mes.
Deux articles, renvoyés la section centrale,
occuperont la Chambre d'ici quelques jours.
Rien de bien intéressant, si ce n'est une pro
position de M. Houzeau développant un amen
dement relatif au droit électoral des femmes.
Dailleurs, ajoute l'honorable membre, la
fille devient femme et alors le mari peut être
électeur, et le vote deviendrait double.
M. De Bruyn trouve que ce serait trop pour
un seul ménage.
Mais si la fille ne devient pas femme, Mon
sieur De Bruyn I
Le ministre ne résout pas ce grave problème,
et le sexe auquel M. Vandenpeereboom dévrait
sa bonne amie peutj?n faire son deuil la car
rière de prud'homme lui est fermée. I
Notons pour mémoire le nouveau succès
obtenu par M. De Malander. Il a eu la toquade
de présenter encore deux amendements, qui ont
rejetès avec ensemble.
Chambre passe la discussion du
res étrangères.
^upant de l'extefision de
gouvernement de
rensei-
NDRIMONT,
rs asso-
erne-
mux
fcne
sse.
Cer-
rient d<
LE BANQUET DE LA CONCORDE.
Comme nous l'avions annoncé, la Société la
Concorde a fêté Dimanche passé le cinquante
naire de son institution. Environ soixante-dix
membres assistaient au banquet qui a eu lieu
dans la magnifique salle des concerts. La table
d'honneur était présidée par M. l'Échevin Bos-
saert, Président de le Société, ayant sa droite
MM. de Ghelcke et de Beaucourt, sa gauche
MM. Ch. Beke et Cordonnier
Le menu était des plus alléchants. Le voiçi
Huîtres.
Il faut dire que M. Hoogen,dont la réputation
comme maître d'hôtel n'est plus faire, s'est
surpassé. La carte du menu, dessinée par M.
Désiré Bôhm, était fort jolie, et tous les mem
bres tiendront la conserver titre de souvenir.
Durant le banquet, la musique des Sapeurs-
Pompiers a exécuté, dans la Salle-tabagie atte
nante la Salle des concerts, quelques brillants
morceaux, dont voici le programme
Cette belle musique n'a pas peu contribué
entretenir la gaîté et l'entrain parmi les con-
vivçs. Au Champagne, M. le- Président a porté
un east aux membres, a vanfe la continuelle
harmonie et la véritable concorde qui n'ont cessé
de régner entr'eux depuis l'institution de la
Société, la plus belle et la plus choisie de la ville,
et a rappelé les rapports courtois et la parfaite
entente entre l'élément civil et l'élément mili
taire.
Le banquet fini^out_U^aoi/dp e§L allé pren
dre le
Tans la Salle-tabagie, où l'on a orga-
au billard, une poule monstre. Pendant la
M. le Président a adressé quelques paro
les bien senties!Joseph, le plus ancien garçon
de la Ooncofd\. i II a rappelé ses bons et loyaux
remis une médaille commémo-
lément ému des sympathiques
^Président, toûché des amicales
[M. les membres qui faisaient*
Cercle autour de lui, le bon Joseph n'a pu que
tier quelques'mots de'remercîment. Son
poule,
srvices et lui
Uive. ProfoïiV
[paroles été M. If
démonstrations
émotion fut son apogée, quand un membre at
tendri lui donna une fraternelle accolade.
La poule recommença, et fut gagnée par M.
Dusillion qui en abandonna généreusement le
produit au bon Joseph.
Le seul signe extérieur de cette fête toute in
time était l'illumination de la façade de l'hôtel
la Châtellenie Les membres et la commission,
que nons félicitons ce sujet, ont eu la bonne
idée de ne pas chercher par des manifestations
ou des oriflammes, provoquer des attroupe
ments de mauvais goût.
En résumé, la fête du Cinquantenaire de la
Concorde a merveilleusement réussi, et tous les
membres en conserveront le meilleur souvenir.
Il est question, paraît-il, de réorganiser l'ate
lier d'apprentissage provisoirement supprimé.
Tel qu'il fonctionnait, il ne pouvait plus guère,
d'aprè3 des gens entendus aux choses de l'indus
trie, rendre les services voulus, n'étant plus du
tout la hauteur des exigences, des nécessités
que les progrès réalisés dans la fabrication et la
concurrence, de jour en jour plus forte, ont
oréées depuis des années déjà.
