FOIRE AUX CHEVAUX. CONCOURS Serait-ce vrai Chronique de la brasserie. Nouvelles locales. POUR LA RACE CHEVALINE, C'est M. Roynaertqui nousfaitconnaître celte intéressante situation et certes on ne dira pas qu i! l'a inventee, qu il a eu quelque raison de calomnier la population qui l'a envoyé la Chambre. Le tableau est exact et sincère cela n'est point douteux. L'éducation religieusel'instruction avec Dieu, la prière et la confession donnent donc ce résultat funeste. Il est fâcheux que personne, la Chambre, n ait eu l'idee de faire cette ob servation et de donner acte de son aveu M. Reynaert. [Chroniqu* C'est le Journal de Bruxelles qui l'annonce Le gouvernement n'acceptera pas la propo sition de M. Woesle, concernant les institu teurs démissionnaires de 1879 Quel accueil la majorité réservera-t-elle l'opposition du gouvernement Voilà la grave question et le Journal de Bruxelles, l'organe de nos ministres, ne parait pas rassuré, puisqu'il fait un vif appel l'union. Qui vivra, verra... La catastrophe de Groenendael devant la Chambre. La discussion laquelle a donné lieu, la Chambre, le terrible accident de Dimanche dernier a eu un côté franchement indécent. Non seulement le ministre des chemins de fer n'a rien trouvé de mieux pour excuser son administration que d'accuser la presse d'exa gérations et de mensonges, mais l'attitude d'une partie de la droite a été déplorablement scan daleuse. Un inconscient a trouvé l'occasion opportune pour placer un mauvais calembour propos de déraillement Et tandis que M. Hanssens disait qu'il ne se préoccupait pour le moment que des trente victimes qui gémissaient dans les hôpitaux,» la droite a trouvé dans ces paroles un pretexte vraiment bien choisi une hilarité prolongée et bruyante. Si les droitiers qui paraissaient s'amuser si fort avaient vu le quart de ce que les reporters taxés d'éxagerations ou de mensonges ont vu dans celte terrible journée de Dimanche, ils auraient peut-être compris combien leur ex plosion était déplacée, indécente et odieuse. M. le ministre des finances doit se trouver en ce moment dans un cruel embarras. Le tribunal de Courtrai, dans son jugement du 31 Janvier dernier, déclare que le densimêtre employé par les agents du fisc est dçfectuevJk et cette déclaration est étayée et appuyée par la science d'un homme que le dit jugement déclare être un professeur de grand mérite et de lon gue pratique. ép uisons que ce professeur avait été nomméjaar le tribunal expert, poUVf contrôler l'instrument servant de base l'administration des accises dans la constatation de la densité des moûts en brasserie. Beaucoup de brasseurs du pays ont été pris en contravention pour avoir excédé la tolérance inscrite dans l'article 12 de la loi de 1885, et cette contravention se chiffre généralement par plusi^iyji centaines de francs^i pas jrar plqsieurs miIîteife^V >- Noiïs.i&Éms demandons si le gouvernement, en présencc 'de la ÔoudamnatiQ.aqu'il°vient d-'encou- rir Gourtrai, vd restituer qui serait hon nête aux industtèéif frappés injustement dans leurs intérêts, les sorfit&CB qu«il a perçues Ce ne serait que justice, •i.çjest la, il nous semble, le véritable sens de de Courtrai. L'impunité ne peut pas couviïr 'dâyantage un Étalement qu'un particulier'qta^aurait ré clamé ce qui ne lui revenait guère, il faut donc que le fisc rende gorge. Assez de vexations ainsi. L'Exposition universelle DE 1889. Un grand concours international de musique, d'harmonie municipales et civiles étrangères aura lieu pendant l'Exposition universelle de Paris. 11 nous paraît intéressant d'en publier le rè glement Article premier. Un concours international de musiques d'harmonie municipales et civiles étrangères sera ouvert, Paris, pendant l'Expo sition universelle de 1889. Art. 2. Ce concours aura lieu le Dimanche 29 Septembre 1889. Art. 3. Le jury international du concours se composera des membres des troisième et qua trième sections de la commission des auditions musicales, auxquels seront adjointes des notabi lités musicales françaises et étrangères. Art. 4. Quatre grands prix seront mis la dis position du jury lr grand prix une méd. d'or, valeur 5,000 fr. 2e grand prix une méd. d'or, valeur 3,000 fr. 3e grand prix une méd. d'or, valeur 2,000 fr. 4e grand prix une méd. d'or, valeur 1,000 fr. Art. 5. Le vote pour chaque grand prix aura lieu au scrutin secret. Art. 6. Les prix seront décernés la majorité absolue des voix. Art. 7. Chaque musique exécutera un morceau imposé. Ce morceau sera désigné trois mois avant le concours. Le chef de musique de chaque corps pourra l'instrumenter suivant l'organisa tion de sa musique. Outre le morceau imposé, chaque musique exécutera un morceau de choix, dont la durée ne pourra dépasser dix minutes. Art. 8. Le comité spécial, composé des comités réunis des sections III et IV des auditions musi cales, désignera les sociétés qu'il jugera dignes de prendre part ce concours. Art. 9. Toutes les musiques admises l'hon neur de concourir recevront une médaille com- mémorative. 