Gâchis LA CATASTROPHE Nouvelles locales. A l'œuvre. Comme dernier trait de nos grands minis tres, nous apprenons qu'ils viennent de faire une enquête dans différents établissements de l'Etat pour connaître quels sont les membres de ces établissements qui jouissent, soit du logement gratuit, soit d'une indemnité en tenant lieu Ce sont pour la plupart de petits employés qui profitent de cette faveur. On va la supprimer par mesure d'économie, ce qui F>ermettra peut-être de grossir indirectement es sommes accordées aux cures, sous toutes sortes de prétextes et de mille et une façons 1 Si le pays est réellement obéré et qu'il doit contraindre ses serviteurs se contenter de pain sec et d'eau, qu'on fasse part de cette situ ation au public. Et alors pourquoi nos maîtres, prêchant d'exemple, ne renonceraient-ils pas eux aussi aux hôtels somptueusement meublés que l'Etat met leur disposition, ainsi qu'au chauffage, l'éclairage, etc. Les intérêts publics ne doivent jamais se ressentir de toutes les mauvaises et petites me sures, les seules d'ailleurs que prennent les ministres Contraints de faire la part des ven geances et appétits privés, insatiables et intolé rants de leur clientèle, leur politique ne saurait embrasser les intérêts publics. Verrons-nous jamais un ministère catholi que s'inspirer des réflexions suivantes d'un écrivain français, conservateur imbu des vraies notions de la politique et de la morale La politique qui seule peut sauver le pays de périls imminents, repose sur la satisfaction des intérêts collectifs établis par des enquêtes défaits, par lanalyse patiente des phénomè- nés sociaux et par les données de la statisti— que. Dans toute question importante qui s'impose l'attention des hommes d'Etat, la conduite de ceux-ci doit se déterminer, non d'après les revendicatious des individus ou des groupes particuliers, mais d'après les con- sidérations supérieures de la sécurité, de la force et de la prospérité nationales. -Dans lapplication de cette politique, l'ensei gnement public institue un organisme vigou reux, ce n'est donc pas du ministère actuel qu'il faut attendre aucune mesure propre le déve lopper Les journaux ont beaucoup parlé, il n'y a pas bien longtemps, de l'institut agricole, an nexé l'école moyenne de l'Etat Huy? Cette école avait été établie en vertu des prescriptions d'un article de la loi de 1850 qui dit que le Gouvernement pourra modifier les cours des écoles moyennes et en organiser d'autres si la nécessité en était reconnue. Disons, en passant, que ce que le Gouverne ment a fait, n'est pas légal, car, en lui donnant la faculté de modifier les cours des écoles moyennes, la loi ne l'a pas autorisé y joindre des écoles spéciales. Mais pour en revenir l'école de Huy, les journaux nous ont annoncé que le directeur de l'Ecole moyenne avait appris, sans qu'aucun avis préalable lui fit pressentir une pareille «ure^-qthilcessait d'être Directeur dtt- llàeate agricole, que celle-ci était transférée dans les locaux de I Ecole normale supprimée et qu'enfin elle était placée sous une nouvellc^ireclion Des prescriptions île la loir *rotre ministre s'en moque comme ae Colin-Tampon I t Voilà le joli gâchis que nous v^ut l'admirable Iministration de nos nu LrtouLugàïïhis^à laKihâmbre,vgàchis fere, gâchis dans les affaires de' iguissantes I .nous vaut l'ère de prospérité ures a aient annoncée en toute fe M. Beernaert lui-même prédi- ichajneaux députaliDns ouvriè- îdaient visite La Réformeaprès avoir interviewer M. d'Oullremont, affirme que le projet de loi sur le service militaire personnel sera déposé. les députés antimilitaristes sont décidés re pousser en bloc le nouveau projet de loi sur la garde civique, si tant est qu il soit mis en dis cussion. Le collège électoral d'Anvers est convoqué pour le Mardi 26 Février, l'effet d'élire un sé nateur en remplacement de M VandenBemden, démissionnaire, et un représentant en rempla cement de M. le baron Osy de Zegwaarl, nom mé gouverneur de la province. DE GROEN EN DAAL. Nos lecteurs ont dû lire dans les journaux quotidiens le récit détaillé et navrant de cet épouvantable désastre. Nous n'entrerons donc Eas dans des détails circonstanciés; il nous suf- ra de relater quelques points saillants. Un grand nombre de blessés de la catastrophe de Dimanche a été transporté l'hospice de Hoeylaert. Plusieurs organes de la presse ont critiqué l'hospice d'Hoeylaertsous prétexte qn'il ne s'y trouvait aucun médicament, aucun instrument, ni rien de ce qu'il faut pour panser les blessés. On oublie qu'un hospice n'est pas un hôpital et ne doit, dès lors, pas être outillé en conséquence. Les blessés qui ont été transportés cet hospice y ont reçu un accueil empressé et ont été soignés avec tout le zèle et le dévoûment possibles en ces tristes circonstances. Les blessés ont été également transportés aux hôpitaux de Bruxelles. Leur état est générale ment satisfaisant, et, sauf complications impré vues,on ne prévoit pas de cas de décès immédiat. On ne connaît rien sur la situation des trois sous-officiers en traitement l'hôpital militaire d'Etterbeek, cet établissement refusant, d'une manière absolue, tout renseignement. En somme, les dévoûments particuliers n'ont nisation n'existait pas, l'incurie était évidente, le désarroi complet. Ce qui a surtout manqué, c'est la direction, c'est la tête. On aura beau faire, on n'évitera pas cette constatation. Namur, 5 Février. 