Jusqu'ici on s'est borné l^çonnerdes ouvriers
presque tous- sans la moindre instruction préala
ble, et s'en allant, dès qu'ils avaient acquis une
certaine habileté de main, exerCôr leur métier
l'étranger, là où ils trouvaieût des patrons, en
France notamment. De telle manière, que les
sacrifices faits dans le pays étaient, le plus sou
vent, sans profit pour celui-ci, les nations voisines
en retirant seules tous les bénéfices.
Ce qu'il faudrait, d'après des esprits compé
tents, c'est, avant tout, la formation de patrons,
de directeurs et de contre-maîtres capables
éclairés et mis au courant de tout ce qui se rat
tache au métier en particulier et l'industrie en
général.
Pour atteindre ce but, il faudrait un enseigne
ment tout nouveau, la fois théorique et
pratique.
D'une part, on instruirait les élèves dans tout
ce qui concerne la technologie de la fabrication
des tissus.
D'autre part, on leur apprendrait la fabrication
même, non plus avec les vieux métiers seuls,
mais l'aide de l'outillage nouveau, des métiers
mécaniques que la science a introduits et que le
progrès perfectionne constamment.
Ce n'est même qu'à cette condition, d'après
les esprits ci-dessus, que notre pays pourra
maintenir la concurrence avec les pays étrangers
tels que l'Angleterre, la France et l'Allemagne.
Ce serait donc, pour notre industrie nationale,
une véritable question de vie ou de mort.
Les nouveaux sacrifices faire pour introduire
ce nouvel enseignement en notre ville, sous
forme d'annexe àl'Écoleindustrielle,ne seraient,
paraît-il, pas excessivement lourds pour la caisse
communale en bien meilleur état ici, croyons-
nous, qu'en mainte autre localité.
Mais (il y a toujours un mais reste la question
de savoir si cet enseignement serait suffisamment
suivi en d'autres termes, si les résultats ré-
pûhdraiènt aux efforts et la dépense faire
-Outre les quelques ouvriers, pauvres et igno
rants, qui reviendraient prendre l'atelier trans
formé leur banc de jadis, y aurait-il, Ypres
et dans les localités voisines, un groupe assez im-
poi^îiht de jeunes gens ayant de l'instruction,
%âe fabricants ou de bourgeois aisés désirant
cïPt^ir patrons ou directeurs, qui viendraient
s'instruire l'école nouvelle, pour utiliser en
suite, dans le pays même, et chez nous de pré
férence, les connaissances acquises
That is the question.
En cas d'affirmative,il n'y aurait,notre hum-
ri:;-®. Mi
L'Escaut affirme que l'élection aura lieu le
Mardi 26 Février.
Séance du 29 Janvier 1889.
M. De Brdyn a combattu cet amendement il
ne veut pas que les femmes soient prud'hom
mes.
Consommé la Royale.
Petites Croustades la Talleyrand.
Saumon Hollandaise.
Quartier de Chevreuil h la Cinquantenaire,
Dindonneaux truffés.
Chauffroix de poulets la Concorde.
Chicorées la crème.
Pluviers dorés.
Pâté de Colmar.
Gâteau Breton.
Glace Vanille.
Fruits, Dessert.
1. Concordia, Marche, J. Wittebroodt.
2. La Dame de Pique, ouverture, Suppé.
3. La Babillarde, morceau de salon, R. Eilenberg.
4. Transcription brillante de l'op. Le Cid,
de J. Massenet 'A' exécution), nrr. par Degrez.
3. La Bérézina, polonaise pour piston, Ph. Gilson.
6. Die Wachtparade kommt R. Eilenberg.
7. Feldsignale Walzer, Orlamunder.
8. Le Moulin de la Forêt noire, Idylle, R. Eilenberg.
9. Pot-pourri populaire, Buyssens.
IS/h de Gheîcke, doyen d'âge, a remercié M. le
Président, au.nômdes membres, des chaleureu
ses paroles qu'il venait de prononcer, et a bu
sa santé. Il a fait'des vœux pour que les jeunes
gens présents pussent, dans cinquante ans, fêter
le Centenaire, et a souhaité tous de pouvoir
faire partie de la Concorde aussi longtemps
que lui.