11 est inutile de faire ressortir l'importance de ce concours, où ne seront admises que les meilleures musiques d'harmonie, triees sur le volet. Quoi qu'en dise le Journal d'Ypres, dans son dernier résumé de la séance de la Chambre, les explications fournies par M. Vandenpeereboom sont loin d'être concluantes. 11 résulte de ren seignements fournis et recueillis droite et gauche, que la première machine de secours, arrivée 11 heures, n'apportait que 4 boites de pansements. Elles étaient absolument insuffisan tes car il n'y avait aucun pansement antisepti que. Un des médecins a constaté que, s'il avait eu des appareils convenables sous la main, il au rait pu sauver plusieurs victimes. Ajoutons que l'administration, au lieu de faire transporter les blessés la gare du Nord, deux pas de l'hôpital - -St Jean, a forcé les trains s'arrêter la gare du Luxembourg, et que les victimes ont dû traver ser toute la ville en civière. Il est regrettable pour le ministre des chemins de fer et pour M. Beernaert, son avocat, qu'au lieu de tomber sur la presse, ils n'aient pas trouvé un mot de pitié pour les victimes.de l'imprévoyance administra- tive. i Il y a d'autres* détails' "*et il en viendra encore davantagé. Quant la cause de la catas trophe, la voici On a placé un rail neuf dans la nuit de Samedi Dimanche, Il faisait très froid, il était tard, le travail a été fini vers minuit oy. 11*1/4 heures. Et c'est juste au rail neuf que 1^_ déraillement s'est produit; ce serait donc uj^^ travail de réparation^-hâtif exécuté dans de mauvaises conditions? qui aurait déterminé le si nistre. ,-.ft .En vérité, les faits,qm se dévoilent journelle- "lit pour l'administration. Il faudra bien que M. le Ministre se convainque de la fausseté des renseignements qu'il a fournis la Chambre. Le tribunal correctionnel d'Ypres a condamné Jeudi passé la nommée Marie Steculorum épouse Desegher, dentellière Ypres, quinze jours de prison et cinquante francs d'amende pour ivresse publique. Elle se trouvait en cas de réci dive. De plus, elle a été condamnée pour tapage nocturne (il y avait également récidive) neuf jours de prison et vingt francs d'amende. La naturalisation ordinaire est accordée au sieur Yerhaeghe (Aimé-Désiré), boutiquier Watou, né Terdeghem (France). On est enfin fixé sur les causes de cette mort terrible. L'Archiduc avait, depuis longtemps, une liaison avec la jeune baronne de Verscera, Vien noise d'une grande beauté, et dont il était pro fondément épris. Sous prétexte que la santé de l'Archiduchesse Stéphanie ne lui donnait que peu d'espoir d'avoir un héritier mâle, il s'ouvrit un jour son père, l'Empereur, afin d'obtenir le divorce. L'Empereur se refusa énergiquement souscrire ce désir. lie prince et Mlle de Verscera s'étaient rejoints dans la journée du Mardi et étaient rentrés le soir Meierling. Le Mercredi matin vers 6 heu res eut lieu le drame. Le valet de chambre du prince qui avait entendu deux coups de revol ver, pénétra dans la chambre coucher. Le prince s'était suicidé après la mort de la baronne de Verscera. La blessure de cette dernière était dans le dos. Il est plus que probable que, au der nier moment, après avoir décidé de mourir en semble, Mlle de Verscera prise de frayeur, aura essayé de fuir. Il a dû y avoir poursuite de la part de l'Archiduc, étant donné le désordre de la chambre. Le corps de la jeune baronne a été conduit par un train spécial dans une petite lo calité de Bohême, où elle fut enterrée. A S S O cÏATmN^AGlmC O L E (agréée par arrêté Royal du 28 Juin 1848). GRANDE FÊTE DU MERCREDI DES CENDRES, LE 6 MARS 1889. RACE FORTE DE GROS TRAIT, qui seront donnés par l'Association de l'Arrondissement d'Ypres. Les Concours commenceront dix heures et quart du matin. Programme-Règlement. A. Concours qui auront lieu sur la Grand'Place (vis-à-vis des Halles). lr Concours. JUMENTS DE TROIS ANS et au-dessus. Seront considérées comme telles les juments qui ont leurs deux incisives. lr Prix: Médaille en vermeil et prime de 100 fr. 2e Prix: médaille d'argent et prime 70 fr. 3e Prix: Médaille d'argent et prime 50 fr. 4e Prix: Médaille d'argent et prime 25 fr. 2e C{ékours. CHEVAUX HONGRES "de trois ans et au-dessus. Prix: Médaille d'argent et prime de 100 fr. 2e, Prix: Médaille d'argent et prime 70 fr. 3e Prix: Médaille d'argent et prime 50 fr. 4e Prix Médaille argentée et primo 25 fr. 5e Prix: Médaille argentée et prime 15 fr. 6* Prix: Médaille argentée et prime 10 fr. La catastrophe de Hoeylaert. Naturalisation. La mort de l'Archiduc Rodolphe. DE L-ARRONDISSEMENT D'ÏPRES, propre au labour,

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 2