7 h. 5 matin. Hier soir, 8 heures, un grave accident s'est produit la gare. ija malle partant de Namur vers Arlon 7 h. 50, a pris en écharpe une locomotive de la Com pagnie du Nord qui manœuvrait la sortie de la gare. Le chauffeur de la Compagnie et un chef de manœuvre ont été .tués. Un machiniste est grièvement blessé. Dimanche, vers 10 heures du matin, deux in dividus^ de Vlameftinghe se querellaient au "milieu~ctela GraucTPlaceDes gros mots ils en vin rent aux coupst Heureusement la police veillait au grain et avant que la bataille ne devint sé rieuse, elle amenait au poste l'un des combat tants le plus remuant. La représentation théâtrale de Dimanche passé avait attiré beaucoup de monde. La salle était comble. Les».deux pièces: Pepa et Suzanne et les deux Vieillardà+n ont obtenu un grand suc cès. Le public a éf"é' surtout ravi au second acte de Pepa, qui est un véritable bijou d'esprit et de fine diction. L'intrigue de cette pièce est très simple: Deu époux, divorcés, qui n'ont jamais .esse de s'ai- mer et qui se raccommodent deux amoureux, détournes de leur voie, qui le raccommodement des époux fournit l'occasion de se marier. même de l'intrigue fait eme c Cette d'autant mieux ressortir le talent des auteurs et l'admi rable interprétation des acteurs. Nos cordiales félicitations ces derniers qui nous ont fait passer une charmante soirée. Aujourd'hui, vers midi et demi, un garçon de huit ans, jouait avec d'autres camarades, près de la nouvelle charcuterie située au coin de la rue de Cassel, quand tout coup il roula dans la cave et se fit une large blessure la tête. Des passants l'ont transporté chez lui. On nous annonce pour Dimanche prochain, 10 Février une représentation de notre société dramatique flamande de Vlaamsche Sler Nos artistes se sont adjoint le concours de Madame Rans et de Mlle Julia Cuypers, apparte nant au Nederlandsch Tooneel d'Anvers et qui l'année passée, faisaient partie de la troupe du Théâtre Minard Gand. Le projet de loi sur les capacitaires que le gouvernement étudie en ce moment - vise spé cialement les électeurs de droit, tels que les fonctionnaires et employés de l'Etat, des provin ces et des communes, les officiers de la garde civique, les anciens sous-officiers de l'armée, les contre-maîtres, les administrateurs des Sociétés de secours mutuels, etc. Les Associations libérales, qui ont organisé des cours électoraux, se sont préoccupées de la chose et, pour déjouer la manœuvre cléricale, dont le but évident est de priver le corps électoral des communes libérales d'une partie de ses éléments les plus actifs et les plus éclairés, font appel ceux que vise le projet de la loi. Il y a lieu de faire remarquer aux intéressés qu'ils n'ont devant eux qu'un seul examen, celui de cette année, pour faire établir ou confirmer leurs droits avant l'élection de 1890, où il sera procédé au renouvellement de tous les Conseils communaux du pays. Nous engageons de nouveau nos amis ne rien négliger pour rendre inefficace le nouveau coup de parti que les cléricaux dirigent contre nous. VILLE D'YPRES. CONSEIL COMMUNAL. 1. Communications. 2. Bureau de Bienfaisance compte 1887 et budget 1889. 3. Hospices Civils Vente de biens. 4. Idem Droit de chasse sur des propriétés rurales. 5. Idem Compte 1887 et budget 1889 (dépôt.) 6. Idem Vente d'arbres. 7. Propriétés communales: Cession d'une par celle de terre l'Etat Belge pour l'achèvement du canal Lys-Yperlée. 8. Finances communales Vérification do la caisse communale. 9. Ecoles d'adultes règlements. 10 Plan d'appropriation des terrains de la gare. L'Association Agricole de l'Arrondissement d'Ypres a l'honneur de porter la connaissance de Messieurs les agriculteurs, éleveurs et mar chands de chevaux, qu'outre les Concours ponr la Race Chevaline, qui auront lieu le Mercredi des Cendres, 6 Mars prochain, Ypres, il y aura sur la irand'Place une Foire aux Chevaux. L'Association s'est entendue avec l'Adminis tration communale pour organiser cette foire l'instar des autres foires de la Province. CHEV. G. DE STUERS. E. DUSILLION. F. MERGHELYNCK. DE DE YNE. La société des sous-officiers et caporaux de la Garde Civique d'Ypres offrira Mardi prochain, - - «- f y- Encore un accident de chemin de fer. n^j_> a t/g»Mi Séance du Samedi 9 Février 1889, 5 h. du soir. ORDRE DU JOUR LES DÉLÉGUÉS DU COMITÉ, LE SECRÉTAIRE,

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 2